TATHENA >> Si c'était simple, ça ne vaudrait pas le coup.

Il s’en prend à mon père. Il ne sait pas encore que mon père est l’homme de ma vie et que celui qui ose le critiquer cours un grave danger. Il critique mon père, sa façon de m’élever quand clairement mon père a fait du bon travail, il a été mon ami, mon père, mon moralisateur, mon mentor, il m’a aidé à grandir, m’a consolé quand ça n’allait pas, m’a fait des cadeaux, certes il n’était pas le plus présent, quand il a pu il m’a mise en pension mais et alors ? En pension j’étais heureuse, j’avais mes amis, mes amours, mes emmerdes, mon père a quand même toujours été mon pilier dans ma vie. Dante aussi mais Dante est une autre histoire. On en était donc là, à s’envoyer des piques sur nos parents respectifs mais faut le dire, c’est lui qui a commencé avec mon père il me regardait noir, il osait faire ça. Tate c’est le genre de : faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Il voulait pas que je parle de sa mère ? Il ne parlait pas de mon père c’est simple claire et limpide. « Voilà, comme ma mère aura toujours le titre de ma mère dans ma vie même si elle est loin c’est tous même si je l’aime ou si je la détestais elle resterais ma mère ou ma génitrice. » oui une mère reste une mère même si au jour d’aujourd’hui je distingue ma mère, celle qui est morte de ma génitrice la femme qui m’a abandonné et s’est faite passer pour morte. Si c’est pas malheureux la situation, on est là a se prendre la tête, à se balancer des trucs horribles ça m’énerve encore plus honnêtement. « Mais bien sure qu’on a encore des choses à apprendre l’un sur l’autre, même au bout de 10 ans tu ne sauras pas tous de moi Tate et oui j’allais pas te dire qu’à mes 17 ans j’ai eu des mois et des mois de rééducation après avoir été comme miraculé et être sortie de l’enfer. Mon père s’est battu pour que je vive alors oui la cigarette c’est un faible prix à payer pour lui il aime pas mais au moins lui sa fille est encore en vie c’est tous parce que c’est pas le cas de tous. Mais ça c’est mes peurs, mon passé dont j’ai pas forcément envie de te parler maintenant parce que j’aime tous simplement pas en parler c’est aussi simple que ça. Et bien sure que si j’ai un enfant gars ou fille si il fume je serais pas contente mais après je dirigerais pas leur vie. Tu veux qu’il fasse quoi ? Qu’il m’enferme dans une pièce comme en désintox jusqu’à ce que j’ai fini de trembler ? A un moment c’est aussi ma vie c’est tous. Toi ça y est je fume mon père est un mauvais père, non clairement non, il est pas parfait mais il est pas mauvais et ça se voit que tu ne me connais pas parce que sinon tu aurais su dès le départ que mon père c’est pas un sujet à aborder avec moi parce que mon père n’est pas la perfection incarnée mais il est parfait pour moi et je ne supporte pas qu’on en dise du mal. » oui voilà qui est dit. J’aimerais que la situation s’apaise comme au Chili mais non, je peux pas le laisser dire des choses pareil c’est plus fort que moi. J’avais envie de faire une pause, de dire stop à tous ça mais non c’était impossible parce qu’on avait des comptes à régler. Je suis énervée j’y peux rien, je lui en veux de pleins de choses. « Tate tu m’as engueulé devant tout le monde, bien sure que j’ai eu honte. Et j’aime pas avoir tord, je m’en suis rendue compte trop tard mais t’es directement monté dans les tours alors je me suis dis que ça calmerait le truc je sais pas. » je m’agace, il m’énerve mais c’est bon signe, je m’en foutrais je prendrais même pas le temps de m’expliquer. Je le regarde, je suis sur la défensive, pourquoi je suis partie ? Ca n’a rien a voir avec lui. Je croise les bras contre ma poitrine je reprends après un instant « Apparemment pas assez pour que tu répondes à mon message que tu ne jugeais pas sincère. Peut être que ça n’a absolument rien à voir avec toi tu t’es demandé ça au moins ? Peut être que j’ai eu un problème dans ma vie et que je devais partir ? Peut être que grâce aux voyages j’allais un peu mieux ? Tu ne sais pas tous Tate et il y a des choses que je ne peux pas te raconter entre autre ça parce que c’est juste trop … » je peinais à parler, l’enlèvement est encore douloureux et je ne sais pas en parler, en faite c’est la première fois et j’y repense, je repense à tous ce qu’il s’est passé et j’y arrive pas. Je le regarde et reprends après un instant « C’est le timing qui est mauvais, je fuyais pas loin de toi c’est toi qui l’a pris comme ça. Tu t’es pas dis que peut être il m’était arrivé quelque chose qui m’a poussé à partir tu t’es énervé, oui parce qu’on dirait que tous va bien quand je suis littéralement terrorisée parfois mais je fais avec. Je suis pas quelqu’un qui sait dire ce qu’elle ressent facilement au départ, après ça vient mais je suis pas quelqu’un de comme ça, je suis comme ça alors accepte moi comme je suis. Tu crois que je veux rien construire avec toi quand c’est juste faux » oui sinon ca sert à rien. Je peine à parler de ce que je ressens, de ce qu’il se passe dans ma vie. Il me reproche encore le restaurant à Dubaï mais lui il aurait réagit comment hein ? Il me traite de parano je reprends offusquée « Ah oui ? On verra si un jour un de mes exs débarque comment tu réagiras. Si t’avais été à ma place t’aurais peut être pas réagit pareil mais je suis sure que j’aurais eu le droit à une crise Tate alors arrête de me reprocher des choses quand t’es pas mieux que moi. » oui lui il aurait pété un plomb, la preuve je suis partie en voyage avec des copains j’étais limite quelqu’un d’horrible. Je m’allume une cigarette après la déclaration qu’il m’a fait j’ai besoin de au moins ça pour reprendre mes esprits. Il n’aime pas ? Moi aussi il y a des choses que j’aime pas et je l’accepte comme il est. Il me prend le visage me répète qu’il m’aime, qu’il m’aime comme un fou « Alors arrête tous ça, arrête de m’en vouloir arrête de faire ça Tate et soit juste heureux avec moi. » oui qu’il arrête. Je peine à le dire mais je le fais, je lui dis que je l’aime avec un grand sourire, heureuse qu’il m’aime mais là c’est la descente aux enfers. Il est sérieux ? Je me pince le bras d’une force « Aïe ! » non je ne rêve pas. OH MON DIEU … une déclaration d’amour doublé d’une rupture, il cherche quoi là ? Je commence à voir rouge, vraiment rouge, je suis blessée, j’agonise mais je ne montre rien. Non à la place je tire sur ma cigarette plusieurs fois, ça me calme, j’essaie de ne pas penser à la douleur qui prend place. « Deux secondes. Tu me dis que tu m’aimes je te dis que moi aussi et tu me sors ça ? Mais pour qui tu te prends Tate ? Tu crois quoi ? C’est quoi le délire enfaite ? T’as fais le même coup à Willow ou comment ça se passe ? Tu me sors la flûte et les : oui Athéna je suis le seul engagé dans la relation et après ça. » je fais une pause et reprends immédiatement « Non tu sais quoi, réfléchis très bien grand bien t’en fasse mais tu mens. Moi je suis engagée, moi je suis là Tate quand toi t’as le choix entre plusieurs trains et t’hésites mais moi je ne joue pas à de tels jeux des ‘je t’aime je t’aime plus’. Je supporte depuis le début de la soirée je t’assure que là tu tires sur la corde, alors il faudrait peut être qu’on arrête de parler. Mais je vais être honnête, à force de douter ou me faire des coups comme ça, c’est moi qui vais finir par passer à autre chose parce que là tu me pousses à tous faire sauf t’aimer Tate Lawrence Murray. » je le regarde, je suis triste mais je ne le montre plus. J’écrase le mégot et allume une énième cigarette sans vraiment réfléchir enfaite, là je pensais qu’à une chose, faire bonne figure et pas craquer. Je finis par me lever « Finalement j’aurais pas eu ma danse. Je vais marcher un peu. » oui je vais faire le tour de la salle, si il veut venir grand bien lui fasse j’aurais pas la force de lui dire non. Je prends mon sac, mon verre et ma cigarette avant d’avancer un peu pour respirer profondément. Non Athéna tu ne pleureras pas. Montre lui par A+B que tu es une femme forte et qu’à force de jouer comme ça, c’est lui qui finira minable.

Je savais bien ce qu’elle disait, elle n’avait pas besoin de me dire ce genre de choses, je pouvais presque croire que j’étais un enfant qui se faisait sermonner par sa maîtresse parce que j’avais insulté les parents de mon amie. Je me trouvais ridicule, je n,avais pas vraiment de raisons valables pour m’en prendre à elle mais sa venait tout simplement comme ça, comme si j’avais un poids énorme sur les épaules et que tout ce que j’avais accumulé lui était destiné. Pour une des rares fois de notre dispute, je me fermais ma gueule et la laissait parler. J’écartillais les yeux, enfin, enfin bordel elle faisait ce que je demandais d’elle depuis des lustres! ''Mon dieu Athéna! Enfin, tu vois, il fallait que je t'engueule pour que tu me dises une nouvelle information sur toi, je demande pas la lune, simplement de savoir mieux qui j'ai sous les yeux, de voir une fille que j'aime, être heureuse et me faire assez confiance pour me confier des trucs aussi lourds. Je peux respecter le fait que tu n'es pas prête en vouloir en parler mais tu comprends ce que je veux dire ou pas? Les seuls moyens d'habitudes que toi et moi on se parle, c'est quand on est seuls ou enfermer dans une pièce.''. J’avais envie de remuer ciel et terre pour retourner au Chili, je sentais que le sentiment était réciproque et surtout que c’était là que tout avait été si simple…Elle ne pouvait pas avoir eu plus honte que moi, voir la fille que t’aimes mentir pour qu’elle se sauve d’une situation embarrassante et que c’était moi qui était sur le point de passer pour un parano. C’était exactement là où elle avait eu tort, elle avait pris pour acquis ma réaction. Je m’en voulais de ne pas voir répondu mais elle m’avait tellement énervée, je me disais que c’était une petite vengeance : ''Pourquoi ne pas me l'avoir dit Athéna, je voulais simplement me montrer disponible pour toi mais c'est dur de faire un bout de chemin seul.''. Je m’appuyais maintenant contre le mur, je sentais la colère qui voulait me transformer en Hulk mais qui n’arriverait pas tout simplement parce qu’on n’était pas dans un film hollywoodien. ''Je peux comprendre Théna, je suis pareil mais au moins, je sais le dire ou au moins le démontrer quand je veux construire une relation avec une fille qui me rend dingue.''. Et cela littéralement dans les deux sens du terme. Je me retournais pour rire hypocritement, ne me tente pas chéri parce que tu le sais trop bien que tu risques de perdre à ce petit jeu contre moi: '' Je suis sur que je n'aurais pas sauter aux conclusions comme tu l'as fait...putain, tu m'imaginais vraiment avec Kyla? Genre je t'invite mais en réalité, je me tape la copine de mon ami. Franchement...Tu le sais que je serais jaloux parce que c'est lui qui poserait les yeux sur toi et pas moi.''. Bon, au moins on commençait par finir à ne pas tout reconstruire du mur de Berlin entre nous, c'était une bonne chose? ''Je le veux, Athéna mais toi tu es sûr de ce que tu veux ou pas?''. Je lui avais avouer mon amour pour elle, que malgré tout ces petits détails qui pouvaient nous éloigner, j'étais assez bête pour aimer cette Cabot, dieu qu'il devait avoir un truc qui clochait avec moi. ''attention à ce que tu dis, je te rappelle que j'ai quitté Willow pour le fait qu'elle s'était tapée mon meilleur ami. Je ne te dis pas adieu Athena, je ne pourrais juste pas l'accepter. Disons que ce soir, j'ai enfin eu des réponses à mes questions que tu me faisais tourner autour du pot et que je vais devoir penser à tête reposer.''. Je restais sous le choc un peu, c'était la seule qui venait de m'appeler par mon nom au complet, et si elle avait raison? Est-ce que j'étais entrain de tout foirer comme un imbécile? Je la voyais partir...je courais aussi tout lui prendre la main libre qu'elle avait doucement...''Attends ne pars pas...'', lui avais-je dis très doucement et surtout comme une demande.

(Invité)