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[Annalynne] The Family is the most important

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The Family is the most important
J'inspire profondément alors que je coupe le moteur de ma moto, je regarde la Manoir face à moi. Etait-ce réellement bien ? Je veux dire...elle vit dans la richesse, elle a un fiancé. Une vie parfaite. Et voilà la cousine biologique inconnue qui arrive pour lui rappeler qu'elle a une autre famille. Je ne sais pas si j'ai le droit. Mais j'ai tellement envie de la connaître, je ne connaissais même pas son existence avant la mort de ma mère. Cela fait dix ans, jour pour jour, que j'ai appris que Annalynne Malcom était ma cousine biologique. Ma mère était morte il y a peu à cette époque, j'ai juste fouillé dans le bureau de mon père et je suis tombée sur des documents, des photos. Pour moi c'était ce jour-là que Annalynne était née mais en réalité elle a quatre ans de plus que moi. Même si je suis une fille compréhensible, le fait qu'elle ait été abandonnée par notre famille me fend le coeur. Je me doute qu'elle a une belle famille ici, que pour elle se sera toujours les Malcom et que les Talwar ne sont qu'une aberration pour elle. Mais je ne peux pas juste ignorer le fait que nous soyons si proches et qu'elle ne connaisse même pas mon existence.

Si il y a bien une chose qui me manque dans ma vie c'est le lien familial. Quand j'étais encore en Inde il était indispensable et jusqu'à la mort de ma mère, cela avait toujours été le cas. Désormais cette notion de famille m'est inconnue. Mon paternel m'a renié, les Talwar ne me donnent plus signe de vie. Je suis seule. Enfin jusqu'à ce que j'apprenne que Annalynne Malcom vivait si près. Je ne sais pas à quoi ressemble son caractère, j'espère juste qu'elle me laissera parler, qu'elle m'écoutera. Mais je ne peux que prier qu'elle ne me foute pas à la porte. Venir directement à la demeure familiale c'est franchement culotté, moi qui ne suis personne à côté d'elle. J'ai pris les photos, les documents, tout avec moi, elle ne peut pas nier que nous avons le même sang. J'espère qu'elle me laissera parler de son père qui avait fait ça pour elle, pour son bien.

Je descends de mon bébé, les preuves serrées contre ma poitrine. Je suis déterminée à lui parler et rien ne me séparera d'elle jusqu'à ce qu'elle m'ait foutu dehors. J'inspire et me dirige vers la porte d'entrée. Mon doigt s'attarde juste devant la sonnette, l'hésitation arrivant à me prendre en traître durant une bref seconde. Trop tard pour reculer...j'appuie fortement mon index sur le bouton, un bruit émane dans tout le Manoir. Je n'attends pas longtemps avant que la porte ne s'ouvre mais je tombe sur une domestique.

"Excusez moi, est-ce que Annalynne Malcom est là ?" En réalité je connaissais la réponse, je l'avais lu sur les réseaux sociaux avant de partir. La vie de Annalynne n'était peu protégée, je n'aimerai pas être à sa place. L'employée me regarde de travers, me demande qui je suis, je commence à voir rouge même si je la comprends. Je n'ai pas de temps à perdre avec ces conneries, je veux juste parler à ma cousine inconnue ! Mon père m'ayant appris comment me comporter comme une femme d'affaires et Charlotte m'ayant inculqué un léger narcissisme, je sais comment m'y prendre. Je lève la tête, la regarde de haut, la toisant avec cette détermination qui me ronge. Je vois déjà qu'elle est entrain de céder à ma demande quand bien même elle me demande d'être plus précise. "Nous avons certaines personnes en commun dans notre histoire. Si vous pouviez aller la chercher je vous en serai reconnaissante." Je l'observe s'exécuter et quitter l'entrée, me priant de rentrer avec un sourire plus que poli et forcé. La décoration m'importe peu bien que je m'y attarde quelques instants avant d'entendre des bruits de pas se rapprocher. Je sais que c'est elle, mon masque de snob riche retombe mais je reste déterminée. Quand je la vois dans ses vêtements luxueux et sa prestance je ne peux m'empêcher de l'admirer intérieurement. Cette fille est ma cousine. J'ai beau m'habiller parfois avec de la marque et réussir un soir sur deux à avoir une prestance et une aura, celle de Annalynne me rendait aussi élégante qu'un éléphant tant elle était exceptionnelle.

Je lui lance un sourire et m'approche d'elle, mes documents contre mon bras. En la détaillant un peu plus je remarque que nous avons exactement les mêmes yeux. Elle a le même nez que ma tante sur les photos que j'ai vu d'elle. Ce qui me choque c'est qu'elle tient beaucoup de ma mère. C'est déstabilisant et je pense que pendant une brève seconde, je laisse cette confusion peindre l'expression de mon visage. Je me ressaisis rapidement et lui sourit.

"Bonjour Annalynne. Je suis Meera, Meera Talwar. J'aimerai vous parler, c'est important." La détermination se sentait dans le timbre de ma voix. Je n'étais pas venue dans le Manoir de la famille adoptive de ma cousine pour rien.
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The Family is the most important
Il est des personnes qui apprécient rentrer chez eux, allez dans cette maison familial où enfants, ils étaient heureux. Étrangement, je ne fais pas réellement partie de ces gens là, sachant pertinemment que lorsque je rentre et que mes parents sont présents, m'y attendent, c'est qu'ils espèrent surtout quelque chose de moi. Une apparence à sauver, un dîner à déguster. Et c'était le cas, hier soir, quelque chose de mondain, que j'aurai voulu éviter, soirée que j'aurai préféré de beaucoup passer aux côtés de Clay. J'ai souris, comme il le fallait, parlé et argumenté comme ce à quoi ils s'attendaient. J'ai fait semblant, comme je le fais à longueur de temps. Comme s'il y avait une caméra ne filmant que moi. Et c'est d'ailleurs, en permanence un peu le cas. Mais peu importe, à présent, puisque c'était hier soir, et que je reprends la route quand le crépuscule sera tombé, afin d'aller retrouver le réel maître de la moindre de mes pensées. Perchée sur le rebord de la fenêtre de ma chambre, j'ai sur les jambes, un livre dédié à apprendre aux gens à gérer une multinationale idéale. Et dans ce dernier, caché, se trouve un magasine sur la maternité. C'est d'ailleurs ce que je lis en réalité, comme toutes ces filles croyant trouver, dans ses pages, de la grossesse la clef.

C'est ma tranquillité qui est soudainement violée, lorsque la porte de ma chambre s'ouvre à la volée. « Mademoiselle Malcolm, pardonnez-moi. » Je lui lance un regard, en ferme mon livre, attends, en essayant de ne pas être désagréable pour autant. Lorsque je suis ici, j'ai l'impression de perdre dix ans, d'être encore dans ce temps, où j'étais un tant soit peu un enfant. Au niveau que m'ont permis mes parents. Parce que je suis galvaudée, sûrement depuis que je suis née. « Il y a une fille, en bas, qui vous demande. » J'en fronce les sourcils, pose sur le côté le bouquin et par la même occasion celui qui est à l'intérieur cachée. « Elle parle de personnes que vous auriez en commun. » Je descends de mon perchoir, pour retomber sur celui sur lesquelles mes chaussures m'élèvent, Louboutins adorées que je me refuse à délaisser, je lisse de mes mains la robe Chanel que je porte, elle épouse mes formes sans le faire, parce que les vêtements amples sont venus prendre place dans mon quotidien, et qu'à la vérité ils me vont plutôt bien. Et pendant ce laps de temps, où je traverse les couloirs, descends les escaliers, je me demande contre à quoi je vais me heurter. Des personnes en commun … Je pense à mon amant, forcément. A notre secret, à ma vie, mon avenir que je suis en train de jouer. Quand mon regard s'abaisse je m'aperçois, que cette jeune femme, je ne la connais pas. Et pourtant, je lui reconnais les mêmes origines que moi, ce n'est, en même temps, pas bien compliqué à définir, j'ai passé assez de temps devant les films bollywoodiens, lorsque j'avais le temps. Ma descente se termine, et là voila en train de s'approcher, elle se permet même de me jauger. C'est sur la défensive que je suis en train de me positionner. "Bonjour Annalynne. Je suis Meera, Meera Talwar. J'aimerai vous parler, c'est important." Talwar … Le nom fait un drôle d'écho dans ma mémoire. Je ne sais ni d'où, ni pourquoi, c'est comme un glas à l'intérieur de moi. Sur ma poitrine j'en croise mes bras, de toute mon assurance, je la regarde. Je suis dans mon royaume, je tiens les cordes, et forcément, je n'aime pas qu'on vienne me déranger, espérant pour elle que ce ne soit pas un tissu de paroles inutiles à souhaits. Si c'est la presse, hors de question, je n'ai absolument aucune envie de répondre à des interrogations. Sur mon futur mariage, au sujet de mon héritage. Qu'on se le dise, je suis bien loin d'une Paris Hilton, j'ai plus de classe, plus de cachet, j'ai horreur des futilités. « A quel sujet ? » Sans pour autant me présenter, puisqu'elle semble déjà me connaître, comme si cela faisait des années. Je suis froideur, mais c'est de cette manière qu'on a éduqué mon cœur. Même si Clay a su l'adoucir, je reste, pour toujours et à jamais, une Malcolm, achetée.


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