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Hey oh hey oh...c'est quoi la suite déjà ?

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« Je savais qu’c’était pas une bonne idée…j’savais qu’c’était pas une bonne idée…JE SAVAIS QU’C’ETAIT PAS UNE BONNE IDEE P’TIN !! » hurlai-je pour moi-même dans ma langue natale avant d’aviser d’un regard noir celle qui était assise à mes côtés, aussi éreintée que je l’étais, j’ai nommé : Sharon. A notre gauche, on pouvait voir une ravissante petite motte de terre. Sur notre droite, un ensemble de petits grains noirs et marrons formant…de la terre. Derrière nous, je vous le donne en mille, encore cette saleté de terre, et devant nous…un amas de terre. Il n’y avait que le haut, inaccessible cependant, qui laissait entrevoir autre chose que de la terre, soit un ciel bleu azur et un soleil de plomb qui riait de notre mésaventure.



Six heures plus tôt, soit aux alentours de 9h00.

« Ok, je sais que c’est pas le truc le plus glamour qui soit, mais je suis sûr que ça va t’plaire ! » susurrai-je à l’oreille de mon épouse alors que mon bras était enroulé autour de ses épaules, et que mon sourire appréciait le paysage qui défilait devant nos yeux par la vitre. J’avais tout calculé la veille au soir. Plus de trois semaines sans voir Sharon, c’est bon j’avais mon compte. Elle me manquait et j’étais bien décidé à passer le weekend en sa compagnie. Aussi, j’avais réfléchi au plus intéressant pour un jeune…couple. Une nuit à l’hôtel que n’importe qui pouvait réserver et qui nous annoncerait deux jours sans grande surprise ? Ou partir à l’aventure et dormir à la belle étoile ? Le choix fut vite fait. « Au fait, j’voulais t’demander l’autre fois mais j’ai oublié, ‘fin bref…ça t’dirait qu’on aille au bal ensemble ? » Gêné comme si je venais de lui avouer que j’étais en fait blond aux yeux marrons et que je m’appelais Jean-Albert, j’avais préféré détourner les yeux, faisant mine d’admirer la voisine d’à côté. « Comme on est marié et tout…c’s’rait plus pratique pour nous deux en fait… » Merde. Merde et merde. C’était pas parce que c’était plus pratique que j’voulais y aller avec elle. Imbécile que t’es Sachka. Tout ça parce que t’es incapable de lui dire combien elle compte pour toi, en vérité. « Alors… ? »


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@Sharon F. Gretchko
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Faire du camping en compagnie de mon très cher mari  ? Après une semaine de révision intense  ? Avec plaisir ! Que demander de plus en même temps  ? J'étais heureuse de pouvoir dormir à la belle étoile avec lui et surement que ce séjour servirait peut-être à nous rapprocher encore plus l'un de l'autre. Assise donc sur le siège passager, regardant ce magnifique paysage par la vitre, je fusse vite fait sortit de mes songes par le bras de Sachka qui passait autour de mes épaules accompagnés de ses petits aveux. Il me demandait même d'être sa cavalière, mais seulement parce que c'était logique et non sans vraiment montrer qu'il avait vraiment envie d'y aller avec moi. Je dois dire que même s'il ne le montrait pas, je pouvais sentir la maladresse dans ses paroles, la crainte surtout de devoir être sérieux. Sourire aux lèvres, je plonge mon regard dans le sien. « Oh tu sais, les petites choses simples comme un camping à la belle étoile me ferait plus vibrer qu'une virée dans une île paradisiaque. » Je donnais peut-être l'impression d'être une fille qu'on ne peut satisfaire aussi facilement, mais au fond non, c'était tout le contraire. Gardant néanmoins un peu le suspens sur sa question pour le bal, je finis par lui sourire et lui répondre avant qu'il ne pense avoir foiré sa demande. « C'est vrai que ça serait trop zarbie si tu débarquais avec une autre demoiselle alors que t'es marié... Ouai c'est plus logique comme ça. » J'entrais dans son jeu, bien qu'au fond, je voulais peut-être lui faire passer un message comme quoi, j'aurais aimé qu'elle soit plus sincère cette demande, mais comme on dit, on ne peut pas tout avoir n'est-ce pas  ?. « Je veux bien t'accompagner dans ce cas  !. » Terminais-je par avouer en laissant un vague sourire orner mon visage. Je tourne aussitôt la tête pour me figer à nouveau sur la vitre jusqu'à ce que nous arrivions enfin à destination quelques heures plutard.

À peine nous commençons notre escapade que Sachka se plaignait déjà. En fait, à le voir aussi déconcerté par autant de sable me faisait rire, même que je calais une main contre ma bouche pour ne pas en exploser. Puis, je me baisse pour attraper une poignée de sable que je laisse lentement glisser au sol comme un sablier. « T'sais qu'on vient de la terre et qu'on y retournera tôt ou tard  ?. Faudrait déjà commencer à t'y faire . » Je me redressais en riant pour bien replacer mon sac au dos. Je lui tapotais son épaule l'air de compatir avec lui, mais j'avais qu'une envie, rire, rire et encore rire sur la tronche qu'il tirait en ce moment. D'ailleurs, je le sentais déjà ce séjour, il allait être incroyable.
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Oui bon d’accord, et ce que je viens de dire, t’as entendu au moins ?, avais-je envie de lui hurler. Pourquoi elle m’avait pas encore répondu. Peut-être qu’elle n’avait pas envie d’être ma cavalière ? Est-ce que j’avais mal fait ma demande ? Les fleurs ! J’aurais dû acheter un bouquet de fleurs. Mais non Sach’, c’est débile ça ! Frustré intérieurement, ma jambe palpitait dangereusement contre le dossier du siège de devant, tandis que j’attendais patiemment que Sharon veuille bien me donner sa réponse. Positive, de préférence. « …ou toi avec un autre mec… » répliquai-je, finalement soulagé avant que mes sourcils ne se froncent à nouveau. Attends une minute…elle a accepté uniquement pour pas que j’y aille avec une autre ? Ca veut dire qu’elle était jalouse alors ? Ou alors, c’était uniquement comme moi, une question de praticité. Allez savoir pourquoi, cette interprétation là ne me convenait pas. Mais alors pas du tout. Je voulais qu’elle aille au bal avec moi, certes, mais sûrement pas parce qu’elle n’avait personne d’autre ou parce que nous étions mariés ou pour me faire plaisir. Je voulais qu’elle vienne parce que… « Cool. C’est cool. » Mais passons à autre chose, voulez-vous.



Six heures plus tard – soit vers les 15h00 de l’après-midi.

« Tout ça c’est de ta faute de toutes façons. Je t’avais dit qu’on aurait pas du prendre ce raccourci. » grognai-je en faisant le tour du maigre espace qui nous isolait du haut de ce trou dans lequel nous étions tombés il y a maintenant une heure et dix secondes. Malgré tous mes efforts, je n’avais toujours réussi à nous sortir de là, et mon humeur était massacrante. Et, ce n’était pas seulement parce que je crevais de faim. « Bien les femmes ça, aucun sens de l’orientation…écoute jamais ce qu’on dit…toujours pareil… » ruminai-je en russe en lui jetant de temps en temps des petits coups d’œil assassins.



Plus tôt – il est environ 9h30.

« J’pensais pas qu’il y aurait autant de sables. » me plaignis-je pour la énième fois en butant contre un caillou qui avait eu le malheur de se dresser sur ma route. Qu’on soit d’accord : j’aimais les arbres, la forêt, les animaux, le silence, j’aimais beaucoup de choses en fait dans la nature. Mais ce que j’avais oublié, c’est que je détestais marcher. Parait que c’était bon pour le cœur. Oui et alors ? Mon cœur va très bien, j’vous remercie. Non mais quelle idée j’ai eu aussi de vouloir faire du camping moi alors !! « Non, toi peut-être. Mais j’ai l’intention de me transformer en verre de lait bien frais une fois mort. » dis-je très sérieusement en escaladant une autre pente granuleuse. « Et arrête de rire. Si tu crois que j’t’entends pas derrière ! » ronchonnai-je à nouveau.



12h00.

« Ahhh enfin, pas trop tôt !! » A peine arrivé sur place, un endroit prévu pour les campeurs – qui pour mon plus grand plaisir était totalement désert de monde – je lâchais mon sac à dos au sol pour respirer un bon coup et admirer la vue…pendant dix secondes, avant de me tourner vers Sharon pour la délester de ses propres affaires. « On va pouvoir manger. » Un jour, Sharon chérie, un jour tu comprendras qu’entre mon estomac et moi, c’est une grande histoire d’amour. « Y’a un lac en contrebas si tu veux te rafraîchir un peu. ». Le coin était paradisiaque. Dissimulé à la vue de tous, nous étions entourés par diverses espèces d’arbres, pins et sapins, tous de couleurs et de tailles différentes. Sur le sol, de la mousse se mélangeait à l’herbe verte. De là où nous étions, nous avions une vue imprenable sur le lac d’en bas, d’un bleu éclatant, et la cascade qui l’alimentait plus haut dans les rocheuses.



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On dit que les femmes sont difficiles à cerner ou même à comprendre, mais en réalité je commençais à croire que les hommes le sont tout autant. C'est vrai quoi, inviter une nana à un bal ce n'était pas la mer à boire, il suffit de quelques mots sincères et le tour est joué. Puis lorsque vous les répondez de la même manière, tout suite ça prend la mouche. Je pouvais voir son air dépité lorsque j'avais riposté sur le même ton que lui. Ah ben il devait se douter que je réagirais comme ça non ?. Bref, je ne répondis que par des sourires histoire de ne pas plus m'attarder là-dessus.

Plus tôt - environ 9h30

Restant en retrait derrière mon cher mari, je l'écoutais se plaindre encore et encore, c'est que monsieur était d'humeur ronchonneux pour une randonnée comme celle-ci. Et si je restais derrière lui, c'était en partie pour rire, car hélas, c'était plus fort que moi. « Tu t'attendais à quoi franchement ?. Moi je préfère que ce soit du sable plutôt que de nombreux cailloux. » C'était archi totalement chiant les cailloux pour les pieds. Néanmoins, je ne pouvais m'empêcher de rire à la réponse sur ma remarque. Sachka et le lait, une grande histoire d'amour. « Dit donc ! T'as pas eu ta dose de lait quand t'étais petit ou quoi ?. » Non parce que cela expliquerait bien pourquoi il en buvait encore autant. Genre même en soirée monsieur en commendait. Pas que c'était zarbie, mais un peu quand même. Cela dit, ça restait mignon. « Sorry, c'est plus fort que moi. » Avouais-je en essayant de calmer mes rires comme il me le demandait. Mais bon, vous savez, femme qui sourit, c'est femme qui est heureuse et ouai, là je le suis en sa compagnie.

12h00

Nous arrivons enfin à destination et monsieur pensait déjà à miamer. On dit que la meilleure façon d'avoir le coeur d'un homme, c'est de lui émoustiller les papilles, en gros, de la bonne nourriture. « T'as envie de manger quoi ? Je suis à ta disposition. » prête à lui préparer tout ce qu'il voudra. J'installe d'ailleurs mes affaires en me libérant du poids de mon sac. Et regardant autour de moi, je me dis qu'on sera bien ici en tête-à-tête avec la nature. Sourire aux lèvres, je me frottais les mains toute heureuse avant de me pencher pour jeter un petit coup d'oeil au lac. « Me rafraîchir ? J'pourrais même me baigner toute nue, elle à l'air bonne en plus !. » Je n'étais pas très nudiste, mais pour un bain dans un lac comme celui-ci, je ne reculais devant rien.

Six heures plus tard – soit vers les 15h00 de l’après-midi.

« Oh pardon ! Excuse-moi d'avoir essayé d'y aller plus vite avant la tombée de la nuit !. » Grognais-je à mon tour en me laissant tomber, les fesses sur un gros rochet fixant le ciel et boudant à plein souhait. « T'peux bien critiquer les femmes, mais en attendant t'es un homme et tu n'as toujours pas trouvé comment nous sortir de là ! Puis t'veux pas stopper ton humeur massacrante cinq secondes ? Ça me stresse et ça m'empêche de réfléchir !. » Oui oui, moi aussi je pouvais être d'humeur massacrante, surtout si on se prenait le bec au lieu de réfléchir à une issue de secours. Je remonte mes genoux contre ma poitrine et y dépose mon menton en fixant Sachka.


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Plus tôt - environ 9h30.

Cailloux, sable…c’était kif kif non ?! Non, en fait le problème c’était que je n’aimais pas marcher. Enfin, pas…non bon d’accord, ce n’était pas ça qui me dérangeait. J’avais l’esprit ailleurs depuis quelques-temps. La discussion que j’avais eue avec Lily notamment qui m’empêchait d’être moi-même, m’obligeait à penser et à repenser encore à ce que nous nous étions dit ce jour-là, sur une plage, à l’abri de tous regards indiscrets. Me retournant brièvement vers la jeune femme, un sourire étreint mes joues avant que je ne lâche, sur un air faussement amusé. « Non. En fait, j’ai grandi avec de la vodka dans l’biberon moi ! » Un humour destiné à lui faire oublier mon amour pour cette boisson blanche qu’affectionnaient en général plutôt les enfants que les adultes. La vérité étant que non, je n’avais effectivement pas eu mon quota de lait lorsque j’étais enfant. Encore une histoire que je lui raconterais sûrement un jour, si la question m’était posée.



12h00.

A peine arrivé et mon estomac criait déjà famine. Et la proposition de Sharon, sûrement sans sous-entendu pour la jeune femme avait eu pourtant le don de me faire sourire malicieusement tandis que mon regard s’était embrasé pendant qu’il remontait le long de ses jambes jusqu’aux galbes de ses cuisses…et plus haut encore. « Vraiment ? A ma disposition ? » ne pus-je m’empêcher de répéter tandis qu’une foule d’idées perverses se frayait un chemin dans mon esprit. Si je devais écouter ma libido… surtout ici, dans cet endroit perdu, paradisiaque… Aux mots « toute nue », une lueur de défi me fait pencher la tête en avant. « On a cas faire ça. Je prépare le repas et toi tu vas te baigner…toute nue. » ajoutai-je en aiguisant mes crocs. Le loup qui s’apprête à dévorer l’agneau pour son déjeuner. « Fais gaffe aux anguilles quand même, on sait jamais. Parait qu’y’en a plein dans c’pays. » énonçai-je sans parvenir à me souvenir d’où je tenais cette information. Alors pour la cuisine, par où commencer ? Merde. Pas penser à ça. Je suis nul pour la cuisine. Bon allez, déjà faut du bois pour le feu…ensuite le briquet fera l’affaire. Pour le repas, ce sera cette poêlée à préparer dans de l’eau que j’avais ramenée avec moi. Espérons que je ne ferais rien exploser…pour changer.



Six heures plus tard – soit vers les 15h00 de l’après-midi.

« Oui et alors, qu’est-ce que t’insinues au juste ? Je suis pas Rambo, j’regrette ! »
m’exclamai-je à mon tour avant de donner plusieurs coups de poings et coups de pieds dans la terre qui nous entourait et qui me faisait face. « Pff…toi…réfléchir… » me moquai-je ensuite avec un rictus méprisant comme si l’idée qu’une femme puisse réfléchir était tout bonnement inconcevable. Une minute. Il me fallut une minute pour retrouver mon calme, soupirer un grand coup, et, après avoir dissimulé mon visage entre mes mains, levé les yeux au ciel, je me suis retourné vers Sharon, honteux de m’être emporté contre elle. « J’le pensais pas. J’suis désolé. » soufflai-je en baissant les yeux, finissant par m’asseoir à mon tour, genoux repliés contre mon torse. « C’est pas contre toi. Je…j’suis un peu claustrophobe, c’est pour ça. » avouai-je à demi-mots, déjà prêt à re-grogner, sourcils froncés, si jamais elle osait se foutre de ma tête.



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J'éclatais de rire à sa remarque, faut dire que si monsieur avait pris le biberon à la vodka depuis son plus jeune âge, je ne crois pas qu'il serait si...sage et réfléchit. A part son amour pour les dessous de jupes, Sachka restait un homme posé avec des valeurs, certes un peu strictes, mais ce n'était pas le genre d'un mather par exemple. Il avait la tête sur les épaules, même si parfois il pouvait se comporter comme un gamin. Je ne répondis que d'une grimace en continuant de rire jusqu'à ce que nous arrivions enfin au campement.

12h00

Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'impression d'avoir fait une grosse bêtise en lui offrant mes services. Monsieur avait l'air d'aimer plus qu'il ne faut ma proposition, même que son regard de loup le prouvait bien assez. « Pourquoi je sens que t'as déjà une petite idée derrière la tête ?. Mais oui, t'as bien entendu, à ton entière disposition !. » Aller quoi, je pouvais très bien lui offrir mes talents le temps d'une journée, puis nous étions mariés, c'était aussi mon devoir de femme de prendre soin de mon homme non ? Sinon, quelle épouse ferais-je ?. Néanmoins, je ne m'attendais pas du tout à sa proposition. Bien qu'intéressante, j'avais une certaine crainte d'écourter cette randonnée à cause d'une intoxication alimentaire. « Ummm, c'est une proposition intéressante en effet, mais t'es certain qu'on ne risque pas de finir intoxiqué avec ta bouffe ?. » Demandais-je en calant mes mains sur mes hanches relevant un sourcil d'un air effrayé. Cinq secondes plutard, je lâche un petit rire en tapant des mains. « Bon aller, j'te fais confiance... Chéri !. » Esquissais-je en lui tirant la langue juste pour le provoquer. Je savais qu'il n'aimait pas ces petits surnoms, mais de par mon expression, il devait bien douter que je ne cherchais juste que la provocation. Par la suite, je retire mes vêtements devant lui plus aguicheuse que jamais et je passe une serviette autour de ma poitrine. « Si l'envie te prend de me rejoindre, t'sais où me trouver !. » Ponctuant ma phrase par un clin d’œil et une démarche plus que vulgaire, même que je laisse la serviette glisser à moitié juste pour la vue sur mes fesses. Sharon ou comment allumer un homme.

Six heures plus tard – soit vers les 15h00 de l’après-midi.

« Et je ne suis pas parfaite ! Tout le monde a le droit de se tromper et faire des erreurs. » Répondais-je de la même façon que lui. Il n'était pas Rambo, je n'étais pas miss parfaite alors il fallait qu'il fasse avec ou sinon, il pouvait encore se chercher une autre femme sans imperfection. Le genre de nana qui fait mourir à chier en gros. Mais tout à coup, j'écarquillais les yeux lorsqu'il cracha un venin verbale, comme quoi, je ne savais pas réfléchir. J'étais prête à lui cracher des injures en russe, mais je sers les poignets et me retiens. Je n'avais pas envie de me prendre la tête avec lui et pourtant, il venait en quelque sorte de me blesser. Pour les gens qui me connaissaient assez bien, ils savaient de mon sale caractère, que je n'aurais pas laissé passer ça, mais bizarrement, je n'avais juste pas envie de me disputer avec lui. « Vas te faire !. » FOUTRE SACHKA ! Je ne termine pas ma phrase, mais c'était clair et il l'avait comprise. Tournant la tête sur le côté en mode boudage, quelques secondes s'écroulent avant que le grand méchant loup ne balance des excuses. Mais pas que ça... une information sur sa personne. MIRACLE !. Mon regard se pose automatiquement sur lui, je le fixe quelques secondes sans un mot avant de me lever pour le rejoindre et prendre place à ses côtés. « Je ne suis pas non plus la plus facile à supporter et je m'en excuse. » Lui avouais-je d'un petit coup d'épaule. Bah c'est vrai, j'étais presque invivable et c'était encore un miracle que Sachka veuille rester marié à une fille comme moi. Il était courageux faut l'avouer. Posant soudainement quelques doigts sous son menton, je l'oblige à me faire face. Puis doucement, je capture ses lèvres dans un tendre baiser vraiment amoureux. On entendait plus que le bruit de nos lèvres qui se mariaient à la perfection et de nos langues qui se partageaient une valse endiablée. J'étais bien là, si près de lui. Mais malheureusement, il me fallait respirer, alors je séparais nos lèvres à contrecœur en soutenant toutefois son regard. « Ça va mieux ?. » Ma main sur sa joue, mon pouce y laisse une douce caresse. « Qu'est-ce que je ne sais pas encore de toi ?... Je sais à présent que tu es claustrophobe, mais encore ?... » Je voulais qu'il balance un peu plus d'infos, pas tout s'il ne s'en sentait pas capable. Je me blottis même dans ses bras pour nicher mon nez contre son cou en fermant les yeux et en humant son odeur.
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Ou alors peut-être serait-ce que Sharon ne m’avait pas connu dans mes mauvais jours ? Que jusqu’ici, elle ne me connaissait pas suffisamment pour pouvoir apprécier le loup sauvage derrière l’apparence d’un jeune homme un peu gamin certes, mais surtout renfermé ? Le temps fera le reste. Elle comprendrait, et son opinion changera forcément le moment venu…



12h00.

Moi ? Une idée derrière la tête ? Meuhh non. Un sourire carnassier, avide de dévorer la tendre petite biche qui affolait mes sens – et qu’elle ne vienne même pas dire qu’elle ne le faisait pas exprès ! – je laisse pourtant s’échapper ma proie en songeant qu’une fois l’estomac plein, je tiendrai sans doute mieux la distance. Et à ce moment-là ma belle, gare à tes fesses. En attendant, sortant de quoi nous restaurer du fond de mon sac, je lui lance un regard accusateur lorsqu’elle ose faire des insinuations sur ma façon de cuisiner. « Je suppose que c’est c’qu’on appelle généralement avoir de l’humour ? » grommelai-je en grinçant des dents. « Ouais ouais..bah y’a intérêt. » répliquai-je alors qu’elle s’éloignait et que je m’occupais toujours les mains, la suivant des yeux – en bavant comme un escargot un jour de pluie - jusqu’à ce qu’elle ait disparu de mon champ de vision. « PARCE QUE J’TE SIGNALE QUE JE CUISINE TRES BIEN, D’ABORD ! » hurlai-je afin qu’elle m’entende avant de regarder l’endroit où elle avait disparu, puis mes affaires, mes affaires, puis l’endroit où elle avait disparu… Misère, qu’est-ce que j’ai fait ? Un long soupir s’évade de ma gorge alors que je prends tour à tour une pomme et une carotte. Je dois faire quoi avec ça déjà ? Non. Non, je vais commencer faire du feu, ce sera plus simple.

Dix minutes plus tard, trois crises de nerfs, trois branches éviscérées et une pléiade d’insultes lancées à une mini-casserole désobéissante, un feu brûlait sur quelques bouts de bois secs, et un cassoulet mélangé avec du riz et des saucisses de strasbourg mijotaient doucement. Thank you GOD, je m’améliorais, je savais maintenant faire chauffer un plat sans tout brûler. Plus que quelques secondes etttt… PAR-FAIT. Le repas était prêt, et je crevais de faim. Du coup, laissant là le plat principal, et le dessert qui dormait encore au fond de mon sac à dos, je m’empresse de retirer mes vêtements un à un, ne gardant que…non rien du tout en fait, et rejoins aussitôt le lac en pestant comme chaque caillou, herbage ou piquant qui me barraient la route. A la une…à la deux…PLOUF. Trop pressé, je venais de me prendre la cheville dans une racine malveillante, et j’étais tombé dans l’eau aussi sec. Remontant à la surface, insultant intérieurement la racine dans ma langue natale, je cherche alors Sharon du regard. « Allez, c’pas drôle… t’es passée où ? » grognai-je en nageant doucement jusqu’au centre du lac.



15h30

Sharon avait du tempérament. Je dirais même qu’elle avait un caractère de cochon. Et c’était surtout pour cette raison – encore inavouable pour le mâle que j’étais – que nous étions faits pour nous entendre. C’était sûrement pour cette raison, qu’elle comptait autant à mes yeux. Une autre, fragile, sensible, qui baisait mes pieds à chaque fois que je passe ou que j’ouvrais la bouche, n’aurait pas tenu une minute, et je n’en aurais pas voulu. Avec elle, c’était différent. Elle est mon alter-ego féminin, en quelque sorte. Ma bouée de sauvetage. La seule à me faire courir à cent à l’heure pour la rattraper, et je le ferais sans hésiter même si je devais y passer une vie entière. Ce pourquoi, lorsqu’elle s’excusa à son tour, je lui répondis dans un bref sourire avant de recouvrer mon sérieux. « Ca m’dérange pas. C’est un truc que j’aime chez toi. Ton sale caractère. » On dirait bien que le fait d’être isolé de mon quotidien, de NOTRE quotidien me rendait plus prompt à parler de moi, d’elle, de nous, de ce que je ressentais. Son baiser offert avec tendresse, et sans doute destiné à apaiser mes ‘frayeurs’ me soulage, et mes doigts s’enroulent naturellement autour de sa nuque jusqu’à ce que nous nous séparions. « Ouais. Ouais, ça va mieux. » Mes sourcils se froncent ensuite, et je sens ma colère reprendre sa place dans mon esprit. Non pas encore. Pas cette fois. Si j’avais réussi à tenir le coup face à Ah Puch qui s’était montré aussi curieux que Sharon, je pouvais le faire aussi avec elle. D’autant qu’elle le méritait bien plus, en tant que petite-amie. Sur le coup, mon regard la confronte. Je l’observe un moment, à la fois agacé qu’elle m’ait posé la question, mais pensant qu’elle avait le droit de connaître une partie de l’histoire. Mes bras s’entrouvrent, elle prend place contre mon torse. Tant mieux, ne pas voir son visage, ses expressions m’aide à y voir plus clair, à être plus…confiant en moi-même. Ses mèches me chatouillent le menton, mais malgré tout je ne souris pas. Mes yeux demeurent clos quelques secondes, le temps que l’une de mes mains caresse inconsciemment son épaule, descendant et remontant sur sa peau avec une tendresse qu’elle ne me connaissait pas encore. « Pour le lait, c’était pas une blague. Enfin pas vraiment. J’ai été allaité par ma …mère au début mais ensuite… » Les souvenirs remontent, douloureux. Je tiens le coup, pour elle. « …on avait pas de quoi se payer grand-chose et elle détestait le lait. » soupirai-je contre ses cheveux. « Si je suis claustrophobe c’est parce que…quand j’faisais des bêtises, comme tous les gamins à mon âge, même si je dois reconnaître que j’y allais fort parfois, ‘fin bref…elle avait l’habitude de m’enfermer dans la cave. » La voix troublée, en apparence calme mais légèrement chaotique par moments, j’avais l’impression de me soulager d’un poids, en quelque sorte, bien qu’un autre grossissait peu à peu dans mon cœur à l’idée que Sharon sache, qu’elle comprenne que l’homme qu’elle avait épousé n’était au fond qu’un Peter pan de plus dissimulé dans l’ombre. « …la cave, c’était un carré d’un mètre sur deux, y’avait des bouteilles d’alcool un peu partout, d’la poussière, des araignées, des cafards…ça puait la moisissure et y’avait pas de lumière… » Un rire étranglé s’échappe du fond de ma gorge à la pensée du taudis dans lequel nous habitions à l’époque. « On peut pas dire qu’on était très riches. » résumai-je, cynique, avant de la repousser. C’était assez pour aujourd’hui. J’en avais déjà trop dit à mon goût, mais les mots avaient fini par sortir tout seul à mesure que j’y repensais. Maintenant, je l’évitais. J’évitais de la regarder, je ne cessais de serrer les poings, les mâchoires crispées. Mes mains avaient quitté leur place le long de ses bras pour se poser sur mes genoux que j’avais repliés. Gêne, honte, colère. Ces sentiments m’asphyxiaient depuis.



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@Sharon F. Gretchko
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12h00

« Ou pas en fait !. » J'étais très sérieuse au contraire, pas d'humour, je n'avais pas envie de mourir si jeune derrière une bouffe totalement raté. Okey bon j'exagérais un peu, j'étais certaine qu'il réussirait à nous faire un truc potable. Après tout, moi aussi je n'étais pas une cheftaine. Je ne pouvais pas prétendre savoir absolument tout cuisiner, mais j'apprenais petit à petit. Écoutant son petit haussement de voix, je ne pus m'empêcher de rire tout en marchant vers le lac. Une main levée, je dresse le petit pouce vers le ciel en guise d'encouragement. « BONNE CHANCE ALOOOOORS !. » Haussant à mon tour de la voix pour lui faire parvenir mes mots. Dix minutes plutard, je nageais comme un poisson dans l'eau lorsque je vis de loin, Sachka se diriger vers moi. Un large sourire prend soudain place sur mon visage alors que je plonge sous l'eau afin de le laisser me chercher. Quelques secondes plutard, je nageais jusqu'à lui en remontant le long de ses jambes et son dos, posant mes mains sur ses épaules et lui susurrant quelques mots dans l'oreille. « Juste derrière toi !. » Sans lui laisser un temps de réaction, je m'appuie sur ses épaules pour le faire couler sous l'eau et je m'empresse de nager vers un gros rocher incrusté au centre pour me cacher derrière dans l'espoir qu'il n'ait rien pu voir. J'étais toutefois prête contre toute attaque de mon mari, car après tout, j'étais comme une sirène dans l'eau. Sachka ne ferait pas le poids.

Six heures plus tard – soit vers les 15h00 de l’après-midi.

Non je ne rêvais pas ? Il venait bien de dire qu'il aimait mon sale caractère ? Wow ! Je n'aurais jamais pensé tomber sur un homme qui me dirait ça un jour. Je craignais toujours finir vieille fille et qu'aucun homme n'arriverait à supporter mon caractère de cochon. « T'es vraiment sérieux ? Genre, je n'vais pas finir par te faire fuir comme tous les autres ?. T'es sûre que t'es pas un extraterrestre par hasard ?. » Demandais-je en riant. Et pendant que j'y étais, il avait été honnête, à mon tour de l'être également. « Je voulais te dire aussi que j'adore la façon dont tu me tiens tête !. » Pas beaucoup de mecs y sont arrivés, mais lui non seulement il y arrivait, mais en plus, il appréciait réellement ce que je suis. Comment ne pas tomber amoureuse d'un gars comme ça sérieusement ?. Il pouvait avoir tous les défauts du monde qu'on ne verrait que le bien qui entoure sa personne où bien même qu'on l'accepterait tel qu'il est. Anyway, après notre baiser échangé et la confirmation qu'il allait mieux, le russe se lâchait enfin. Mon visage niché dans son cou, je me relevais soudainement à l'entente de ses révélations. Ce mec n'a pas eu une vie facile et rien que la façon dont il la racontait, ses yeux attristés et touchés, je pouvais concevoir que ça n'était que le début d'une histoire bien triste et qu'il avait vécu bien plus que ça, de la merde. Je baisse la tête, joue nerveusement avec mes pouces et me mords discrètement la lèvre inférieure. « J'suis désolé... » J'aurais voulu lui en dire plus, mais parfois les mots ne suffisent pas. Alors je le prends soudainement dans mes bras et je le serre tout contre moi, caressant son dos d'une main. « J'crois pas que belle maman et moi, on s'entendra finalement. » Lâchais-je en me reculant avec un mini sourire. Quelle mère ferait subir ça à son propre enfant sérieux ?. « Si on habitait ensemble, je pourrais te faire un bon verre de lait chaque matin. T'en auras jamais goûté de meilleur !. » Terminais-je par dire en glissant ma main dans la sienne que je caresse de mon pouce. Je voulais détendre un peu l'atmosphère, qu'il ne se sente pas obligé de tout déballer d'un coup, non non, je voulais qu'il le fasse à son aise quand bon lui semble, car il restait encore le mystère des cicatrices et pour le coup, je me demandais si elles ne venaient pas de sa propre mère. Gad ! Et si elle battait son fils ?. Ce ne serait pas étonnant, vu qu'elle l'enfermait déjà dans une cave, presque comme un énorme cercueil, bien qu'un cercueil soit plus propre encore.
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Bonne chance, bonne chance. C’est vrai qu’il allait m’en falloir pour réussir ce repas. Heureusement, je n’avais pas tout brûlé et il fut rapidement prêt. Dans l’eau, nageant lentement en cherchant ma complice des yeux, un sourire prend place sur mes joues lorsque je la sens remonter le long de mes jambes et s’installer pratiquement à califourchon sur mes reins. Position qui aurait eu le mérite d’être améliorée sexuellement parlant si mademoiselle n’avait pas décidé de me faire couler à pic juste après en s’enfuyant pour se cacher derrière un gros rocher. Ah, c’est comme ça ? C’est ce qu’on va voir. Nageur émérite, j’avais bien l’intention de le lui faire payer. Le combat entre sirène et requin peut commencer. « Shaaarooooon !!! » sifflai-je l’espace de quelques secondes avant de plonger. Je remonte à la surface et l’appelle à nouveau. Pour replonger encore une ou deux fois, disparaissant finalement au bout de la quatrième. Ce rocher était une belle cachette. Voyons voir si elle saura me voir sous l’eau. Nageant jusqu’à elle par des mouvements rapides et furtifs, je m’accroche bientôt à ses jambes, la tirant à mon tour sous la surface jusqu’à ce qu’elle ait la tête sous l’eau, puis m’éloigne en lui faisant un pied de nez, tout sourire. Attrape-moi si tu peux, ma jolie sirène.


Six heures plus tard – soit vers les 15h00 de l’après-midi.

« Les autres faisaient pas l’poids, c’est pour ça. » ruminais-je, en la complimentant malgré moi. Jalousie aidant, je n’aimais pas savoir qu’il y en avait eu plusieurs avant moi, mais ravi de savoir qu’aucun n’avait tenu le coup. Sharon était à moi, pour maintenant, pour toujours, je l’avais décidé avant même de m’en rendre compte. « Ouais bah va falloir t’habituer que ça t’plaise ou non d’toutes façons ! » grondai-je comme un avertissement alors que mon regard exprimait une sincère affection pour la jeune femme. Après quoi, je prends sur moi de lui raconter une partie de mon enfance, gêné voire honteux de revenir sur certains détails, mais estimant que Sharon avait le droit d’en savoir les pourtours, au moins en partie. Ses excuses n’ont pas lieu d’être, puisqu’elle n’est en rien responsable, mais elles font du bien à entendre, malgré un pincement au cœur à l’idée qu’elles soient formulées sous l’auspice de la pitié. Je ne veux pas qu’on ait pitié de moi. Personne, et jamais. Ses bras m’enlacent, je fais mine de vouloir me dégager, avant de laisser faire. « Ca n’a plus aucune importance d’toutes façons. Tu risques pas de la rencontrer un jour. » soupirais-je en fermant les yeux pour apprécier le contact, sans lui expliquer le pourquoi du comment. Après quoi, je la repousse doucement afin que nos regards se croisent. Les miens, incrédules. « Attends ça veut dire quoi ça ? Tu…tu m’proposes d’habiter avec toi, c’est ça ? » Ou alors je n’avais rien compris. « Désolé, j’t’ai dit que j’étais pas doué pour …ça. » murmurai-je, mal à l’aise. « C’est ça ou bien c’était juste…enfin, c’est pas ce que tu veux en fait ? » Ok, sos mayday mayday, si personne ne me comprend, je vous rassure, c’est normal. J’ai du mal à me comprendre moi-même parfois. Et si jamais je me suis trompé et ai mal interprété les paroles de Sharon, je sens que je vais aller m'isoler en Arctique pour cacher ma honte de ne rien piger aux relations sentimentales et leurs subtilités. « Tu penses pas que… c’est trop tôt ? » Ce n’était qu’une question, sans jugement de ma part. Je n’avais jamais habité avec une femme excepté ma mère. Et surtout pas avec une femme qui s’avérait être ma petite amie. Est-ce que c’était trop tôt ? Peut-être bien. Est-ce que j’en avais envie. Sincèrement ? Oui. Je me remémorais la discussion que j’avais eue avec Lily une semaine plus tôt. Ce que je lui avais raconté au sujet de Sharon. De notre couple. De ce que je ressentais pour elle et ma façon de l’exprimer. Lily avait toujours été une confidente hors pair. La seule à qui, jusqu’à maintenant, je confierais ma vie et mes déboires. La seule en qui j’avais entièrement confiance, même si je ne le lui avais jamais avoué.

« Bon, ça suffit j’en ai marre, faut que j’sorte de ce trou ! » m’exclamai-je quelques minutes plus tard en me levant d’un bond, en mode ressort, avant de prendre mon élan. Un, deux, trois essais furent nécessaires avant que mes ongles n’agrippent fermement une racine qui trainait, et que mes chaussures de randonnée ne s’accrochent à des galets dépassant de la terre, plus ferme par endroits. Quatre foulées sont nécessaires pour que je parvienne à m’extirper de notre piège souterrain, avant de souffler, et que mon bras ne redescende, tendant la main à ma compagne restée prisonnière. Légère comme elle est, je vais rapidement la hisser hors de ce trou, et ensuite, direction le lac pour prendre un bon bain pour se débarrasser de cette foutue terre, avant que la nuit ne tombe…


© belzébuth


@Sharon F. Gretchko
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