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Quand tu rencontres le hasard et quand il te mets dans des beaux draps.
Je n'étais pas la plus grande sportif, malgré mes longues jambes, mais j'étais celle qui était capable de garder un élan incroyable dans des positions inconfortables. C'était le Summer camp, le big truc de l'année, j'avais décidé de me lever tard cette fois pour faire un jogging ( oui de 2min, je l'avoue), je voulais inspecté les lieux pendant la nuit, trouver quelque chose à faire , j'avais évité trois, quatre bonnes copines ( qui voulaient faire une pyjama party) pour ne pas me taper une conversation sur "les relations sexuelles et les garçons beaux gosses" du summer Camp, bref. J'avais l'impression de me retrouver en primaire à faire toutes les éloges des petits nouveaux. « Oh, regarde le blond là-bas, il est trop trop chou ... ». Bref. Il me fallait digérer un autre plat consistant, comme une histoire, un truc qui éclairerait ma soirée de merd*, si je puis le dire.
Alors, j'ai opté pour aller me détendre dans la salle commune, celle-ci me semblait vide, enfin, avant que je ne m'aperçoive que quelqu'un dormait paisiblement dans l'un des sofas, ou peut-être que cette personne était morte ? M'enfin, j'avais toujours aimé cette impression de jouer dans un film d'horreur, avec des crimes passionnels , des trucs du genre, c'était pour ça d'ailleurs que j'avais pris 'criminologie' à la faq .Je me suis approché vers cette personne, c'était un jeune homme, plutôt beau garçon, torse nu , complètement endormi, il ronflait aussi, mais un peu . Il était vraiment beau . Je me suis avancée vers ce corps étendue, mais en m'avançant , je sentais une certaine présence derrière moi, une grande main se posa sur mon épaule. J'ai faillit crié, c'était plus fort que moi, j'étais nerveuse. Effrayé, je me suis retourné en sursaut. J'avais reconnu ses cheveux caramel, ses yeux noirs intenses, ce nez fin, ses lèvres charnues, ses cheveux lisses et parfait, ses doigts parsemées de verni et cette odeur de Chanel qui parcourait à présent mon nez. Cette fille que je ne connaissais que de vue, que par photo, que j'observais de loin, était là devant mes yeux, alors sans m'en rendre compte, comme-ci je ne contrôlais plus mon corps, ma bouche, ma voix, ma langue entière, je me suis exclamé haut et fort :
« ... NEVADAAAA ?....Tu fais quoi ici ? »
Mon cœur fit un grand bond, bon-sang, j'étais dans la merde, en plus qu'elle m'ait fait peur, il a fallut que je dise son noM.
(Invité)