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ZEKARREN ✩ IT'S TOO LATE NOW TO SAY SORRY.

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Ce n'était jamais très stable dans ta vie. Les gens venaient, d'autres partaient, et t'avais toujours l'impression d'être au milieu, comme paumée autour de l'agitation perpétuelle, immobile. Tu ne te sentais pas suivre le mouvement, et tu regardais sans pouvoir rien faire tes amis qui quittaient Harvard – et qui parfois revenaient comme une fleur quelques mois après – et tu te demandais si après ce que toi et la bande avaient vécu, tu ne devrais pas faire comme Effie, Adriel, Amir, Sonny ou bien Nienke, et partir. Tu pensais constamment à cette personne que vous aviez tués bêtement, tu refusais la plupart du temps de revenir sur les lieux du crime ou de t'approcher de la forêt, et tu sursautais lorsque les sirènes de la police se faisaient entendre dans la ville, comme s'ils venaient pour te coffrer. Et tu ne voyais presque personne à qui parler. Tu flânais en cette matinée sur le campus, ayant quelques heures de libres avant tes premiers cours et venant de finir une bonne heure d’entraînement au stade, toute seule comme pour te vider la tête. Tu traversais les différentes maisons, tes yeux dérivants un peu plus longtemps sur celle, sexiste, que tu apprenais à haïr un peu plus au fil des jours, celle qui ne t'avait pas accueilli alors que tu étais un bien meilleur élément que toute leur troupe réunie. Et qui se sauvait du Doyen que par des dons misérables d'élèves peinés qui ne souhaitaient pas voir les chers Winthrops disparaître l'année prochaine – c'est pas comme s'ils s'étaient réellement bougés le cul pour remonter leurs maisons, ils n'avaient vraiment aucun mérite. Tu devenais une petite rageuse, mais après tout, chacun de tes mots étaient la stricte vérité. Puis ton regard se posait sur un jeune homme brun qui était tranquillement assis sur l'herbe, contre un arbre, prenant le soleil comme s'il se croyait encore au Spring Break. Et tu cru un instant rendre ton déjeuné. Tu venais de remonter des mois en arrière dans le temps, ou comment ça se passait là ? Parce qu'il n'y avait vraiment aucune possibilité pour que lui, lui, soit à Harvard dans le présent. Il s'était tiré, il t'avait laissé, il... Avait l'air bien trop vrai pour n'être qu'une illusion. Ton regard devenant noir, c'est sans réfléchir une seule seconde que tu te dirigeais du haut de tes talons vers sa direction, alors que ses yeux étaient fermés, et une fois devant lui, lui bloquant le soleil, ta main partait toute seule s'écraser contre sa joue qui le méritait fortement. C'était une bonne technique pour évacuer ta soudaine rage et te rendre compte qu'il était bel et bien vivant. « T'avais un moustique sur ton visage de teubé, gros con. » Tu crachais ton venin, avant de te retourner et de reprendre ton chemin – la vérité, tu savais pas pourquoi t'avait fait ça. Impulsion du moment. T'avais pas envie de le voir quand il était parti, et t'avais plus envie de le voir maintenant qu'il semblait être revenu. Mais peut-être que malgré ton désir de rester loin de lui, qu'il t'ai si oublié pour ne même pas t'avoir prévenu de son second retour... Ça touchait peut-être un peu ton ego, désagréablement.
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Le retour à la routine fut plus difficile que tu ne l'avais prévu avant de remettre les pieds sur le sol américain. Tant de paperasse à gérer et peu de temps pour le faire que tu t'exploses presque à la tête dans les papiers avant même que tu n'aies pu appréhender la réalité. Tu te retrouves si vite sans cette immense maison que tu aimais tant. C'est sans trop de regrets, mais avec néanmoins tout de même un peu de nostalgie que tu as dû vendre le parc aquatique acheté et offert en cadeau à ton ex-femme. Tout ça, c'est si loin que c'est comme si rien de toute cette vie d'avant n'avait même jamais existé. Rien, excepté les personnages y figurant. Les rôles qu'ils jouaient dans ta vie, oubliés. C'est aujourd'hui la date officielle qui te contraint, sur papier, à quitter ton domicile, maintenant vide et sans vie, depuis déjà quelques jours. Tu t'es déniché un somptueux petit appartement en compagnie d'une jolie jeune demoiselle. C'est par hasard que tu es tombé sur l'annonce et c'est tout aussi surprenant que tu aies sauté sur cette occasion pour te trouver un nouveau chez-toi. Après tant de changements en si peu de temps, ton corps et ton esprit, eux ne demandent qu'à être récompensés. Toi qui d'usuel dort si peu, la grasse matinée n'est malheureusement pas ce qui les comblera. Tu te décides donc de flâner sur le campus, à la recherche d'un spot de soleil bien chaleureux qui te permettra, sait-on, de te laisser à la paresse et de te détendre malgré ton allure tiraillée et tes rides, qui ne demandent qu'un peu de répit. À l'approche du sommeil, tu es brusquement réveillé par ce qui se rapproche d'une vive brûlure au visage. Ouvrant rapidement les yeux pour découvrir la provenance de cette légère douleur qui te picote la peau, tu as un peu de mal puisque le vif soleil, auquel tu t'étais pourtant refermé, t'aveugle royalement. Ça ne te prend que quelques secondes pour t'habituer aux rayons et à sa férocité et rapidement tu entends la provenance, la nature de cette étrange brûlure : une gifle. Encore mieux? Une gifle de la main de Zeke, qui avait déjà tourné les talons pour fuir la scène du crime. Pour faire une histoire courte, tu as découvert avant ton départ que Zeke Cooper, ce sacré binôme, était en réalité ta soeur biologique. Et lorsque tu le lui avais avoué, non seulement elle ne t'a pas cru et t'a rien en pleine face, mais peu de temps après, tu prenais la poudre d'escampette avec Marloes à ton bras, pour découvrir le monde, comme le disais-tu si bien. Ce qui était la vérité, au moment de ton départ... Bref. « T'avais un moustique sur ton visage de teubé, gros con. » C'est d'abord l'étonnement, puis vint l'amusement. Avec les réactions habituelles de Zeke, comment ne pas s'amuser? Toujours aussi ronchonne et de mauvaise humeur, à ce que je vois? Tu te relèves et la rattrape sans trop de mal. Enfournant les mains dans tes poches de shorts, tu rigoles silencieusement à ses côtés, elle qui marche si vivement, ayant les allures d'une fille remplie d'amertume. De ton côté, tu fais quelque chose qui vous surprendra tous deux peut-être pour le reste de tes jours - et il y a de quoi, mais tu ressens le besoin de le faire. Tu l'arrêtes dans sa lancée en te postant devant elle. Sans lui laisser le temps de réagir et de te contourner, tu la prends dans tes bras pour la serrer fort contre toi. Et toi, t'avais une pierre à la place du coeur, vieille chipie., grognes-tu sans la lâcher une seule seconde. Ta soeur. Ta. Soeur. Ouah.
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Il devait être sacrément indécis pour refaire face une nouvelle fois dans ce campus. Peut-être pouvais-tu comprendre la première fois qu'il en avait profité pour s'éloigner et faire quelques recherches sur vos – votre ? - famille, ce qui au final n'avait comme servit à rien, puisque quelques jours après votre confrontation au café, il s'était envolé de nouveau. Oui, parce qu'il était reparti, et que tu ne comprenais donc plus ce qu'il voulait, au fond. T'étais peut-être assez sur les nerfs en ce moment, instable, par rapport à tes amis qui partaient, au fait de ne plus avoir revu Orphée depuis votre retour du Spring Break comme si elle s'était cassée alors qu'elle devait aller au bal avec toi, et cette accumulation d'incompréhension n'aidait en rien ton caractère déjà difficile. Mais lorsque tu le voyais, se pavaner insouciamment au soleil, tu te disais qu'il se foutait bien de ta gueule ouvertement le Warren. Et quoi de mieux pour remédier à ça que de lui offrir l'une de tes plus jolies baffes hein ? Comme cela, en passant, juste pour le plaisir. Une seconde et tu déguerpissais déjà, reprenant ton chemin, mais il était évident que maintenant que monsieur était réveillé, il se levait pour te suivre, en profitant même pour faire un commentaire sur ton caractère. Tu lui lançais un regard noir, parce qu'il prenait ça bien trop à la légère pour ton goût. « Ta gueule. » C'était assez simple à comprendre non ? Il n'avait pas le droit de se moquer de ton caractère, encore moins quand il était l'une des causes principale du fait que tu ne sois pas toute souriante devant lui. Mais ce n'était au final pas le pire, non. Il te balançait des mots qui ne t'atteindraient jamais puisque tu n'allais pas changer pour lui, il se rabaissait à la facilité pour te répondre, sachant que lorsque tu n'étais pas contente d'une chose, tu le montrais. Mais le connard en puissance franchissait une limite quand, même pas deux secondes après vos retrouvailles, il se foutait devant toi, t'arrêtant dans ta marche, et il te prenait dans les bras. Il te prenait dans les bras. Il osait. Et c'était encore plus irrespectueux que ce que tu avais pu imaginer. Tu restais comme paralysée pendant quelques secondes, alors qu'il parlait de ton cœur de pierre, et tu tentais une fois tes esprits reconnectés de le repousser, te débattant entre ses bras qui te tenaient trop fortement pour que tu puisses faire quoi que ce soit – alors tu utilisais le recours ultime dans ce genre de cas, tu le pinçais là où tu pouvais dans l'intention de lui faire mal et donc lui faire lâche sa prise sur ta petite personne. « Tu crois que t'fous quoi là ? » Tu t'énervais en reculant une fois que tu le pouvais, le poussant un peu afin de retrouver ta liberté. Tu le dévisageais, de la tête au pied, l'air mauvais, avant de croiser tes bras contre ta poitrine. « Tu penses réellement qu'tu peux t'repointer ici, tout sourire, et m'faire un putain d'câlin ? » Des fois tu te demandais s'il avait pas un problème au niveau du cerveau – ce mec devait avoir de complètement différents souvenirs dans sa caboche qui étaient à l'opposé des tiens.
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