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Carter tremble d'une énergie nouvelle. C'est excitant et effrayant à la fois. On appelle ça, l'adrénaline. Il la connait bien sous la forme de compétitions sportives. Il ne la reconnait pas sous la forme de challenge idiot. Depuis qu'il a posé le pied sur le sol américain, notamment à Harvard, le garçon enchaînait les dépassements de soi en fréquentant des gens haut en couleur. Et si ça le sortait de son confort, il ressentait un certain épanouissement.
Pourtant aujourd'hui, le British se maudit d'avoir dit oui. Le voilà sur le parking avec un look tout droit sorti de West Side Story. Il a les cheveux qui brillent à en avoir l'impression qu'ils sont gras. Sa barbe faussement mal rasée lui rappelle ses leçons passés par ce vieux barbier anglais. Si ce dernier le voyait, il aurait fait une telle crise qu'il en serait tombé. Puis tous ces symboles biscornus dans son cou, sur ses bras et ses mains. De faux tatouages à l'encre noir. Il ressemblait davantage à un taulard qu'à un motard. Mais il aimait bien, il aurait tellement voulu se faire tatouer sur les bras. Puis il avait cette veste en cuir qu'il portait sous ce soleil de plomb. Il avait chaud comme si sa nervosité ne lui suffisait pas. L'état du cure-dent qu'il mâchouille en est la preuve. Ce n'est pas sa tenue qui le stressait. Un t shirt-blanc et un pantalon noir moulant ne peuvent le mettre dans cet état là. C'est davantage la situation.
Adossé contre un arbre, carter ne peut ignorer le vieux vélo qui figure près de lui. Jouer les motards avec un vélo, c'est tout droit sorti d'un mauvais film des années 80. c'est bien la preuve que les américains sont fous car son bizuteur lui demande de draguer une fille. Son iris cyan parcourt l'étendu du bitume et quand il voit une belle brune, il se rapproche... en gardant son rôle.
Ah bella raggazza !
eh jolie fille!
Il n'aurait jamais cru que connaître des langues étrangères lui porteraient un jour préjudice. Le voilà contraint à séduire une femme en italien. Il l'aurait fait...en Italie... avec une italienne. Mais aux Etats-Unis, avec une étudiante américaine, jamais. Dieu merci, son accent était parfait pour avoir vécu à Naples durant quelques mois. Avec un peu de chance, elle ne comprendrait pas ce qu'il dirait. Avec un peu de chance, elle le penserait Italien. Avec un peu de chance... Carter fait ses prières, pour ce qu'il est sur le point de faire quand la poupée brune croise son regard.
Pourtant aujourd'hui, le British se maudit d'avoir dit oui. Le voilà sur le parking avec un look tout droit sorti de West Side Story. Il a les cheveux qui brillent à en avoir l'impression qu'ils sont gras. Sa barbe faussement mal rasée lui rappelle ses leçons passés par ce vieux barbier anglais. Si ce dernier le voyait, il aurait fait une telle crise qu'il en serait tombé. Puis tous ces symboles biscornus dans son cou, sur ses bras et ses mains. De faux tatouages à l'encre noir. Il ressemblait davantage à un taulard qu'à un motard. Mais il aimait bien, il aurait tellement voulu se faire tatouer sur les bras. Puis il avait cette veste en cuir qu'il portait sous ce soleil de plomb. Il avait chaud comme si sa nervosité ne lui suffisait pas. L'état du cure-dent qu'il mâchouille en est la preuve. Ce n'est pas sa tenue qui le stressait. Un t shirt-blanc et un pantalon noir moulant ne peuvent le mettre dans cet état là. C'est davantage la situation.
Adossé contre un arbre, carter ne peut ignorer le vieux vélo qui figure près de lui. Jouer les motards avec un vélo, c'est tout droit sorti d'un mauvais film des années 80. c'est bien la preuve que les américains sont fous car son bizuteur lui demande de draguer une fille. Son iris cyan parcourt l'étendu du bitume et quand il voit une belle brune, il se rapproche... en gardant son rôle.
Ah bella raggazza !
eh jolie fille!
Il n'aurait jamais cru que connaître des langues étrangères lui porteraient un jour préjudice. Le voilà contraint à séduire une femme en italien. Il l'aurait fait...en Italie... avec une italienne. Mais aux Etats-Unis, avec une étudiante américaine, jamais. Dieu merci, son accent était parfait pour avoir vécu à Naples durant quelques mois. Avec un peu de chance, elle ne comprendrait pas ce qu'il dirait. Avec un peu de chance, elle le penserait Italien. Avec un peu de chance... Carter fait ses prières, pour ce qu'il est sur le point de faire quand la poupée brune croise son regard.
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