For my little sister

For my little sister

× Veïa & Oliver ×

Seul dans la chambre 1 de la Lowell, j'étais confortablement installé sur mon lit à dessiner, essayant de réduire la liste de tous les travaux que j'avais à faire pour mes cours. La musique passant dans mes écouteurs, jusqu'à présent, j'y arrivais plutôt bien et ce qui avait commencer par une page complète de notes, n'en contenait maintenant plus que le quart! Journée productive en somme! Un instant, l'écran de mon cellulaire s'illumina, amenuisant ma concentration. Je détournai le regard, vérifiant ce qui se passait. Avisant un nouveau texto, j'eu le plaisir de voir "Petite soeur" s'incrire en lettre blanche. Veïa. Cette adorable blonde était un jour arrivée avec Cadell et elle n'était pas sortie de ma vie depuis, au contraire. Au fil des semaines, j'avais fini par la voir comme une petite soeur que je n'avais pas eu. Frêle et délicate, elle me donnait envie de la réconforter et de la serrer constamment dans mes bras.

Avec un sourire, je ne mis que quelques secondes à lui répondre, délaissant crayons et papier. Sachant très bien que je n'y retournerais pas avant un moment, si ce n'est de toute la soirée. Suivant l'échange, je rangeai rapidement mes effets. Passant une simple veste par dessus mon t-shirt, j'enfilai une basquette au pied droit et mon éternelle atelle au pied gauche. Je recommençais à pouvoir marcher de courte distance sans, mais c'était encore difficile.

Je quittai rapidement ma chambre et passant au self tel que promis, je récupérai deux boissons au distributeur, ainsi que quelques pâtisserie sachant que ça ferait le bonheur de ma petite soeur de coeur. Quittant l'établissement, je parcouru les rues pour finalement arriver devant l'immeuble abritant son appartement, lui envoyant un message pour lui signifier ma présence.

code by lizzou × gifs by tumblr

(Invité)

J'étais perdu au fond de mon petit esprit chancelant. Assise sur mon lit je fixais le vide sans trop m'en rendre compte, mes mains ne voguaient même pas sur les pages blanches habituelles de mon cahier, j'étais devenu une étrangère envers à moi même. Le simple fait de ne pas arriver à écrire voulait tout dire pour moi. Je refusais d'être ébranlé par que se soit. Ce n'était pas du tout mon genre et je ne comprenais encore moins le sens à tout ça. Je commençais à le détester d'une certaine façon d'être mon jumeau. Surtout à la façon qu'il me repoussait dans sa froideur et sa tempête. Pour une fois la personne frêle et délicate avait du sens avec l'émotion qui m'habitait. Je me laissais retomber sur le matelas replier sur moi même. J'avais envoyé des messages à Oliver en me disant que j'avais besoin de quelqu'un. Mes colocataires étaient rarement là depuis quelques temps et donc je me sentais seule. Ma petite famille adoptive ne m'apportait sans doute pas autant de bonheur que je le voulais pour le moment. Un message de plus sur mon portable me fit naitre un sourire au coin de mes lèvres. Il était enfin là et une douce chaleur m'envahissait. Je n'avais pas eu la chance de le revoir aussi souvent que je l'aurais voulu ces derniers temps. Il avait sans doute beaucoup de choses à me raconter. J'ouvrais la porte et je me jetais dans ses bras comme une enfant. Je le serrais fort fort. Tu n’avais même pas idée à quel point j'en avais besoin pour le moment.

(Invité)

For my little sister

× Veïa & Oliver ×

Le texto envoyé, je patientai devant l'entrée pour une réponse et ne tardai pas à, plutôt, voir la porte s'ouvrir. Ses cheveux blonds flottants derrière elle, j'accueillie Veïa dans mes bras, un peu surpris, alors qu'elle s'y jettait comme l'aurait fait un enfant. Un instant seulement, je marquai un temps d'arrêt, puis je l'entourai de mes bras, répondant à cette élan d'affection qui me réchauffait le coeur et me tirait un grand sourire.

- Je suis content de te voir Vi, soufflais-je en passant une main dans ses cheveux.

J'avais toujours l'impression d'être un peu gauche en sa compagnie. Fréquentant des garçons et des hommes le plus souvent, j'avais fini par me dire que c'était sa féminité à laquelle je n'étais pas trop habitué. Après tout, elle était l'une des rares filles avec qui je me permettais ce genre de démonstrations, habitude que j'avais dévelloppé en réalisant que certains mecs n'appréciait pas vraiment que je me tienne avec leur copine ou que j'en sois trop près. Veïa était la seule que je calinais autant, et j'étais bien incapable de faire autrement. J'appréciais énormément sa présence et le calme qui semblait toujours reigné autour d'elle. Elle semblait fragile, délicate et, pourtant, j'aurais pu la serrer quatre fois plus fort dans mes bras, je ne crois pas que ça l'aurait déranger. Au bout d'un moment, je la forçai à reculer légèrement, cherchant à entrer dans l'appartement pour refermer la porte derrière nous.

- Ça n'a pas l'air d'aller, remarquais-je. Qu'est-ce qui se passe? Demandais-je doucement.

Elle me semblait différente, soucieuse, ce qui m'inquiétais un peu. Qu'est-ce qui arrivait à ma petite soeur de coeur?

code by lizzou × gifs by tumblr

(Invité)

Je m'étais réfugié au creux de ses bras , comme une enfant à l'abris des montres qui se cachent sous un lit. En fait, ce soir c'était des monstres qui ne guettent qu'une personne adulte habituellement. Je ne pouvais pas avoir la chance d'avoir ma présence fraternelle sur ce nouveau continent que je peinais à connaitre. Il avait rapidement pris sa place, sa forme il m'apaisait et me rassurait pour certaine chose. Je me m'étais dans le pétrin tout seule de toute façon et il savait très bien. Oh moi aussi j'étais contente de voir je ne pouvais pas rester trop longtemps dans cet instant un peu trop déprimant et si incompréhensible. «Moi aussi.» Une de tes mains dans mes cheveux je profitais de cet instant de bonheur, un petit rayon de soleil alors qu'on est en pleine nuit. Il s'écartait de moi en rentrant dans l'appartement. On était mieux à l'intérieur que dans le couloir je ne pouvais pas le nier. Il me regardait soucieux de mon état. Sans doute que j'avais trop le visage abimé en ce moment. Je m'étais faites de nouvelles fissures ces derniers temps et ça se voyait dans mes prunelles qui manquaient une certaine étincelle habituelle. «Si ça va.» Je relachais-je quelques mots dans l'atmosphère en le regardant, même un mince sourire s'efforce de s'étirer sur mes lèvres. Je le débarrasse de ce qu'il tient au creux de ses mains. Je regarde les petits trésors qu'il a apportés la soirée. Je préférais imaginer que tu dessines sur mes bras pendant que je me remplie le ventre plutôt de me ronger les songes.

(Invité)

For my little sister

× Veïa & Oliver ×

Je ris doucement alors qu'elle m'affirme que tout va bien, un faible sourire aux lèvres.

- Menteuse, murmurrais-je en passant ma main dans ses cheveux pour les lui ébourrifer légèrement.

Je ne cherchai pas à la questionner, elle m'en parlerait de son plein gré plus tard, si elle le voulait. Pour l'heure, ce qui semblait l'intéresser était plutôt le sac que je traînais dans mes mains, en plus de mon habituel sac de messager. Je la laissai me débarasser, fouillant pour vérifier le contenu du festin, pendant que je retirai ma basket et le protecteur sous mon atelle. Me redressant, je fouille mon sac de cours pour en sortir les deux boissons que j'ai récupéré aux distributeurs. Conservant celle au café pour moi, je lui tends la seconde, avec un sourire.

- Tu trouves quelque chose à ton goût dans ce que j'ai apporter? Me renseignais-je.

Je savais qu'elle avait un penchant prononcé pour les pâtisseries, cependant, j'étais encore incapable de savoir ce qu'elle préférait parmi les choix de ce menu. Pour ma part, c'était plutôt simple : café, chocolat, caramel, vanille, citron, pistache... je mangeais à peu près de tout, tant que ce n'était pas à une fausse saveur de fruit ultra-chimique. Au final, j'étais tout de même plus du type salé que sucré, mais en quantité limité, je ne disais pas non.

- On ne s'est pas vu beaucoup ces derniers temps, j'ai passé beaucoup de temps enfermé à peinturer, m'excusais-je. Je me pose un peu trop de questions... expliquais-je. La bonne nouvelle, c'est que je suis à jour dans mes commandes! M'exclamais-je en souriant comme un môme.

Me faire demander de produire une toile pour quelqu'un me remplissait toujours de joie, même si c'était assez rare. Depuis le retour du Spring Break, j'avais décroché un contrat pour deux paysages urbains pour une collègue de ma belle-soeur – les plus grandes que j'aie eu à produire – et une série de quatre, plus modestes, mais tout aussi agréable. Je planais de ce côté.

code by lizzou × gifs by tumblr

(Invité)

(Contenu sponsorisé)