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Midnight is stranger's time.

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Midnight is stranger's time

La nuit était suffocante. Eion ne pouvait pas dormir, ce n'était pas possible. Il était tout simple en nage, se retournant incessamment dans son lit sans qu'il parvienne à trouver le sommeil. La nuit était très avancée et pourtant le sommeil le fuyait tant que la chaleur continuait de peser. Prendre une douche ? Non, il allait réveiller les autres. Mais le lac n'était pas une mauvaise idée. Doucement, il sauta au bas de son lit, s'habiller sommairement étant donné la chaleur. Juste un t-shirt et un short.

Moins de 5 minutes plus tard il était dehors, pied nu, appareil à la main. Il ne sortait jamais sans. On ne sait jamais qu'il n'arrive pas à se rafraîchir, il trouvera sans doute quelques beautés cachées ou évidentes à photographier avec son objectif. Il ne tarda pas à arriver au bord du lac. Il n'y avait personne la lune régnait sans partage sur le ciel, laissant peu de place aux étoiles. Elle avait éclairé patiemment le chemin du jeune homme. Il était seul au monde, seul avec le ciel et la nature. Il prit brièvement une photo avant de poser l'appareil sur le sol. Il aurait dû mettre un maillot, c'était stupide. Il plia ses vêtements qu'il empila sur l'appareil, ne gardant que son boxer avant de se glisser dans l'eau avec un soupir d'aise. Ca faisait du bien...

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Impossible de dormir avec cette chaleur caniculaire. Qu'elle idée brillante t'as eu de vouloir participer à ce camp. Tu sais pas, t'as eu cette soudaine envie de devenir plus sociable, de voir autre chose que les quatre murs ternes de ta chambre d'étudiant. T'étais couché dans ton lit, loin des autres. Tu connais quasiment personne, t'es pas le type populaire que tout le monde connait sur le campus, bien au contraire. Sauf ceux qui savent ce qu'ils veulent te connaissent. T'es discret pour filer de la coke, c'est surement pour ça que t'as autant de clients en si peu de temps à Harvard. Tu tournes et retournes dans l'espoir de trouver le sommeil mais impossible. Tu sues, tu meurs limite de chaud. Et puis ses putains de moustiques qui rodent autour de toi pour pouvoir te piquer. Tu soupires. Le camping et tout ça, t'as jamais vraiment tenter. Avec tes parents tu foutais rien le week end, vous restiez là, dans Cambridge, devant la télé. Rien de mieux à faire, une triste vie dans un pays sous la grisaille. T'as jamais réellement chercher à t'échapper d'eux. T'étais trop indépendant à l'époque, malgré le nombre de conneries que tu pouvais sortir sur eux. C'était ta manière de les rendre plus vivants dans l'esprit des gens, pour paraître mieux qu'tout le monde au lieu d'être juste dans la normalité des choses. Tu regardes les autres mecs dormir. T'es bien le seul à pas parvenir à pioncer. Soudain, tu vois une silhouette se dessinée. Quelqu'un sort. Victoire, tu vas pouvoir sortir toi aussi. Avec toute la douceur du monde, tu te lèves. Ton lit se met à grincer et tu grimaces. Tu veux être discret, pas alerter tout l'voisinage que tu te tires parce que tu peux pas fermer l'oeil. Tu cherches pas à t'habiller très classe, t'enfiles un Marcel, celui qui était posé sur le bord de ton lit et un short que tu trouves laid mais qui fera l'affaire pour ta balade nocturne. Après tout, personne ne te jugera parce que tu t'es habillé comme un plouc en pleine nuit.

La silhouette s'est éloignée, t’accélères le pas pour ne pas la perdre des yeux. T'es pieds nus, les cailloux s'enfoncent dans ta peau, ce qui t'arrache un léger rictus endolorit alors que tu continues d'avancer tant bien que mal. Tu sais pas trop où il va te mener, mais à en croire le chemin qu'il emprunte, il t'emmène au lac. Parfait, piquer une tête te feras le plus grand bien. Te rafraîchir les idées. Tu marches au milieu des arbustes en tout genre alors que ton regard se pose sur le ciel. Il n'est pas couvert pour une fois et tu peux percevoir entièrement le ciel ainsi que toutes les étoiles qui y scintillent. La lune est bien ronde et elle éclaire, au loin, le lac. C'est vrai que la nuit, tout semble différent. C'est loin d'être la vue que t'avais le soir, à la fenêtre quand t'étais encore chez tes parents. C'était loin d'être aussi envoûtant, gigantesque. C'est plutôt extrêmement laid, avec les différentes lumières qui gâchent la beauté de la nature. C'est fou, t'es pas du genre à aimer ça pourtant, mais là, crevant de chaud au milieu de la nature, tu trouves ça plutôt pas mal. Tu te sens légèrement impuissant voir ridicule face à l'immensité du ciel. C'est dans ses moments là que tu te rends compte que t'as beau te croire fort et tout l'bordel, tu n'es qu'un minuscule pion sur un échiquier géant. T'arrives rapidement au lac, l'ombre que tu as suivis jusque là a disparu dans l'eau, tu vois ses mouvements. La plénitude du lac est perturbée uniquement par les mouvements de nage de cet inconnu. Tu vois le tas de ses affaires et tu décides d'entreposer les tiennes près des siennes. Tu fais glissé ton short le long de tes jambes puis ton marcel le rejoint au sol. Tu laisses tout en bordel. Tu t'approches lentement de l'eau avant de plonger tête baissée dans l'eau fraîche illuminée par un rayon de lune. Tu te mets alors face au ciel et tu l'observes tel un gosse qui n'a jamais vu pareil spectacle auparavant. Tu tournes la tête et tu aperçois cet inconnu que tu as suivi. Ton coeur loupe un battement, se serre alors que tu le reconnais. Eion. Ce mec dont le visage te semble désormais tellement familier. Celui que tu pourrais passer des heures à regarder tellement les traits de son visage sont attrayants. Tu détournes le regard. Des papillons dans le ventre, la gorge serrée. Il te rappelle tellement ton ex, les débuts de votre relation, ses regards échangés tellement profonds. Tu ne dis rien, tu te contentes d'être là, en silence. Tu ne saurais pas quoi lui dire dans tous les cas. "tiens, toi aussi t'es là?" " oh bah en fait, je t'ai suivi" Tu saurais pas quoi lui dire même si c'était la fin du monde et que c'était l'unique personne qui pourrait te sauver. T'es impuissant face à lui, face à ses papillons dans le ventre que tu ressens à chaque fois qu'il est proche de toi. Et puis merde à la fin, t'as des couilles, prends les en mains. Tu te tournes vers lui et tu t'approches. « Salut mec. Oui, je t’ai suivi si tu veux tout savoir, j’arrivais pas à fermer l’œil avec ce putain de cagnard. Tu m’en veux pas trop ? Et puis dans tous les cas, la nature est à tout le monde. » Les mots sortent seuls de ta bouche. Ca se voit que tu es nerveux? Non. Du moins tu l'espères. Cette envie prenante de le voir autant que de l'insulter et de se tenir loin de lui, tu la connais que trop bien.

hj: bon bah je crois que tu m'as inspiré parce que j'ai tapé dans les 1000 mots et ça faisait longtemps que j'avais pas écris autant xD désolée pour la nullité néanmoins @@
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« Salut mec. Oui, je t’ai suivi si tu veux tout savoir, j’arrivais pas à fermer l’œil avec ce putain de cagnard. Tu m’en veux pas trop ? Et puis dans tous les cas, la nature est à tout le monde. »
La voix s'élevait dans l'obscurité. Ses yeux venaient à peine de s'habituer à la pénombre ambiante lorsqu'il avait distingué la silhouette, à quelques mètres de lui dans l'eau. Il avait eu un moment de vacances dans son esprit. Ses yeux faisaient le travail de focalisation, comme deux objectifs d'appareil photo: les cheveux blonds clairs, les yeux bleus, les traits fins, la peau d'albâtre... Eion cligna des yeux. Autant de caractéristiques, charmant détails, qu'il aurait apprécié chez une femme... et qu'il se retrouvait à apprécier chez un homme. De quoi le dérouter quelque peu. Mais comme toujours, inlassablement, pour se soustraire à sa timidité et à l'émoi qui lui tordait le ventre, il avait imprimé un sourire amusé sur son visage avant d'entreprendre de combler la distance qui les séparait. La tirade du jeune homme l'avait amusé. Comme s'il avait fais quelque chose de mal, comme s'il était pris en faute. C'est mignon, à croquer. Winn aimait les choses mignonnes, un peu comme une fille. Mais il comprenait l'inquiétude de son interlocuteur. Cela pouvait paraître suspect, être suivi par un inconnu, dans la nuit, à moitié nu. Enfin un inconnu, pas tout à fait. Ils se connaissaient. Ils s'étaient déjà rencontrés, ils avaient déjà discuté. Ils avaient... flirté ? Eion ne pouvait pas se l'admettre. Le regard d'Eion-Winn glissa malgré sur lui sur la peau nue du jeune homme mais il se reprit très vite, souriant d'autant plus.

« T'es pas une espèce de stalker j'espère ? Parce que bon, chuis pas trop vêtu et tout quoi... »

Il tira quelque peu sur son boxer trempé qui lui faisait une seconde peau et rit doucement avant de tendre sa main à son interlocuteur, un petit sourire timide aux lèvres. Il s'était déjà retrouvé presque nu, voire nu devant des hommes mais cette fois-ci lui laissait une sensation particulière. Il préféra refouler cette incompréhension pour se réfugier dans les sentiers connus et rassurants de la politesse.

« Belle soirée, hein ? Trop chaude mais avec une lune pareille, avec cette lumière, y'a un truc irréel qui te crie que c'est pas une nuit ordinaire, qu'il va forcément t'arriver un truc extraordinaire. T'es pas d'accord ? »

Eion sourit. Il se laissait toujours entrainé par son éternel âme d'enfant et son regard d'artiste. Il ne réfléchissait pas avant de parler, il était franc, il était entier et il était généreux. Il avait toujours besoin de tout partager avec le monde extérieur. Et c'est ce qu'il ne manquait jamais de faire, y compris avec des inconnus qui le suivaient à la faveur de la lune. Il avait confiance en Trevor. Un tel visage ne pouvait pa être mal honnête, si ? Non, ça ne se pouvait pas. Il avait le don de lire l'âme des gens que ce soit avec ses yeux ou avec son objectif et son coeur lui répondait qu'il n'avait rien à craindre.



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Le ciel est parfaitement dégagé. Les étoiles luisent dans l'immensité azur, la lune resplendit sur la surface calme du lac dans lequel tu t'es furtivement glissé. Ton corps tremble légèrement suite au changement de température. La fraîcheur de l'eau te soulage de cette chaleur pesante. Ce n'est pas pour rien que ta saison préférée restera encore et toujours l'hiver et sa glaceur habituelle. Tu préfères te peler les miches plutôt que crever de chaud. T'as toujours été comme ça. Tu favorises le moment bénis de l'hiver où la neige tombe avec lenteur sur la terre brune aux "chutes de feu" de l'été ou ses nombreux orages tard le soir. Tu as beau aimé la pluie et tout ce qu'elle entraîne, l'été n'est pas pour toi. Tu attends donc sagement, tu subis les méfaits de la saison. Tu profites aussi pour te dorer la pilule voir chopper des coups de soleil. Tu marches lentement dans l'eau légèrement sale du lac. Tu te fous pas mal de la propreté des lieux, tant que tu peux te soulager de cette putain de chaleur. Tu plongerais bien la tête la première sous la surface, histoire de balayer toute trace de tiédeur. Tu n'es pas seul. C'est pour ça que tu restes là, près de lui, à quelques mètres de son corps aussi peu vêtu que le tiens. « T'es pas une espèce de stalker j'espère ? Parce que bon, chuis pas trop vêtu et tout quoi... »

Tu souris alors que tes yeux balayent furtivement le corps quasi nu de ce garçon que tu as déjà draguer plus d'une fois. Il te plait. Il a ce petit truc qui t'as fais fondre dès que tes yeux se sont posés sur lui. Tu le veux, tu l'auras. Tu sais t'y prendre pour avoir les choses que tu veux, pourquoi pour une fois, ça ne fonctionnerait pas? Il cédera à tes charmes, à un moment ou à un autre. La situation, aussi ambiguë soit-elle, va vous rapprocher, c'est sur. Tu peux l'observé sans rien dire. Tu peux détailler la moindre de ses courbes, l'imaginer sans le seul morceau de tissu qu'il lui reste. Tu sais que si tu tentes quelque chose de trop direct, le petit oiseau qu'il est va s’envoler loin de toi. Jouer la carte du gentil est ta seule possibilité. Y aller tout en douceur, sans le brusquer, pour au final avoir ce bel être près de toi dans ton lit. « Rassure toi, je ne compte pas te violer ni rien. Je viens juste parce que j'ai chaud. » Tu mens comme tu respires. Si tu le pouvais, tu te serais déjà jeter sur lui. Tu as surement plus chaud là, près de lui, que coucher au fond d'ton lit. T'as pas cet image de Winnie au clair de lune à moitié nu, devant toi.

« Belle soirée, hein ? Trop chaude mais avec une lune pareille, avec cette lumière, y'a un truc irréel qui te crie que c'est pas une nuit ordinaire, qu'il va forcément t'arriver un truc extraordinaire. T'es pas d'accord ? » Tu t'approches de lui et plonges ton torse dans l'eau, laissant uniquement la peau de tes épaules, de ton cou et ton visage à l'air libre. Tu fixes le ciel comme si c'était une peinture dans un musée que tu n'arrives pas à cerner. Tu te sentirais presque minuscule face à tout ça. Tu es minuscule. Face au ciel tu es surement l'égal d'une fourmis face à toi. « C'est un soir comme les autres pour moi t'sais. J'ai jamais fais gaffe à comment été le ciel avant ce soir à vrai dire. Ils se ressemblent tous pour moi. La lune, les étoiles, la chaleur, c'est la même chose tout l'été... » Tu te rapproches encore un peu plus de Winnie pour faire mine de trébucher et te retrouver face à lui, étalé dans l'eau. Tu ris en ressortant la tête de l'eau, collé contre lui. « Merde désolé, un caillou surement » Quel piètre menteur.
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