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[Jaysaël] Stop protect me like that

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Jaysaël ▲ Stop protect me like thatT'es comme mon frère mais ça, c'est comme ma drogue. J'ai besoin de l'adrénaline comme j'ai besoin de toi. Arrête de me protéger comme ça.Je pourrai vivre toute ma vie avec ce bruit de moteur constant. Je pourrai mourir avec ce dernier son. Les courses, l'adrénaline, la vitesse, tout ça me rend vivante.

On est uniquement éclairé avec les lumières de la ville, quelques barils enflammés délimitent la piste. Il y a foule, ceux venus pour admirer le danger, ceux venus parier, les frimeurs qui ne veulent pas mettre leur bijou en péril et il y a les fous comme moi. Les tarés qui se lancent sans hésiter, qui le feraient même gratuitement parce que ce n'est pas l'argent qui nous intéressent, du moins la majorité des coureurs. C'est l'adrénaline. Sentir ton bolide s'accélérer, le froid et le vent t'agressant le visage. La pression de connaître les enjeux, les dangers, la présence d'adversaires.

J'attends avec ma moto un peu en retrait, ma course ne commençait que dans une vingtaine de minutes. J'avais déposé une liasse de billets auprès de celui qui gardait les gains le temps de connaître le vainqueur. J'aurai pu préparer mon engin mais je le connais, j'y ai passé une bonne heure toute à l'heure. Alors j'attends sagement, assise contre mon bébé mécanique, un livre de psychologie à la main, étudiant pour le prochain cours. Même dans un univers dégoulinant de criminalité, je reste studieuse. Même avec mon mini-short, mon petit haut et ma veste en cuir, j'étais toujours la petite binoclarde qui étudiait dès qu'elle le pouvait. Les habitudes ont la vie dure comme on dit...

Un bruit se fait entendre, me sortant de mes révisions alors que mon regard se perdait sur la piste. Je me redresse pour constater avec indifférence qu'un motard est tombé au sol, le sol cruel a raflé sa peau, l'abîmant douloureusement. Sa tête est probablement dans un sale état, il ne portait pas de casque.

J'ai oublié mon casque chez moi. Quelle belle plaisanterie, comme quelque chose essayait de me dissuader de courir sur la piste. Rien à faire, je serai à la place de ces coureurs dans vingt minutes. J'ai déjà couru sans casque, j'en suis toujours sortie indemne. Il faut croire que malgré les avertissements et les punitions, le monde veut me garder.

Je me concentre de nouveau sur mon bouquin de psychologie, je dois bosser même si un mec est blessé gravement près de moi. Egoïsme ? Nan je suis comme autrui me demande de fonctionner. D'ailleurs j'entends en ce moment même un groupe le rapatrier à l'hôpital. Il ira bien ou pas, ici les gens s'en moquent. Ils veulent du divertissement interdis, ils veulent de l'action, sentir l'adrénaline sans être sur la moto, la peur dans leurs tripes si les flics arrivent. Ils ne viennent presque jamais c'est une belle blague qu'on raconte aux jeunes motards pour leur faire peur. On me l'a fait aussi et ce n'est pas réellement drôle.

Une main se pose sur mon épaule, me faisant sursauter. Je lève la tête et je vois le mec qui ramasse les gains, Came. Il me sourit, c'est un brave type je trouve et il est réglo même si son activité ne l'est pas.

"Hey Came, tout va bien ?" La première fois que je suis arrivée ici, j'étais la petite nouvelle étrangère qu'il fallait dégager. Came m'a fait courir dès la première course de la soirée et suite à ma victoire, j'ai très vite été acceptée ou ignorée des autres. "Y a un gars qui te cherche et il insiste pas mal." Je fronce les sourcils. Qui pourrait me chercher ici, à minuit juste avant une course ? Selon Came, ce n'est pas un coureur, du moins il n'en a pas l'air.

Je me lève lâchant un soupir. Je suis agacée, je déteste qu'on me dérange juste avant que je ne monte sur ma moto. On marche plusieurs minutes jusqu'à ce que Came me pointe un homme du doigt. "Oh nan pas ça..." Je le reconnaîtrais même si il était couvert de boue. On passe pas mal de temps ensemble, on se parle souvent, je le considère comme mon petit frère. Mais pour un petit frère, il est excessivement protecteur surtout depuis qu'il sait tout ce qui m'est arrivé en France. Jaysaël était adorable mais aussi assez imposant caractériellement, du moins c'est ce que je pensais.

Il était toujours de dos, Came me questionne du regard alors que mon visage s'est probablement décomposé. "S'il te plaît, le laisse pas me voir. Il peut pas me voir dans cette tenue, je t'en prie Came." Alors qu'il allait parler à Jaysaël, je vis celui-ci me remarquer et s'avancer à grand pas dans ma direction. Mes yeux s'écarquillent, mon visage devient rouge. Je viens de me rappeler que j'avais oublié mon casque, mon style vestimentaire ne ressemblait en rien à celui qu'il avait l'habitude de voir à l'université. Je me sentais mal et gênée...mais pas honteuse, cela faisait parti de moi.

Je demande à Came de nous laisser, que ça ira pour moi en fait j'en mène pas large, loin de là. Jay n'était jamais venu à une de mes courses, d'ailleurs je ne savais même pas comment il s'est retrouvé là. Mon ami me stressait et avant d'aller sur la piste, ce n'est jamais bon.

Je tente un sourire face à son regard quand Came est assez loin mais ce sourire se solde par une grimace timide. "Hey...qu'est-ce que tu fais là ?" Ma voix se fait petite autour du boucan ambiant même si il peut m'entendre. J'ai une idée du pourquoi il est là mais j'espère que ça ne va pas tourner en dispute. Je jette un coup d'oeil sur ma tenue avant de fermer ma veste pour paraître moins provoquante. "D'ailleurs comment as-tu su que je serai là ? Je veux dire, c'est pas comme si on disait à tout le monde qu'il y aurait une course à tel endroit. D'ailleurs si tu es là pour m'arrêter ça ne sert à rien...je viens de parier deux mille dollars, Jay." L'argent n'était qu'un prétexte, je me fous des dollars, ce que je veux c'est me mettre en danger.

Mais ça, Jay ne le supporte pas.
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Stop protect me like that
Le seul moment ou j’apprécie les jeux de courses, que cela soit de moto ou de voiture, c’est sur ma playstation, pas ailleurs, pas dans la vraie vie. Bon d’accord, j’apprécie les courses sportives, mais ce n’est pas la même chose, car entre courir à pied et avec un moteur, il y a cette différence de risques, soit un tendon déchiré, soit la vie arrachée. Entre l’un et l’autre, étrangement, depuis tout petit, j’ai rapidement fait mon choix concernant la discipline que j’apprécie et celle dont je suis très loin d’être fan et donc beaucoup de mes proches semblent avoir un grand intérêt… Comme mon meilleur ami qui s’amuse à faire des courses de voitures, mais ça, encore, je peux le tolérer un peu, parce que c’est en voiture, c’est toujours un peu moins risquer que les courses en moto, comme s’adonne une certaine jeune femme de mon entourage… Il doit sûrement y avoir d’autre personne qui en font, mais c’est d’elle que je me soucies le plus. Pourquoi ? Simplement parce que je me suis attaché à elle je ne sais pas trop pourquoi, mais surtout parce que je n’ai pas envie qu’il lui arrive quelque chose. Il y a d’autre moyen que de risquer sa vie pour avoir un shoote d’adrénaline comme on dit, parce que souvent les gens qui s’adonne à ça, c’est pour le ressentit, pas pour l’ambiance et je suis persuadé qu’il y a d’autre moyen d’avoir des pics d’adrénaline, comme par exemple du saut à l’élastique, activité bien moins dangereuse… Soit. Chacun son délire, je sais que je devrais la laisser faire, risquer sa vie, mais je ne peux juste pas, parce qu’elle a réussi, malgré elle et surtout malheureusement pour elle, à prendre une place assez importante dans ma vie pour que je sois désireux de la protéger des dangers qu’elle peut encourir ou même dans lesquelles, elle peut vouloir se mettre volontairement. Comme ce soir.

Non, en fait, pour ce soir, j’en sais trop rien, parce que je ne sais pas si elle sera réellement là, j’ai juste entendu parlé de cette course dans les vestiaires d’Harvard. Comme quoi il y a des cons qui ne font pas attention à parler de choses illégales comme ça dans un lieu public sans prendre le soin de faire attention à ce qu’on ne les écoutes pas ou simplement qu’on ne puisse pas les écouter. Mais bon, dans tout les cas, ça me permet de me faire une petite idée du monde dans laquelle la jeune Meera semble désireuse de vouloir évoluer… Je viens surtout pour ça, bien que si elle est là, il est certain que je vais sûrement lui prendre la tête.

Sortant donc de ma Corvette C6, je reclape la portière en commençant déjà à regarder la foule un peu plus loin. J’espère qu’elle n’est pas là, vraiment, j’aime pas ce coin de Boston en plus. Mais là, c’est mon côté fils de militaire, désireux d’éviter les emmerdes avec les flics qui parlent. Verrouillant ma voiture, je m’avance alors vers la foule, les mains dans les poches, j’essaie de me fondre un peu dans la foule, d’avoir l’air à ma place ici, mais en même temps, c’est pas le plus facile à faire quand on débarque pour la première fois. Bien que ça ne doit pas être trop différent de l’ambiance de certaines de nos soirées. Les musiques que certains laissent échapper de leurs voitures tunées pour animer un peu l’avant départ. Je me laisse aller un peu à l’ambiance, m’imprégnant un peu des lieux avant de finalement me mettre en quête de la jeune dunster. Parce que là, je reste persuadé que ce n’est pas un lieu pour elle, pas avec ce que je sais d’elle, de ce qu’elle m’a montré et surtout, pas pour une fille seule merde ! Ok, c’est macho, voir même sexiste mais en même temps je tiens à elle alors merde quoi !

J’évolue donc dans la foule, cherchant la brune parmi tout ce monde. Je ne la vois pas, je me lance alors en tête de demander à des gens, parce que ce n’est pas sa première course de ce que je sais alors, elle doit quand même être connue, sauf que je me prends des haussements d’épaules, des je sais pas, et d’autres formes encore de non réponses. Genre ce soir tout le monde à décidé de me faire chier. Je soupire alors, près a abandonné quand, comme par magie je tombe sur elle, à côté d’un gars à qui j’avais demandé un peu plus tôt s’il savait si la jeune femme était là. Foutage de gueule bonsoir. Je soupire et m’approche d’elle, fronçant les sourcils à sa tenue un peu trop dévêtue… Je regarde le gars qui semble désireux de m’empêcher de m’approcher d’elle, de lui parler, sauf que j’en ai rien à foutre de ce qu’il veut, je ne suis pas là pour faire du mal à la demoiselle, même si ça tente semble vouloir montrer le contraire… Je fixe alors le gars quand elle lui dit de nous laisser. Je lui fais alors un sourire, l’air de dire va couché médors sans rien dire pour autant, parce que je déteste qu’on me prenne pour un con. Je peux pas le sentir ce gars du coup. Merde quoi ! Ok, j’ai une tête de bagarreur à cause des coups que je me suis pris ces derniers jours, j’ai toujours mon bandage à mon poignet et tout, mais c’est pas pour ça que je m’en prendrais à une fille ! En même temps, je suis un peu soulagé de voir qu'ici aussi elle a su trouver quelqu’un pour veiller sur elle dans un sens, et éviter qu’il lui arrive quelque chose de mal hormis les courses et les chutes possibles.

Je porte alors toute mon attention sur Meera, la détaillant un peu alors qu’elle semble faire mine de rien. “Je pourrais te retourner la question. Une fille, seule à minuit dans une tenue que je ne qualifierais même pas…” Lui lançais-je alors, peut-être un peu acerbe parce que merde, elle a pas besoin de faire ça, de se mettre en danger comme ça. Je pige pas, pas alors qu’elle a déjà eu pas mal de soucis avant… Serait-ce une forme de masochisme de sa part ?

Je la regarde alors cacher sa tenue, comme si le fait de refermer sa veste allait me faire croire que soudainement, elle est plus vêtue, comme si l’image que j’avais eu d’elle juste avant était fausse… Soupirant un peu devant cet acte un peu inutile, je l’écoute. “Je ne savais pas que tu serais là, j’ai entendu parlé de la course et je suis venu voir, pour me faire une idée de ce milieu que tu sembles aimé fréquenter. Puis je me suis dit que t’y serais peut-être donc je t’ai cherché pour voir qu’en fait, je me suis peut-être vachement bien trompé sur ton compte… “ Déçu ? Je ne sais pas si je l’étais réellement, mais j’aurais aimé qu’elle ne me cache pas autant de choses, je pensais que l’on se faisait confiance l’un l’autre pour ne pas que je découvre que la nuit, elle semblait devenir une putain de chaudasse… “J’accepte que tu fais la course, si tu ne prends pas de risque inutile, sinon, je ne te laisserais pas monter sur ta moto et pour tes deux milles, je te rembourserais si ce n’est que ça.” Lui lançais-je alors, parce que dans un sens, même si je n’approuvais pas du tout cela, j’avais envie de la voir à l’oeuvre, de voir ce qu’elle pouvait faire….
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Jaysaël ▲ Stop protect me like thatT'es comme mon frère mais ça, c'est comme ma drogue. J'ai besoin de l'adrénaline comme j'ai besoin de toi. Arrête de me protéger comme ça.Il me regarde, me dévisage et je n'aime pas ce que je lis dans ses yeux. L'impression qu'il est déçu de moi, que je le dégoûte peut-être me tord l'estomac. Et là viennent ses mots.

Si il m'avait poignardé, cela aurait fait moins mal et si je pouvais remonter le temps, je demanderai à Came de me planter pour ne pas entendre tout ça. J'ai l'impression qu'il me traite à mi-mots de salope, la sensation d'être sale me prend. Bordel il était pas censé venir alors pourquoi il l'a fait ? En France, personne ne connaissait mes deux personnalités mis à part Charlotte qui avait forgé celle que Jay voyait. Je ne lui avais jamais dit que les courses se déroulaient dans ce genre d'ambiance et que les filles en tenue légère était normal. On m'avait seulement appris à me fondre dans une masse pour faire ce que j'aime et avoir ma dose de danger. Je n'ai jamais été agressée, je ne risque rien. Charlotte m'avait également appris à dégager une aura assez forte pour qu'il ne m'arrive rien, être cette fille qui ne sera jamais accessible par aucun moyen. Puis j'étudiais même ici, l'effet de ma tenue qui était la plus habillée de la soirée était dissipé par l'air studieuse.

Le "je me suis peut-être vachement bien trompé sur ton compte…" a fini de m'achever intérieurement. Les larmes me montent aux yeux alors que je baisse le regard. Moi qui n'étais pas honteuse il y a encore quelques instants, j'ai réellement l'impression d'être le pire des personnages alors que je sais que c'est faux. J'aurai vraiment dû fuir dès que je l'ai vu arriver. La sensation d'avoir perdu son respect est tellement blessante que je ne peux que m'insulter mentalement de faire partie de sa vie ou d'être comme ça. Merde je le considérai comme mon petit frère mais je ne savais pas qu'il comptait réellement à ce point pour moi. Ma carapace que je porte lors des courses a fini d'être démolie et je me sens terriblement fragile et faible. En même temps je suis offusquée, choquée qu'il puisse penser une seconde qu'il se soit trompé sur moi parce que merde...je lui ai tout raconté ! La mort de ma mère, Charlotte, les courses, le rejet de mon paternel. Tout. Et il se permet de me lancer ça à la gueule. C'est à peine si je retiens ses dernières paroles, cette même phrase tourne en boucle dans ma tête comme pour se moquer de moi, me dénigrer et me dire que lui aussi va me renier, me rejeter parce que je suis une "chaudasse". Les larmes brouillent ma vue mais je lâche un petit rire mélangeant tellement de sentiments et de ressentiments que je ne saurai même pas le décrire.

"Je me suis peut-être vachement bien trompé sur ton compte…" Je répète ses paroles comme si je ne pouvais pas y croire et c'est vraiment le cas. "Est-ce que tu viens réellement de dire ça, Jay ? Tu t'es trompé sur moi, ah ouais ? Je suis quoi alors ?! Une chaudasse ?! Parce que j'ai comme le sentiment que tu me regardes comme tel, comme si j'étais sale ! Merde je croyais vraiment que tu me connaissais mieux que ça ! Je t'ai tout dit sur moi, tu sais tout ! La mort de ma mère alors que je l'attendais toute seule à l'école comme une débile ! Quand on m'a manipulé pour plonger dans les courses et le rejet de mon père ! Alors maintenant, je ne suis plus cette fille binoclarde qui n'arrête pas de tomber pour te dire bonjour ?! Tu es probablement la personne qui me connaît le mieux sur cette planète de merde !" Je souffle et me calme, les gens autour commencent à se retourner. Je rassure Came de mon regard larmoyant qui est près à intervenir si ça dérape. Inspirer, expirer...bordel c'est une technique pour s'évanouir ça. Je reste silencieuse un instant, le ressentiment retombe. Je regarde à nouveau Jaysaël et lui lance un sourire sincère, empli de gentillesse comme celui qu'il voit si souvent à l'université. Je veux juste qu'il se rende compte qu'il me connait entièrement. "Tout ce que tu vois c'est un exutoire. C'est une drogue pour moi j'arrive pas à m'en défaire, je suis accro à ça. Cette tenue c'est juste pour me fondre dans la masse pour avoir ma dose, c'est con mais j'ai été forgée comme ça. Je suis juste là pour l'adrénaline et l'interdit, pas pour chauffer les mecs. Je ne suis plus une chaudasse. Je suis la pauvre fille à lunettes qui doit se sentir vivante." Je regarde les blessures qui abiment son visage, le bandage à son poignet en fronçant les sourcils. Je ne suis pas la seule à être secrète, il l'est aussi. Le Winthrop ne m'a jamais expliqué les causes de ses blessures, même je me doute qu'il s'est battu. Je ne lui ai même rien demandé si il veut se confier, il sait que je suis là...enfin si il veut toujours se confier à moi. J'ai réellement l'impression que je le perds et ça me fait un mal de chien.

J'inspire à nouveau. Jay vient tout de même de me donner l'occasion de lui montrer ce que je peux faire et ce que ça m'apporte. Je peux peut-être lui faire oublier cette image de fille qui ne veut que du mâle de sa tête. Je lui saisis le bras en douceur et me dirige vers Came, toujours un sourire légèrement crispé sur mes lèvres. "Il me faut un casque, j'ai oublié le mien." Il hoche la tête et disparait dans la foule, lançant un regard noir à Jaysaël au passage. Je soupire, j'espère réellement que le jeune Scott-Castellan ne viendra pas souvent. Je me tourne à nouveau vers celui que je considère comme mon petit frère, timide. "Tu as le droit de penser que je suis débile, conne, masochiste et inconsciente. Mais je t'interdis de penser que tu ne me connais pas et que je suis une chaudasse qui se cache derrière des airs de gentille fille à l'université. Je peux pas supporter ça venant de toi, ça me crève le coeur..." Je ne lui ai jamais avoué clairement que je tenais à lui, je lui faisais seulement comprendre par des gestes et mes confidences que c'était le cas. Il est vraiment comme mon frère.

Je garde mon sourire et lui donne une petite tape à l'épaule. J'aimais bien faire ça, sachant qu'il me mettrait à terre en une micro seconde même si il était aveugle et sourd. Et tout de suite, ça me donnait l'impression que je n'allais pas le perdre. Je vois Came revenir avec un casque, j'espère qu'il ne dira pas à Jay que j'ai déjà couru sans protection, je préfère éviter l'anarchie. Je regarde mon "petit frère" en rougissant. J'attends juste qu'il me dise quelque chose. Je veux qu'il fasse comprendre que je ne le perdrai pas mais à vrai dire j'ai vraiment la sensation que ça risque d'arriver juste pour mes conneries et son côté surprotecteur. La seule question qui me torture l'esprit maintenant c'est "Si il m'abandonne, je deviens quoi moi ?"
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Je suis méchant avec elle et pas qu'un peu, je m'en rends compte... Non en fait, je ne le réalise pas. Ou du moins, pas avant de la voir les larmes aux yeux suite à mes propos et là, je réalise que j'ai peut-être été trop dur avec elle, mais en même temps, elle sait parfaitement que je me soucie pour elle alors la voir comme ça, dans cette tenue, dans cet endroit à cette heure... Non, le tout ensemble ça ne passe pas du tout. Ok, je me doutais bien de l'environnement, de tout même, mais je ne voulais pas le réaliser... Entre penser une chose et la constater de soi-même, c'est bien vachement différent... parce que ouais, tout seul, je m'étais rassuré comme quoi elle ne serait pas dans le genre de tenue provocatrice comme on doit dans les films de courses, qu'elle continuerait d'être elle-même en quelque sorte, pas une garce sur une moto... Mais voir ça, la voir ainsi, c'est juste pas supporte. Je sais que je ne suis pas son père et encore moins son copain pour lui faire ce genre de remarques. Je n'étais pas grand chose pour elle, juste une pièce rapporté dans un sens, une personne qu'elle avait décidé d'apprécier, peut-être un peu trop et qui lui prend trop facilement la tête au point de lui faire facilement monter les larmes aux yeux... Et le pire, dans tout ça, c'est que je ne suis même pas désireux de m'excuser. Je pourrais le faire, mais cela ne changerait rien à ce que l'un comme l'autre on ressent.

Elle se met alors à rire, probablement d'un rire nerveux et triste, bien que probablement accompagné d'autres sentiments que je ne peux pas deviné alors que je continue de lui faire face, mes propos incendiaires toujours marqué aussi bien dans son esprit que le mien. J'ai été trop loin, elle va me dire de dégager, de ne plus l'approcher maintenant... J'ai été con, alors qu'au final, tout ce que je désire, c'est la protéger, la protéger de ses démons, des risques qu'elle veut prendre, d'elle-même en gros... Un peu comme Oliver vendredi dernier... Parce que merde, on peut pas me reprocher ça si ? Être désireux de protéger les personnes qu'on aime, qu'on apprécie, c'est tout à fait normal non ? Alors pourquoi me prendre la tête comme ça, pourquoi est-ce que là, je regrettes ? Il faut bien que je la fasse réagir non ? Qu'elle comprenne que je suis réellement inquiet pour elle. La possibilité qu'elle laisse la vie dans une de ces putains de courses, non, je peux juste pas me faire à cette idée, parce que je sais qu'elle est là, qu'il est toujours possible d'avoir un accident... Alors non, je ne peux pas juste savoir sans rien tenté pour l'écarter de ce monde, ce que je tente de faire à cet instant... Contre son gré... Je veux qu'elle réagisse et elle ne tarde pas à le faire de par son rire en premier, mais maintenant par des paroles. Je l'écoute, près à me prendre une gifle verbale à mon tour.

Elle commence alors par me répéter, me faisant passer pour un monstre. Je le suis peut-être au final... Et elle continue, comme si j'avais appuyer sur le bouton pour la faire réagir, elle me crache dessus, me reproche mes mots, mes propos... Je l'écoute sans rien dire, la laissant ainsi déverser sa haine, sa colère contre mes paroles et moi-même peut-être... Elle me fait alors à son tour des reproches et au lieu de baisser la tête comme, je courberais l'échine devant mon père, elle, je la regarde, soutenant son regard tout en cherchant à rester aussi calme que possible. Est-ce que je lui réponds ? Il ne faudrait mieux pas, pourtant, je ne peu pas la laisser me balancer tout ça à a figure comme si de rien était. "C'est pas un question d'être cette fille binoclarde comme tu dis, c'est que là, t'as l'air de tout autre chose. Putain, j'ai pas envie que les gens te vois comme ça ! Ok t'en impose, t'es probablement bonne sur ta moto, mais j'ai pas envie que les mecs qu'il y a ici, qui t'entoure te vois comme un putain de jouet, une fille facile qui pourrait facilement sous alcool écarter les cuisses ! Tu mérites plus d'estime que ça, que des mecs cons qui se disent que t'es baisable !" J'ai réagis assez vivement au final, cherchant à lui tenir tête à mon tour, parce que je refuse de m'écraser devant elle, parce que j'ai raison de lui faire ses remarques.

Et là, elle semble se calmer, avant de me sourire, ce qui me perturbe assez et me fait me poser des questions, me calmer à mon tour dans un sens. Je la fixe, incrédule, alors qu'elle reprend la parole de façon plus calme, plus posé... Je soupire alors à ses propos. "Et te sentir vivante implique le risque de mourir. Quand tu feras un putain d'accident, que tu te retrouveras entre quatre planches, te sentiras-tu encore vivantes ?" Grognais-je alors, parce que même si elle m'avait calmer un bref instant, je ne démordais pas qu'elle n'avait pas sa place ici, parce que merde, n'importe quelle autre fille ok, mais pas elle, je refuse catégoriquement cette idée, à son plus grand malheur. Je suis têtu et borné et ça, elle le sait. Mais là, étrangement, je fais une concession... La laissant me montrer de quoi elle peut être capable sur son bolide à deux roues sous certaines conditions et cela semble la ravir assez... Je croises les bras, totalement dégoûter de la voir réagir comme ça, j'aurais préféré qu'elle me dise qu'elle n'allait finalement pas le faire, sauf que voilà, elle le fait...

Je la laisse alors m'entraîner vers le gars avec qui elle parlait un peu plus tôt, ce con que je ne peux déjà pas cadrer, celui qui m'a prit pour un con en me mentant. Je le toise une nouvelle fois alors qu'il obéi à Meera. "Tu ne comptais quand même pas le faire sans casques avant mon arrivée ?" Lui lançais-je alors, la regardant suspicieuse... "T'es venu comment d'ailleurs jusqu'ici ?" Parce que ouais, si elle était venu en moto, elle avait du rouler sans casque là et ça, c'était pas quelque chose que j'appréciais savoir... Je la fixe donc, les sourcils froncé alors qu'elle semble vouloir détourner mon attention avec une petite tape sur mon épaule. Je soupire alors. "T'as intérêt à revenir après." Lui dis-je alors, non pas comme une menace, mais parce que je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose.
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