Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitywe finally felt apart and we broke each other's hearts (Priape)
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we finally felt apart and we broke each other's hearts (Priape)

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Tu regardais ta montre légèrement paniquée. Tu te mordillais la lèvre inférieure,  te répétant en boucle qu'il allait arriver. Il avait intéret à arriver. Non il n'oserait pas te poser un lapin. Et merde tes mains étaient complètement moites. Tu les essuyais une nouvelle fois discrètement dans ta robe. C'était toujours la même histoire, lorsque tu étais anxieuse tu bougeais dans tous les sens incapable de rester cinq secondes immobiles. Tu te tenais devant l'enseigne Starbuck, a coté de la porte d'entré pour laisser les gens passer, le regard vagabondant à la recherche d'une silhouette qui t'était familière. Peut-être même que tu ne le reconnaitrais pas. Peut-être même que lui ne te reconnaîtrait pas. Tu te retournais une nouvelle fois, t'observant quelques secondes dans la vitre du magasin. Tu portais une robe printanière, profitant du beau temps pour laisser de sorti tes jambes dévoilant un léger bronzage. Après un instant de réflexion tu baissas rapidement la tête, te faisant une queue de cheval. Oui oui ça allait changer totalement sa vision des choses, c'est certain maintenant il allait te reconnaître. Disons qu'à tes yeux les moindres détails avaient de l'importance. Tu t'humectais une nouvelle fois les lèvres songeuse. La dernière fois que vous vous étiez parlés, les choses ne s'étaient disons pas très bien passées. Tu lui avais dit des choses méchantes, lui aussi, même si surtout toi et voilà tout était fini. Pour ta défense apprendre que l'homme qui dormait à coté de toi rêvait et aimait une autre t'avait un peu refroidi, mais maintenant tout ça était de l'histoire ancienne. L'ancienne Brynn lui aurait probablement fait la gueule jusqu'à la fin de sa vie, même dans sa tombe pour l'avoir humiliée de la sorte, pour l'avoir fait déverser toutes les larmes de son corps. La nouvelle Brynn, elle, était joie et amour, prête à pardonner, à avancer et renouer des liens. Oui tu avais fini par comprendre que tu aimais toujours Priape, et tu avais l'espoir que peut-être le revoir mettrait enfin fin à ce calvaire. Aimer un homme qui ne vous aimera jamais en retour, à quoi bon ça peut servir hein? Au fond tu devais être masochiste, parce que tu voulais essayer, tu te devais d'essayer pour ne plus jamais avoir de regrets. Voilà comment tu voyais les choses, alors quand tu le vis dans la foule, tu lui adressas ton plus joli sourire lui faisant un signe joyeux de la main. Allez Brynn crois en toi tu peux le faire.

@Priape Zacharias
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 J’avais d’abord cru à une erreur. Oui lorsque mon téléphone avait sonné, annonçant l’arrivée d’un sms, et que c’était le nom de Brynn qui apparaissait sur l’écran, j’avais naturellement pensé que c’était une erreur. Pour moi, la princesse avait depuis longtemps effacé mon numéro, mes anciens sms et toute trace de moi de son portable, de sa tête, de sa vie… Et non, en parcourant le fameux texto, je découvris donc que la blondinette était actuellement à Cambridge et qu’elle souhaitait me voir. Enfin ce n’était pas tout à fait cela : elle m’imposait un rendez vous le lendemain. Et la fin de son message fit d’ailleurs naitre malgré moi un sourire, et d’ailleurs quand je le réalisais je sentis un nœud de culpabilité me serrait le ventre : j’avais le droit d’être content de recevoir des nouvelles de mon ex ? Forcément, je pensais à Talya et ce qu’elle pourrait penser de tout cela. Je devais lui dire surement et pourtant… L’occasion ne se présenta pas, chacun de nous étant particulièrement occupés ces derniers temps et le lendemain de ce fameux sms, à 14h45, j’étais en mode stress chez moi, faisant les cent pas dans l’appartement. J’aurais aimé croiser Jasper, mon coloc à cet instant, parce qu’en terme de princesse danoise il avait de l’expérience. Mais le brun n’apparut pas et si je ne voulais pas être en retard, je devais filer. Je réajustais nerveusement le col de ma chemise, jetant une dernière fois un regard à mon reflet avant de quitter l’endroit, verrouillant la porte derrière moi. En chemin pour le starbucks, je me repassais mentalement la scène de notre dernière discussion… Et j’avoue que cela me donnait plutôt envie de faire demi tour. Le premier de l’an, je n’étais pas prêt de l’oublier. Ce réveil cacophonique au milieu de la nuit était ancré dans ma mémoire, une rupture de son fait mais de ma faute… Et quand je repensais à la suite des évènements j’avais encore plus envie de prendre mes jambes à mon cou… Est-ce que Brynn savait que depuis j’avais été chercher Talya en Ukraine ? Que je m’étais remis avec elle ? C’était peut être le but de cette rencontre entre nous d’ailleurs : régler ses comptes, m’incendier et verser de la mort au rat dans mon café. Mais soudain, mes questionnements et craintes s’évaporèrent, lorsque la silhouette familière de la demoiselle se profila devant moi. Souriante, éblouissante, joliment bronzée, c’est avec un amical signe de main qu’elle attira mon attention. Et malgré moi à nouveau, mes lèvres s’étirèrent en un franc sourire. « Brynn… Tu… » es ravissante ? Oui mais non. Même si je le pensais ce n’était pas la bonne entrée en matière. « …vas bien ? » terminai-je donc plutôt en m’approchant d’elle, hésitant un peu sur la bonne façon de la saluer. Bise, accolade, poignée de main ?
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 Peut-être que tout cela était une mauvaise idée? Non.Si. Non. Allez Brynn ne te dégonfle pas. Au pire des cas s'il ne souhaite pas te voir il rebroussera le chemin. Oui tu avais raison, de toute façon tu avais toujours raison. Tu fis donc taire cette petite voix qui était en train de te chuchoter que parfois mieux fallait laisser les choses comme elles étaient. C'était l'anxiété et le stress qui se manifestaient voilà tout. Mais quand tu vis le jeune homme dans la foule, le ventre toujours aussi noué, tes craintes se volatilisèrent. Le moment était quelque peu gênant, tu  le sentais tellement c'était palpable. Tu l'observais les yeux pétillants, simplement heureuse de le revoir. C'était peut-être quelque peu naïf de ta part, mais même après tout ce que vous aviez "vécu", tu venais de t’apercevoir qu'il t'avait manqué. Ses bons cotés du moins. Le dunster commença une phrase, des mots sortant de sa bouche avant de s'arrêter quelques secondes. Tu l'écoutais à peine bien trop amusée à observer ses lèvres, ses mimiques. C'était bien triste tout ça. "Non ça va pas je viens de me casser un ongle, la fin est proche." rigolais-tu de bon coeur juste pour le taquiner. Tu trouvais toujours étrange la façon dont les gens avaient tendance à demander aux autres s'ils allaient bien. Alors que pourtant ils connaissent déjà la réponse, oui, parce qu'au fond tu ne t'intéresses jamais vraiment à ce que peux ressentir l'autre. "Et toi?" ajoutais-tu par politesse ne sachant pas non plus si tu devais lui faire la bise ou adopté un comportement beaucoup plus formel. Après d'intense secondes de cogitation tu optais pour une rapide accolade, il fallait bien que l'un de vous se jette à l'eau. Tu réduisis l'écart qui séparait vos deux corps, avant d'enrouler timidement tes bras autour de son buste dans un très rapide câlin/accolade/truc. Puis tu t'écartas rapidement comme s'il t'avait brûlé, mais bon vu l'état de votre relation mieux valait jouer la carte de la prudence. Ce petit contact te suffisait déjà amplement. C'était un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour toi. "Je suis vraiment contente de te revoir." t'exclamais-tu finalement. "J'ai vraiment cru que tu n'allais pas venir....tu sais après ce qui s'est passé." soulignais-tu d'un rapide petit geste de main nonchalant préférant éviter son regard. C'était bien trop douloureux pour toi, même si ça ne devait pas l'être pour lui. Disons que la vieille Briny était toujours aussi aigrie, mais la nouvelle briny y mettait vraiment du sien. Si si la preuve "J'y suis peut-être allée un peu fort alors voilà je voulais m'excuser proprement." dis-tu doucement préfèrant regarder tes pieds qui semblaient soudainement beaucoup plus intéressant que tout le reste. Si c'était pas beau tout ça, le vieux gourou sdf que t'avais rencontré à un arrêt de bus avait raison t'as tout le temps après ta mort pour faire la tronche. Amen.

@Priape Zacharias
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 J’étais complètement flippé. Pas le flip de mes anciens rencards avec Brynn, cette espèce d’excitation étrange, cette boule au ventre de faire un faux pas, de dire n’importe quoi, de ruiner ses chances mêlé à cette impatience d’y être… Non, ça c’était révolu. On n’en était plus à ce stade là. J’étais juste complètement stressé à l’idée de ce qui m’attendait, des explications que j’allais pouvoir lui donner, de l’état d’esprit dans laquelle elle allait se trouver… Après tout notre rupture n’avait rien eu d’amicale. C’était plutôt sur des éclats de voix que nous nous étions quittés. Et pourtant une fois devant elle, son regard ne m’assassina pas sur place, ses prunelles toujours aussi fascinantes trouvèrent les miennes avec une lueur particulière, mais pas de traces de rancœur… Pas encore, songeai-je en pensant que peut être elle attendait un moment plus propice pour me fusiller de ses yeux. C’est un peu mal à l’aise, et franchement troublé de constater que même après ses longs mois, malgré notre séparation, elle avait toujours ce pouvoir de me perturber autant, que je finis par lui demander comment elle allait, retenant le compliment sur son apparence qui aurait spontanément franchi mes lèvres si je m’étais laissé aller à la spontanéité. Mais Brynn, elle, elle était toujours tout en spontanéité. Et c’est au tac au tac qu’elle me répondit que ça n’allait pas, ajoutant une histoire d’ongle cassé qui m’arracha un petit rire. « Ca va… » Et à la question de comment se saluer, question qui me taraudait et qui devait transparaitre sur mon visage, ce fut la blondinette qui répondit, prenant l’initiative de s’avancer pour me serrer brièvement contre elle. Une accolade rapide, mais qui suffit à me troubler un peu plus. « Je suis content aussi Brynn… C’est juste que… C’est bizarre aussi, tu vois ? » J’étais pas le seul de nous eux à sentir l’étrangeté de la chose non ? Elle m’expliqua alors qu’elle pensait pas revenir, pas après ce qui s’était passé. Et finalement ces paroles suivantes me laissèrent bouche bée : elle s’excusait ? Waw… Je m’étais attendu à des remontrances et tout le tralala, mais vraiment pas à ça. C’est avec douceur que je saisis son menton pour lui faire relever la tête. Je voulais qu’elle puisse croiser mon regard pour constater que j’étais sincère. Et à mon tour, je me lançais dans mon mea culpa. « T’as pas à t’excuser ok. Ta réaction était… logique. Et justifiée. » Elle aurait même pu être encore plus véhémente à vrai dire. Cette nuit du nouvel an avait été un cauchemar pour elle. « Je… J’ai pas eu l’occasion de te le dire l’autre fois. » Parce que j’étais qu’à moitié réveillé, que cette rupture nocturne m’avait quelque peu sonné, mais à présent, à postériori, je trouvais utile de lâcher ces trois mots moi aussi : « Je suis désolé… » Des excuses qu’elle méritait complètement. Et rien que pour pouvoir les lui dire, j’étais quand même content qu’on ait ce petit tête à tête.
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