Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySex on the Bitch ? -Mira J. Hudson
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Sex on the Bitch ? -Mira J. Hudson

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C'est mort. Complètement mort. C'est ce que je me dis ce soir-là en vagabondant dans les couloirs déserts de Harvard. Moi qui pensais passer mes soirées à m'éclater dans des fêtes étudiantes, à jouer de mon "charme" pour rouler de jeunes étudiantes friquées. Bon, ok, je ne suis pas venu ici uniquement pour m'éclater et me faire de la thune, je le sais, mais c'est un des avantages de l'université, paraît-il. Je m'assois sur un banc et regarde les étoiles, la tête ailleurs. J'essaie de me souvenir de mes premières soirées d'escort. J'avais l'impression d'être une pute et de faire le trottoir. Le premier soir avait été un jeu d'enfant, mais je tâtonnais complètement dans ce monde, et j'avais du en faire, des bars, et surtout pas mal de sacrifices pour arriver ou j'en suis actuellement. C'est étrange de me dire que j'ai commencé uniquement pour payer les factures et qu'aujourd'hui c'est une part de moi que je ne saurais renier. J'ai besoin de ça, besoin de sentir que j'ai un impact sur les gens, que ça choque, que ça excite. Non pas que je sois un pervers, non. Juste quelqu'un qui a envie d'exister. Ne plus être "le fils de..." ou bien "le frère de...". Je n'avais jamais trouvé ma place dans la vie que je menais à Londres. Les rues me paraissaient grises, les gens aussi ternes que les ciels nuageux. Mon problème avec l'autorité n'avait pas vraiment arrangé tout ça, et il y a eu des moments où j'ai songé à abandonner les cours pour me mettre à mon compte dans "le social", comme j'aime si bien le dire. Car oui, pour moi ce boulot s'est imposé de lui-même, j'étais tout simplement destiné à le faire, et à le faire bien. J'aide les gens, je les encourage dans leurs fantasmes, dans leurs rêves. Autant je suis incapable de rendre mes proches heureux, de leur arracher un sourire, autant ce job me permet d'être quelqu'un que je ne serai jamais. Quelqu'un de bien.

Je soupire et secoue la tête. Je dois avoir l'air d'un con, assis sur mon banc à parler aux étoiles. Je me lève et marche un peu, sous le couvert de la nuit. Un coup d'oeil à ma montre me confirme qu'il est pratiquement minuit. Je devrais me reposer, vu la somme de cours que j'ai demain, mais je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je suis sûrement sur le coup du décalage horaire. J'ai quand même changé de continent, bon Dieu. Mais rien à faire mon cerveau mouline comme si de rien n'était. Je vais aller boire un coup, ça me détendra. Je décide d'y aller à pied, un peu de marche me fera du bien. Ma tenue n'est pas particulièrement appropriée pour une sortie de courtoisie en pleine nuit, ni pour aller dans un bar, mais je m'en contenterai. Une chemise légère, type bûcheron canadien, remontée au trois-quart sur les bras, un jeans beige et des bottes jaunes Caterpillar. Pas de quoi fouetter un chat, mais j'ai quand même un drôle de style. Tant pis, on fera avec. J'avais pas prévu une soirée, c'est tout. Je marche pendant presque un quart d'heure avant d'arriver dans une rue plus ou moins fréquentée. Quelques étudiants se tiennent le bras et riant, et je les regarde s'éloigner tranquillement dans les rues sombres. Je hausse les épaules et regarde l'endroit d'où ils sortent. On dirait un bar, ou une boîte. Un endroit fréquenté, apparemment. Pas mal de jeunes fument devant la porte, certains ont l'air saouls, d'autres discutent bruyamment. Le genre d'endroit dans lequel je me sens à l'aise, qui me ressemble. J'esquisse un sourire et entre. L'air est lourd, des odeurs de sexe, de transpiration, d'alcool... Et je m'y sens bien. Je m'avance dans la salle, me mouvant avec grâce entre les corps de jeunes femmes et de jeunes cons. Une nana me percute de plein fouet, je la soupçonne de le faire exprès. Je m'arrête, et la regarde, baissant les yeux vers son charmant petit décolleté. Elle me sourit, et me reluque de façon insistante, ce qui, intérieurement, me fait rire. Elle passe sa main sur ma hanche, et je hausse un sourcil surpris. Oh la coquine... Je lui fais un clin d'oeil et passe à côté d'elle pour aller vers le bar. Une distraction comme une autre, dirons-nous. La musique est forte, bien qu'agréable, et je me laisse emporter par le tempo, battant la cadence en attendant que la barmaid me serve. Elle se retourne, et là, mon intérêt pour le bar grandit à vue d'oeil... La serveuse est une très belle blonde, tout en longueur, avec des jambes interminables et une petite poitrine qui me plaît beaucoup... Elle est fine, sculptée, et se déplace avec une grâce féline. Ses cheveux s'échappent un peu de sa coiffure, mais ça lui donne un petit air sauvage que j'adore. Sa tenue est en adéquation avec le reste du staff, mais je remarque un foulard en soie qui ressemble fortement à un modèle d'une marque plutôt célèbre et surtout chère. Je souris à cette contradiction. Une barmaid avec un foulard à ce prix, elle doit être blindée et bosser pour le fun. J'ai toutes mes chances. Elle se dirige vers moi, et tends la main vers un verre posé un peu loin en me demandant (ou plutôt criant, vu le bruit ambiant) :

- Je vous sers quoi ?

J'attrape le verre et lui tend, en caressant sa main au passage. Sa peau est douce, et je regarde sa main s'éclipser avec le verre avant de rediriger mon regard vers elle.

- Un Sex on the Beach. Bien corsé, j'adore ça.


Je dis ça d'un air détaché, avec un soupçon de sourire. Je n'ai rien d'un pervers, bien loin de ça. Elle commence à le préparer devant moi, et je regarde ses gestes assurés. Elle se retourne pour attraper les glaçons, et j'ai une vue magnifique sur ses fesses moulées dans sa jupe. Bon point. Une cliente bien foutue est plus agréable à sortir qu'un thon.

- Vous travaillez ici depuis longtemps ? Je viens d'arriver, je ne connais pas bien le coin... A part la Winthrop House...

Et voilà comment on case qu'on vit à Harvard. J'espère marquer des points, mais pour l'instant, je me sens un peu fébrile. Commencer ce job dans un autre pays, c'est pas de la tarte. La première fois on m'avait abordé. J'ai l'impression de tout reprendre à zéro...
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Des écouteurs dans les oreilles, une musique résonnant dans ces derniers et ma tête se balançant légèrement sur le rythme des percussions, tandis que je fais doucement tourner mon crayon entre mes doigts, le tenant entre mon index et mon majeur et le poussant doucement avec mon pouce, pour lui faire réaliser une rotation à 360° . Tout d'abord lentement, puis de plus en plus vite. Je sens le regard du mec derrière moi, dessus, attendant sans doute avec impatience qu'il tombe, mais pour le moment ce n'est pas le cas. Trop d'années de pratique derrière moi . D'ailleurs je finis par me lasser de le regarder et reporte mon regard sur ma fiche de révision, continuant malgré tout à le faire tourner de manière machinale. J'essaie de faire rentrer ces quelques définitions dans ma tête . Une stichomythie, une stichomythie... merde même l'orthographe veut pas rentrer . Je suis loin d'être sortie de l'auberge lorsque je vois que je ne suis qu'au premier mot, et que j'en ai encore une cinquantaine à apprendre derrière... Je pousse un soupir. Peut-être qu'au fond, c'est la musique qui me pose problème. Alors je retire l'un de mes écouteurs, et mets sur pause le titre de Metallica, avant de finalement constater que le bruit de la cafétéria est bien plus insupportable.Je lève les yeux au ciel, regardant par la fenêtre la toiture du bâtiment qui abrite la bibliothèque universitaire, l'endroit doit être calme, peut-être même quasi vide à cette heure-ci. C'est peut-être stupide de ma part de ne pas vouloir y retourner, de faire un blocage comme ça depuis la prise d'otages. Mais deux événements dramatiques au même endroit, j'ai du mal à croire à la coïncidence. La cafétéria est peut-être plus bruyante mais je m'y sens plus à l'aise, je ne me sens pas obligé de me retourner dès que j’entends un bruit ou de sursauter dès qu'une personne s'approche de moi. Je suis sorti de mes pensées en entendant mon téléphone vibrer, m'annonçant un nouveau message de Malicia, une serveuse avec qui je fais régulièrement des services. Mes sourcils se froncent de plus en plus tandis que je parcours le message, avant de finalement me voir pousser un soupir. Le service commence plus tôt que prévu au final et... je suis déjà en retard. Depuis quand les gens viennent boire des verres à partir de 19h sérieux ? Je range rapidement mes affaires, n'ayant pas vraiment réussi à bosser mes cours de théâtre au final... on verra ça une prochaine fois.

Une musique en fond sonore résonne dans le bar, brouillé par les différentes conversations émanant des clients . J'ai toujours aimé ces musiques, même si elle nous oblige à crier plus fort pour nous faire nous entendre, cela met une certaine ambiance, cela détend l'atmosphère. Contrairement à l'ancien bar dans lequel je travaillais, aucun bruit ou presque, n'était autorisé durant les retransmissions de match de hockey. La plupart des clients étaient des hommes d'âge mûr, se regroupant tous devant les différents postes de télévision, m'envoyant boulet lorsque je leur demandais leur commande à un moment « décisif » du match. Ici, tous les âges se confondent, homme comme femme, jeune ou vieux... C'est ce qui fait le charme de cet endroit. Lorsque les plus âgés s'échappent et rentrent chez eux, les étudiants prennent la place, parle plus bruyant, boivent plus, et laisse parfois un peu plus de pourboires.
Minuit arrive, sonnant probablement bientôt la fin de soirée et la fermeture du bar d'ici une ou deux heures. Les heures de pointe sont passés, les clients arrivant désormais sont bien moins nombreux, et le nombreux de clients qui sortent sont plus important à présent. Je m'occupe rapidement du cocktail de la femme d'un certain âge installé au bar. Je la vois regarder du coin de l'oeil un groupe de jeune homme d'une vingtaine d'années à quelques mètres de là.Une cougar à tous les coups Je lui pose son cocktail devant elle, cette dernière le prenant avant de se diriger vers les jeunes hommes. Ça me fait doucement sourire, me demandant si elle va réussir à repartir avec l'un d'entre eux ce soir. Je reste quelques secondes encore à regarder sa technique d'approche, j'aurai bien aimé entendre ce qu'elle peut bien leur dire, mais un autre client vient d'arriver. Je me tourne vers lui avant de lui demander ce qu'il veut boire . J'attrape le verre qu'il me tend, un léger sourire aux lèvres . J'essaie de ne pas faire attention au fait qu'il a caressé ma main : volontaire ou non !? J'attrape la bouteille à vodka suite à sa demande, commençant à préparer son cocktail de manière plus automatique qu'autre chose . Mélanger l'alcool, le sirop de melon ainsi que le jus d'ananas, tout en regardant de temps à autre si d'autres clients débarquent ou attendent d'être servi, mais pour le moment non. Je n'ai que ce jeune homme à m'occuper, qui commence d'ailleurs à me parler. Je lui adresse un sourire avant de répondre. «  Depuis septembre, il me semble... je travaillais dans un bar sportif avant. » Je finis de mélanger son cocktail, ajoutant quelques glaçons avant de le déposer devant lui. Je jette de nouveau un regard au reste du comptoir avant de reporter mon regard bleu sur lui. Fin de soirée, je peux me permettre de discuter un peu. «  Ah la Winthrop... t'es à Harvard alors ? Je connais pas mal tes « confrères » … je suis à la Quincy pour ma part. » Parler avec les clients est tellement naturel pour moi que je ne fais pas plus attention au fait qu'il m'a vouvoyé et moi tutoyer. Je ne vois pas l'intérêt de mettre une distance client/ barmaid, lorsque ce dernier semble avoir plus ou moins le même âge que le mien . Je me permets de le regarder un peu plus en détail, un nouveau sourire s'affichant sur mes lèvres . Il est plutôt mignon en plus. «  Eh bien, tu connais le Lord Hobo maintenant...avec la meilleure barmaid." dis-je en lui adressant un clin d'oeil.
(Invité)