Lukà&Aaliyah | la coalman est un plat qui se mange froid

la coalman est un plat qui se mange froid
— Lukà&Aaliyah

L'Homme ou plutôt, les hommes... Je n'en ai fréquenté aucun, à proprement parlé depuis que je suis à Harvard. J'ai décidé de me consacrer à mes études car après tout, on le sait tous, les étudiants ne recherchent qu'une chose... Le cul parfait à se taper et à oublier ensuite. Je ne veux pas faire partie de ces filles qui mettent leurs études entre parenthèses ou, au second plan pour se consacrer à un homme qui ne lui accordera pas la chose essentielle du couple, la base même d'une relation... Le respect... Et pourtant, à chaque fois que je pose les yeux sur lui, j'imagine des choses. Je me perds dans mes pensées et j'en oublie presque mes principes. Mais cela s'arrête là. Je ne vais pas plus loin que mes pensées. Je ne peux pas aller plus loin que mes pensées de toute façon. Pas avec lui. Il est adorable mais je sais, je le sens, je le vois... Il profite de sa beauté pour agrandir son répertoire de noms de filles qu'il finira par oublier... Comme il finira par m'oublier, moi... Alors pourquoi perdre mon temps ? Pourquoi prendre ce genre de risque ? Pourquoi lui parler de tout cela, de tout ce que j'éprouve pour avoir mal au final ? Je ne veux pas avoir mal. Pas à cause d'un homme. Mais j'ai beau penser ainsi, j'ai beau vouloir le détester de tout mon être, je n'y arrive pas et quand je le vois, en face de moi, dos à moi, je ne peux m'empêcher de l'approcher. Je ne peux m'empêcher de poser ma main sur lui, de vouloir lui parler, peu importe ce qu'il fait, ce qu'il a l'intention de faire. Comment va le dragueur de ces dames ? Je ne sais pas pourquoi, je me sens quand même obligée d'être froide, détachée. Tout le temps. Comme si j'avais besoin de me défendre, de me protéger, envers et contre tous. Alors que la plupart des personnes ne me veulent pas forcément de mal. Je suis peut-être un peu parano en fin de compte.

la coalman est un plat qui se mange froid.Pourquoi ça m'arrive à moi ? Je n'ai rien demandé pourtant mais il faut croire que je fais tout pour compliquer ma vie alors que depuis toujours je veux qu'elle soit la plus simpliste possible. Trop de femmes, je n'en fais pas des conquêtes, je ne suis pas ce genre d'hommes à collectionner, ça ne m'amuse pas à vrai dire, j'aurais l'impression de passer pour mon père, c'est tout comme et je ne suis pas mon père. Mais j'ai un faible pour les femmes oui, certaines m'ont vraiment taper dans l’œil et plus ça va plus le nombre augmente, faut que j'arrête sérieusement, la dernière en liste, c'est Aaliyah, une beauté sublime qui vient de poser sa main sur mon épaule pour m’interpeller, je me retourne bien évidemment et ouvrant par la suite ses lèvres, même sa voix me faisait quelque chose, même cette froideur qui s'en ressortait, faut que j'arrête vraiment mais j'y arrive pas, tombeur de ces dames ? C'est vous toutes qui me faite tomber dans vos filets, arrêtez. « Il va bien merci Liyah. » lui disais-je petit sourire aux lèvres, je la regardais dans les yeux, mon dieu son regard... c'était quelque chose, j'en avais marre de succomber autant à vous mesdemoiselles « Et toi comment tu vas ? » lui demandais-je.

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— Lukà&Aaliyah

C'est exactement ce que je n'aime pas chez les hommes. Il vient de me prouver que j'ai raison de ne pas avoir confiance en lui ou en n'importe quel autre homme d'ailleurs. Il aurait répondu autrement sinon. Comme si c'était une fierté pour lui de fréquenter autant de femmes. Dans le fond, j'ai mal, mais je ne le montre pas. Je ne le montrerai jamais et, je n'ose même pas imaginer ce qu'il fait avec toutes ces filles. Je ne préfère pas, par peur d'avoir soudainement la nausée. Mais, j'imagine bien qu'ils ne font pas un Scrabble ensemble. Je souris rapidement et faiblement à sa réponse. Il m'appelle par mon surnom, comme si je lui en avais donné la permission. Je hausse un sourcil, je suis assez interloquée. Tu me cherches Petrov ? Bien, merci ! Bref, je veux pas te déranger ! Non, en fait, le déranger, je m'en contre fous, mais sa réponse m'a juste complètement refroidie et je ne sais plus quoi lui dire et où regarder en lui parlant sans avoir envie de lui en coller une bien violente. Je comprends pas ce besoin qu'ont certaine personne, d'être entourée de pleins de femmes -ou même d'hommes- comme si c'était un atout. Une femme qui fréquente pleins d'homme est une catin, un homme qui fréquente plein de femmes est un Don Juan... On en parle de la logique ou pas ? Je me passe la main dans les cheveux tout en le regardant dans les yeux. Son sourire suffisant, fier... Haaaan, qu'est-ce qu'il m'énerve ! Oh oui, avec quelle minette tu vas au bal au fait ? Quelle femme arrivera au bras de Mr. Petrov ? Avec qui rentrera-t-il tard le soir ? Je fais mine de poser la question sans trop m'y intéresser. Comme si c'était une question qui me passait par la tête, soudainement alors que la réponse m'intéresse fortement.

la coalman est un plat qui se mange froid.Elle m'appelait séducteur de ces dames, je n'aimais pas cette appellation mais si c'était sorti de ses lèvres, c'était pas pour faire joli, c'était parce que je l'étais et ça m'énervait pour tout dire, je n'ai jamais cherché à faire fondre les femmes mais il faut croire que mon physique me joue des tours. Aaliyah en est la preuve, sa froideur quand elle m'interpelle, son regard quand je me retourne pour lui faire face, c'était du sarcasme, un sarcasme que j'ai vite cerné mais je ne la contredis pas, ce qui je suis sûr lui ferait plaisir que je la soulage de lui montrer que je n'étais pas un séducteur qui pouvait avoir toutes les femmes qu'il voulait, malheureusement elle venait de me faire entendre raison, c'était le cas, j'étais un séducteur comme mon père. « Mais tu ne me déranges pas, j'ai rien à faire, je viens de terminé ma matinée. » lui disais-je avec un sourire sur les lèvres, elle semblait vraiment remontée contre moi. Elle me demandait après un petit moment de silence avec qui j'allais au bal « Et bien avec Aryana Kane-Cartwith. » je ne savais même pas si elle avait trouvé un cavalier, bien-sûr que je voulais savoir mais je la sentais en colère alors je ne voulais pas en faire trop avec elle.