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from paris with love
Je suis de corvée de courses. Encore. Arthur - mon colocataire - avait l’intention de faire un gâteau d'anniversaire pour l’une de nos camarades de classe. Manque de bol, j’ai utilisé les derniers œufs hier pour me faire un mug-cake. Alors, quand il s'en est rendu compte, il m’a flanqué dehors avec pour mission de lui ramener de quoi faire la popote. Et me voilà donc à déambuler dans les rues parisiennes un samedi matin à la recherche d’une supérette. En théorie, il y en a une à quelques pâté de maisons de l’appartement. Sauf que, douée comme je suis, je ne l’ai pas encore trouvé. Plus qu'une solution : passer un coup de fil à mon meilleur ami. Je sors mon téléphone de la poche de mon jean, compose le numéro... Et je tombe nez à nez avec la vitrine d’une friperie vintage. Les œufs peuvent bien attendre encore cinq minutes de plus non ? De toute façon, j’ai besoin d’une nouvelle robe pour la fête de ce soir.
Ni une ni deux, je pousse timidement la porte de la boutique. Personne. Remarquez, vu l’heure, ça ne m’étonne pas plus que ça. La vendeuse, une grognasse aux cheveux verts filasses, semble plongée dans une revue people. Je hausse les épaules avant de me diriger vers un premier portique. Puis un deuxième. Jamais deux sans trois. Et un dernier pour la route. Rien de rien. Du moins rien que je ne me sente le courage de porter en public. Avant de partir, je me décide quand même à jeter un coup d’œil au grand carton qui trône au milieu de la pièce. Et, miracle, j’arrive à en extraire un bout de tissu bleu nuit presque potable. Je tire encore un peu jusqu’à tenir un col claudine immaculé dans les mains. Une robe sûrement, plutôt à mon goût à vrai dire et parfaite pour ce soir. Je m’apprête à l’extirper complètement du tas de vêtements lorsque je sens une résistance. Mais qu'est-ce que... ? J’ai l’impression qu'on tire à de l'autre côté !
« Hey ! »
Je lève alors la tête. Une jeune femme brune d’environ mon âge s'intéresse à la même robe que moi. J’esquisse un sourire avant de lâcher prise.
« Jolie, non ? »
Ni une ni deux, je pousse timidement la porte de la boutique. Personne. Remarquez, vu l’heure, ça ne m’étonne pas plus que ça. La vendeuse, une grognasse aux cheveux verts filasses, semble plongée dans une revue people. Je hausse les épaules avant de me diriger vers un premier portique. Puis un deuxième. Jamais deux sans trois. Et un dernier pour la route. Rien de rien. Du moins rien que je ne me sente le courage de porter en public. Avant de partir, je me décide quand même à jeter un coup d’œil au grand carton qui trône au milieu de la pièce. Et, miracle, j’arrive à en extraire un bout de tissu bleu nuit presque potable. Je tire encore un peu jusqu’à tenir un col claudine immaculé dans les mains. Une robe sûrement, plutôt à mon goût à vrai dire et parfaite pour ce soir. Je m’apprête à l’extirper complètement du tas de vêtements lorsque je sens une résistance. Mais qu'est-ce que... ? J’ai l’impression qu'on tire à de l'autre côté !
« Hey ! »
Je lève alors la tête. Une jeune femme brune d’environ mon âge s'intéresse à la même robe que moi. J’esquisse un sourire avant de lâcher prise.
« Jolie, non ? »
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