Baby, can't you see I'm falling +Zoiel

Losing my headL'enlèvement de Joey avait eu des séquelles dans nos vie, bien plus que physique et morale. Ma vie n'était qu'un enchainement merdique. A croire que les Parques ne voulaient pas me laisser tranquille. Lorsque le soleil se mettait à briller pour me glorifier de sa lumière, des nuages venaient aussitôt effacer sa splendeur pour m'envelopper dans un froid glaciale. Ces derniers temps, je ne savais plus comment agir avec Zoya. Je m'étais éloigné prétextant l'effet du contre-coup mais au fond, ma motivation était autre. En regardant le schéma sémantique de ma vie, le résultat n'était pas celui que j'avais espéré. Mon ex fiancée s'était faite tuer lors de l'attentat à la Bombe en 2012. Ma fille venait de se faire enlever par un riche homme d'affaire du Qatar et juste avant, Zoya avait été affecté par un tremblement de terre. Quelles sont les probabilités pour qu'une succession pareille n'arrive dans la vie de quelqu'un ? Il était 20 heures du soir lorsque je passais le pas de la porte d'un air amorphe et fatigué. Fatigué par la vie. Les lumières étaient allumés, Zoya était là. Elle était toujours là ces derniers temps, rodant autour de ma silhouette biaisée. Salut ... je suis rentré   dis-je lacement en enlevant ma veste de costume pour l'accrocher sur le porte manteau de l'entrée. Remontant mes manches sur mes poignet j'avançais dans le salon pour poser mon attaché-case sur la table du salon et me servir un verre de whisky. Je soufflais, le regard posait sur l'immensité des lumières de Boston. Les prunelles sur un point fixe je faisais tourner les glaçons dans mon verre en soufflant, migraineux. T'as passé une bonne journée ? T'avais pas rendez vous pour ton poignet ?   soufflais-je plus pour faire la conversation qu'autre chose. Je reniflais tout en me tournant pour me poser sur le canapé et regarder la pièce. Depuis que j'avais tué cet homme, la seule chose dont je rêvais c'était de tout changer, de déménager, m'éloigner de cet appartement qui avait embrassé les ténèbres. Joey n'était pas en sécurité ici. Zoya non plus.

Losing my head Installée à la table de la salle à manger, Zoya tentait tant bien que mal de se plonger dans ses révisions. Les partiels approchaient et pourtant, la motivation était loin d'être au rendez-vous. Certes, la jeune Mather était la reine de la procrastination, cependant elle avait toujours trouvé le moyen de s'en sortir avec de bons résultats en mettant à profit ses révisions. Cependant en ce moment, elle n'avait pas la tête à ça. Depuis le Spring Break, les évènements tragiques s'étaient précipités à leur porte et Zoya ne savait plus où donner de la tête. Le tremblement de terre, l'opération de Caly et l'enlèvement de Joey s'étaient enchainé sans que la russe n'ait le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Gabriel et Teddy étaient partis quelques jours au Qatar à la recherche de leur fille, et pendant ce temps Zoya avait passé son temps à broyer du noir. Elle avait pensé que s'ils retrouvaient la petite Joey, alors tout reviendrait dans l'ordre, mais cela avait été bien naïf pour une fille comme elle. Gabriel n'était plus que l'ombre de lui même depuis son retour, il se montrait même plutôt distant avec Zoya qui pensait qu'ensemble, ils retrouveraient du réconfort.

En fin d'après midi, la cadette du brésilien était passé rendre visite à son frère et avait bu quelques verres avec la Thomspers à la place. Cela lui avait redonné de l'espoir : peut être que le fait que sa petite soeur était rentrée allait un peu lui remonter le moral? Peut être qu'elle elle trouverait les mots pour le sortir de son chaos? Perdue dans ses pensées, elle sursauta en entendant cette voix si familière la saluer. Elle resta figée à l'évier, se demandant sur quel pied danser avec son petit ami. Elle l'entendit déposer ses affaires dans le salon et se servir à boire, alors elle le rejoint d'un pas qui se voulait timide. Devait elle l'embrasser? Les traits de son visage étaient crispés, Zoya n'osait pas envahir sa bulle d'intimité. Alors elle s'adossa au mur et répondit : " Non, c'était hier. Ils m'enlèveront mon plâtre d'ici 2-3 semaines. " Elle savait qu'il avait la tête ailleurs, elle s'y était habitué à force. Elle se servit à son tour un verre de whisky et s'installa à côté de lui, adossée à l'accoudoir, les jambes croisées : " Et toi ça va? " Elle savait bien que non mais elle aurait espéré qu'il se confie à elle, elle voulait bien prendre un peu de sa peine pour le soulager, elle avait l'habitude d'encaisser, elle pouvait être assez forte pour eux deux : " Jeisa est rentrée, elle est passée à l'appartement pour te voir. "

Losing my headJe faisais rouler le liquide ambré dans mon verre, laissant mon esprit s'évader à travers la houle que mon mouvement faisait. Fermant les yeux un instant, j'enlevais mes chaussures en soupirant jusqu'à ce que Zoya ne vienne dans mon champ de vision. Un moment, je laissais mon regard se posait sur elle. Ses cheveux brillaient sous l'éclairage du salon, sa peau scintillais surement à cause de cette crème à la douce odeur de fleur d'orangé que j'adorais tant. J'avais envie de sourire en la regardant. Je voulais la prendre dans mes bras et lui dire que tout ceci serait bientôt terminé mais ça serait lui mentir. Bien que nous aillons dépassé nos problème, les séquelles qu'ils avaient laissé n'été pas moindre. Non, ils étaient toujours présent et piétinés notre avancement. Oh je pensais que c'était aujourd'hui, ça m'est sorti de la tête. C'est une bonne chose, tu vas pouvoir passer tes examens tranquillement dis-je en levant mon regard dans le sien. Je buvais une longue gorgée, posant le cristal sur la table en verre face à moi. Je suppose que je vais bien. C'est assez calme en ce moment, les affaires tournent dis-je en faisant bouger ma mâchoire. Je pense que je vais démissionner c'est à cause de ce travail que Joey ... je fronçais les sourcils en me pinçant les lèvres tout en me laissant tomber pleinement contre le dossier du canapé. Je sais même pas si Teddy va me la laisser à nouveau, j'aurais jamais dû la laisser à une nounou, j'aurais dû l'amener avec moi ou rester là tout ceci était de ma faute et j'en avais conscience, ce travail, le contrat que j'avais résiliés, l'offre que j'avais proposé aux USA et non au Qatar ... Elle aurait dû rester en Inde ou qu'importe. Harvard marche ou crève. C'est fou tout ce qui arrive ici. Les bombes, le crash d'un avion, un tremblement de terre et je dois certainement en oublier. J'ai parfois l'impression que dès que tu poses un pied dans cette putain d'université t'es maudit à vie soufflais-je avec un brin d'ironie dans la voix, autant en rire qu'en pleurer. Elle va bien ? Tu sais si elle reste ici ou elle est simplement de passage ?

Losing my head Ils étaient là, à parler des lésions physiques qu'avaient laissé le tremblement de terre sur Zoya alors que les séquelles les plus lourdes pour eux deux étaient psychiques. L'innocence de leur relation s'était brisée avec les derniers événements, et surtout l'enlèvement de Joey, comme si se réjouir, passer du bon temps, c'était se voiler la face. La jeune russe aurait donné n'importe quoi pour revivre un de ces moments naïf où seul leur amour pouvait comptait, mais il n'y avait aucun moyen de faire machine arrière. Alors elle l'écouta parler, sans répondre dans un premier temps, trop occupée à se délecter d'une gorgée de ce merveilleux whisky qui devait être plus vieux qu'eux deux réunis, l'esprit ailleurs. Puis il commença à parler de son travail, chose que Zoya n'aimait pas particulièrement car elle savait qu'il ne s'épanouissait pas dans ce domaine qu'était les affaires et qu'au fond d'elle elle avait du mal à se contenter de cela pour lui. Il la surprit alors en évoquant l'éventualité de quitter son job, ce qui alluma une lumière dans le regard de la jeune russe : " T'y songes vraiment ? Tu crois que ton père va te laisser faire? " Elle espérait sincèrement que ce serait le cas ; il méritait beaucoup mieux que ce monde là qui avait faillit condamner sa petite fille. Le coeur de la jeune fille se serra dans sa poitrine en voyant la tristesse s'emparer du visage de son compagnon qui s'inquiétait de ne plus voir sa fille. Elle posa son verre et entreprit de passer une main dans les cheveux de l'homme qu'elle aimait d'un geste presque maternel : " Hey, je t'arrête tout de suite, tu n'avais aucune raison de te douter que ce genre de chose pourrait arriver. Tu n'y es pour rien. Il faut être inhumain pour enlever une petite fille de même pas 1 an à ses parents, ce ne sont pas des choses dont on peut se douter venant de quelqu'un. Et je suis persuadée que Teddy fera preuve d'assez d'intelligence pour ne pas te priver de ta fille. Il faudra juste qu'on redouble de prudence les prochains temps. " Les hommes de son père étaient probablement en train de surveille l'immeuble à l'heure où ils parlaient. Elle n'avait pas dit à Daniel ce qui leur était arrivé, mais elle se doutait que ses molosses s'en étaient chargés et que par conséquent, elle était bonne pour qu'ils la colle aux basques un bon moment. Gabriel continua ensuite à parler et ses mots étaient sombres. Elle le comprenait, elle même avait du mal à trouver des points positifs à sortir de son lit le matin mais elle se devait de continuer à vivre pour eux. Sinon, ils sombreraient. " Parce que tu crois que l'Inde c'est le monde des Teletubbies? " Elle voulait l'aider à relativiser, même si c'était dur, mais elle avait vécu beaucoup moins de catastrophes que lui à Cambridge et par conséquent c'était à elle de lui redonner foi en leur vie : " Elle a l'air d'aller bien, elle est toujours aussi rayonnante en tout cas. Je pense que ce voyage lui a vraiment permit de s'épanouir, de se sentir utile. Et elle semble bien partie pour rester. " Elle déposa un baiser sur la joue de son petit ami et demanda timidement : " On devrait peut être proposer à tes soeurs de faire un truc ensemble un jour, ça fait un moment que Jei n'a pas vu Joey, ça pourrait être sympa.. " La réponse de Gab lui faisait peur mais elle préférait l'affronter si cela pouvait le sortir de sa torpeur.

Losing my head J'en ai rien à foutre de ce qu'il peut penser Zoya. Je peux pas continuer à faire ça... pas après ça, pas après que ma fille ait été en danger par ma faute. Je sais que la vie st une succession de choix et j'ai l'impression de toujours faire les mauvais soufflais-je en baissant la tête sur le liquide ambré que je faisais rouler contre les parois du verre pour finalement, le boire d'une traite.  Enfin tu vois ce que je veux dire Zoya n'était pas un mauvais choix, bien sûr que non. Cette femme était merveilleuse, sous ses airs de femme forte qui n'a besoin de personne se trouve une rose fragile qui sait donne sans compter. Elle s'était ouverte en déployant ses pétales avec magnificence. Je laissais ma tête retomber contre le dossier du canapé, la tournant vers la jeune femme lorsqu'elle passait sa main dans mes cheveux. Je sais pas Zo, peut-être que ça serait mieux que je prenne un peu mes distance, tu sais je pourrais comprendre qu'elle le fasse, je le ferais à sa place soufflais-je en haussant les épaules tout en laissant ma tête retomber contre la poitrine de la belle blonde. Je fermais les yeux, laissant mon coeur prendre la mesure du sien. Bah c'est pas mal, ils font du bon poulet au curry soufflais-je avec un petit sourire. Je tournais mon visage vers elle afin de plonger mes yeux avec elle  Je m'occupe pas assez de toi, vraiment pas ce n'était pas une question, c'était une évidence. Je fermais les yeux en me nichant un peu plus contre elle, l'écoutant me parler de Jeisa. Je souriais sous les infos qu'elle voulait bien me donner, j'étais heureux qu'elle soit de retour, elle était partie du jour au lendemain sans vraiment prendre le temps de m'expliquer, mais ... si elle était partie, c'est qu'elle en avait eu besoin, je pouvais le comprendre.  Mes soeurs ? J'ai qu'une soeur, alors oui, je veux bien qu'on se fasse quelque chose avec Jei Livia était partie elle aussi, après que son connard de petit ami l'ai laissé en plan. Je n'avais aucune compassion pour elle, pas après le repas que nous avions essayé de faire en famille. Non, ça, je l'avais toujours en travers. En parlant de soeur, comment va la tienne ? Elle sort bientôt ?

Losing my head Tandis que Gabriel se confiait, c'était le coeur de Zoya qui s'allégeait comme une plume. Ils avaient enfin la conversation qu'elle avait tant attendu et cela lui prouvait une fois de plus que le brésilien se sentait bien avec elle, qu'ils étaient un vrai couple et pas juste une ébauche : " Je suis totalement d'accord avec toi : quitte ce job, on se débrouillera autrement mais je ne veux plus que ni toi ni moi ne soyons confrontés à ce genre de milieu. " Prendre des distances avec son père lui avait fait le plus grand bien depuis son arrivée à Harvard et même si elle l'aimait de tout son coeur, elle ne voulait plus faire partie du milieu auquel il appartenait. Elle avait l'impression d'avoir de moins en moins de pulsions violentes depuis qu'elle avait quitté la Russie, et elle appréciait davantage la personne qu'elle était devenue : " Par contre qu'ils s'approchent encore une fois de ma petite Jo et là ça va péter. " Certes ce n'était pas sa fille et elle faisait en sorte de bien marquer cette évidence pour ne pas offenser Teddy, mais elle s'attachait de jour en jour à cette petite tête blonde et elle savait qu'elle viendrait probablement à la considérer comme sa propre fille si les choses continuait dans cette lancée avec Gabriel : " Tu aurais tort de le faire comme elle aurait tord de le faire. Tu t'es investie depuis le premier jour de Joey, elle est autant ta fille que la sienne et je suis sûre que Teddy en est consciente, c'est une fille intelligente. " Zoya but une gorgée de whisky et ajouta : " C'est que je commencerais presque à la porter dans mon coeur. " Elle eut un sourire malicieux à la destination de Gabriel tout en se disant que bien sûr qu'elle appréciait Teddy ; elle avait déjà beaucoup souffert et Zoya avait de l'empathie pour elle, elle la trouvait forte : " Me parle pas de poulet curry, je meurs de faim. Je pensais commander à manger si t'en as envie. " Ça valait mieux pour Gabriel vu son niveau de cuisine digne de celui de Susan Mayer. Puis le grand brun eut des mots qui réchauffèrent le coeur de Zoya et lui prouvèrent que Gabriel avait conscience qu'il n'avait pas été le copain idéal ces derniers temps, chose qu'elle comprenait parfaitement : " Je ne t'en veux pas. " Elle déposa un baiser sur sa joue barbue et se laissa aller contre lui. " Ah bon? C'est marrant, j'avais le souvenir une jeune femme qui s'appelait Batista.. Hm laisse moi me rappeler de son prénom.. Ah oui, Livia ! " Elle le taquinait mais savait que la jeune femme avait dépassé les bornes à leur dernier repas de famille avec son petit copain prétentieux. Elle l'avait eu au travers de la gorge quelques temps mais après tout, c'était plus simple de pardonner une inconnue qu'une soeur : " Elle va remarquablement bien pour une ex-condamnée mais je pense pas qu'elle puisse sortir avant quelques semaines. C'était une opération lourde, si tu voyais dans quel état elle était en en sortant. J'aimerais bien qu'elle puisse aller au bal quand même, ce serait bon pour son moral de ne pas le louper. " Comment aborder subtilement le sujet du bal de Harvard en 3 leçons.

Losing my headJe terminais le liquide ambré tout en l'écoutant parler. Se débrouiller autrement. Bien sûr que nous pouvions le faire, disons que j'avais déjà une solution toute trouvée : son père, cependant ça, elle ne le savait pas. Mon faciès se tournait vers le sien un instant. Je prenais le temps de détailler ses traits si fin, son regard dont la couleur changeait selon la lumière du jour ou des néons. Mes doigts venaient se presser dans ses cheveux que je caressais un instant avant de couper tout contact. J'ai déjà une solution.. ton père m'a proposé quelque chose ... je pense que je vais accepter. j'aurais dû lui dire, nous aurions dû en discuter tous les deux mais je m'étais rendu compte que faire ce genre de métier était beaucoup plus important à l'heure actuelle. Je voulais pouvoir défendre ma famille seul et qu'elle soit en sécurité avec moi. Certes, cette notion de sécurité peut paraître subjective mais j'aurais au moins les moyens de prévenir ce genre d'incident, de savoir quoi faire. Un petit sourire se dessinait sur mes lèvres, sa petite Jo. J'étais heureux de voir à quel point cette femme qui m'avait souvent dit ne pas être à l'aise avec les enfants s'était attachée à ma fille. Elle était parfaite. T'as petite Jo ... je suis heureux de voir à quel point elle a prit une place importante dans ta vie ... mais ça te suffit ? oui, je ne me voyais pas rencontrer à nouveau ce genre d'événement. Joey me suffisait amplement, mais est-ce qu'elle suffisait à Zoya ? Je sais que c'est une fille intelligente, d'ailleurs c'est ça le problème, elle l'est beaucoup trop et ça serait logique qu'elle ne me fasse plus confiance ... je veux être capable de pouvoir la protéger, j'y suis pas arrivé soufflais-je en me laissant tomber contre le corps de la jeune femme. Laisses, je vais nous faire à manger je réceptionnais son baiser avant de me redresser pour aller en cuisine. Je me lavais les mains pour ensuite regarder dans le frigo. Je vais nous faire un poulet au curry tiens, en l'honneur de Jei puis nous venions à parler de mes soeurs. J'avais du mal avec Livia encore plus depuis ce fameux repas et son abruti de petit ami de l'époque. J'aurais pu être là pour elle après sa séparation, mais elle avait choisis son camp. Elle avait elle même sceller le destin de nos relations. C'est bête mais moi je m'en souviens pas ... l'âge surement dis-je en haussant une épaule, attrapant le poulet pour commencer à le couper en lamelle. Je suis content pour elle, pour toi aussi, vous allez avoir le temps d'apprendre à vous découvrir, parce qu'on ne peut pas dire que vous êtes parties du bon pied je levais mon regard vers elle avec un petit sourire. Zoya n'était pas de celle qui se montre mielleuse ou collante, elle avait de la tenue, de la prestance et une certaine retenue envers les personnes qu'elle estime. J'aimais cette part d'elle, mais peu à peu elle apprenait aussi à se dévoiler. Ouai surement, c'est le genre de connerie dont les filles raffole, le bal riais-je en levant les yeux au ciel

Losing my head Son père? Zoya se raidit de tout son long en l'entendant prononcer ces mots : de 1) comment se faisait il qu'il soit directement en contact avec son père et de 2) une proposition de son père ne pouvait rien annoncer de bon. La jeune russe sentit la colère monter en elle, cependant elle n'eut pas le temps de la faire sortir tout de suite puisqu'il enchaina sur Joey et lui demanda si leur vie la contentait : " Pourquoi ça ne me suffirait pas? " répondit elle plus sèchement qu'elle n'en avait envie, toujours bloquée sur le fait que son père et son petit ami aient passé un arrangement dans son dos et qu'aucun des deux ne s'étaient donné la peine d'en parler avec elle. Elle observa l'homme qu'elle aimait se diriger vers la cuisine où elle le rejoint rapidement, n'écoutant qu'à moitié ce qu'il disait tant elle cogitait. Elle se dirigea vers un placard d'où elle sortit une bouteille de vin et alors que Gabriel semblait soutenir son regard en attente d'une réponse, elle ne put se retenir de dire d'un ton provocateur : " Excuse moi je suis restée bloquée au moment où tu fais des complots dans mon dos avec mon mafieux de père. " Elle avait le sang chaud et cela Gabriel le savait ; elle avait tellement prit sur elle ces derniers temps qu'elle n'arrivait plus à retenir sa colère et avait envie de tout casser autour d'elle, mais elle se contint. Zen Thomspers, zen : " Alors quoi? Je fais partie du mobilier dans cet appartement pour que tu passes des accords qui impliquent nos vies à tous les deux sans m'en parler? "

Losing my headC'est au fil de la conversation que j'avais décidé de lâcher l'information quant à la probable association entre son père et moi. Le sujet semblait être passé sans difficulté, elle n'avait pas réagit, tant mieux. Je n'avais pas la force de me disputer, je n'avais pas la force d'épiloguer quant à la sécurité de ma fille. C'était pour elle, toujours pour elle. Joey était le soleil de ma vie, elle m'avait appris à revivre, à trouver la lumière le conduisant à des jours meilleurs. Elle avait été la fleur aux éclats d'argent dans cette sombre réalité qu'avait toujours été ma vie. Je sais pas, les filles veulent toujours plus et je me dis que peut-être toi aussi soufflais-je en haussant une épaule. Je n'étais pas apte à lui offrir plus, surtout ces derniers temps. Zoya était sèche mais je préférai ignorer comme tout homme saint d'esprit. S'octroyer la colère de Thomspers n'est jamais une bonne chose, quant on peut l'éviter autant le faire mais plus les secondes avançaient et plus les ondes négatives emplissaient l'endroit. Je n'allais pas y échapper. Je t'en pris arrête de penser que tous le monde complote derrière ton dos Zoya, j'ai eu une conversation avec ton père ça s'arrête là dis-je en coupant le poulet d'un coup sec. La jeune femme ne s'arrêtait pas là, partant dans une plaidoirie ennuyeuse. Je n'avais encore rien décidé, ce n'était que des pourparlers après tout. Premièrement, je n'ai pas encore passer d'accord, j'ai juste discuter avec ton père, deuxièmement, merde Zo c'est ma vie, tu peux pas comprendre. J'ai fais la plus grosse connerie de ma vie en acceptant ce putain de boulot. J'ai mis ma fille en danger et je veux pouvoir la protéger comme ton père l'a fait avec toi, je veux pouvoir faire les choses biens dis-je en posant le couteau sur la table dans un bruit sourd tout en levant, enfin, mon regard vers la jeune femme. j'en ai marre qu'on bride, je veux pouvoir faire ce qui me plait et ce qui me plait en ce moment c'est de pouvoir être un bon père.