Athédam - Turbulences dans les airs

Après un week end bien rempli à Universal Studio nous étions partis pour prendre l’avion. En effet, il était l’heure de démarrer pour Dubai et aller au voyage des Eliots. J’étais entre Simba et Adam, tous se passait mal. Oui, j’ai horreur de l’avion. En faite j’ai horreur de la vitesse excessive en voiture car j’ai peur de mourir suite à mon accident. Et l’avion, ma mère a disparut dans un accident d’avion alors là encore je suis vraiment à me sentir mal dès que je monte dans un appareil. J’étais dans l’avion avec un verre de tequila que j’ai commandé avant le décollage et que je serrais dans mes mains. Ca faisait déjà une bonne heure qu’on avait décollé et je n’étais toujours pas rassurée je sursautais à la moindre secousse et je me sentais directement mal, mon cœur s’emballait. J’essayais de prendre sur moi, de réveiller personne et de me concentrer sur le film, il était tard et tout le monde dormait c’était clairement pas pratique. Je me suis levée une fois pour aller me passer de l’eau sur le visage et je suis revenue à ma place bouclant ma ceinture et soufflant, je suis revenue sans embuche c’est déjà ça. J’ai bu mon verre cul sec essayant de penser à autre chose. C’est alors qu’une turbulence est apparue et j’ai eu une peur bleue je dois l’admettre si bien que machinalement j’ai agrippé ce qui était à coté de moi, malheureusement ce fut le bras d’Adam dans lequel j’ai planté mes ongles quand même assez fort avec la peur. Le pauvre qui dormait quand l’avion est redevenu calme je me suis tournée vers lui plus que mal à l’aise « Ton bras … tu suis vraiment désolée, tu dormais en plus … » oui je le connais mais en soirée où on rigole, il a jamais dû me voir stressé ou autre. Je regardais ma main surtout mes ongles plantés dans son bras et lachais prise reprenant « Je … désolée les avions tous ça, je ne suis pas fan » je suis même phobique faut le dire.

L’avion est toujours une torture. Le week end à Universal avait été génial j’ai profité comme une malade j’étais heureuse, c’était bien la première fois que j’y allais. J’étais émerveillée et j’avoue que j’ai parfois eu peur des attractions il faut le dire même si honnêtement tu me met dans une voiture et tu vas à 100km/heures je suis au bout de ma vie encore plus que dans les manèges à sensation. Mais voilà, le week end était vite passé, après les attractions on avait même eu des cours de danse, je me débrouille mais les révisions sont toujours intéressante surtout que je ne sais pas du tous si mon cavalier pour le bal se débrouille, apparemment Dallas adore la country, j’espère qu’il ne se décidera pas a m’apprendre quelques pas de danse pendant le bal. Au pire, j’irais voler le cavalier d’une autre ahah, je suis cruelle je sais. J’appréhendais le voyage Eliot, Tate me fais la gueule, je vais essayer en arrivant d’avoir une autre chambre histoire qu’on ait pas besoin de cohabiter mais Emilia a raison, c’est surement peine perdue c’est sure. Bon, j’appréhendais mais peut être que ça se passerais bien après tous ? Enfin bon, ça plus l’avion, j’étais vraiment au bout de ma vie en ce moment je me sentais carrément mal. Lorsque l’avion a bougé un peu j’ai machinalement attrapé la première chose que j’avais sous la main et ce fut le bras d’Adam, j’ai planté mes ongles dedans en serrant les dents, les fesses, en contractant tous les muscles de mon corps enfaite. Le pauvre Adam, je l’ai réveillé malgré moi. Lui qui me connaissais complètement joviale, toujours prête à faire la fête et là je me décomposais. Je m’excusais en lachant son bras repliant et dépliant mes doigts pour faire marcher mes articulations. J’ai souris légèrement en essuyant mes yeux, j’allais pas me mettre à pleurer quand même ? Je le regarde et reprends « Excuse moi vraiment c’est l’avion ça me stresse la moindre secousse j’ai l’impression qu’on va se cracher. » oui et je ne peux pas prendre de somnifères donc je souffre tous le long du vol. Pourtant c’est pas faute de prendre l’avion assez souvent. J’étais dans mon siège droite comme un piquet avec ma ceinture et tous, on ne sait jamais. « Euh oui … alors, Universal ça t’as plu dis moi ? J’ai vu qu’il y a eu des jeunes enfants avec toi, c’est ta famille ? » j’essayais de penser à autre chose, il avait raison ça m’aiderais peut être en tous cas je lui mettais un beau +5 oui, +2 pour ne pas avoir gueulé quand j’ai planté mes ongles dans son bras et +3 pour tenter de me changer les idées parce que si il le fait avec moi, il le fera forcément avec Emilia, continue comme ça mon poulain !

J’aime les sensations fortes oui, mettez moi dans un manège, ou sur un parcours d’accro-branche j’y passe mon après midi sans rechigner rien. Une balade à cheval ? Pas de problèmes ! Je n’ai pas peur, même si je suis sur un animal je n’ai pas peur, j’ai un certain contrôle. Ce qu’il y a de bien d’ailleurs avec l’équitation c’est qu’il faut faire le vide dans sa tête, il faut avoir confiance, être connecté. Mais l’avion ça … même si je ne sais pas nager le bateau ne me gêne pas mais l’avion c’est une torture. Je n’ai pas fermé l’œil du voyage, a l’affut du moindre mouvement de l’appareil jusqu’à ce que ce fut le drame, l’avion a commencé à bouger, sur mon siège raide comme un piquet et attachée de façon a ce que j’étoufferais presque tellement c’est serré mais au moins je me sens un peu mieux, j’ai attrapé la première chose que ma main a attrapé ce fut le bras d’Adam, j’y ai planté mes ongles je n’y suis pas allée de main morte. Le jeune homme a plutôt l’habitude de me voir joyeuse, toute pimpante en soirée, là il me voit à l’article de la crise d’angoisse parce que oui une fois j’en ai fais un malaise tellement j’ai eu peur. Adam essayait de me rassurer , c’était gentil de sa part « J’essaie mais j’ai lu des études, si on se crache on a très peu de chance de s’en sortir en vie, surtout si c’est dans la mer et … on ne sait pas, qui nous dit que le pilote n’est pas un alcoolique chronique ? » oui je m’en méfie il a ma vie et celle des autres entre ses mains.

Enfin, j’essayais de changer de conversation, de penser à autre choses. Adam m’a gentiment prit la main pour me rassurer et j’essayais de m’imaginer sur une plage, pas dans un énorme engin à une altitude folle. Le jeune homme me racontait alors son histoire, sa famille avait l’aire soudée, il avait eu la chance de tous les voir ou presque ce week end. Je lui ai souris reprenant « Vous êtes une famille soudée ça fait plaisir à voir vraiment ! D’ailleurs en parlant de retrouvailles, Emi n’a quand même pas été voir sa mère ? Je sais que vous vous êtes connus à Orlando » oui et sa mère à Emi c’était … compliqué comme bonne femme, aussi folle que ma mère. Est-ce que j’avais aimé Orlando ? Bien sure ! « Je suis venue il y a fort longtemps j’ai tellement aimé, les attractions étaient folles c’était super ! »

L’avion j’aime pas ça je n’y peux rien pourtant je l’ai pris un nombre de fois incalculable faut le dire mais rien y fait. J’ai beau essayer de lire, de regarder un film, je me rappelle que je suis dans un avion et alors là c’est foutu une fois de plus. Mais je n’aime pas le dire alors la plupart du temps je me retrouve comme une conne à stresser alors qu’en réalité c’est pas grand-chose. Mais je ne peux pas prendre de traitement, oui j’ai été accro aux drogues dures donc je ne peux pas prendre le risque de devenir accro aux narcotiques. Adam était gentil de ne pas s’énerver pour moi, gentil poulain ! Après avoir attaqué le bras d’Adam avec mes ongles je lui explique ma théorie sur les crashs aériens, on a très peu de chances de s’en sortir en vie, faire confiance à l’équipe aérienne je le regarde avec deux grands yeux comme un gosse a qui on dit que le père noël n’existe pas -quand je l’ai su d’ailleurs j’ai fais une crise de larmes, j’ai eu peur de ne plus avoir de cadeaux ! - ou bien comme quand quelqu’un insulte Jésus devant Dante ou même moi, les même yeux je vous dis -oui j’ai commencé à croire en quelque chose de plus grand que moi, de plus puissant parce que ça apporte une part d’espoir. J’ai repris « Ma mère a disparut dans un accident d’avion alors je ne leur fait pas confiance mais je dois bien me déplacer je vais pas passer ma vie en Amérique et si je veux rentrer à Zurich ou voyager c’est un passage obligatoire » oui il faut bien que je me déplace une fois de tant en temps sur le globe. Je venais d’avouer à Adam le pourquoi du comment, le pauvre, de but en blanc comme ça. Si seulement les téléporteurs existaient … Je me concentrais un peu sur l’histoire, celle de la famille d’Adam en me prenant la main et j’essayais de respirer doucement en me disant *je suis sur le sol, je suis sur le sol …* oui parfois l’auto persuasion ça marche ! « Oh ton père fait quoi dans l’armée ? C’est sure qu’il faut être soudé dans ce genre de situations. Pour sa mère je ne pense pas on l’aurait vu plus mal je pense, sa mère est … elle est comme l’était la mienne, un peu tarée je suis contente qu’elle vive avec son père maintenant. Oui vous êtes resté un peu de temps ensemble non ? Même si on a jamais eu l’occasion de se connaître Emi me parlait de toi ! » oui c’est vrai elle l’aimait son Adam, son chimpanzé, son arbre. Je lui ai souris en disant cela avant de répondre à sa question sur le week end à Universal Studio. J’ai souris à ses paroles, oui j’essayais de penser à autre chose et heureusement qu’il était là, j’essaierais de ne pas attaquer son bras une nouvelle fois en tous cas « Je l’ai fais aussi je me suis même choisit une baguette elle est dans ma valise ! » c’est vrai en plus et j’ai même une écharpe de Serpentard, merci Orphée ! Je le regarde sortir ses écouteurs et je reprend en le regardant « Tu as quoi comme musique ? »