I see a pattern can be collapsed for you. ✗ PV Lara

J'étais tellement effondrais que ma tête ne devait pas vraiment être belle à voir à ce moment la, moi qui normalement fessait le plus possible le dur pour ne pas laisser paraître mes émotions et bien la je ne pouvais pas c'était plus fort que moi, j'étais même à la limite des larmes c'était pour dire mais j'essayais tout de même de me contrôler un maximum pour ne pas tomber dans le fond même si tout cela était très difficile. Putain mais j'arrêtais pas de me dire mais pourquoi j'avais ça, pourquoi moi ? pourquoi c'est putain de messages je les avais gardé ? Pourquoi Keyla avait prit mon portable ? Ces questions elles passaient en boucle dans ma tête c'était tellement ragent que je ne pouvais faire autrement que de me mettre en colère. La première chose qui m'était venu à l'esprit était de contacter un être cher à mes yeux, et ce n'était autre que ma soeur, enfin tout comme, Lara. Elle signifiait tellement de chose pour moi, que c'était elle avait mon demi-frère qui furent prévenus en premier.


J'avais prévu avec Lara de se voir à l'entrée camp de SC, j'avais besoin de lui expliquer tout ce qui c'était passé et elle avait besoin de comprendre mais j'avais fais le con et je l'assumais totalement tout cela c'était de ma faute, mais je savais très bien qu'une petite partie de moi ne pouvait pas l'accepter. Après notre discussion par sms j'avais très vite enfilé un jean et un t-shirt que j'avais trouvé par terre dans ma chambre du Summer Camp, pour tout dire je n'avais même plus envie de rester ici, j'avais tout simplement envie de faire mes valises et de partir loin d'ici et loin de Keyla pour réfléchir à tout cela , mais je n'y arrivais pas quelque chose m'y empêchais.

J'étais sortis de ma chambre et je me dirigeais maintenant à l'entrée du camp, Lara était déjà la, je m’avançais vers elle une cigarette à la bouche que j'allumais avec mon briquet que je finis par mettre dans ma poche par la suite. Cela me permettait de ma détendre un peu du moins.

" Coucou soeurette. " lui dis-je suis un ton désemparé.

Ma vie au Summer Camp n’était pas forcément des plus intéressantes, il y avait bien eu l’histoire avec Keanu mais il n’y avait plus grand-chose à dire là-dessus, je lui avais sauté dessus comme une folle furieuse, il n’avait même pas pu savoir qui était la fille avec qui il avait fait l’amour puisque je lui avais bandé les yeux, je n’étais pas sadomasochiste et je savais qu’il détestait toutes les personnes bisexuelles voir homosexuelles sur cette planète, hors, j’étais moi-même bisexuelle malgré mon inexpérience avec les autres filles. Mon Summer Camp aurait pu être génial si ce dernier était resté pour m’offrir quelques parties de jambes en l’air supplémentaires, je n’aurais en quelque sorte pas tout perdu mais ce n’était plus le cas, il avait mis les voiles subitement et peut-être que c’était un mal pour un bien, il ne m’obsèderait plus autant et ainsi je pourrais peut-être même faire de nouvelles connaissances. Bref, depuis le départ de Keanu je me sentais un peu toute seule, je n’avais pas tous mes amis dans les environs et je m’apprêtais seulement à rejoindre la chambre de mes meilleures amies, Apple parmi elles. Le reste de mon été s’annonçait donc plus ensoleillé que ce premier mois qui venait de s’écoulé.

Ma fin de soirée s’était très bien passée, je préparais mes valises pour le changement de chambre lorsque j’avais reçu un SMS de mon meilleur ami, non, pas meilleur ami… Frère de cœur, il n’y avait même pas besoin d’avoir le même sang pour que nos liens soient forts. Il semblait être au plus mal et lorsque j’avais compris par déduction qu’il y avait quelque chose de brisé entre Keyla et lui mais quoi ? Il m’avait fait comprendre qu’il était fautif et je ne comptais pas faire la meuf faux-cul au possible en lui disant que ça n’était rien, s’il avait fait quelque chose d’impardonnable à mes yeux je lui ferais savoir que cette dernière avait eu raison même si, à cet instant je mourrais d’envie d’aller lui tirer les cheveux à elle pour avoir eu le toupet de faire souffrir mon petit frère.

Bon, il était tout de même plus d’une heure du matin mais il y avait urgence et je ne refusais jamais de voir Kol, après avoir rapidement enfilé un legging et un top rose je m’étais vite enfilée entre les lits pour pouvoir mieux m’échapper de cette chambre qui ne serait bientôt plus mienne. En quelques minutes je me retrouvais au point de rendez-vous… En avance comme à mon habitude, une bonne dizaine de minutes après mon arrivée je voyais enfin Kol qui arrivait. « Coucou soeurette. » Il avait une cigarette aux lèvres et même si je fumais parfois je détestais le voir faire les mêmes erreurs que moi. Me levant d’un bond du pot de fleurs sur lequel je m’étais installé je lui dérobais sa clope que j’écrasais sans plus attendre. « Tu pues la clope mon chou ! » Je venais me blottir dans ses bras, les quelques semaines que nous avions passées sans trop nous parler m’avaient paru être une éternité. « Qu’est-ce que tu as bien pu faire de mal ? »

Quelle merde je pouvais faire ? Il était tard et la seule chose que j'avais pu faire c'était de prévenir Lara tout simplement une des rare personnes à Harvard qui connaissait absolument tout de ma vie et qui était de plus une personne extrêmement chère à mes yeux. Lara était tout simplement comme ma soeur, celle que je n'avais jamais eu, et c'est en arrivant à Harvard que je l'ai trouvé. Aujourd'hui j'avais besoin d'elle, j'avais besoin de son soutien, même si je n'aimais pas montrer mes émotions et ça tout le monde le savais je ne pouvais contenir la peine que j'avais moi même engendrer en moi.

Après notre discussion entre moi et Lara, elle m'avait proposé que nous nous voyions même si il était déjà plus de une heure du matin, peut importe je savais très bien que je pouvais compter sur elle à n'importe qu'elle heure et c'était pareil pour moi, et même si je pouvais dire que cela me fessais chier de déranger Lara.

J'étais arrivé ma cigarette à la main cela devait faire la vingtième que j'entamais en à peine deux heure, j'étais tellement sur les nerfs que la seule chose qu'il me calmait un peu c'était ça.

On voyait très bien cette tristesse bien présente même trop présente à mon gout et tout cela ce vu aussi dans le salut que j'avais pu faire à ma grande soeur. Elle se leva ensuite pour s'avancer vers moi et me dérober ma cigarette que j'avais à la bouche et elle finit par l'écraser au sol. MERDE ma clope. Elle me dit ensuite que je puais la clope.

" Putain non, la t'abuses Lara. "

Sans vraiment réfléchir et sans vraiment savoir ce qui venait de ce passé Lara se blottit dans mes bras, c'était tellement agréable de pouvoir la tenir, car cela fessait déjà quelques semaines que nous nous n'étions pas vu. C'était une sorte de soulagement. Elle me posait ensuite la question fatidique, qu'est-ce que j'avais fait de mal ?

" J'ai fais le con avec une fille, c'est compliqué en fait ... je lui ai envoyé des messages un peu oléolé si tu veux et Keyla la vu sur mon portable , je m'en veux Lara tu peux pas savoir. "

Avec Kol ce qui était rafraichissant c’était le fait d’être moi-même sans avoir à faire des chichis parce que soyons tous honnêtes, dans la rue je n’étais pas la Lara qu’il connaissait au réveil le petit matin après avoir passé la nuit à regarder des films d’horreurs qui me faisaient tellement peur que j’étais obligée de me serrer à lui jusqu’à ce que le petite matin se lève par peur d’être agressée par Jason Voorhees ou je ne sais quel esprit venant de je ne sais quel cimetière avec une mort douloureuse et un désir de vengeance. Oui, je n’étais pas différente dans toute ma personnalité mais on dira que j’étais un peu plus superficielle, pour faire son petit effet à Harvard il n’y avait de toute manière pas d’autres solutions, s’adapter aux autres était l’une des choses qu’il fallait oublier si on voulait être populaire, les autres devaient s’adapter à vous et non le contraire et avec moi autant vous le dire tout de suite, il y avait du boulot tellement j’étais une chieuse de premier ordre.

Le seul défaut que je pouvais avoir vis-à-vis de Kol c’était mon côté protecteur, il était plus jeune que moi et si j’étais sa sœur de cœur je me devais de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour le rendre heureux et lorsque quelqu’un se mettait en travers de son chemin j’étais généralement la première qui montrait les crocs et même si un mec aurait pu m’allonger en un coup de poing ils avaient peur de moi. Si si je vous jure, et Kol n’avait pas intérêt à broncher, je le surveillais pour pas qu’il fasse trop de bêtises et les cigarettes en étaient un exemple même. Lui arrachant sa clope du bec je n’avais aucun remord à l’exploser sur le sol ne perdant pas mon sourire d’ange manipulateur. « Putain non, la t'abuses Lara. » Je lui mettais un petit coup de poing dans le bras qu’il n’avait surement pas senti avec ma force de mouche. « Je sais… Mais je m’en fou, on te l’a jamais dit ? Moi je suis la méchante des films animés. » Je lui souriais amusé venant me blottir dans ses bras attendant ses explications pour son histoire de cœur.

« J'ai fais le con avec une fille, c'est compliqué en fait ... je lui ai envoyé des messages un peu oléolé si tu veux et Keyla la vu sur mon portable , je m'en veux Lara tu peux pas savoir. » Je ne disais rien mais à mes yeux envoyer des sextos n’avait rien de bien scandaleux, combien de fois je le faisais avec des mecs déjà en couple ? Bon je n’étais pas non plus une référence mais pour moi il valait mieux flirter par SMS, ça n’était pas trompé au moins. « Tu sais que les filles romantiques détestent ça, t’es pas futé… Si tu veux le faire très bien mais supprimes tes SMS à la fin… Faut tout vous apprendre à vous les mecs ! » J’essayais de détendre l’atmosphère, je ne comptais pas le punir d’avoir fait ça.

Je sais j’avais complétement merdé sur ce coup, j’avais fait l’imbécile de première qui n’avait vraiment aucune jugeote. Mais il fallait dire que Briony n’était pas non plus dégueu et la voir dans mon lit il faut dire ne m’aurait pas plus déplu que ça. Mais au fond je savais qu’en fessant ça j’allais trop loin et que Keyla ne pourrait certainement pas me pardonner, j’avais peur, peur de ne jamais plus la regarder en face, de ne jamais plus l’aimer comme avant et de la gâter comme il se devait, j’avais juste peur que plus rien ne soit comme dans le passé. Peut-être qu’au fond notre amour était mort et que je ne voulais pas l’admettre, peut être que c’était mieux comme cela et que si Keyla avait vu ces messages c’était qu’il y avait une raison. J’étais complétement perdu, aussi dans ma tête qu’à l’extérieur. J’avais besoin d’aide et ça je le savais, voir une personne chère une personne de confiance, comme ma grande sœur de cœur m’aiderai oui, Lara serait peut-être la seule à comprendre véritablement vu qu’elle-même elle était une femme. Je ne savais plus trop quoi faire à vrai dire.

Notre relation était plus que fusionnelle entre moi et Lara et même si des fois cela pouvait paraitre étrange même extrêmes bizarre j’avais toujours une confiance aveugle en elle. Malgré son côté surprotecteur envers moi qui parfois me fessait sauter en l’air à tout bout de champs mais après tout c’était comme ma sœur alors elle avait bien le droit de faire ce qu’elle voulait avec moi. Comme par exemple m’exploser ma cigarette par terre alors que je venais à peine de l’entamer. Je lui avais dit qu’elle abusait, mais après tout ce n’était qu’une cigarette. Elle me mit ensuite une petite tape sur le bras qui d’ailleurs n’était pas vraiment très poussé. Elle me dit ensuite qu’elle savait mais qu’elle s’en foutait, elle c’était la méchante dans les dessins animés, elle sourit puis elle se blottit dans mes bras. C’était tellement agréable de pouvoir enfin la sentir contre sois après tant de temps séparé l’un de l’autre. Elle m’avait manqué tout simplement. « La méchante dans les dessins animés tu ne serais pas plutôt la petite fourmi plutôt parce que avec cette force la tu ferais même pas de mal à une mouche. » A la suite de cette phrase j’avais ris, j’avais eu l’impression que c’était, il a déjà des années et c’était grave à Lara. Je lui avais ensuite expliqué l’affaire, les messages et le fait que Keyla découvre tout, cela eu pour effet de me faire ravaler mon sourire. Lara prit ensuite la parole pour me dire que je savais très bien que les filles romantiques n’aimaient pas ça, et que j’étais pas vraiment futé, c’était vrai sur ce point elle n’avait pas tort du tout. Et que si je voulais le faire il fallait que je supprime les messages après. En même temps sur le coup, je n’avais pas vraiment prêté attention à ce détail là, c’est vrai j’aurais dû le faire mais c’est bien trop tard que j’ai pensé à ça. Elle finit par me dire qu’il fallait tout nous apprendre à nous les mecs. C’était tellement hilarant cette situation franchement, mais malgré ça je n’avais pas la force de rire n’y l’envie d’ailleurs en tout cas plus maintenant. « J’ai pensé à ça trop tard … Je suis con. »

Je n’étais pas forcément la femme à qui il fallait demander des conseils lorsqu’il était question de relations amoureuses. Je n’étais pas réellement une experte, on aurait pu le croire puisque j’avais une longue carrière de séductrice mais la vérité c’est que je n’avais pas vraiment l’habitude de finir en couple pour une relation sérieuse. Bien sûr j’avais droit à une relation sérieuse chaque année sauf que cette dernière se terminait toujours après un mois ou deux parce que mon copain avait été un porc en me trompant. C’est peut-être également pour ça que j’avais commencé à expérimenter les relations avec le sexe fort… Les femmes, je n’avais eu qu’une seule relation avec une autre fille et c’est parce que j’avais pas mal picolé ce jour-là mais j’en gardais un souvenir plutôt intéressant et reproduire l’expérience une seconde fois n’avait rien de désagréable dans mon esprit. Pourtant lorsqu’il était question de donner des conseils à des amis je n’étais pas incompétente, j’aurais pu être psychologue si je n’avais pas été autant portée sur le second degré, être sérieuse ça ne m’allait pas sur le long terme sauf lorsqu’on parlait musique et danse, à ce moment-là il n’y avait plus matière à rigoler, pas lorsqu’on travaillait avec un objectif précis, sur la piste de danse en boite il était tout autre.

Lorsque Kol m’avait envoyé un SMS que j’avais lu bien trop tard pour y répondre la journée d’avant je n’avais pas hésité à lui proposer de sortir malgré l’heure tardive, il allait bientôt être deux heures du matin et je m’en fichais totalement, l’important c’était d’être la confidente qu’il attendait de moi, je savais qu’il serait là pour moi à n’importe quel moment si j’avais un problème et je me voyais mal faire le contraire, j’en étais incapable de toute manière. Peut-être que ce que j’allais dire allait en surprendre plus d’un mais je l’aimais… D’un amour platonique aux dernières nouvelles même si ce genre de sentiments n’étaient jamais à cent pourcent fiables. Mon instinct de surprotection avait encore fait des siennes ce soir puisque je lui avais arraché sa clope du bec pour en finir avec cette dernière sur le sol, j’aurais très bien pu la finir mais je crois qu’il l’aurait mal pris et c’était tout à fait normal. Le mec dépressif qui fumait pour noyer son chagrin et faire le Bad boy c’était so 2009, plus tendance du tout. « La méchante dans les dessins animés tu ne serais pas plutôt la petite fourmi plutôt parce que avec cette force la tu ferais même pas de mal à une mouche. » Je pouffais de rire, il n’avait pas tout à fait tort mais je n’avais pas besoin de force pour être une garce. « C’est vrai… Mais je suis deux fois plus méchante que tous les étudiants d’Harvard réunie lorsque je commence à dire haut ce que tout le monde pense tout bas, tu sais les quatre vérités qui font mal… » Oui, je n’avais pas honte d’être méchante, ma réputation et ma popularité étaient basées sur ça de toute manière. « J’ai pensé à ça trop tard … Je suis con. » Nous parlions maintenant d’un sujet qui lui faisait perdre le sourire, dommage mais nous n’avions pas trop le choix, il était important de faire le point, me laissant retomber contre mon pot de fleur que je ruinais depuis tout à l’heure je remettais mes cheveux en place. « T’es pas con okay, t’es juste un homme ! C’est un sacré handicap dans la vie. » Je lui tirais la langue me décidant à poser la question qui tuait. « Tu penses pas que si tu as flirté avec cette fille c’est… Désolée si ça te blesse, mais c’est parce que tu n’es pas si bien que ça avec Keyla ? J’veux dire… Excuse-moi, je juge sans tout savoir mais vous avez une relation un peu… Vieille, la passion n’est pas exposée, il n’y a pas de piquant et tu t’ennuies peut-être aussi ! » La franchise était incarnée en moi et les bourdes aussi, je mettais les pieds dans le plat.

J’avais encore du mal à imaginer que tout cela était finit, que l’amour que le bonheur que j’avais connu avec Keyla c’était totalement noyé dans ma connerie, qui était qui plus est complètement stupide. J’avais fait le con avec Briony et j’en payé le prix, mais petit à petit je sentais très bien que je touchais le fond complétement, et plus les jours passé plus j’étais anéantie, j’avais retrouvé ma meilleure amie et à la fois ma grande sœur à l’entrée du Summer Camp, j’avais beaucoup de choses à lui dire malgré les sms que nous nous étions envoyé l’heure d’avant. Après plusieurs semaines d’absence nous n’avions pas la meilleure des retrouvailles possible. Même peut être la pire car j’étais complétement dépité. Et pourtant j’essayais malgré moi de lui lancer quelques sourires par ci par là, pour ne pas qu’elle s’inquiète un maximum, même si ce n’était pas non plus trop son genre, malgré son côté grande sœur hystérique à mon égard.

Lara m’avait un peu plus tôt dit qu’elle était la méchante dans les dessins animés, je lui avais répondu pour la première fois en rigolant qu’elle était plutôt la petite fourmi à cause de sa petite force de mouche. J’adorais la taquiner c’était notre truc à nous, et ça je pense que ça ne pourra jamais changer nous avions évolué tous les deux comme cela. Elle avait éclaté de rire ce qui me fit plaisir, au moins je pouvais être sûr d’une chose je n’avais pas perdu mon humour complètement pourri. Elle m’avait ensuite répondu à son tour que c’était vrai, qu’elle n’avait pas beaucoup de force mais elle était tout simplement la plus méchante d’Harvard quand elle commençait à dire tout haut ce que tout le monde pensé tout bas, il était vrai que les quatre vérités comme elle disait fessait parfois très très mal. Et c’était tout simplement pour cela que dans le campus elle était extrêmement redoutée.

C’était bête mais malheureusement je n’avais pas supprimé ces messages, je lui avais tout simplement dit que je n’y avais pensé que trop tard, j’étais tout simplement con. J’avais tout de suite quitté ce petit sourire pour une tête beaucoup moins joyeux et pratiquement dépité. Lara me dit ensuite que je n’étais pas con, j’étais tout simplement un mec et que c’était un grand handicape dans la vie. C’était tellement ironique. « Qu’est-ce que je ne ferais pas sans toi ? »

Lara reprit ensuite la parole pour me demander si je n’avais pas flirté avec Bri’ c’était parce que je n’étais pas aussi bien que je le prétendais avec Keyla ? Que cette relation était un peu vieille et qu’il n’y avait plus de piquant entre nous. C’était ça qui devait me manquer. Je n’en avais aucune idée, j’étais pour le coup perdu au fond de moi. « Je ne sais pas, avec Keyla c’est tellement extraordinaire à chaque fois qu’on ce voit, que je ne peux pas dire que le piquant n’est plus là, mais tu sais très bien que j’aime les femmes et que même si j’aime Keyla de tout mon être je ne peux pas changer même si je le veux de tout mon cœur … je suis perdu Lara je ne suis plus quoi penser. »

Il n’était pas habituel pour moi de ne pas être franche avec mes connaissances, néanmoins je devais reconnaitre que j’étais encore plus franche avec mes amis, je n’avais pas peur de leur dire leurs quatre vérités parce que c’était de cette manière qu’on pouvait au final faire confiance aux autres durablement. Les « on dit » s’installaient dans le cas contraire et comme ça tout le monde était fixé. Oui, je prenais le risque qu’on me fasse la tête en racontant tout haut ce que tout le monde pensait tout bas mais je me comportais comme une vraie amie, présente dans toutes les situations malgré quelques désaccords parfois. J’étais prête à débattre pendant des heures de cette définition de l’amitié même si je me doutais que certains allaient dire qu’une vraie amitié était basée sur les fameuses expressions « Tu devrais être heureux quoi qu’il arrive si tu étais une vraie amie. » Je n’étais bien sûr pas d’accord car c’était la porte ouverte à l’hypocrisie. « Qu’est-ce que je ne ferais pas sans toi ? » Je souriais amusée, je n’étais pas forcément sérieuse dans mes propos parfois mais ce soir je voulais avant toute chose faire sourire mon meilleur ami, il ne méritait pas d’être triste, ce n’était pas juste tout simplement et je refusais qu’il soit démotivé à cause d’une relation, nous étions jeunes après tout, les histoires d’amour ça ne durait pas énormément de temps dans la plupart des cas et c’était peut-être triste à dire mais c’était la vérité. « Je sais, on me le dit souvent tu sais... Mais vas-y, dis moi à quel point tu ne peux pas vivre sans moi c’est agréable. » Je pouffais de rire m’accrochant à son torse musclé comme il le fallait pour ne pas perdre l’équilibre.

« Je ne sais pas, avec Keyla c’est tellement extraordinaire à chaque fois qu’on ce voit, que je ne peux pas dire que le piquant n’est plus là, mais tu sais très bien que j’aime les femmes et que même si j’aime Keyla de tout mon être je ne peux pas changer même si je le veux de tout mon cœur … je suis perdu Lara je ne suis plus quoi penser. » Je fronçais les sourcils pendant qu’il me parlait à coeur ouvert, je le comprenais tout à fait, je n’avais jamais été dans une relation sérieuse sur le long terme et j’étais moi-même une femme à hommes clairement... Et même une femme à femmes je vous l’accorde mais là n’était pas la question. Je savais à quel point il était difficile de ne pas séduire d’autres personnes, d’ailleurs je me demandais encore comment nous étions devenus amis sans avoir le moindre rapport sexuel, même pas une petite série de préliminaires, c’était inhabituel pour moi surtout qu’il était plus qu’excitant physiquement parlant. Je n’imaginais pas lui sauter dessus de toute manière, je me sentirais trop mal de le chauffer. « Je peux être tout à fait honnête avec toi ? Je pense qu’on est trop jeunes pour se caser, moi je pense que tu devrais peut-être demander à Keyla du temps pour t’amuser, profites de ta jeunesse et quand tu te sentiras prêt c’est à ce moment-là qu’il faudra réfléchir à une relation longue durée avec Keyla, si tu te brides ça ne marchera pas !»

Au fond de moi je commençais à être perdu entre mes sentiments profonds pour Keyla, et les propos presque révélateur de Lara. Malgré ça Lara avait les mots pour me permettre de trouver des réponses dans mon malheur, mais il fallait dire que parfois ma grande sœur de cœur avec les mots franc et cela n’était pas tout le temps une qualité. Mais Lara était quelqu’un d’unique en son genre, un caractère bien trempé, et tout ce qui s’accompagné avec. Comme nous nous étions rencontré et bien bonne question, on peut dire que ça remonte à loin tout ça, mais ce qui est sûr c’est que c’était en début d’année et tout de suite nous sommes complété tous les deux, c’est pour ça que nous sommes devenus amis puis meilleurs amis et qu’elle est devenue comme ma grande sœur, celle que je n’avais jamais eu en quelque sorte. Je lui dis ensuite qu’est-ce que je ne ferais pas sans elle ? Elle m’était clairement aujourd’hui indispensable et je n’imaginais même pas pouvoir la perdre.

Je savais pertinemment le point de vu de Lara sur ma relation avec Keyla, mais malgré ça moi j’y croyais, je voulais y croire. De moins point de vu Keyla était la femme de ma vie. « Je sais, on me le dit souvent tu sais... Mais vas-y, dis-moi à quel point tu ne peux pas vivre sans moi c’est agréable. » Je lui souris, elle était bien la seule capable de faire ça ne se moment, mais personnellement je ne pouvais pas faire autrement elle était tellement drôle dans un sens, et puis il fallait bien que je souris un peu à ses vannes pourris parce que sinon la connaissant elle m’aurait fait la tête au carré. Elle se mit ensuite contre moi pour me serrer prêt d’elle, j’adorais ces moments de tendresse que nous pouvions avoir elle est moi.
Pendant que je me confiais à elle, elle m’écouta avec attention tout en fronçant les sourcils, j’avais dit ce que j’avais sur le cœur tout simplement c’était ce que je ressentais.

« Je peux être tout à fait honnête avec toi ? Je pense qu’on est trop jeunes pour se caser, moi je pense que tu devrais peut-être demander à Keyla du temps pour t’amuser, profites de ta jeunesse et quand tu te sentiras prêt c’est à ce moment-là qu’il faudra réfléchir à une relation longue durée avec Keyla, si tu te brides ça ne marchera pas !»
J’étais complétement dans le vide, perdu oui là c’était tout à fait ça, je ne savais plus quoi penser, n’y quoi faire exactement. Putain ça fait chier.
« Je sais plus, je sais plus du tout Lara, je sais même plus quoi faire. Je l’aime tellement, tu ne sais pas à quel point. Mais d’un côté tu as raison j’ai besoin de m’amuser de m’éclater à fond. Il faut que je réfléchisse à tout ça. »