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Le réveil est difficile ce matin, t'avais la tête ailleurs depuis quelques jours. Tu voyais les jours défiler à une vitesse folle et t'avais l'impression de ne pas profiter. Depuis le Chili, pas mal de choses avaient changé bizarrement, tu ne voyais plus les gens de la même façon. Tu pensais à Zak, qui venait tout juste de sortir de l'hôpital, c'était un gros soulagement. Même si les nouvelles venaient finalement plus d'Alexys que de ton propre frère, tu restais à l'écoute. Depuis, les journées étaient les mêmes, tu créchais sur le canapé de la mather house ces derniers jours, histoire d'avoir toujours une personne pas loin. Peut-être qu'un retour aux sources s'impose, quelques jours en Russie pourraient te faire du bien, t'y songeais de plus en plus. En attendant, les cours reprenaient malgré les dernières péripéties, la vie continuait à Harvard pendant que certains convalescents reprenaient vie. Après une douche et après avoir enfilé une tenue à peu près correct, tu files à l'université, avoir l'espoir d'être à l'heure peut-être...
T'allume une clope sur le chemin, quelques mètres en plein air ne pouvaient te faire que du bien. Quelques connaissances te saluent de la main, tu leur réponds sans y faire plus attention. C'est vraiment pas ton jour aujourd'hui. Tu vois les marches de l'entrée devant toi, l'ambiance paraît paisible, mon cours vient de commencer, je termine juste ma clope avant de rentrer rejoindre l'amphithéâtre. Il y a du monde, un peu moins que d'habitude mais ce n'est pas flagrant. Mon regard se pose sur une chaise à l'écart, pas envie de parler, ton air bougon n'attire pas aujourd'hui. Tu retrouve le sourire en écoutant ta prof sera marrer de la réponse d'un autre étudiant, t'entends à moitié le cours, heureusement que t'es pas si con que ça. Tu te rends compte que tu vas souvent en cours tout seul d'ailleurs, sans être accompagné d'un autre mather.. être mather et sérieux en études, c'est plutôt rare et pourtant c'est ton cas. Ta pause joint te donne déjà envie, ça va t'aider à te concentrer tu le sais, ça te brûle les lèvres, allez, encore trente minutes et t'es délivré.
La fin du cours arrive enfin, t'as déjà sortie tout ton attirail pour aller plus vite, tu le roule en deux deux et sortant du bâtiment. Tu retrouve l'air frais et l'odeur du bédo tout juste allumé, enfin. Tu respire à plein poumons avant de poser le regarde sur une personne au loin. Elle approche, peut-être dans ta direction, ou pas... tu ne l'as croisé qu'une seule fois et pourtant tu n'as pas de mal à la reconnaître. Tes yeux restent fixés sur elle, Maëlys.
T'allume une clope sur le chemin, quelques mètres en plein air ne pouvaient te faire que du bien. Quelques connaissances te saluent de la main, tu leur réponds sans y faire plus attention. C'est vraiment pas ton jour aujourd'hui. Tu vois les marches de l'entrée devant toi, l'ambiance paraît paisible, mon cours vient de commencer, je termine juste ma clope avant de rentrer rejoindre l'amphithéâtre. Il y a du monde, un peu moins que d'habitude mais ce n'est pas flagrant. Mon regard se pose sur une chaise à l'écart, pas envie de parler, ton air bougon n'attire pas aujourd'hui. Tu retrouve le sourire en écoutant ta prof sera marrer de la réponse d'un autre étudiant, t'entends à moitié le cours, heureusement que t'es pas si con que ça. Tu te rends compte que tu vas souvent en cours tout seul d'ailleurs, sans être accompagné d'un autre mather.. être mather et sérieux en études, c'est plutôt rare et pourtant c'est ton cas. Ta pause joint te donne déjà envie, ça va t'aider à te concentrer tu le sais, ça te brûle les lèvres, allez, encore trente minutes et t'es délivré.
La fin du cours arrive enfin, t'as déjà sortie tout ton attirail pour aller plus vite, tu le roule en deux deux et sortant du bâtiment. Tu retrouve l'air frais et l'odeur du bédo tout juste allumé, enfin. Tu respire à plein poumons avant de poser le regarde sur une personne au loin. Elle approche, peut-être dans ta direction, ou pas... tu ne l'as croisé qu'une seule fois et pourtant tu n'as pas de mal à la reconnaître. Tes yeux restent fixés sur elle, Maëlys.
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