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Eleanor & Aidan
J'étais tellement surpris par la réaction de Eleanor que je ne cillais pas d'un poil lorsqu'elle sortit de la salle de bain pour se rendre dans le salon, sans même me jeter un regard. Habituellement, ce genre de comportement avait le don de me mettre en rogne de 1 parce que je détestais ne pas être le centre de l'attention ; de deux, on ne faisait pas sa vie chez moi comme on l'entendait et de trois, on ne me tenait pas tête. La troisième option était clairement la plus importante mais bizarrement, je restais muet lorsqu'elle me lança au nez qu'elle ne comptait pas partir comme je lui avais ordonné. Je ne pouvais décidément pas crier sur quelqu'un d'aussi doux, d'aussi fragile et qui a autant de bonnes intentions… car oui, elle cherchait à bien faire. Le seul hic était qu'elle ne savait pas du tout à quoi est-ce qu'elle s'attaquait… Ce n'était pas comme pêcher une truite, j'étais plutôt le genre de gros poisson qui se camoufle dans le plus profond des eaux et qui est difficile à attraper.
Je restais immobile quelques instants et décida ensuite d'aller tout de même vérifier ce qu'elle était en train de fabriquer dans la pièce d'à côté. J'eus à peine le temps de débarquer dans la salle qu'elle me prit entre quatre yeux et me balança une ribambelle de mots… Je fronçais d'abord les sourcils, tout bonnement sur le cul (excusez-moi l'expression) que quelqu'un daigne me faire des reproches, ose me remettre à ma place. Le peu de gens qui avaient essayé jusqu'à présent n'avaient pas pu aller jusqu'au bout de leurs envies et n'avaient jamais (ô grand jamais) tentés de renouveler l'expérience. J'aurais très bien pu m'énerver, mais je ne fis rien. Je restais incroyablement calme, contre tout attente. Le fait était qu'elle s'y prenait d'une manière différente, elle ne m'aboyait pas dessus. Elle était calme mais ses mots n'en étaient pas moins clairs, nets et précis. Le message était passé et pourtant, elle n'avait pas réveillé une quelconque colère en moi. C'était comme ci… comme ci ces mots étaient nécessaires. Vous savez, c'est comme lorsqu'on apprend l'éducation à un enfant. On s'agenouille pour être à sa taille, on le regarde droit dans les yeux et on lui explique clairement que “NON, tu n'auras pas de jouet aujourd'hui parce que nous sommes là pour acheter du papier toilette“ En vérité, j'étais le salle gosse qui n'avait jamais eu de mère assez présente pour m'indiquer les bonnes manières ni pour me donner des valeurs. Et, je pense sincèrement qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre quoi que ce soit…
“Mmh” fut ma seule réponse en tout et pour tout après quelques secondes de silence interminable, après qu'elle m’ait embrassé sur la joue. J'étais pas franchement habitué à ce genre d'affection et encore moins à ce genre d’autorité. Et peut-être que j'en avais grandement besoin, d'ailleurs je l'acceptais sans rechigner. Je ne pouvais plus l'envoyer balader… Son discours était la cerise sur le gâteau, LA chose qui m'avait réellement fait comprendre à quel point Eleanor pourrait être bénéfique pour moi. J'étais persuadé à partir de maintenant que son but n'était pas de se jouer de moi. Elle était vrai, et j'avais définitivement besoin d'un peu de vérité dans ma vie. Toutes ces filles sophistiquées et superficielles que j'avais l'habitude de côtoyer ne m'apportaient pas forcément les meilleures choses mais ce n'était pas parce que je décidais de laisser entrer Eleanor que j'allais laisser sortir les autres prétendantes. Le chemin serait long, long et semé d'embûches.
Eleanor s'en alla ensuite dans la cuisine puis fila en direction de ma chambre, ce à quoi je restais complètement perplexe, une fois encore. Mais après tout, je ne dis rien et marcha d'un pas lent jusqu'à mon lit pour la rejoindre. Je la regardais un instant, glissée sous mes draps blanc, les yeux clos qui lui donnaient un air angélique. Oui, je n'avais rien à craindre à ses côtés, c'était certain… j'inspirai alors profondément et décida de me joindre à elle. De toute manière je n'avais pas l'intention de la toucher alors elle non, plus, elle n'avait rien à craindre en fin de compte.
Je restais immobile quelques instants et décida ensuite d'aller tout de même vérifier ce qu'elle était en train de fabriquer dans la pièce d'à côté. J'eus à peine le temps de débarquer dans la salle qu'elle me prit entre quatre yeux et me balança une ribambelle de mots… Je fronçais d'abord les sourcils, tout bonnement sur le cul (excusez-moi l'expression) que quelqu'un daigne me faire des reproches, ose me remettre à ma place. Le peu de gens qui avaient essayé jusqu'à présent n'avaient pas pu aller jusqu'au bout de leurs envies et n'avaient jamais (ô grand jamais) tentés de renouveler l'expérience. J'aurais très bien pu m'énerver, mais je ne fis rien. Je restais incroyablement calme, contre tout attente. Le fait était qu'elle s'y prenait d'une manière différente, elle ne m'aboyait pas dessus. Elle était calme mais ses mots n'en étaient pas moins clairs, nets et précis. Le message était passé et pourtant, elle n'avait pas réveillé une quelconque colère en moi. C'était comme ci… comme ci ces mots étaient nécessaires. Vous savez, c'est comme lorsqu'on apprend l'éducation à un enfant. On s'agenouille pour être à sa taille, on le regarde droit dans les yeux et on lui explique clairement que “NON, tu n'auras pas de jouet aujourd'hui parce que nous sommes là pour acheter du papier toilette“ En vérité, j'étais le salle gosse qui n'avait jamais eu de mère assez présente pour m'indiquer les bonnes manières ni pour me donner des valeurs. Et, je pense sincèrement qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre quoi que ce soit…
“Mmh” fut ma seule réponse en tout et pour tout après quelques secondes de silence interminable, après qu'elle m’ait embrassé sur la joue. J'étais pas franchement habitué à ce genre d'affection et encore moins à ce genre d’autorité. Et peut-être que j'en avais grandement besoin, d'ailleurs je l'acceptais sans rechigner. Je ne pouvais plus l'envoyer balader… Son discours était la cerise sur le gâteau, LA chose qui m'avait réellement fait comprendre à quel point Eleanor pourrait être bénéfique pour moi. J'étais persuadé à partir de maintenant que son but n'était pas de se jouer de moi. Elle était vrai, et j'avais définitivement besoin d'un peu de vérité dans ma vie. Toutes ces filles sophistiquées et superficielles que j'avais l'habitude de côtoyer ne m'apportaient pas forcément les meilleures choses mais ce n'était pas parce que je décidais de laisser entrer Eleanor que j'allais laisser sortir les autres prétendantes. Le chemin serait long, long et semé d'embûches.
Eleanor s'en alla ensuite dans la cuisine puis fila en direction de ma chambre, ce à quoi je restais complètement perplexe, une fois encore. Mais après tout, je ne dis rien et marcha d'un pas lent jusqu'à mon lit pour la rejoindre. Je la regardais un instant, glissée sous mes draps blanc, les yeux clos qui lui donnaient un air angélique. Oui, je n'avais rien à craindre à ses côtés, c'était certain… j'inspirai alors profondément et décida de me joindre à elle. De toute manière je n'avais pas l'intention de la toucher alors elle non, plus, elle n'avait rien à craindre en fin de compte.
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