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(flashback) Get the hell out of my house [ELEANOR]

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Eleanore & Aidan



    Ça faisait trois jours consécutifs que je refusais les propositions d'Eleanore, une jeune fille que j'ai rencontré il y a quelques semaines. Je ne sais absolument pas ce qu'elle me veut et ça m'énerve… Pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé de la charmer à maintes reprises mais elle n'est jamais vraiment allé dans mon sens… Bon, après tout j'avais supprimé son numéro et le lendemain j'en avais même oublié son existence. Seulement, ça faisait quelques temps qu'elle essayait de me joindre et si j'avais bien accepté une fois ou deux de discuter 5 minutes avec elle et d'aller boire un verre par ci par là, ça c'était arrêté là. Pourquoi est-ce qu'elle voudrait encore me parler, d'ailleurs ? J'veux dire, c'est pas comme si je lui avais fait sentir qu'on pourrait bien s'entendre, au contraire… J'étais pas venu ici pour me faire des amis et une fille aussi jolie, intelligente et douce qu'Eleanore ne pouvait pas seulement avoir de bonnes intentions, ça devait cacher quelque chose, j'en étais sur. Je ne faisais confiance à personne et encore moins en quelqu'un que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam.

    “C'est bon, j'arrive ! Pas besoin de s'énerver bordel !”, râlais-je du fin fond de ma chambre alors qu'on frappait nerveusement à ma porte depuis au moins 5 bonnes minutes. Je détestais qu'on me dérange et je détestais encore plus qu'on me fasse des surprises. Un coup d'œil à travers la serrure de la porte et je soupirais déjà. Eleanore… J'inspirais profondément avant de me décider à ouvrir la porte, lentement. Je me faufilais entre le minuscule espace, histoire qu'il ne lui prenne pas une idée folle de rentrer chez moi sans mon autorisation. “Qu'est-ce que tu veux nom d'un chien ? Je t'ai dis que j'étais occupé ce soir, et c'était pas une phrase à contre sens qui veut dire viens tambouriner à ma porte à 23h” Je soupirais une nouvelle fois, l’observant de haut en bas, le regard blasé. “Nous les mecs, quand on dit qu'on est occupés c'est qu'on est occupés, capiche ?” ajoutais-je en pointant mon index sur son crâne avant de porter ma main à ma taille. La gentillesse ? C'était pas l'une de mes plus grandes qualités mais c'était l'un de mes seuls moyens de me protéger. En repoussant les autres, ils abandonnent plus facilement et vous laisse tranquille...

    En y repensant, j'avais passé de bons moments avec Elea, même s'ils avaient été très peu nombreux, elle était une fille très intéressante. Seulement, j'avais pas envie d'être ami avec qui que ce soit, j'avais envie qu'on me foute la paix. Ça avait été cool entre elle et moi mais c'était terminé parce qu'au-delà de la cinquième sortie on allait devenir plus que de simples connaissances et forcément, les choses allaient se compliquer. Lorsqu'on connait un peu les gens, les choses se compliquent toujours. Et si j'avais traversé la moitié de la Terre pour venir jusqu'ici, c'était certainement pas pour me refaire prendre pour un con. Ici j'avais tout à portée de main ; l'entreprise de mon père, de l'argent, un super apart' et des filles à tous les coins de rues. J'avais pas envie de m'emmerder la vie à me rapprocher des autres pour ensuite avoir des comptes à leur rendre.

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AIDAN & ELEANOR
♣ Don't hate me, accept me ♣


Quand Mackenzie Eleanor McKinley avait quelque chose en tête, elle ne l'avait pas ailleurs ! Il était hors de question de laisser partir ce gentleman, si je pouvais le nommer ainsi, Aidan. Je ne le connaissais que depuis peu, mais à la première seconde je savais que cet homme avait quelque chose de spécial, de très spécial... un caractère de chien et j'aimais ça. Je ne pouvais pas le laisser passer, je devais absolument découvrir qui il était vraiment. Il ne répondait pas à mes textos, ni à mes appels ? Très bien, j'allais venir à lui sans même qu'il ait le temps de dire ouf. Une fille pouvait être insupportable, ça je le savais, mais moi je pouvais l'être encore plus quand quelque chose ne me plaisait pas. Il pensait pouvoir tirer un trait sur moi ? Faire style que je n'existais pas ? Je devais déjà être notée sur son tableau de chasse, qui devait être accroché dans le salon en guise de décoration. Avec son air hautain je pouvais déjà l'entendre rire... - « Aidan, j'arrive, il va falloir te préparer psychologiquement mon petit coquin »

Je me rendais chez lui, à peine garée, je descendais de ma voiture d'un pas décidé. Habillée en vieux jogging, baskets et cheveux attachés à la va vite, je prenais directement les escaliers, je n'avais pas le temps d'attendre ce stupide ascenseur. L'immeuble était calme, espérons que ça allait rester ainsi d'ici deux minutes. Je m'arrêtais un instant pour reprendre mon souffle, monter tous ces étages d'un coup d'un seul, je n'en pouvais plus, là je me disais - « J'ai besoin de prendre une douche ». Mais ça allait attendre. Je me trouvais face à sa porte, je frappais sans ménagement. Je l'entendais déjà au loin en train de râler, comme un homme, en s'énervant tout de suite, ne cherchant pas à savoir qui ça pouvait être, c'était peut-être important !
- « Au lieu de râler, je te demande d'accélérer le pas et de m'ouvrir, on ne fait pas attendre une femme ». J'employais à mon tour un ton assez autoritaire, même si je n'avais plus de salive. Faire du sport à une heure aussi tardive, ce n'était pas une bonne chose. J'y penserais la prochaine fois.

Aidan essayait de me faire passer pour celle qui n'avait rien compris ou presque. Il m'avait laissé un message vocal, j'avais certainement dû manquer son appel, chose qui m'étonnerait beaucoup.
- « Tu as simplement eu le culot de laisser un message sur ma messagerie, bravo à toi ». Ca ne coûtait pas grand chose de rappeler plus tard, m'avoir au téléphone était beaucoup plus simple et nous aurions pu parler, enfin avec Aidan ça pouvait paraître difficile quelques fois. L'entendre qu'il était occupé me mettait hors de moi, c'était l'excuse la plus bidon pour dire stop...mais stop à quoi ? On avait juste passé du bon temps ensemble en buvant quelques verres, il ne me devait rien, je ne lui devais rien, mais me laisser tomber comme ça comme une vieille chaussette, je ne pouvais pas l'accepter. - « Ton excuse bidon je n'en veux pas, tu es occupé ? Très bien, si tu ne veux plus me revoir, il faut simplement me le dire droit dans les yeux, mais me laisser comme ça sans nouvelles ni rien, je refuse catégoriquement Aidan ». Je n'étais pas un chien, mais un être humain, il me devait le respect. Il ne me connaissait pas sous cet angle, la fille gentille ça avait duré qu'un temps, maintenant si je devais jouer ma rebelle, la fille chiante pour pouvoir lui faire comprendre certaines choses, je me comporterais de cette façon, que ça lui plaise ou non.

J'essayais tant bien que mal de reprendre mon souffle, ça allait un peu mieux, mais il fallait que je m'assoies et que je boive un grand verre d'eau. Après tout, il ne pouvait pas me refuser ça, je n'allais pas camper chez lui toute la nuit. - « Est-ce que me faire rentrer chez toi et m'offrir un verre d'eau serait trop te demander ? Car dans les deux secondes à venir je risque de tomber ». J'allais bien finir par y arriver, le faire céder allait être drôle,je lui adressais un regard attristé avec un grand sourire...
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Eleanore & Aidan



    Lorsque Eleanor me fit une remarque quant au comportement odieux que j'adoptais envers elle, je haussais simplement les épaules en guise de réponse avant de disparaître dans le salon. Ce genre de reproche ne me choquait pas plus que ça, à vrai dire je pense l'avoir entendu à mon égard bien plus d'une fois… et de toute manière, je n'étais pas connu pour être quelqu'un de serviable et encore moins généreux ou attentif. Je voulais surtout rester très loin de la sphère privée des autres et répondre à leurs envies ou à leurs besoins étaient bien le cadet de mes soucis.

    J'étais maintenant en train de répondre à un énième message sur mon Blackberry que je chérissais autant que la pupille de mes yeux, lorsque Eleanor sortit de la cuisine. J'étais tellement concentré que je ne l'avais même pas entendu arriver et pire, je ne saurais même pas dire depuis quand est-ce qu'elle y était. J'étais vraiment le pire des hôtes, mais elle était arrivée en connaissance de cause et elle avait quand même voulu entrer donc, c'était à ses risques et périls. “Mmh? Ha, de rien” répondis-je sans lâcher mon écran des yeux, alors qu'elle me remerciait de l'avoir hydratée. Et puis, la conversation était finie. Il n'y avait rien d'autre à dire. Je continuais à répondre à mes messages, parfois lâchant un rire avant de taper sur les touches, les seuls bruits qui entravaient alors la vaste pièce de mon appartement. Je n'étais pas gêné par le silence, au contraire. J'étais quelqu'un qui n'aimait pas parler pour rien dire et les grands discours, c'était pas vraiment mon truc. Je réagissais beaucoup plus avec tout ce qui était physique et tactile, les jeux de regards etc… Généralement, quand j'arrivais pas à sortir deux mots à une fille et qu'elle était planté au milieu de mon salon, je finissais par lui sauter dessus et l'affaire était réglée. Cette pensée traversant mon esprit alors qu'elle portait un vieux jogging et avait les cheveux ébouriffés me fit exploser de rire, mais je restais fixé sur mon écran pour ne pas qu'elle puisse deviner ce qui avait l'air de m'amuser autant.

    Quelques minutes plus tard, mon hôte se décida enfin à briser ce silence d'or en me demandant si j'avais mangé. Pour la première fois depuis de longues minutes, je relevais alors la tête pour regarder la jeune fille. Elle était quand même très jolie même avec ces affreux vêtements sur le corps, pensais-je alors que je hochais la tête de droite à gauche. “Non je n'ai encore rien mangé” lui répondis-je avant de marquer une pause. Je m'apprêtais à lui répondre quelque chose du genre “on est pas un hôtel-restaurant ici” mais je me résolu à me la fermer. Elle n'était pas si méchante que ça, je le savais bien. Et, aussi bizarre que cela puisse paraître, le fait qu'elle n'avait pas sortit un mot depuis 5 minutes l'avait fait remonter dans mon estime. J'étais désormais persuadé qu'elle n'était pas l'une de ses potiches qui m'encombrerait le crâne de paroles incessantes et inintéressantes. Je posais alors mon Blackberry à côté de moi et me leva du canapé, souriant. Oui, je venais de sourire à Eleanor, incroyable, non ? Être un peu aimable avec elle ne me coûterait rien et il fallait en venir au fait : j'avais abominablement faim et j'étais trop paresseux pour me cuisiner quoi que ce soit. Peut-être que l'idée que nous soyons deux me motiverait, j'ai bien dis peut-être… “J'te fais pas confiance, mais OK, j'te prends à l'essai” lâchais-je après avoir inspiré profondément. Je ne savais pas trop dans quoi je venais de m'embarquer mais c'était trop tard, depuis que je l'avais autorisée à entrer chez moi il était déjà trop tard… Alors j'allais lui laisser sa chance. Si elle réussissait à trouver quelque chose d'assez original à cuisiner et qu'elle m'occupait jusqu'à la fin de la soirée, peut-être que la prochaine fois je la laisserais entrer à nouveau. Non en fait, ça serait la dernière soirée même si elle devenait moins médiocre… Oh et puis merde, allons d'abord manger… Je lui fis un signe de la tête pour l'encourager à me suivre dans la cuisine et m’exclamai, “Alors, quelle merveille va-t-on concocter ?” Oui, après lui avoir sourit, j'avais dis “on” dans Je + Tu. Méfiant, j’entrouvris des portes mais seule ma tête y dépassait, peureuse… a tout moment, je risquais bien de les re-claquer en un clin d'œil.

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AIDAN & ELEANOR
♣ Don't hate me, accept me ♣


J'en connaissais un qui aimait jouer avec mes nerfs et j'avais l'impression qu'il prenait plaisir à le faire. Je n'avais pas dit mon dernier mot et il allait le savoir, j'allais lui montrer aussi que j'avais du caractère et que je n'allais pas me laisser faire. Il avait devant lui une forte tête, qui allait gagner à ce jeu ? Les paris étaient lancés...
« Je ne suis rien de tout ça, je suis juste une fille rencontrée dans un bar, merci de me le rappeler, c'est sympa ». Après tout, c'était vrai, je n'étais rien de tout ça. J'étais certainement une rencontre parmi tant d'autres, je ne pouvais pas croire qu'un homme aussi charmant n'avait pas rencontré quelques femmes. Pourquoi pensais-je à ça ? Ce n'était pas mes affaires, mais les siennes, je ne devais pas m'emmêler. Aidan m'impressionnait, je m'interrogeais le concernant, je voulais percer quelque chose, car j'étais persuadée qu'il y avait en dessous tout ça, en dessous cette carapace, un homme qui savait apprécier la vie telle qu'elle était, envoyer promener tout le monde, râler tout le temps, ce n'était pas lui, c'était ce que je ressentais, je pouvais bien entendu me tromper. Entre lui et moi c'était un jeu et je m'amusais, mais qui allait gagner le premier round ? J'avais hâte de le découvrir.

J'étais pratiquement à genoux, fatiguée d'avoir monté ces escaliers, je transpirais, je ne ressemblais plus à rien du tout, la Eleanor toute jolie, qui prend soin d'elle, ce soir c'était zéro, c'était même d'un ridicule et tout ça pour...Aidan. Lui il était vêtu d'une tenue très chic, qui lui allait à ravir, comme si il sortait du bureau. Très classe. J'aurais pu lui faire un compliment, mais non, pas ce soir, il ne l'avait absolument pas mérité. Il venait de faire une petite allusion au sujet de comment j'étais habillée avant de me laisser entrer, il avait l'air choqué, limite dégoûté, je ne ressentais aucune honte, gêne, au contraire, je pouvais aussi lui montrer une autre facette de ma personnalité quand j'étais énervée. - « Tu as un aperçu de ce à quoi je peux ressembler quand je suis contrariée et surtout quand je me mets à courir à près quelqu'un ». Disais-je d'un ton assez sec avec un regard qui en disait long.

Aidan se décida à m'ouvrir la porte, sans même le regarder, j'entrais chez lui, m'arrêta un instant, pensant qu'il allait peut-être me conduire à la cuisine. J'étais dos à lui, je me figeais sur place, comme choquée par un tel comportement, il venait de me dire où aller pour trouver de l'eau et venait de quitter le hall d'entrée, il n'avait même pas pris la peine de m'accompagner.
- « J'avoue que là tu fais fort, quel gentleman tu fais, merci bien, c'est beaucoup trop ». Je ne voulais pas me fatiguer à le fusiller du regard ou alors lui lancer des remarques déplacées, ça lui ferait bien trop plaisir, j'allais me comporter normalement, j'allais jouer la fille totalement normale, qui ne se rend compte de rien, je voulais qu'il réagisse. A voix basse je lançais - « A nous deux monsieur Sykes ». Je me dirigeais vers la cuisine et sans attendre une seule seconde, je me jetais sur le frigo et la bouteille d'un litre y passa, j'avais soif ! Je tentais de me recoiffer, un peu d'eau froide sur le visage me faisait un bien fou. Aidan venait de se poser dans le salon, c'est ce que je supposais.

Je marchais silencieusement dans le couloir qui menait là où il était, il était assis avec son portable, comme un enfant avec un jeu vidéo, c'était amusant à voir, je devais l'avouer. Je venais d'arriver à quelques mètres de lui. Je devais me contenir et ne pas m'agacer, je devais la jouer cool, plus facile à dire qu'à faire. - « Je te remercie pour ce verre d'eau, j'en avais grandement besoin ». Si je m'écoutais, je partirais directement, sans même lui dire un mot, mais je ne pouvais pas, quelque chose me retenait. Venir m'installer comme ça à ses côtés, je ne pouvais pas, je prenais le fauteuil situé en face de lui, je ne savais pas quoi dire pour qu'il m'adresse un regard, je patientais, tout en restant calme, je jouais avec les cordons de mon jogging. Cinq minutes plus tard... - « Est-ce que tu as mangé ? Si non, je pourrais nous faire un petit repas, si tu as confiance en mes talents de cuisinière ». Je pouvais toujours tenter, je ne risquais pas grand chose, juste un non de sa part. Allait-il me mettre dehors ? Avec son adorable caractère, je pouvais imaginer le pire ! Je voulais attendre sa réponse et voir. Si on devait partager un repas ensemble, je me ferais ensuite un grand plaisir, j'avais comme idée en tête de lui demander si je pouvais emprunter sa douche, m'incruster comme ça pour la soirée, il allait apprécier comme jamais ! - « Aidan, si tu savais, ça ne fait que commencer ». Cette petite phrase vagabondait dans mon esprit.
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    Lorsque Eleanor me fit une remarque quant au comportement odieux que j'adoptais envers elle, je haussais simplement les épaules en guise de réponse avant de disparaître dans le salon. Ce genre de reproche ne me choquait pas plus que ça, à vrai dire je pense l'avoir entendu à mon égard bien plus d'une fois… et de toute manière, je n'étais pas connu pour être quelqu'un de serviable et encore moins généreux ou attentif. Je voulais surtout rester très loin de la sphère privée des autres et répondre à leurs envies ou à leurs besoins étaient bien le cadet de mes soucis.

    J'étais maintenant en train de répondre à un énième message sur mon Blackberry que je chérissais autant que la pupille de mes yeux, lorsque Eleanor sortit de la cuisine. J'étais tellement concentré que je ne l'avais même pas entendu arriver et pire, je ne saurais même pas dire depuis quand est-ce qu'elle y était. J'étais vraiment le pire des hôtes, mais elle était arrivée en connaissance de cause et elle avait quand même voulu entrer donc, c'était à ses risques et périls. “Mmh? Ha, de rien” répondis-je sans lâcher mon écran des yeux, alors qu'elle me remerciait de l'avoir hydratée. Et puis, la conversation était finie. Il n'y avait rien d'autre à dire. Je continuais à répondre à mes messages, parfois lâchant un rire avant de taper sur les touches, les seuls bruits qui entravaient alors la vaste pièce de mon appartement. Je n'étais pas gêné par le silence, au contraire. J'étais quelqu'un qui n'aimait pas parler pour rien dire et les grands discours, c'était pas vraiment mon truc. Je réagissais beaucoup plus avec tout ce qui était physique et tactile, les jeux de regards etc… Généralement, quand j'arrivais pas à sortir deux mots à une fille et qu'elle était planté au milieu de mon salon, je finissais par lui sauter dessus et l'affaire était réglée. Cette pensée traversant mon esprit alors qu'elle portait un vieux jogging et avait les cheveux ébouriffés me fit exploser de rire, mais je restais fixé sur mon écran pour ne pas qu'elle puisse deviner ce qui avait l'air de m'amuser autant.

    Quelques minutes plus tard, mon invitée (incrusteuse) se décida enfin à briser ce silence d'or en me demandant si j'avais mangé. Pour la première fois depuis de longues minutes, je relevais alors la tête pour regarder la jeune fille. Elle était quand même très jolie même avec ces affreux vêtements sur le corps, pensais-je alors que je hochais la tête de droite à gauche. “Non je n'ai encore rien mangé” lui répondis-je avant de marquer une pause. Je m'apprêtais à lui répondre quelque chose du genre “on est pas un hôtel-restaurant ici” mais je me résolu à me la fermer. Elle n'était pas si méchante que ça, je le savais bien. Et, aussi bizarre que cela puisse paraître, le fait qu'elle n'avait pas sortit un mot depuis 5 minutes l'avait fait remonter dans mon estime. J'étais désormais persuadé qu'elle n'était pas l'une de ses potiches qui m'encombrerait le crâne de paroles incessantes et inintéressantes. Je posais alors mon Blackberry à côté de moi et me leva du canapé, souriant. Oui, je venais de sourire à Eleanor, incroyable, non ? Être un peu aimable avec elle ne me coûterait rien et il fallait en venir au fait : j'avais abominablement faim et j'étais trop paresseux pour me cuisiner quoi que ce soit. Peut-être que l'idée que nous soyons deux me motiverait, j'ai bien dis peut-être… “J'te fais pas confiance, mais OK, j'te prends à l'essai” lâchais-je après avoir inspiré profondément. Je ne savais pas trop dans quoi je venais de m'embarquer mais c'était trop tard, depuis que je l'avais autorisée à entrer chez moi il était déjà trop tard… Alors j'allais lui laisser sa chance. Si elle réussissait à trouver quelque chose d'assez original à cuisiner et qu'elle m'occupait jusqu'à la fin de la soirée, peut-être que la prochaine fois je la laisserais entrer à nouveau. Non en fait, ça serait la dernière soirée même si elle devenait moins médiocre… Oh et puis merde, allons d'abord manger… Je lui fis un signe de la tête pour l'encourager à me suivre dans la cuisine et m’exclamai, “Alors, quelle merveille va-t-on concocter ?” Oui, après lui avoir sourit, j'avais dis “on” dans Je + Tu. J’entrouvrais des portes avec Eleanor mais seule ma tête y dépassait, méfiante… a tout moment, je risquais bien de les re-claquer en un clin d'œil, je me connaissais que trop bien.

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AIDAN & ELEANOR
♣ Don't hate me, accept me ♣


En voyant cette situation, je me demandais pourquoi j'étais encore là, je ne le suppliais pas, je demandais juste un peu de franchise venant de sa part, mais je pouvais toujours attendre, comment le forcer ? Demander à quelqu'un de changer en une fraction de seconde, c'était totalement impossible et avec Aidan, c'était carrément impensable. Essayait-il de changer cependant ? Je ne le connaissais pas depuis des années, mais je savais percevoir quelque chose chez lui, un petit brin de gentillesse, qu'il essayait de cacher, à sa manière.

J'étais présente, face à lui, il ne me regardait même pas, c'était comme si je n'étais pas là, comme si je n'existais pas, ça me faisait bizarre, bien entendu que ça me blessait. Je ne voulais pas que l'attention soit portée entièrement sur moi, mais qu'il ait au moins un petit geste pour moi, pour me montrer que j'étais bien là. Mais à cet instant, je ressemblais plutôt à une plante et à rien d'autre. Après l'avoir remercié pour le verre d'eau, il n'avait même pas levé le regard, il avait juste marmonné quelque chose à peine audible, je le laissais faire, il était chez lui après tout. Me contenir devenait difficile. Je faisais un effort, un gros.

Habillée ainsi, je commençais à me sentir un peu ridicule, mais sur un moment de colère, je sortais habillée n'importe comment. Plus sexy, il n'y avait pas, j'avais un peu honte. Je pouvais faire demi tour et rentrer chez moi, mais Aidan me retenait ici, il me retenait dans le sens où je savais que quelque chose allait se passer, quoi je ne savais pas encore, mais j'allais bientôt le découvrir. Allait-il se dévoiler ? Allait-il me sortir des blagues à m'en tordre de rire ? Je rigolais un bref instant en m'imaginant tout ça, je pouvais toujours rêver ! Allez, il fallait briser ce silence qui devenait de plus en plus insupportable. Je voulais me lancer dans la préparation d'un repas, si jamais il avait zappé l'heure, j'étais certaine que parfois il s'oubliait lui même ! En bonne petite demoiselle que j'étais je pris mon courage à deux mains pour le lui demander... et j'avais raison, il n'avait rien mangé, au bout du compte j'avais raison, il avait oublié, que ferait un homme sans une femme ! Pendant que j'ôtais mes chaussures et mon pull pour finir en jogging et débardeur, Aidan était debout et ce qui me laissait sur les fesses, pour rester correcte, c'était qu'il était en train de me sourire, il venait d'avoir une hallucination ou quoi ? Là oui, je ne comprenais pas d'où ce joli sourire provenait.

Il n'avait pas hésité une seule seconde à répondre à ma question, qui était de savoir si il avait assez confiance pour que je cuisine, j'avais son feu vert. A mon tour, je souriais, nous partions tous les deux en direction de la cuisine, il voulait savoir ce que nous allions cuisiner, très bonne question ! Avait-il des produits qui ne dataient pas de l'an dernier et que l'on pouvait encore manger ? Je n'avais pas peur, je me posais juste des questions, si il lisait dans mes pensées...
- « Une soirée crêpes, ça te dirait ? Si tu as tous les ingrédients ». - Ce n'était pas compliqué à faire et c'était un repas assez simple et que normalement tout le monde aimait. Je faisais comme chez moi, je commençais à chercher la farine, les oeufs. Je ne prenais pas la peine de lui demander quoi que ce soit, j'allais bien trouver ce qu'il fallait. Ouvrant un placard, je tombais nez à nez avec de la farine, quelle chance me disais-je. Une idée venait de traverser mon esprit, que c'était vilain ! Aidan me tournait le dos, il était plongé la tête la première dans le frigo, ni une ni deux, je me retrouvais avec une poignée de farine dans la main... - « Aidan, peux-tu m'aider s'il te plait ? ». J'avais envie de rire, mais je devais me retenir jusqu'au bout. Le problème est que je ne savais pas du tout comment il allait réagir, après tout ce n'était que pour rigoler, il ne pouvait pas être aussi coincé, je ne pouvais pas le croire. Il venait de relever la tête et ses yeux croisèrent les miens. Et là je venais de prendre une grande bouffée d'air et je soufflais toutes ces particules de farine sur son joli visage. Je ne courais pas pour me sauver, non non, je m'étais juste écartée, en allant ensuite m'appuyer sur le rebord du plan de travail, je ne voulais pas prendre la fuite, je voulais observer sa réaction... - « Touché ! ». - Venais-je de lancer.
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    Je ne savais absolument pas pourquoi est-ce que j'étais en train de me laisser attendrir par Eleanor. Peut-être qu'elle y mettait tellement du sien, que je ne pouvais pas simplement l'envoyer dans les roses encore et encore. Je ne comprenais pas non plus pourquoi, justement, elle faisait tant d'effort pour gagner ma confiance alors que je ne montrais aucun signe d'intérêt à son égard. Une fille comme elle devait très certainement avoir des tas d'amis, pourquoi est-ce qu'elle aurait besoin de quelqu'un comme moi ?

    Je me retrouvais donc dans ma cuisine avec Eleanor et au moment même où je lui avais demandé ce qu'on allait préparer, je le regrettai aussitôt. Le truc était que je ne savais pas cuisiner autant que je n'aimais pas le faire. J'imagine que j'avais voulu lui montrer que je pouvais répondre positif à ses attentes mais en réalité, elle risquait d'être encore déçue… Je soupirais intérieurement, appréhendant sa réponse. Et si elle décidait de cuisiner un plat hyper compliqué qui demandait des ingrédients qui n'étaient même pas dans mon placard ? Ça risquait fortement d'arriver puisque tout ce qu'elle pourrait y trouver était des choses basiques, uniquement vitales comme le lait, le Nutella, des pâtes et que sais-je, du café ? On pouvait aisément dire que j'étais un habitué des restaurants ou encore des plats livrés à domicile, rien que l'idée de devoir faire un gâteau au chocolat me donnait la nausée… Heureusement, je pu soupirer de soulagement lorsque Eleanor me proposa de faire des crêpes. J'étais tellement soulagé que j'en souris même. Des crêpes, bien que je n'ai quasiment aucune idée de comment les préparer, je me doutais que ça serait surement bien plus facile que de faire des rouleaux de printemps. “J'adore les crêpes. Je te donne le droit de fouiller dans mes placards” répondis-je en omettant de lui avouer que je ne savais limite même pas quels ingrédients utiliser. Elle les trouverait bien elle-même après tout.

    Alors que je la laissais ouvrir mes placards pour trouver son bonheur (heureusement pour moi je n'avais rien à cacher dans la cuisine), je faisais un effort insurmontable pour ignorer mon téléphone que j'entendais vibrer sur le canapé où je l'avais laissé. J'étais à deux doigts de courir le récupérer lorsque Eleanor me demanda de l'aide. Mon visage se décomposa instantanément, c'est ce que j'avais redouté le plus. Voilà, à tous les coups il y avait un ingrédient manquant et avait décidé de changer la recette, eh merde… Je relevais la tête, les sourcils froncés, redoutant sa requête… lorsqu'elle me souffla sur le visage et au passage, m'aspergea de farine. A vrai dire, la sensation était plutôt agréable. J'aimais beaucoup la substance fine et douce de la farine mais ce qui pourrait me faire sortir de mes gongs était, en revanche, le fait que je ne ressemblais plus à rien. Heureusement pour elle qu'un miroir ne se trouvait pas en face de moi parce que la simple vue de trois grains de farine sur ma chemise aurait suffit à me faire exploser de colère. Néanmoins, je restais calme et tenta de tenir la promesse que je m'étais faite… Ne plus repousser Eleanor, essayer de prendre les choses du bon côté. Peut-être qu'elle allait être l'une des seules personnes à découvrir que j'étais en réalité quelqu'un qui avait beaucoup d'humour. Si si je vous le jure, j'ai de l'humour, je ne le partage juste pas avec n'importe qui…. Au bout de quelques secondes sans réaction à être resté figé, j’explosai de rire. Je passais les mains sur mon visage pour essuyer la farine tout en riant et je devais avouer que je me sentais bien, de lâcher un peu toute cette pression… Je lui attrapais le paquet de farine des mains et en lança une bonne quantité sur ses cheveux, la regardant amusé, se propager jusque sur son visage. Je ne faisais pas les choses dans la demi-mesure, c'était certain. Ni une ni deux je courais jusqu'au frigo où j'attrapais un œuf avant de… lui casser sur le crâne. Il ne fallait jamais commencer avec moi, j'abandonnais jamais avant de gagner la bataille. Je riais davantage voyant la tronche qu'elle avait. “Manque plus qu'à te mettre à la poêle et c'est toi la crêpe !” Je m'approchais d'elle et la porta dans mes bras, m'avançant vers la cuisinière. Mon visage était proche du sien, trop proche.

    Je la lâchais brutalement.

    Mon beau visage perdit tout sourire et je regardai désormais le sol, confus. Tout ce que j'avais été sur le point de faire était de la serrer un peu plus fort dans mes bras, de l'embrasser, de passer mes mains dans ses cheveux et de la coucher sur la table de la cuisine ; j'étais comme ça. Mais ce n'était pas le genre de chose à faire avec une “amie”, le problème, c'était que je ne savais plus comment me comporter avec une amie. Cette période là était un véritable Blackout pour moi, je ne savais définitivement plus être un simple ami, ni pour elle ni pour personne… “Désolé... tu devrais rentrer chez toi, c'était pas une bonne idée”

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AIDAN & ELEANOR
♣ Don't hate me, accept me ♣


Une fois dans la cuisine, je faisais comme chez moi. Je n'avais pas pris le soin de demander à Aidan si je pouvais fouiller dans ses placards, c'était très mal élevé, mais après tout, il n'était pas méchant, il n'allait pas me fusiller du regard parce que je voulais un peu de farine !. Avec les hommes, quand une situation devenait embarrassante, il fallait faire comme si de rien n'était et faire les choses de son côté et c'était ce que je faisais et au final ça n'avait pas l'air de le déranger plus que ça, même si au fond de lui il devait bouiller...
Etant donné que je ne savais pas cuisiner, je ne voulais pas lui proposer quelque chose de compliqué à faire, de toute façon il n'était pas le style à se mettre derrière les fourneaux pendant des heures, je ne pouvais pas le croire une seule seconde. Oui il y a des hommes qui peuvent de temps en temps surprendre, mais pas Aidan, je sentais chaque chose qui sortait de lui, je ne pouvais pas décrire cette sensation, c'était comme ça.

L'idée des crêpes m'était venue comme ça, heureusement il aimait ça, c'était tout simple et à deux on devait pouvoir s'en sortir, autrement oui, il fallait commencer à se faire du souci. La prochaine fois on commandera chinois, si prochaine fois arrive, bien entendu...

- « C'est une très bonne chose Mr Sykes, car je ne suis douée qu'avec les crêpes, la cuisine ce n'est pas mon domaine ». Quel soulagement ! J'aurais aimé mettre un peu de musique, mais à mon avis, ça aurait été mal vu ! Ne plus entendre son téléphone vibrer aurait été horrible pour lui, chose qui moi me passait totalement au dessus de la tête. Après tout, on fonctionnait tous d'une manière différente, je ne pouvais pas lui en vouloir, pas pour ça.
Alors que l'on s'attelait tous deux à faire ces crêpes, une envie subite m'était venue. Quelques instants plus tard, Aidan venait de se prendre en plein visage un peu de farine, je n'avais pas vidé le paquet non plus ! Je savais me contenir, je rigolais tellement, que je devais avoir réveillé les quelques habitants de l'immeuble. Assise sagement à attendre sa réaction, j'espérais au fond de moi qu'elle soit positive, là j'allais en quelque sorte découvrir une autre facette d'Aidan, j'étais persuadée qu'il n'était pas aussi coincé que ça, coincé était un bien grand mot, mais aujourd'hui, ce soir, ça lui correspondait plutôt bien. Je venais d'éternuer, avec toute cette farine qui se promenait dans les airs, c'était certain ! Une fois sur mes deux jambes, Aidan venait d'éclater de rire, ce que j'appréciais énormément et en une fraction de seconde, il avait à son tour le paquet de farine dans les mains, sans même que je puisse dire ouf. Surprise, je m'étais mise à courir dans toute la pièce, tentant d'échapper à ses mains ou plutôt à la farine. Il avait l'air amusé, content, j'étais vraiment contente de le voir sous cet angle, c'était tellement mieux, on s'amusait comme deux enfants. La chance n'était pas avec moi, je venais de me prendre au moins 1kg de farine sur les cheveux et pour bien me punir, il venait de m'éclater un œuf, aussi sur les cheveux. Déjà que je ne ressemblais à rien, mais là c'était encore pire. Il venait de dire une phrase qui m'amusait beaucoup, j'en rigolais même. - « Quel humour, c'est bon de te voir ainsi ». Je lançais cette phrase avec sincérité et il le savait très bien. Je n'étais pas là à chercher la petite bête et je voulais lui montrer, j'étais telle qu'il me voyait, un point c'est tout.

Je voulais me nettoyer, je me dirigeais vers le lavabo pour enlever tout ça, mais Aidan avait été plus rapide que moi. Il venait de me prendre dans ses bras, sans trop savoir pourquoi, je le laissais faire, mais j'étais vraiment étonnée, limite choquée d'un tel comportement, si soudain, mais malgré tout je ne le repoussais pas... je pouvais sentir son parfum et limite les battements de son cœur.
Nos visages étaient presque collés, la situation devenait étrange, à quoi devais-je m'attendre ?
Lui qui trente minutes plutôt m'ignorait... il était devenu quelqu'un d'autre, il se dévoilait sans même le savoir. C'est ce que je voulais pour me rassurer, savoir qu'un autre côté de lui existait, je savais que je ne me trompais pas.
J'allais lui adresser quelques mots avec tendresse, mais Aidan venait de me lâcher brutalement. J'étais là, debout, je ne savais pas quoi faire, j'étais sans voix. Sans même me regarder, il me demandait de partir, il s'excusait même. J'étais à la limite de fondre en larmes, on s'amusait...
Je ne voulais pas exploser et lui dire tout ce que je pensais, car je sais que j'aurais pu être méchante et je ne le voulais pas. Je n'allais pas rester, j'allais partir, j'étais mal, car je savais qu'il allait encore une fois me laisser comme ça, sans même me donner de nouvelles. Mais je ne pouvais pas rester dans cet état, sortir comme ça, ce n'était pas possible. Je devais prendre une douche. - « Je vais partir. Je n'ai rien d'autre à rajouter, mais je dois prendre une douche avant, je ne serais pas longue ». Je n'avais même pas demandé où se trouvait la salle de bains, ni même si je pouvais me doucher ici, mais l'appartement n'était pas immense, j'allais trouver.
Une fois la porte fermée, je me déshabillais. Je ne prenais pas la peine de chercher un peignoir, une serviette ferait l'affaire. Une fois dans la douche, je laissais couler l'eau chaude, limite brûlante, le bruit de l'eau allait cacher mes sanglots.
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Eleanor & Aidan



    Je ne savais même pas pourquoi j'avais lâché Eleanor. C'était vrai, on s'amusait bien. C'était peut-être ça en fait, ça semblait trop beau pour être vrai. J'avais sans doute cru à un mirage ou un truc dans le genre sauf que l'évidence était sous mes yeux : Eleanor était bel et bien là, de la farine enrobant son beau visage, l'air déçue. J'avais pour habitude de délaisser les gens et ça ne me faisait habituellement pas plus réagir que ça, mais cette fois-ci, j'en arrivais presque à regretter mon geste. Son sourire absent, son regard perdu et sa voix tremblante me firent me sentir coupable. Je venais de la blesser davantage encore avec mes paroles l'ordonnant de quitter les lieux et j'avalais ma salive nerveusement, me disant que j'avais été trop loin.

    C'est à ce moment là que je me rendis compte que je l'aimais bien.

    C'est vrai, pourquoi je me soucierais de ce qu'elle pouvait bien ressentir ? Envoyer les gens sur les roses c'était ma spécialité et jusqu'à maintenant je ne m'en étais jamais soucié. Je la regardais partir à la recherche de ma salle de bain sans rien dire, réfléchissant à ce qui allait se passer par la suite. Numéro 1 : Je n'étais absolument pas doué avec les excuses ; lui dire que j'étais désolé d'avoir agis comme un con allait être difficile à sortir de ma bouche. Numéro 2 : Je n'étais pas non plus doué avec les déclarations ; lui avouer que j'appréciais sa compagnie et que ça me faisait stresser comme un coucou était même carrément à bannir.

    Je croisais les bras, dubitatif. Je pouvais toujours la laisser s'en aller, au moins je n'aurais plus à me creuser le crâne à comment me faire pardonner et le tour était joué. Je pouvais aussi entrer dans la salle de bain et passer la tête à travers le rideau de douche et… NON. Non, reprenons notre sérieux. Eleanor cherchait quelque chose de plus, comme si elle voulait creuser au fond de moi et me faire agir différemment. J'avais compris ça lorsque j'avais capté qu'elle n'en voulait pas à mon corps mais qu'elle restait tout de même accroché à moi comme une sangsue. Pourquoi ferait-elle ça si ce n'était pas parce qu'elle s'intéressait à moi, en tant que personne ? C'était difficile à croire parce que je ne donnais absolument rien pour que les gens puissent s'attacher à moi de cette manière… Disons dans ce cas qu'Eleanor avait été la seule à bien vouloir creuser un peu plus loin. Je décroisai les bras, me frappant le front avec ma main droite. Elle était la seule et je venais de la faire fuir, j'étais le Roi des imbéciles mais bon, ça c'était pas nouveau… Je me pardonnais à moitié en me disant que tout ça était nouveau pour moi et qu'il me fallait un temps d'adaptation. Voyant que cela faisait pratiquement dix minutes et qu'elle n'étais toujours pas sortie, je me dirigeais donc vers la salle de bain et tambourinais contre la porte histoire qu'elle m'entende. Il ne faudrait tout de même pas qu'elle se soit noyée dans ma baignoire. Quelques secondes plus tard, j'entendis l'eau se couper et j'inspirai profondément avant d'ouvrir la bouche… “J'espère que t'es pas en train de monter un plan machiavélique sous la douche ?” lançais-je ironiquement avant de me rendre compte que venant d'elle, c'était techniquement impossible. Je me raclais donc la gorge et poursuivit, plus sérieusement: “Allez sors de là et tu peux rester, OK ?” Pas certain d'avoir été très convainquant mais en même temps, je commençais à la connaître et j'me disais que ce n'était pas une justification qu'elle voulait entendre de ma part, mais plutôt un zeste de gentillesse. En lui offrant de rester ici, j'étais sincère, je ne me bousillais jamais la voix pour rien. Si j'avais pris la peine de parler, c'était que je le pensais. Maintenant, il ne restait plus qu'à espérer qu'elle ne soit pas trop rancunière mais mon petit doigt me disait qu'elle n'allait pas l'être, du moins pas au fond d'elle-même. Vu le nombre de fois que je l'avais envoyé bouler, si elle était rancunière, il y aurait bien longtemps qu'elle aurait décapé le plancher…

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AIDAN & ELEANOR
♣ Don't hate me, accept me ♣


Comment pouvais-je à nouveau accepter une telle attitude ? Je savais sans aucun doute que le vrai Aidan était caché, là au fond de lui, il n'était pas ce qu'il montrait, absolument pas et lui-même le savait, il jouait un rôle. Il a eu sa chance une fois, il en aura une deuxième, mais là je serais beaucoup plus ferme avec lui, quitte à lui faire péter un câble, c'était sa dernière chance et son unique.

Je laissais couler encore et encore cette eau qui me faisait du bien, j'avais l'impression d'être libre et que rien ne pourrait me toucher, ni même ce moment que j'avais passé avec lui dans la cuisine, je voulais oublier ce qui venait de se passer, je voulais effacer cette attitude insupportable à mon égard. J'étais Eleanor et non pas une fille qui se taperait tous les soirs en rentrant du travail et qu'il mettrait à la porte ensuite, j'étais bien plus que ça. Je ne cherchais pas à être avec lui, même si il était plus que séduisant, même si je m'étais attachée à lui. Il représentait à mes yeux la force, la gentillesse, tout ce qu'il cachait en lui. Tout ce que je voulais c'était être avec lui ce soir, partager un simple repas, regarder une comédie, rire jusqu'à pas d'heure et s'endormir l'un contre l'autre, sans même soupçonner quelque chose, je voulais être avec lui.

Il était le seul en qui je pouvais avoir confiance, je savais pertinemment qu'il ne jouait pas avec les gens, du moins ceux qu'il sélectionnait, car nous avions tous des têtes que l'on n'appréciait pas plus que ça. De ce côté, il était comme tout le monde. Je savais qu'il faisait des efforts, car il voulait certainement rester seul ce soir et décompresser de sa journée et pourtant j'étais là, chez lui, quelque part, il le voulait lui aussi. Je ne voulais pas abandonner et je ne le ferais pas.

Il était temps que je sorte de là, je n'allais pas passer trois heures sous l'eau, autrement il m'enverrait la facture d'eau ! A peine l'eau coupée, j'entendais Aidan taper comme un forcené contre la porte, il avait peur de quoi ? Je ne m'étais pas noyée. Il tentait avec humour de savoir ce que je fabriquais, ça faisait un petit moment que j'étais là déjà. Il s'inquiétait, je souriais, car c'était comme une victoire, ça me faisait plaisir, plus qu'il ne pouvait l'imaginer. - « Si je te le dis, ce n'est plus drôle ». - Même énervée, j'arrivais à lui répondre avec une petite pointe d'humour, je ne savais pas faire autrement avec lui, être méchante au final, je ne savais pas l'être, j'étais de suite prise de remords et pourtant, m'énerver un bon coup me ferait sûrement le plus grand bien.
Je venais de m'essuyer, je n'allais pas remettre mes affaires sales...ah mais je venais de lui dire que je partirais ensuite...il ne fallait pas. Je devais trouver une autre solution et vite. Je venais de voir d'étendu une chemise et un caleçon - « Quelle chance ». - pensais-je. Mes affaires au sol, je me précipitais vers ses affaires, j'enfilais le tout, je ressemblais encore une fois à rien, en plus je n'avais pas mon maquillage avec moi, j'étais venue sans tout ça, mauvais point pour une fille.

- « Je te remercie pour ton invitation, de toute façon je ne comptais pas partir ». - Tout en lui disant ceci, je venais de claquer la porte de la salle de bains, le laissant sur place comme un idiot.
Je venais de rejoindre le salon, j'allais m'installer sur le rebord de la fenêtre, le voyant arriver à son tour, je le regardais droit dans les yeux. Ne le lâchant pas du regard... - « Aidan, je ne suis pas là pour jouer, je suis là pour passer du temps avec toi car je t'apprécie, que tu le veuilles ou non. Ton numéro de bad boy je n'en veux plus, il faut une bonne fois pour toute le mettre au placard quand je suis là ». - Est-ce que je pouvais être plus claire que ça ? La réponse était simple, non. Je venais de me lever, je m'approchais de lui pour lui donner un baiser sur la joue. Après ce court instant, je filais à la cuisine boire un verre d'eau. Sans rien lui dire, je me rendais dans sa chambre. J'étais épuisée et je voulais rester avec lui. Je me glissais sous les draps frais, à peine la tête posée sur l'oreiller, je dormais déjà. Je voulais être avec lui, m'endormir près de lui, rien d'autre.
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