I swear this time I mean it • Sabeia

Shut up and kiss me now

J'avais toujours mener une vie tranquille depuis les plusieurs printemps qui me composaient. Me voilà près d'un nouveau à compter et j'accumulais lentement les problèmes. Mon coeur flottait doucement une brume épaisse et ma tête était remplie de questionnements. Ma vie familiale se chamboulait à la vitesse de l'éclair et je laissais ma mère sans réponse. Je ne pouvais plus supporter sa voix et ses excuses bidons , pour la première je vivais de la rancune pour l'être froid qui ne m'avait jamais apporté beaucoup d'attention. Puis j'avais ce visage qui me revenait si souvent en tête. Je le laissais partager mes pensées. Je m'étais surprise plus d'une fois d'apposé ma plume pour lui sur mon papier fragile et souvent je me stoppais avant de continuer. J'étais une vilaine fleur bleue qui s'attachait trop rapidement, je prenais trop souvent les chemins de façon aveugle en trébuchant facilement comme une étourdie. Je ne pouvais pas voguer sur mon nuage avec lui à mes cotées , car au final je voyagerais sans doute seul. Je connaissais bien les habitudes de ce cher Sabian, il ne gardait jamais une femme très longtemps. J'étais sortie de ma transe lorsqu'il m'a envoyé un message pour dire qu'il avait besoin de me parler. Mes dents attaquaient ma lèvre inférieur en me demandant s'il avait su pour Lud. Une question complètement futile puisque CS avait mit tout le monde au courant très rapidement. Les détails n'avaient pas été très présents , mais je me rappelais encore des mots agressifs de la jolie blonde. Elle disait que tout cela se reposait sur mon égoïste. Égoïste oui , car j'avais eu besoin de réconfort une nuit en oubliant les impacts.Cela avait pour effet d'un vent glacial sur ma peau. J'avais marché l'aire d'un fantôme sans trop savoir où m'arrêter. Ma blancheur faisait facilement tout le travail , j'avais presque l'aire vaporeuse. Mes cheveux étaient un peu en bataille , mais je gardais mes vêtements habituels. Je glissais ma main dans mon sac pour sortir une bouteille pas si inoffensive que ça. Elle était agrémentée d'alcool dissimulé par du jus. L'alcool était une vieille amie et particulièrement en ce moment elle jouait encore mieux son rôle. Je m'arrêtais devant l'aquarium , l'idée d'observer les poissons me plaisait et me ferait surement rêver le temps d'un moment. Elle pourrait envelopper les conversations lourde pour les rendre plus légère. Je lui avais dit de me rejoindre devant cet endroit sans inapproprié. Il était arrivé un peu plus tard et je l'avais serré doucement dans mes bras avant de lui sourire longuement. «Tu as quelque chose à me dire ?» Je le tirais en même temps vers l'endroit. Je n'étais qu'une enfant à l'âme pourtant vieillissante.

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Evidemment, Sabian n'a pas pu passer à côté de l'article de CS à son sujet. On lui en a parlé toute la journée. Une prise de tête qui n'avait visiblement, pas lieu d'être. Ce n'était pas très clair pour lui. Tout ceci était confus, il ne comprenait pas l'issu de cette conversation dans le parking. Ludmila et Veia se sont disputés, à propos de lui ? Non, c'était absurde. Sabian connaissait la petite Lud et redoutait qu'elle soit allée trop loin dans ses paroles. Ceci plaçait le beau brun dans une position délicate. Il s'était toujours donné comme mission de protéger la petite blondinette mais avec la nuit qu'ils avaient passés ensemble, elle semblait beaucoup moins vulnérable. Sabian avait vu Veia sous un autre jour, bien loin de la poupée de porcelaine qu'elle laissait paraître. Quoiqu'il en soit, il avait demandé à la petite Alvisio de la voir, juste pour s'assurer que tout allait bien. La blondinette lui avait donné rendez-vous à l'aquarium. Il trouvait cet endroit plutôt étrange pour un petit rendez-vous confidence. Mais quand on y réfléchis bien, cela n'était pas si surprenant que ça de la part de Veia. Le beau brun ne mit pas longtemps avant de rejoindre la jeune femme. A peine arrivé sur les lieux, il repéra au loin une masse de cheveux blonds. Il se dirigea dans sa direction avant de distinguer parfaitement le visage de Veia. Un petit sourire s'installa alors sur son visage. A quelques mètres d'elle, il ouvrit les bras pour venir l'enlacer tendrement. Au moins, la nuit qu'ils avaient passés ensemble n'avait pas altérée leur amitié. Ils restèrent blottis l'un contre l'autre un instant avant de finalement se reculer. Veia lui demanda pourquoi il lui avait demandé de la voir. Il afficha un sourire beaucoup plus large lorsqu'il sentit la blondinette l'attirer dans cet endroit atypique. De mémoire, il n'avait jamais foutu les pieds ici. « Je pense que tu t'en doute un peu ? » dit-il avant de lui faire un clin d'oeil. « C'est quoi cette histoire de parking ? » demanda-t-il, curieux de voir la réaction de Veia. Sabian croisa les bras et regardait la blondinette avec un air interrogateur.

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Je ne savais pas comment il me percevait. Le mieux dans ces histoires s'était de ne pas se prendre la tête, mais j'espérais au fond de moi avoir une petite place plus particulière que les autres âmes qu'il côtoyait. On avait passait du temps lors de la soirée de donations et on s'était amusé à se draguer mutuellement. Notre relation avait prie une tournure en amitié, mais d'une attirance physique découvert le temps d'une nuit effrénée. Je me rappelais encore de nos baisers et de ses caresses si douces qui pouvaient encore me provoquer des frissons lorsque je m'égarais. L'angoisse se formait au fond de mon estomac. Il se tordait. Je n'avais pas envie d'en parler. J'avais déjà trouvé ce moment plutôt pénible et j'avais encore honte de sentir cette émotion au fond de moi. Elle était envieuse et elle se tapissait dans un coin à tout moment. Elle était surtout sournoise. Je ne l'avais jamais apprivoiser cette jalousie, elle ne faisait tout simplement pas partie de moi. Il faut croire que Sabian était une exception à la règle et je m'aventurais dans la brume les yeux fermés. Je cherchais une sortie à tout ce labyrinthe. Malheureusement pour moi il n'avait pas oublié cet incident. Normal vu les petits mépris qu'on avait attirés. J'entendais sa question et mes prunelles laissaient montrer une certaine inquiétude. Il avait ce petit sourire qui me réchauffait doucement. «Euh...je...» J'avais déjà eu toujours de la difficulté avec des mots , mais en ce moment cela me semblait encore plus insupportable. Il était impossible de lui dire que tout ceci n'avait aucune importance puisque que c'était complètement faux. Il avait été question de lui sans qu'il le sache vraiment. «C'est juste moi qui fait des conneries et lud à pas apprécié . » Ma voix était presque silencieuse. Je le regardais droit dans les yeux sans scier une seule seconde. Une réaction qui pouvait être surprenante. Il était sa meilleure amie je n'allais pas être celle qui allait se mettre entre les deux. De mon coté je continuais de l'attirer vers le guichet. Même un sourire enjôleur était présent. Je me faisais violence pour ne pas l'embrasser. Je me rappelais encore de cette sensation de nos langues qui se rencontraient dans des baisers répétés.

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Voilà environ une semaine que Sabian n'avait pas vu sa petite Veia. Il l'avait vu à la soirée de donation et juste avant, chez elle avec ses deux colocataires formidables. En fait, tout s'était enchaîné très vite depuis leur fameuse nuit d'amour. Ils se revoyaient souvent, il faut avouer qu'ils sont régulièrement amenés à se voir. La blondinette vivait avec les deux meilleurs amis de Sabian. Forcément, cela crée des rapprochements. Le jeune homme était vraiment curieux d'entendre la réponse de Veia. Il ne savait pas vraiment de quoi la discussion retournée et voulait en avoir le coeur net. Il savait que Lud était une fille franche qui ne mesurait pas toujours l'impact de ses propos. Sabian la connaissait et il connaissait également Veia. Un mot de travers, un peu d'agacement, il craignait le pire. En quelques semaines, sa relation avec la petite blondinette avait largement évoluée et elle prenait de plus en plus de place dans sa vie. Mais bon, il se gardait bien de lui dire, elle pourrait prendre la grosse tête. Une grosse tête pleine de cheveux blonds. Bref, Sabian avait croisé les bras en attendant sa réponse. Même s'il voulait paraître sérieux, c'était sans compter le petit rictus qu'il affichait sur le coin de ses lèvres. Le jeune homme avait croisé les bras et ne s'attendait vraiment pas à ce que la blondinette soit aussi gênée. Il retrouvait ainsi la poupée de porcelaine, la fille fragile qu'on a pas envie de contrarier. Sabian fronça légèrement les sourcils mais ne quitta pas son sourire. Tout ceci était vraiment intrigant. Veia le regarda dans les yeux. Elle semblait perturbée et sure d'elle. « Attends .. C'est moi la connerie ? » dit-il en rigolant légèrement. Ils arrivèrent au niveau du guichet. Sans un mot de plus, Sabian donna un billet à la guichetière qui les laissa entrer. Le beau brun laissa passer Veia devant, elle semblait connaître les lieux beaucoup mieux que lui. Il passa son bras autour du cou de la Lowell et commença à avancer. Cette histoire l'intriguait il voulait en savoir plus. « Vous vous êtes prit la tête c'est ça ? Un conseil Veia, ne prend pas trop à coeur ce qu'elle a pu te dire. » dit-il, le plus naturellement possible. Sabian connaissait bien Lud, il adorait cette fille au caractère explosif.

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Je n'avais jamais de prise de tête, car mon caractère n'était pas du tout du genre bouillant. Encore je n'avais pas vraiment haussé le ton devant elle. Quand elle était allée trop loin j'avais seulement tourné les talons pour me retirer. Il avait raison que cela puisse l’amuser, car certain homme aimait bien savoir qu'on se prenne la tête pour lui. Au final, j'étais la seule responsable de la crise de Lud. Je l'avais ignoré et je l'avais blessé. Je ne savais pas comment réagir et quand je lui avais dit elle ne comprenait tout simplement pas le fond de mes actes. Pourtant et moi et cette jolie blonde on avait lié une amitié qui aurait pu être encore plus précieuse, la vie m'avait simplement le don de me mettre dans le pétrin. Il devait sans doute se lasser de retrouver la fille fragile, sous la lumière du jour j'étais beaucoup plus vulnérable et rêveuse. J'étais un corps qui paraissait dans la masse avec sa chevelure blonde et sa peau immaculée. Ma nervosité monta d'un cran lorsqu'il me demande si c'était lui la connerie. Mon silence avait pris le dessus et nous étions rentré dans l'endroit. Il fallait être d'une patience inouïe pour attendre que ma coquille s'ouvre. J'allais prendre la porte de sortie le plus rapidement possible. Il faut croire qu'aujourd'hui il était simplement le protecteur, une légère tristesse m'envahissait sans laisser de marque sur mon visage.«Oui voilà il vaut mieux oublier.» J'allais suivre son conseil pour une fois. Il me ramenait souvent sur terre et je faisais souvent la sourde d'oreille. Je ne voulais pas qu'il l'apprenne, car j'avais cette sensation au fond de moi que ce n'était sans doute pas réciproque. Je m'attachais toujours très facilement et je me fracassais aussi facilement. J'étais accro de son beau regard et de son sourire. Juste avant de l'emporter près des aquariums je me positionnais devant lui en posant mes bras autours de son cou. «Tu ne crois pas que cela concerne que nous pour le moment ?» J'avais envie d'oublié le monde à nouveau, que ce ne soit que nous deux encore une seule fois. Pas obligé que se sois entre deux draps, juste toi et moi à n'importe quel endroit.

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Leur relation était un peu spéciale et indéfinissable. Tantôt la petite fille en porcelaine, tantôt cette séductrice. Il ne savait vraiment pas quoi penser de tout cela. Sabian n'est pas du genre à se poser des questions même si, soyons honnête, tout ceci l'intriguait énormément. Il ne voulait pas mettre de mot sur leur nouvelle relation, tout simplement parce qu'il ne savait pas lequel mettre. Il vivait le moment présent et profitait de chaque instant comme si c'était le dernier. Parce que finalement Veia était aussi imprévisible que lui. Ils passèrent rapidement le guichet et entrèrent dans l'aquarium. Ils n'étaient qu'au début de l'aquarium. C'était un peu étrange comme endroit, de grands aquariums ornaient les murs. Il faisait plutôt chaud ici. Sabian regardait autour de lui. Il fronçait les sourcils en entendant la remarque de Veia. Elle voulait oublier toute cette histoire. Ok, donc le jeune homme ne saura pas de quoi il retournait vraiment. Il haussa les épaules de dépit. Lui qui voulait des explications, il allait remballer ses questions vite fait. La blondinette s'arrêta et vint se placer juste devant lui. Sabian lui fit un petit sourire sans vraiment comprendre. Il lui avait demandé de la voir pour qu'ils puissent parler de cette histoire mais Veia ne semblait pas du tout coopérative. Elle ne voulait pas du tout en parler et le remballait dans sa lancée. C'était un peu bizarre comme situation, ils ne semblaient pas du tout sur la même longueur d'onde ce coup-ci. Pour une fois que Sabian se montrait sérieux, c'était la Lowell qui l'esquivait. Les rôles s'étaient doucement inversés. Il lui fit un regard intrigué, il ne se savait pas du coup ce qu'elle pourrait bien lui dire. Finalement, Veia voulait garder ça pour elle. Soit. Il n'allait pas insister, pas maintenant. « Comme tu veux. » répondit-il. Si cela les concernait, c'est que cette histoire avait belle et bien un rapport avec Sabian. La blondinette passa ses mains autour de son cou. Il plongea son regard dans le sien. « Ah parce qu'il y a un nous ? » lança-t-il en haussant un sourcil. Le beau brun s'approcha délicatement de Veia et posa ses mains autour de ses hanches. « Tu essaie de me faire du charme là ? » dit-il en rigolant. Il s'arrêta net de parler et plongea son regard dans le sien. Il était redevenu sérieux. « Je t'en prie Veia, charme moi. » lança-t-il. Cette situation l'amusait énormément et même s'il n'avait pas la réponse à sa question, il allait se contenter d'un petit rapprochement non prévu.

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Fallait-il vraiment tout définir ? Il y avait ces relations qu'on ne pouvait pas définir et encore moins expliquer, mais souvent elles faisaient les plus belles histoires. On était jeune et on se laissait guider par le gout de la liberté. On pouvait aller sur ce chemin et s'égarer jusqu'en perdre la tête. Il était cette expérience donc je ne me posais plus de questions. Je me sentais bien et c'était la seule chose qui comptait pour le moment. Peut-être nous n’avions jamais pensé nous rapprocher de cette façon, mais cette nuit là la douceur nous avait unie d'une certaine façon. On se retrouvait dans un endroit qui me faisait rêver par moment. J'observais les multiples poissons se balader dans l'eau sans se poser de questions. On avait qu'à faire comme ces animaux de petites écailles. J'évitais du mieux la situation que je ne le pouvais en espérant ne pas le rendre trop confus. Ma honte viendrait encore plus grande s'il devait apprendre que je pouvais éprouver de la jalousie à présent. Il n'insista pas pour mon plus grand bonheur, mais je savais que la situation reviendrait plus vite que je ne le pensais. Surtout s'il devait parler à Lud. Je me mis à rire un peu nerveuse lorsqu'il se reposait sur le mot nous. Je ne savais pas ce qui nous entourait cher Sabian , pas plus que tu ne devais le savoir dans ta tête. Je pouvais me montrer enjôleuse bien plus qu'avec d'autres garçons. Mes aires d'anges ne pouvaient plus être mon seul atout. «Oui en ce moment il n'y a que nous deux.» C'était ironique puisque qu'il y avait beaucoup de passant, mais tout semblait flou pour mes prunelles laissant le beau brun dans une lumière plus personnelle. Nos regards ne se lâchaient pas une seule seconde. Oui j'aimerais pouvoir te charmer, comme on avait pu le faire auparavant. J’avais envie de te rendre dingue à ma façon et pas seulement en devant me mettre à nu devant toi. J'avais envie de marquer ton esprit un peu plus longtemps. Cette fois on était le jour et la noirceur ne nous collait plus à la peau. On était à présent comme sur cette scène éclairée, on pouvait tout voire et tout percevoir. «Oui je vais te faire découvrir une partie de moi que tu ne connais pas.» je lui susurrais à son oreille dans un souffle en déposant même un baiser au creux de son cou. «Aller viens !» Je le tirais en riant en courant même un peu pour l'emporter vers les aquariums. Je les regardais nager doucement, mais au fond je regardais aussi son reflet sur les baies vitrées.

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Sabian aimait la compagnie de la petite Veia. Il n'arrivait pas à l'expliquer mais c'était pourtant vrai. Déjà avant leur fameuse nuit, il appréciait passer du temps avec elle mais encore plus maintenant. Il avait découvert une nouvelle facette de sa personnalité et cela l'intriguait énormément. Cette petite blondinette était pleine de ressource. Bien loin d'être une fille plate sans la moindre émotion, elle se révélait passionnante et même surprenante. Un petit bout de femme aussi fragile qu'envoûtante. Sabian avait encore beaucoup de choses à découvrir sur elle et il prendra un malin plaisir à la laisser se dévoiler à lui. Ils avaient retrouvés une certaine proximité, peut-être pas aussi étroite que lors de leur folle nuit d'amour mais c'était déjà pas mal. Le jeune homme venait de la mettre au défi de la charmer. Sabian aimait jouer et ce, peu importe les enjeux. Il avait besoin d'être stimuler. L'étudiant se lassait très vite des choses et c'était ça son plus gros défaut. Veia se mit sur la pointe des pieds et lui murmura quelques mots à l'oreille. Un petit sourire se dessina sur le visage de Sabian. Elle venait d'attiser sa curiosité. La blondinette lui affirma qu'elle allait lui montrer une autre personnalité qu'il ne connaissait pas encore. Intriguant tout ça. Le beau brun haussa un sourcil. Soit, il n'allait certainement pas la contredire. Veia posa délicatement ses lèvres sur son cou, il eu un petit mouvement de recul. Il ne s'attendait pas à ça. Ses lèvres toutes douces lui chatouillaient la nuque, il rigola légèrement. « J'te suis. » dit-il juste avant d'être embarqué par la blondinette. Elle l'emmena devant les aquariums et admirera les poissons. Mouais, Sabian s'attendait à autre chose. Il se plaça à côté de Veia et fit semblant d'admirer les poissons. Décidément, ça n'a jamais été sa grande passion. C'était beau à voir, tous ces poissons insouciant, nageant les uns avec les autres. Pff tu parles, Sabian n'a jamais été très ouvert d'esprit. Après quelques secondes d'attente devant les vitres de l'un des aquariums, le beau brun se décala sur le côté pour venir se placer juste derrière Veia. Il passa ses bras autour d'elle et approcha son visage du sien. « C'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais. » lui murmura-t-il au creux de l'oreille avant de venir l'embrasser tendrement dans la nuque. Il posa ses mains sur son ventre et effectua une légère pression pour la rapprocher de lui.

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Habituellement on invitait pas les gens dans un aquarium , mais c'est ce qui faisait que j'étais moi. La jolie blondinette qui n'aimait pas les endroits ordinaires, je préférais un endroit où que je pouvais m'évader dans un tout autre univers. Il devait s'y attendre, il me connaissait déjà plutôt bien à la base. On avait juste apporté quelques changements. Je regardais doucement son reflet vaciller entre les poissons qui passaient. Je prenais un malin plaisir à regarder ses réactions et peut-être même sa légère déception qui l'habitait. Cette atmosphère me donnait l'impression que nous étions deux inconnus qui apprenait à se connaitre. La passion avait été une grande source d’apprivoisement, maintenant il restait qu'à se connaitre sous la lumière jour. Il se décollait pour venir se placer derrière moi. Un frisson parcourait mon échine me faisant légèrement sursauter. Un baiser dans la nuque et des mots à l’oreille, il savait comment me plaire. J'avais un ma fous à résister à tout ça. Il faisait même en sorte que je me rapproche. Je fermais doucement les paupières me transportant dans l'océan. Je pouvais parfaitement imaginer chacune de ses caresses ce qui me faisait chavirer de plus en plus. J'avais du mal à garder la tête hors de l'eau. «À quoi tu pensais ?» Je lui avais murmuré doucement en brisant le silence qui c'était installé entre nous deux. On écrivait lentement les pages de notre nouveau récit. J'espérais que la fin n'arrive pas trop rapidement ou abruptement. Un jeux palpitant qui venait de commencer et don j'aurais dû mal à m'en passer. Je me retournais vers Sabian pour l'observer un moment. Je venais effleurer mes lèvres contre les siennes sans même déposer un baiser. Nos souffles se mêlaient rappelant leurs rythmes saccadés qu'ils avaient déjà portés. «J'ai envie de jouer.» Je m'éclipsais laissant le beau brun dans sa petite transe. Mon âme d'enfant se montrait au grand air aujourd'hui. Je m'éloignais de lui me mêlant aux passagers pour qu'il me perde du regard un moment. Je l'observais doucement dans la mêler. Un jeu envoutant et particulier. Il ne fallait pas toujours lui rendre la tâche facile. Mon petit rire percutait les murs et les vitres de l'endroit. Je revenais derrière lui de façon aussi subtile. J'effleurais doucement son bras avant de déposer un baiser sur sa nuque à mon tour. «Tu m'as égaré ?» La nouveauté était une des choses de plus palpitantes. J'avais envie de voler très loin avec lui. Pour une fois la poupée de porcelaine n'était pas la même pendant la journée. Elle avait retrouvé son entité de la nuit. Il avait un don ce jeune homme dont il ne connaissait même pas encore l'existence.

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C'était plus fort que lui. Sabian s'était approché de Veia et était venir se blottir contre elle. Il avait besoin de ce rapprochement, depuis la dernière nuit de folie qu'ils avaient eu, il en redemandait. Avide de sensations, le beau brun ne semblait pas pouvoir se contenter d'une seule nuit. A chaque fois qu'il la voyait, cette fille le surprenait et c'était une très bonne chose. Sabian est du genre à se lasser très vite, il avait besoin d'être stimulé pour rester attentif. C'était ainsi, il ne s'en est jamais caché. Alors qu'il passa ses mains sur le ventre de Veia, il ne pu s'empêcher de tourner son visage sur le côté et de venir déposer un baiser dans son cou. Ses lèvres sur sa nuque, il ne demandait que ça. Peu importe que les gens le voit, il se foutait royalement du contexte qui les entourait. Sabian était avec la blondinette et ne voulait pas que les poissons lui gâchent son moment. Veia semblait plutôt réceptive à ses baisers. Il en profita pour laisser sa bouche parcourir son cou, attisant toujours un peu plus le désir entre ces deux étudiants. Elle lui demanda alors à quoi il pensait. Sabian recula son visage et afficha un petit sourire. « A plein de choses, c'est pas l'imagination qui me manque. » dit-il sur la même tonalité qu'elle. En effet, le beau brun n'était pas un artiste mais il avait l'imaginaire très développé. Pas forcément dans le bon sens mais qu'importe, il avait de l'imagination. Et il savait parfois très bien mettre à profit ce petit talent. Quoiqu'il en soit, Veia se retourna et prit soin de garder cette même proximité. Elle approcha son visage du sien et laissa leurs lèvres s’effleurer. « Alors jouons. » dit-il sur un air charmeur. Sabian ne pu réprimer un petit rictus sur le coin de ses lèvres. Il était curieux de voir comment la blondinette allait le surprendre. Il baissa les yeux vers ses lèvres mais c'était sans compter sur Veia qui se recula et le laissa en plan pour se mêler aux personnes présentes dans l'aquarium. Le sourire du beau brun s'élargissait à vue d'oeil. Il chercha du regard la blondinette, il avança de quelques pas dans la direction où elle était partie. Jouer à cache cache. « Pas mal Alvisio. » se murmura-t-il à soi-même. Contre toutes attentes, ce petit jeu l'excitait énormément. Sabian a toujours été attiré par ce qu'il ne pouvait pas avoir. Sans trop chercher à comprendre, il avança droit devant lui, se mêlant aux visiteurs. Il la cherchait du regard, il voulait la trouver mais pas de suite quand même. Il était aux aguets et cherchait une tête blonde, en vain. Sabi sentit quelque chose lui toucher le bras, il se retourna légèrement et sentit Veia déposer un chaste baiser dans son cou. Il rigola à sa remarque. « Non. » dit-il calmement avant d'approcher son visage du sien. Il afficha un large sourire, amusé. « Et toi ? » demanda-t-il juste avant de déposer rapidement un baiser sur ses lèvres et de se faufiler, à son tour, parmi les visiteurs.

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