Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityEt maintenant ? | Keyla [TERMINE]
Le Deal du moment : -50%
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX ...
Voir le deal
49.99 €


Et maintenant ? | Keyla [TERMINE]

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Briony était couchée sur son lit, les deux mains derrière sa tête, les yeux fixant le plafond complétement blanc. Trop blanc. La jeune femme savait que des personnes l'attendaient dehors pour aller en ville, enfin dans le village, pour aller voir une bière. Ou plusieurs. En général, Briony ne s'en contentait pas d'une. Alcoolique ? Non, non. Disons qu'elle aime bien avoir ses petits plaisirs. Même si ils patientaient, sûrement en train de la maudire, Briony ne bougeait pas. Elle n'y arrivait pas. La fatigue peut-être. Ou la flemme. Ca paraît plus plausible comme explication tout de même. En cette après-midi ensoleillée, toutes les personnes de sa chambre étaient parties. Bien. C'est ce que Briony voulait en entrant après le repas ici. Personne. Encore moins Keyla ou Victoria, qui semblait avoir été mise au courant par sa "jumelle" de coeur. L'ambiance était tendue, les soirées étaient "magnifiques" dans leur chambre. Elles qui avaient prévues de s'amuser le soir et bien pour l'instant, ça ne marchait que si Briony n'était pas là. Ce qui arrivait souvent. En effet, la belle brune préférait sortir et revenir que tard dans la soirée tout doucement. Comme ça tout le monde est content. Bien sûr, ce n'est pas comme ça qu'elle va faire connaissance avec les personnes dans sa chambre qu'elle ne connait pas, mais ça évite les regards plein de sous-entendus de Keyla et de son amie.

Briony bougea un peu, de façon à attraper son Ipod et ses écouteurs. un peu de musique lui ferait le plus grand bien. Alors que les premières notes de la chanson se faisaient entendre, la jeune femme attrapa également son portable pour envoyer un sms à l'un de ses amis, ceux qui devaient l'attendre, pour prévenir qu'elle ne viendrait pas, prétextant une gueule de bois. Cela pouvait être vrai en plus. Ceci étant fait, elle reposa son portable, ferma les yeux et se laissa berçer par la musique. Combien de temps elle resta comme ça ? Cinq ? Dix ? Trente minutes ? Qu'importe. Briony reposa son ipod dans son sac, s'étira puis se leva, pleine de bonnes résolutions, comme aller voir Kol. La Quincy ouvrit la porte, ne faisant pas attention à ce qu'elle faisait et se prit de plein fouet la personne qui voulait entrer en face. "Aioutch... Désolée..." Briony leva son regard vers la personne qu'elle avait cogné. Vous croyez que le destin peut être sadique ? Keyla.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Briony & Keyla
« Et maintenant ? »

J’avais été forcée par une amie à me rendre au parc aquatique pour me changer les idées, et ne pas continuer à me morfondre dans mon lit séchant mes larmes qui ne cessent de couler depuis maintenant trop longtemps. Je vais en venir à me dessécher si ça continue mais mes amis avait raison je ne devais pas m’apitoyer sur mon sort. La vie continuait malgré tout même si dans mon cœur il y avait un gros vide a comblé, celui d’une précieuse amie et de l’être aimé. Et malgré ma réticence au départ pour aller m’amuser, je mettais finalement rendue en compagnie de quelques copines dans le parc situé non loin du camp, cela ne me ferait pas de mal de m’éloigner quelque peu de cet endroit. Durant 2 bonnes heures, j’avais mis un sourire sur mon visage faisant semblant d’aller bien alors que c’était loin d’être le cas. Je cachais mon mal être et cela semblait marcher, personne ne le voyait et puis après tout je ne voulais pas gâcher l’après midi de mes amis. Ils avaient le droit de s’amuser, c’était d’ailleurs ça le but du camp : profiter un maximum de l’été et ce que je pensais faire en y allant mais le rêve était devenu cauchemar. J’aurais pu partir à l’étranger mais je ne l’avais pas fait pour être près de Briony et Kol notamment mais ça s’était retourner contre moi. Finalement le Summer Camp nous avait plus éloignés qu’autre chose.

Ce n’est qu’en début d’après-midi que j’avais décidé de retourner au campement. J’avais gardé sur moi mon maillot de bain que je cachais par une petite robe légère et très confortable. Je n’avais même pas pris la peine de me coiffer correctement et mes cheveux étaient encore à moitié humides retombant sur les épaules. Là on pouvait le dire, j’étais loin d’être sexy et aucun garçon ne risquerait de m’approcher, tant mieux d’ailleurs, Je n’avais qu’une envie retourner dans ma chambre, prendre une douche, vider un pot de glace et tenter de dormir. Car oui ces derniers jours mes journées se résumait plus à une sorte d’hibernation. Peu de personnes réussissaient à me sortir ou même à me remonter le moral. A mon avis c’était peine perdue, le chagrin était beaucoup trop fort et les seules personnes qui pouvaient m’aider à cet instant étaient exactement celles qui étaient responsables de mon lamentable état. J’avais perdu toute joie de vivre à cause d’eux et je leur en voulais terriblement. Alors que j’étais dans le couloir, mon portable se mit à sonner. Je regardais le nom de ma mère s’affichait sur l’écran, et un soupir s’échappa de ma bouche. Je n’avais nulle envie de parler à qui que ce soit alors j’ignorai l’appel. Rangeant mon portable dans mon sac, j’arrivais devant la porte de ma chambre que je ne réussis pas à franchir à cause d’un choc frontal. "Aioutch... Désolée..." Il ne fallut qu’une demi seconde pour connaître l’identité de la personne qui venait de manquer de me casser un bras. C’était bel et bien la voix de Briony que je venais d’entendre. Moi qui pensais l’éviter en rentrant à une heure à laquelle elle serait déjà sûrement sortie pour aller se saouler au bar du coin, j’avais raté mon coup. Déjà que je ne voulais voir personne, je vous laisse imaginer la colère que je ressentis en relevant la tête pour faire face à celle qui fut, par le passé, la personne à qui je donnerai tout même ma propre vie. " Même ce désolé sonne faux. Bon maintenant si tu pouvais bouger pour que je puisse rentrer et même ne plus revenir ce serait parfait. " Je ne m’étais pas faite prier pour parler d’un ton sec et la virer de la chambre que je partageais malheureusement avec elle et d’autres amies. Et si mes yeux pouvaient créer des éclairs, ils l’auraient fait avec plaisir.

© Chieuze

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Depuis le début de l'été, depuis que Keyla avait découvert la triste vérité sur Kol, car sur elle, elle n'avait rien appris, depuis toujours, elle savait que sa meilleure amie était une garce... non ?, Briony avait toujours fait en sorte d'éviter Keyla. Pour éviter les regards, pour éviter les reproches à peine voilés de la part de celle qu'elle considérait comme sa soeur, sa jumelle. Pour éviter aussi de ne pas ressentir la boule au ventre. En fait, ce que ressentait la Quincy était plutôt étrange. D'un côté, elle s'en voulait terriblement d'avoir fait du mal à sa meilleure amie, de la mettre dans un tel état, car même de loin, Briony arrivait à voir que Keyla n'était pas bien du tout, derrière ce sourire colgate qu'elle avait depuis son enfance pour cacher sa tristesse. Mais de l'autre, si c'était à refaire, Briony n'hésiterait pas. Parce que Kol l'attirait toujours autant, parce que comme ça Keyla savait à qui elle avait à faire... Etait-elle une meilleure amie ? A l'éviter ainsi pour ne pas subir sa colère ? Ne devrait-elle pas plutôt aller lui parler et essayer de s'expliquer auprès de sa meilleure amie ? Briony n'en savait rien. Elle n'avait jamais été dans cette situation et elle était désarmée.

C'est pour cela que la jeune femme voulait sortir de sa chambre. Avant de s'expliquer avec Keyla une bonne fois pour toute pour régler cette situation pesante, Briony avait décidé de parler avec l'homme du trio en premier, Kol. Il allait peut-être lui gueuler dessus, lui dire qu'il ne voulait plus jamais la voir, mais au moins elle sera fixer sur qu'il pense d'elle. Car pour l'instant, elle ne l'avait pas vu depuis le lac. Elle l'évitait aussi bien que Keyla. Chouette été, n'est-ce pas ? Alors que cela aurait dû être deux mois merveilleux et tout, Briony essayait de ne pas croiser deux personnes qui lui étaient chères. Le choc frontal fut plutôt brutal et pendant quelques secondes la belle brune ne se sentit pas bien, eu des vertiges. Puis cela s'arrêta tout doucement. Et Briony put relever la tête. Pourquoi est-ce qu'il fallait que tout se complique pile au moment où il ne le fallait pas ? Pourquoi ? Keyla la regarda avec des yeux remplis de colère que jamais la Quincy n'avait vu. Autant de haine était tout à fait normal, mais jamais Briony n'aurait penser qu'elle verrait vraiment ce sentiment dans les yeux de sa meilleure amie. Cela en était perturbant. Horriblement gênant. " Même ce désolé sonne faux. Bon maintenant si tu pouvais bouger pour que je puisse rentrer et même ne plus revenir ce serait parfait. " Outch. Quand elle le voulait Keyla était plus que blessante... Cela rappela à Briony la scène au lac, ce qu'elle lui avait dit... La sportive rentra dans la chambre en tentant de fermer la porte au nez de Briony mais celle-ci fut plus rapide et coinça son pied dans l'ouverture. Même si elle aurait voulu parler à Kol en premier, la situation faisait que la première serait Keyla. "Je partage cette chambre avec toi et même si je voudrais partir également, je peux pas. Et j'sais pas si t'as remarqué, mais en ce moment, j'fais tout pour que tu puisses moins voir ma tête. J'espère que ça te convient." Au fond d'elle-même, Briony était brisée de voir sa meilleure amie, sa Keyla ainsi, mais elle ne devait pas le montrer. "Et juste pour savoir... T'es allée mettre combien de personnes au courant ? Combien de personnes savent que tu fouilles dans les affaires de ton petit ami ?" Oeil pour oeil, dent pour dent. Même si Briony s'en voulait, Keyla n'avait pas à lui parler avec le ton qu'elle avait au lac. La rage, la colère l'avait peut-être dominée, mais la Quincy ne se laissait pas faire, même quand c'était elle la plus en tort.

HJ: Je crois que la fin c'est du n'importe nawak Et maintenant ? | Keyla [TERMINE] 2157042859
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Briony & Keyla
« Et maintenant ? »

La trahison c’est un sentiment que je n’avais jamais encore réellement ressenti mais là je peux vous dire que j’en avais eu ma dose. Etre trahi par deux êtres qui vous sont chers c’est la pire des choses qui puisse vous arriver dans votre vie. Hélas je devais faire face, faire comme si la vie continuait malgré tout. J’aurais pu quitter le Summer Camp pour ne plus les voir mais cela aurait été un signe de faiblesse et moi j’étais une personne forte. J’avais subit plus grave dans ma vie. Et puis de toute manière je pense que j’aurais été incapable de m’éloigner de Briony et Kol car malgré que je les déteste plus que tout ces temps-ci je ne peux m’empêcher de penser à eux. Des années d’amitié avec Briony ne peuvent pas disparaître comme ça même si la situation de tristesse profonde dans laquelle elle m’a mise me fait mal au plus haut point. Ma joie de vivre qui me caractérisait tant avait disparu et même moi je ne me reconnaissais plus à travers le mirroir. J’avais l’impression de revenir quelques années en arrière dans ma période la plus noire qui avait suivi le décès de mon meilleur ami. Mais je chassai très vite cette pensée de ma tête, je n’avais pas besoin de me rappeler de douloureux souvenirs alors que j’avais déjà beaucoup à surmonter à l’instant présent. Pendant des jours et des nuits, j’avais tout fait pour éviter ma meilleure amie. Enfin celle qui l’avait été même si au plus profond de moi je la considérais toujours comme telle étant donné qu’elle est la seule à me connaître par cœur. Mais voilà malgré toutes mes tentatives pour la fuir, le destin faisait des siennes et me confronter à ma plus grande peur, lui parler de nouveau, chose que je n’avais pas faite depuis longtemps et qui ne nous était jamais arrivé.

Je ne voyais pas comment la situation pouvait être pire à vrai dire, quoique que si Kol pointait le bout de son nez oui là ça pourrait devenir l’enfer. Prions pour que cela n’arrive pas, c’était déjà assez compliqué. En effet je n’y étais pas allé par le dos de la cuillère, pas même un salut n’était sorti de ma bouche car seuls des mots durs me venaient à l’esprit et je n’avais pas l’intention de jouer à la gentille fille. Mon côté sournois, rancunier et explosif avait déjà fait son apparition. Et alors que je m’apprêtais à me barricader dans ma chambre pour faire comme si cette imprévue s’était déroulé, Briony en décida autrement. Bloquant ainsi la porte de notre chambre pour m’éviter de la refermer derrière elle, elle ne put s’empêcher de prendre la parole. J’aurais du m’en douter, elle était aussi farouche que moi après tout. Et même si je pense qu’aucune de nous deux souhaitait cette conversation, nous étions obligés. D’ailleurs il me serait impossible de continuer à avancer et de faire le deuil de mon amie sans réelles et véridiques explications de sa part. Elle n’avait pas tort, je partageai sa chambre et je ne pouvais pas l’empêcher d’y venir, malheureusement pour moi. Encore heureux qu’elle fasse tout pour se cacher, en même temps elle le devait et je ne savais absolument pas comment elle faisait pour encore réussir à se regarder après le mal qu’elle a osé causer. "Et juste pour savoir... T'es allée mettre combien de personnes au courant ? Combien de personnes savent que tu fouilles dans les affaires de ton petit ami ?" Ca y est là je commençais à bouillonner, lancer le prétexte que j’avais fouillé dans le portable de Kol, tellement petit. Je finis par rouvrir la porte, lui lançant toujours mon regard noir. Me jeter la faute de ma rupture avec mon petit ami sur le dos, c’était tellement mesquin de sa part. " Attends, comprends moi, faut bien que je prévienne toutes les filles que tu es une briseuse de couples. Et puis tu ne m’empêcheras pas de parler. " Mon rythme cardiaque commençait à augmenter à cause du trop plein de rage que j’avais en moi. La guerre était finalement lancée et le remake d’Hiroshima était en train de se dérouler ici même. Dévisageant Briony de la tête en bas, je repris la parole avec un ton toujours aussi dur lui montrant ainsi toute la colère que je ressentais en elle. " Et toi alors t’arrives toujours à te regarder dans le miroir le matin ou bien tu vois cette fille égoïste, manipulatrice et séductrice que tu es devenu ? " Je ne vois pas pourquoi je mâcherai mes mots et puis comme on dit la vengeance est un plat qui se mange froid.

© Chieuze

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bon, la réplique n'était pas vraiment exceptionnelle, Briony avait déjà fait beaucoup mieux. De plus, lancer ces mots c'était vraiment la pire des choses quoi. Lui rejeter la faute, c'est vrai que c'était petit n'est-ce pas ? Enfin, pour Briony, regarder les sms de son petit-ami ce n'est pas très glorieux, mais si ça se trouve c'est ce qui se fait dans les couples de nos jours. La Quincy ne s'était jamais vraiment mis en couple, n'ayant jamais trouvé la stabilité, surtout après son viol, et n'y connaissait rien à leur fonctionnement. Il n'empêche qui lui semblait que Keyla était également en tort. Son seul tort, contrairement à Briony. La jeune brune les accumulés : draguer le petit ami de sa meilleure amie, lui lancer des regards plus qu'éloquents même en présence de Keyla, ne jamais abandonner, tenter de lui arracher des mots par sms qui avaient finalement finis par venir. Honteux n'est-ce pas ? Et pourtant, Briony ne regrettait pas. C'était ça le pire... Elle recommencerait tout. Arg, elle était juste horrible, immonde, peste, sans coeur, égoïste, manipulatrice. Bitch. Lorsque Keyla revient vers elle, Briony sut qu'elle n'aurait jamais dû la provoquer. La colère l'animait. Pire que ça, la rage dictait tous ses gestes en fait. Si Briony ne se prenait pas une claque avant la fin de la discussion, si on peut appeler ça comme ça, elle s'en tirait plutôt bien. Keyla n'avait jamais été violente, avec elle du moins, mais la jeune femme n'avait jamais dragué son petit ami non plus. " Attends, comprends moi, faut bien que je prévienne toutes les filles que tu es une briseuse de couples. Et puis tu ne m’empêcheras pas de parler. " Olé. Ca, c'était fait. Briseuse de couples, briseuse de couple, c'est pas totalement ça. Elle avait montré la vérité sur Kol à sa petite amie, nuance. Que Keyla dise ça d'elle fit l'effet d'un coup de poignard à Briony. Même si elle se doutait que la sportive pensait ça d'elle, l'entendre était tout de même pire. Mais la jeune femme ne laissa rien paraître, elle resta stoïque, contrairement à Keyla dont on voyait toutes les émotions passer sur son visage. Impressionnant. "Je t'empêcherai pas de parler, c'est pas moi qui dit aux gens que j'ai pas réussi à garder mon petit ami fidèle." C'était petit. Peut-être encore plus que l'autre réplique. Kol n'avait rien fait, encore, avec Briony et avait été parfaitement fidèle à Keyla. Il avait juste voulu s'amuser un peu, fantasmer. C'est un séducteur, il faut le comprendre un peu. Keyla la dévisagea, la jaugea de la tête aux pieds. Un frisson passa le long de la colonne vertébrale de Briony.

Mais le pire restait à venir. La Quincy croyait que sa meilleure amie ne pouvait pas être plus blessante qu'elle l'avait été au lac ou encore il y a quelques secondes, eh bien elle se trompait. Royalement. " Et toi alors t’arrives toujours à te regarder dans le miroir le matin ou bien tu vois cette fille égoïste, manipulatrice et séductrice que tu es devenue ? " Un, deux, trois coups de couteaux à chaque mot qui sonnait comme une accusation que cita Keyla. Briony avait mal. Mais tient le coup, ne baissa pas son regard d'ébène. "Je me porte bien, merci de t'en inquiéter." Son ton était froid, sans aucune émotion, le ton qu'elle utilisait quand elle voulait délibérément cacher ce qu'elle ressentait. C'était l'annonce qu'elle se contrôlait, mais que cela pouvait péter à chaque instant. "Tu te rends même pas compte que j't'ai rendu service Keyla. Maintenant, tu sais que t'as pas réussi à le changer, qu'il est restait le même. Si c'était pas avec moi, il aurait pu envoyer des sms à d'autres filles. Si ça se trouve, il l'a déjà fait et tu ne le sais même pas..." Toujours ce ton froid. Et sans jamais prononcer le nom de Kol. Briony prévenait sa meilleure amie, le Winthrop avait peut-être eu des antécédents avant elle. Qui peut le savoir si ce n'est lui ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Briony & Keyla
« Et maintenant ? »

Tout ce que je souhaitais à cet instant, c’était me barricader dans ma chambre, pleurer toutes les larmes de mon corps car la blessure était trop grande ouverte. J’avais du mal à encaisser tout ce qui m’était tombé dessus que j’en étais même tombé bien bas au point d’être sur le bord d’aller acheter de la drogue qui me permettrait ainsi pendant quelques heures d’oublier tous mes malheurs. Ce n’était pas encore arrivé, un mal pour un bien sûrement. Mais j’étais vraiment incapable de surmonter tout ça. La perte de ma meilleure amie à cause de sa trahison impardonnable et les penchants infidèles de Kol avaient mis fin à mes relations avec eux qui étaient auparavant tellement belles. J’avais bien sûr des amies pour me réconforter mais en général de ce genre de situation, on se tourne vers sa meilleure amie or c’était impossible pour moi. Qu’est ce que j’avais fait à Dieu pour mériter cela ? Qu’il aille se faire foutre lui aussi. Voilà que j’en blasphémais, s’en était réellement fini pour moi. Déjà rien qu’à regarder mon visage, on voyait que j’étais complètement paumée. Les cernes sous mes yeux révélaient toutes les nuits que j’avais passé à pleurer et mon sourire avait complètement disparu. Tout cela par sa faute, à elle, elle a réduit en cendre tout mon bonheur et je la détestais pour ça. Elle était tellement égoïste d’avoir osé me faire cela. Pourquoi n’était-elle pas aller draguer quelqu’un d’autre que le mec de sa meilleure amie ? Non franchement je ne comprenais. Et puis je ne lui avais pas tellement laissé l’importuner de s’expliquer sur son acte lors de notre confrontation au lac. Qui plus est elle avait même fui ses responsabilités en désertant.

Mon ton était sévère et âpre, et je ne m’en cachais pas. Je voulais qu’elle voie combien j’étais mal à cause d’elle comme pour lui transmette ma souffrance en guise de châtiment. Mais je connaissais Briony, elle ne se laissait pas faire, c’était donc un combat de titan. Nous étions toutes les deux de caractères assez explosives et même sournoises. Et nous pourrions même partir au quart de secondes. Ca me démangeait de l’insulter mais je me retenais quelque peu même si je dois avouer que le fait que les autres étudiantes nous voient nous crêper le chignon me passer complètement au dessus de la tête. J’étais beaucoup trop directe et je ne cacherais pas ce que j’avais à lui dire. Il y avait à la fois peu mais tellement de choses à dire que je ne savais réellement pas trop où commencer. Consciente d’être beaucoup plus méchante que je ne l’avais été au lac, les piques s’enchaînaient. Chacune de nous deux voulait avoir le dernier mot dans cette conversation pimentée. Pour le moment j’étais restée sur place, les bras croisées contre ma poitrine tentant de faire descendre la pression qui parcourait tout mon corps mais cela n’avait pas de réel effet. " Je me porte bien, merci de t'en inquiéter." Briony essayait de me désarçonner, je voyais clair dans son jeu et ça avait d’ailleurs le don de m’exaspérer au plus haut point. Mais voilà d’un coup elle avait lâché une énorme bombe entre nous deux, exactement la chose qu’il ne fallait pas me dire pour que je sorte de mes gonds. "Tu te rends même pas compte que j't'ai rendu service Keyla. Maintenant, tu sais que t'as pas réussi à le changer, qu'il est restait le même. Si c'était pas avec moi, il aurait pu envoyer des sms à d'autres filles. Si ça se trouve, il l'a déjà fait et tu ne le sais même pas..." Un bref instant ma respiration fut coupée et mon cerveau hors d’état de marche. Une puissante gifle atterrit sur la joue de Briony, sans que je m’en rende compte. Je ne contrôlais même plus mon corps. Là c’était la goutte d’eau qui faisait débordée le vase. Comment osait-elle me dire ça ? Même si en réalité elle n’avait pas tort car je ne savais nullement si c’était la première connerie que Kol avait faite quand il eu décidé d’avoir sa petite conversation avec Bri. Mais voulait-elle que je me sente encore plus mal que je ne l’étais ? A ses dires oui. Jamais de ma vie, je n’avais frappé quelqu’un et encore moins une de mes amies. Ca me fit un drôle d’effet mais bizarrement c’était également jouissif de passer ses nerfs comme cela. Mon geste était impardonnable d’accord mais c’était tout ce qu’elle méritait. Alors qu’elle avait sa main de posée sur sa joue, je la pointai du doigt pour lui faire clairement comprendre qu’elle avait dépassé les bornes " On dirait que ça t’amuses de me voir souffrir ainsi, t’es vraiment qu’une pétasse. Tu me dégoutes réellement ! " Briony risquerait de ne pas apprécier cette gifle et cette réplique mais si c’était la seule chose à faire pour qu’elle comprenne enfin, alors autant le faire et mettre les choses au clair aujourd'hui quitte à ce que cela dérape dangereusement.

© Chieuze

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Est-ce que vous savez ce que c'est d'être attiré par une personne et de ne rien pouvoir contrôler ? Mais uniquement quelque chose de purement physique, pas de sentiments, ni d'amour. Rien de tout cela. Ca, on le laisse aux personnes niaises, qui croient au grand amour, qui ne profitent pas de leur jeunesse et qui pensent trouver la personne avec qui ils finiront leur vie dès leur vingt ans. Ce que Briony ressent pour Kol est complètement différent. Le voir le plus souvent possible lui était essentiel en quelques sortes. Tout ce qu'elle avait envie, c'était de l'embrasser, le toucher, ne serait-ce qu'une seule fois pour voir quel effet cela pouvait lui faire. Mais pas de l'amour là-dedans. Juste un pouvoir d'attraction de la part du Winthrop puissant. Briony avait l'impression d'être tombée dans un engrenage qu'elle ne contrôlait absolument pas et qui allait avoir des conséquences irréversibles, malheureuses. Depuis toute petite, la belle brune pensait faire sa vie en compagnie de Keyla : les mariages, les périodes de bonheur, les gosses, les dépressions, les vieux jours, les maisons de retraite. Tout, absolument tout. Mais Briony était devenue tellement obsédée par ce mec qu'elle avait tout compromis. C'était crétin, débile, immature. Pourquoi la Quincy n'arrêtait-elle pas de voir Kol, essayait de l'oublier, de le laisser vivre sa vie et son histoire avec Keyla ? Pourquoi persistait-elle ? Impossible, au dessus de ses forces, voilà la réponse. Peut-être que si il n'avait pas répondu à ses sms, elle aurait laissé tomber. Mais non, il avait répondu, l'avait encouragé. Damn. Maintenant, c'était trop tard.

Briony se souvenait encore de la promesse qu'elle avait faite avec Keyla quand elles étaient petites, à Chicago. Toutes deux étaient sur un banc de leur école primaire et regardaient depuis là deux amies se chamailler pour un garçon qui se trouvait juste derrière. Les deux fillettes en avaient rigolés quelques secondes, puis dans un même geste s'étaient retournées vers l'autre. "Promets moi qu'aucun garçon brisera notre amitié comme ses deux débiles !" Un regard, un espoir, une promesse. "Promis !" Le pacte scellé, les deux brunettes suivirent à nouveau la dispute. Dans les jours qui suivirent, voir même les années, les deux filles qui s'étaient disputées pour le garçon ne se reparlèrent pu.

Et c'est qui allait se passer avec Keyla et Briony. Mon dieu qu'elles étaient pathétiques. Après que la Quincy ai prononcé ces quelques mots, elle vit sa meilleure amie se transformer. Tout d'abord en statue de pierre puis en furie. Oui, voilà c'était ça le bon mot. Keyla devenait folle... Briony ne vit rien venir. Elle n'entendit que le claquement de la main contre sa joue et sentit la brûlure. Une cuisante brûlure. Keyla l'avait frappé. Comment... comment la jeune femme pacifiste que Briony connaissait avait pu se transformer pour un homme, pour Kol ? " On dirait que ça t’amuses de me voir souffrir ainsi, t’es vraiment qu’une pétasse. Tu me dégoutes réellement ! " Eh bien. Entendre sa meilleure amie nous insulter, ça fait quand même quelque chose. Un truc dans le ventre. Et dans le coeur. Une sensation désagréable, une envie de pleurer soudainement.

"T'es en train de te transformer pour un homme qui t'a peut-être déjà trompé, autrement qu'avec des sms, et avec qui tu ne feras jamais le reste de ta vie. T'en es consciente au moins ? Moi, contrairement à toi, j'ai pas changé, je suis restée la même, mais j'ai l'impression que tu viens seulement de comprendre qui je suis. Et crois moi Keyla, cette gifle, tu l'as regretteras, tu peux me faire confiance." Briony avait prononcé tous ces mots avec une froideur qu'elle ne connaissait pas. Jamais elle n'avait été aussi dangereuse. Néanmoins, elle se refusait de frapper sa meilleure amie, même si elle venait de l'insulter, de la frapper. Briony n'avait pas peur de frapper, ayant été élevée dans une famille plutôt portée sur les bagarres quotidiennes et dans un quartier de baston où pour vivre faut se battre, mais toucher sa soeur, sa meilleure amie, c'était autre chose. Elle se le refusait. Briony se vengerai d'une autre manière, c'était clair et net.

La jeune femme se retourna et se dirigea vers la sortie du chalet, les larmes qu'elle refusait de montrer à Keyla au bord de ses yeux. Putain. Briony alla s’asseoir contre l'un des murs dehors. Il faisait moche, elle s'en foutait. Elle voulait juste être tranquille, sans personne qui vienne la faire chier. Si quelqu'un se pointait maintenant, sûr qu'il se prendrait la gifle de sa vie.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Briony & Keyla
« Et maintenant ? »

Nous étions toutes les deux tombés bien bas : Briony et moi. Jamais par le passé ce genre de situation s’était présenté et jamais je n’aurais cru un jour avoir à faire à une dispute avec ma meilleure amie. Nous qui nous nous comprenions si bien dans notre jeunesse, nous étions comme des sœurs siamoises et je me rappelle que sans elle à mes côtés j’étais perdue. J’avais toujours eu besoin d’elle dans ma vie, comme si elle faisait partie intégrante de mon corps et me l’enlevait briser une partie de moi-même. J’étais tellement mal de l’affronter mais l’amour que je portais à Kol était aussi fort que l’amitié que je portais à Briony. Je ne digérais tout simplement pas que mon bonheur si parfait soit brisé, envolé comme une trainée de poussière. Tout se mélangeait dans ma tête depuis des jours: la haîne, l’affection, la rage, la colère, la tristesse… Un très mauvais tourbillon d’émotions que je n’arrivais pas à encaisser. Du coup, j’avais laissé éclater tout ça comme si je crachais à la figure de Briony mais peut être que si j’avais vu Kol avant de la voir, ce serait lui qui aurait été victime de toute cette dispute monumentale.

J’avais explosé pour la première fois de ma vie en la frappant. Le geste était parti tout seul car je n’avais guère apprécié sa réplique, c’était beaucoup trop dur à entendre sûrement parce que je refusais de me l’admettre à moi-même que Kol est pu faire plus qu’envoyer des textos pendant ces derniers moi. Si jamais cela s’avérerait vrai, j’en crèverai. La tromperie est l’une des choses que je ne supporte pas dans ce monde. Briony avait pointé le doigt sur le pire défaut de Kol mais jamais elle n’avait mentionné une de ses qualités comme si elle ne souhaitait que voir le mal qui habitait les gens. "T'es en train de te transformer pour un homme qui t'a peut-être déjà trompé, autrement qu'avec des sms, et avec qui tu ne feras jamais le reste de ta vie. T'en es consciente au moins ? Moi, contrairement à toi, j'ai pas changé, je suis restée la même, mais j'ai l'impression que tu viens seulement de comprendre qui je suis. Et crois moi Keyla, cette gifle, tu l'as regretteras, tu peux me faire confiance." Ma gifle avait déroutée mon amie, j’en étais consciente et je savais qu’elle ne s’attendait pas à ce que je lève la main sur elle. Elle pourrait dire ce qu’elle voulait, que mon geste était impardonnable, se faire passer pour une victime et tout le tra la la. Mais je ne fessais que me venger, elle m’avait fait mal, à moi de lui montrer que je pouvais faire la même chose que ce soit par les gestes ou pas les mots même si ça me tuer de devoir m’engueuler avec elle. Or je ne pouvais pas faire comme si tout allait bien entre nous, faire comme si sa trahison n’avait jamais existé. Hors de question, le mal était fait et bien trop imprégné dorénavant que jamais je ne pourrais rayer un trait là-dessus. Ses propos à mon encontre avaient été durs. Sûrement parce que je refusais d’admettre que ce que je venais de faire était quelque chose de mal, quelque chose que je regretterai sûrement amèrement et dont je me souviendrais toute ma vie. Et puis voilà qu’elle en rajoutait une couche sur mon possible non avenir avec Kol, elle était bel et bien décidé à briser mes rêves d’amour éternel. Avais-je vraiment changé à cause d’un garçon ? Non je ne pense pas, cela ne fessait que ressortir mon côté de fille jalouse, possessive et je ne voulais pas m’en cacher.

Elle ne m’avait même pas laissé le temps de m’exprimer, enfin plutôt je ne savais pas trop quoi répondre, après cette nouvelle répartie cinglante qui avait émané de sa bouche, que Briony tourna les talons pour quitter le dortoir. A ce moment là j’aurais du me sentir bien, vu que j’étais débarrassé d’elle mais non en fait c’était plutôt bizarre. Je me sentais mal, l’estomac noué car je sentais véritable que notre amitié ne tenait plus qu’à un fil et là je devais blâmer Kol d’avoir gâché une si belle amitié, ce genre de choses qu’on ne trouve qu’une seule fois dans sa vie et à laquelle il faut s’accrocher pour toujours. Le silence qui régnait autour de moi était rythmé par les seuls battements de mon cœur, qui arrivait toujours à battre malgré tout. Je refermai la porte de notre chambre et m’adossai contre elle, fermant les yeux repensant aux bons moments que j’avais passé avec Briony : nos crises de fous rires que personne ne comprenaient, nos premières conneries, nos soirées ensemble à ne plus pouvoir tenir debout, toutes ces joies et ses peines que nous avions vécues ensemble. Je voyais défiler devant mes yeux ce qui ne se reproduirait peut être plus jamais à cause de cette terrible querelle dont nous ne sortirions sûrement pas indemnes, cela laissera forcément des traces dans notre vie.

© Chieuze

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Dans le Vermont, il était environ quinze heures. Le milieu de l’après-midi, le meilleur moment de la journée, en somme. Briony aurait dû être en train de s’amuser, en train de rigoler, d’essayer de passer une bonne journée, mais au lieu de ça, elle était assise contre un des chalets du Summer Camp, sa tête entre ses mains, en train d’essayer de retenir ses larmes. Depuis quand elle pleurait comme ça ? La dernière fois que des larmes avaient coulée le long de son visage datait de plusieurs années, après de son viol. Depuis, elle s’était refusée de montrer cette marque de faiblesse. Pleurer c’était montrer qu’on pouvait nous atteindre, qu’on pouvait nous faire mal. Et dire que là, Briony n’arrivait pas à calmer le flot des larmes, elle n’arrivait à calmer son souffle, ses sanglots. Jamais elle n’aurait cru qu’une dispute, aussi violente soit elle, aurait pu l’atteindre à ce point. Jamais. Combien de temps resta t-elle comme ça ? Deux minutes ? Dix minutes ? Plus ? Moins ? Briony avait perdu toute notion de temps. La jeune femme passa la paume de sa main en dessous de ses yeux d’ébène et essuya toute trace de larme. Pas question que quelqu’un voit ça. Briony se releva, vérifia que personne ne regardait dans sa direction, de toute façon, elle avait choisi un côté du chalet que personne ne pouvait voir, puis se remit en marche vers le chalet, vers la chambre numéro cinq.

Elle ne devait pas montrer qu’elle était faible face à Keyla. C’était con mais c’était comme ça. Etre partie après avoir fait des menaces, après avoir reçue une claque, c’était pas bien, alors Briony se devait de revenir dans la chambre, de montrer qu’elle allait bien. Lorsqu’elle arriva près de sa porte, la jeune femme respira un bon coup. Inspira. Expira. Doucement. Pour enlever toute trace de ses derniers sanglots. Briony ouvrit la porte et ne vit pas tout de suite Keyla. La Quincy entra dans sa chambre, alla directement près de son lit, prit la première chose qui lui venait, de toute façon, elle n’allait pas s’en servir, puis se retourna. C’est là qu’elle vit le visage de sa meilleure amie, détruit. Elle essayait de se calmer à son tour, mais elle n’avait pas eu le temps comme Briony. Cette dernière ne parla pas, laissa juste son regard dire ce qu’elle pensait. Sa blessure, sa peine… le pardon qu’elle espérait obtenir, le pardon presque impossible. Il y avait aussi tout ce qu’elle n’osait pas dire : ses regrets, ses doutes. Tout ça dans un regard. Tellement de choses et tellement rien à la fois. Que Keyla arriverait peut-être à décrypter. Après tout, elles étaient comme des jumelles à force. Un garçon n’allait pas briser une connexion en une dispute.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Briony & Keyla
« Et maintenant ? »

Toute cette histoire avait pris une proportion démesurée que nous n’avions pas su contrôler. Notre été avait été gâché à tous les trois à cause entre autre de l’infidélité de Kol, du côté séducteur de Bri et de ma grande jalousie que personne, ni moi, n’aurait pu déceler il y a de cela quelques mois. M’attacher aux garçons n’était pas mon genre mais depuis que Kol s’était immiscée dans ma vie, tout avait changé en fait je m’étais révélée. Mais voilà si j’avais su que mon amitié avec Briony serait en péril, peut être que je n’aurais pas fait les même choix qui font que je suis aujourd’hui dans une impasse et devenue une âme torturée. Briony avait déserté la chambre, laissant notre conversation pimentée en suspend. J’étais à présent seul face à toutes mes émotions, mes souffrances, mes doutes et tant d’autres. J’étais tellement tourmentée qu’il m’était maintenant difficile de savoir ce que je pensais réellement de mon amie, la détestais-je jusqu’au point de la rayer dans ma vie alors que durant de longue années elle avait été la seule qui importait pour moi. Je ne savais pas si je serais capable de faire comme si elle n’avait jamais existé. Tant de questions qui se tournaient et se retournaient dans mon cerveau sans que trouve de réelles réponses ou solutions à celle-ci.

Pendant de longues minutes j’étais resté collée contra la porte, les yeux clos à ne pas vouloir bougé, enfin je n’en avais pas vraiment la force. Tout ce dont j’avais envie, c’était de me terrer dans mon lit, me recroqueviller sous ma couette, à me lamenter une fois de plus comme je le faisais depuis des semaines. Finalement sans que je m’en rende compte, je finis par atterrir dans la salle de bain, les mains posées sur le meuble, fixant le lavabo en train de fuir, concentrée sur les gouttes d’eau qui émettait un léger et unique bruit dans la pièce. Mon rythme cardiaque s’était accordé sur cette douce symphonie. Relevant doucement la tête, je scrutais mon reflet dans le miroir, repensant aux dernières paroles de Briony : avait-elle raison sur le fait que mon amour pour Kol avait complètement changé ma manière d’être ainsi que mon comportement ? Est-ce que c’est cette Keyla que j’étais en train de regarder, celle qui était sur le point de détruire son amitié avec sa plus grande amie, la fille qu’elle considérait comme sa propre sœur, son double ? Excédée par cette peur soudaine qui m’envahissait peu à peu et par la rage, j’envoyai valser ce qui se trouvait autour de moi, balayant le meuble de tous les produits de beauté qui y étaient posés et qui en quelques millièmes de secondes se retrouvèrent exploser sur le sol de la salle de bain. Complètement paniquée et ne sachant pas comment me sortir de cette impasse, mes sentiments prirent le dessus et les larmes jaillirent sans que je m’en rende compte. L’eau salée provenant de mes yeux se mêla à quelques unes de mes mèches blondes les collant ainsi sur mon visage.

Moi qui pensais que je serais seule pendant un bon bout de temps, pouvant me noyer dans mon chagrin, voilà que j’entendais la porte de la chambre s’ouvrir à nouveau. Si c’était Victoria, je n’avais aucune crainte qu’elle me voit dans ce piteux état vu qu’elle connaissait ma situation avec Bri mais si cette visite surprise s’avérait être une autre de mes colocataires, cela serait quelque plus compliqué et plus long de leur expliquer mon accès de folie ayant fait des ravages dans la salle d’eau. Essuyant vite fait mes larmes je retournai dans la pièce principale mais toujours avec le visage rosie prouvant clairement que je venais de pleurer. Imaginer donc ma surprise en découvrant la chevelure noire qui me faisait face de nouveau, Briony avait visiblement décidé que notre petite conversation n’était pas terminée. Mon visage parlait de lui-même et mon amie restait de marbre à me scruter, attendant sûrement une réaction de ma part mais qui ne venait pas. Il était beaucoup trop dur pour moi de révéler mes pensées à cet instant précis. Briony tenait dans sa main un objet que je n’arrivais pas à identifier. Me frapperait-elle avec ? Sûrement vu que je n’y étais pas allé de main morte en la giflant. Droite comme un i, mes jambes étaient devenues de coton. Nous nous regardions dans le blanc des yeux, attendant que l’une de nous fasse le premier pas." Je… Je sais plus quoi dire Bri. De toute façon, je ne vois clairement pas comment on pourrait arranger la situation ou tout simplement si j’aurais un jour la force de te pardonner. " Voilà c’était dit, d’un ton plutôt calme d’ailleurs, qui changeait de tout à l’heure comme si en quelque sorte je voulait m’excuser de mon geste quelque peu démesuré qui avait eu un effet assez conséquent sur Briony. Est-ce que je mettais là un point final sur notre grande histoire d’amitié ? Cela paraissait impossible et pourtant cela en avait tout l’air.

© Chieuze


(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)