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ADALIE ⊹ She is the best thing that’s ever been mine

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She is the best thing that’s ever been mine
feat. Charlie
Il s’était arrangé pour glisser un petit mot sous la porte de Charlie. Un simple « Rejoins-moi au port ce soir, 20h. A. ». Il voulait lui faire la surprise, se rattraper d’être partie du jour au lendemain. Il voulait faire les choses bien. Il avait fait exprès de ne pas prévenir Charlie de son récent retour à Harvard. Il voulait que la surprise soit encore plus grande, encore plus belle. Il voulait voir les étoiles dans ses yeux qui lui avaient manqués. Charlie, c’était son petit rayon de soleil dans la vie. Les deux jeunes gens avaient toujours été très proches. Parfois la frontière entre amitié et amour était difficile à cerner. Adam avait eu une idée parfaite pour ce soir. Son bateau, c’était un peu sa seconde maison. Un grand voilier aménagé. Il avait toujours adoré cet endroit et comptait bien préparer un dîner d’exception à la jolie Charlie. Enfin, il allait essayer malgré ses maigres talents de cuisinier. Il comptait sur l’indulgence de Charlie. L’essentiel était prêt, il était bientôt 20h sur sa montre. Il se rendit sur le pont du bateau, regardant l’horizon du port à l’affût d’une silhouette féminine. Il avait hâte de revoir le doux visage de la Quincy.


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C'était en rentrant à la maison, vers six heures, après avoir fini le boulot, que je tombais sur ce ridicule morceau de papier qui avait été glissé sous la porte : « Rejoins-moi au port ce soir, 20h. A. » Je questionnais premièrement Nemo. Après tout, il vivait lui aussi ici, ce mystérieux message pouvait lui être destiné ; mais il m'assura ne connaître personne d'assez étrange pour laisser un petit-mot de ce genre, surtout à l'heure du numérique. C'est vrai que c'était un geste curieux. En faite, c'était même mystérieux et, quelque part, étrangement romantique. Cette simple lettre en guise de signature me rappelait une série tv pour ado à laquelle j'étais bien trop accroc. Ça avait le dont de piquer ma curiosité. Qui était ce A ? et pourquoi me donnait-il rendez-vous au port ? Ou alors, pourquoi donnait-il rendez-vous à Nemo au port !? Malgré les conseils de mon colocataire, qui ne voyait clairement pas d'un bon œil que je parte faire un tour près du port à vingt heures, je décidais d'y aller. Je n'avais de toute façon rien de mieux à faire, si ce n'était de me plonger dans mes cours. Je partais donc à l'aventure, sans trop savoir ce qui m'attendait. Jupe plissée noir, t-shirt blanc assez quelconque recouvert d'une veste en jean usée, des paires de keds trop mignonnes aux pieds et un petit sac en cuire en bandoulière, je rejoignais sans plus attendre le port.
La soleil commençait doucement à se coucher et il faisait étrangement doux. Il n'y avait pas grand monde dans le coin, je n’eus donc aucun mal à repérer la silhouette du mystérieux 'A'. La boule au ventre je m'avançais d'un pas voulu déterminé, regrettant tout de même un peu d'être venue. Peut-être que 'A' attendait quelqu'un d'autre. Il avait peut-être glissé ce papier sous la mauvaise porte ! Ou alors, il était peut-être un tueur en série qui avait pour but de tuer tout les représentants des maisons d'Harvard ! Mon pas se faisait de plus en plus hésitant à mesure que j'approchais du jeune homme. Étant à contre jour il me fallut m'approcher plus que de normale pour distinguer son visage et le reconnaître. A pour Adam. Je me serais attendue à ce que cette boule au ventre disparaisse, maintenant que je me savais en sécurité. J'avais en face de moi mon meilleur ami, et bien malgré moi celui qui avait réussi à voler mon cœur. Ce n'était pas un tueur en série, pas un psychopathe, et ce petit mot m'était bien destiné... enfin à preuve du contraire. Et pourtant mon estomac semblait se serrer un peu plus. J'étais partagée entre l'envie de le prendre dans mes bras et celle de le gifler. Il m'avait laissé tomber, sans dire un mot, pile au moment où je commençais à ressentir plus que de l'amitié à son égard. À croire qu'il l'avait sentit et qu'il avait préféré fuir plutôt que de me faire comprendre que j'étais à tout jamais reléguée à la friend-zone. Sans dire un mot il avait réussi à me briser le cœur. Et voilà qu'il revenait, comme une fleur, se contentant d'un vieux bout de papier glissé sous la porte de mon appartement. D'ailleurs : comment avait-il pu savoir que j'avais déménagé ? Et comment pouvait-il savoir que j'allais rentrée ce soir là avant vingt heures ? Il n'était pas un tueur en série, mais il avait tout l'air d'un stalkeur ! « T'es revenu... » constatai-je simplement à mi-voix. Pourquoi je ne partais pas de toute suite ? Après tout, j'étais venue uniquement pour découvrir qui était 'A' ! Je pouvais bien rentrer regarder Grey's Anatomy maintenant.... pourtant quelque chose m'empêchait de partir.

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Les événements qui allaient suivre ne s'annoncer pas aussi simples que cela. Adam était parfaitement conscient que son départ précipité avait plus ou moins causé des damages. Certain allait être plus facile à pardonner que d'autres. Avec Charlie, c'était la grande question. Il connaissait par coeur ce petit bout de femme. Elle pouvait le bouder comme l'adorer. C'est pour cela, qu'il avait eu cette idée, ce petit mot glissé sous la porte, l'inviter sur son bateau. C'est la première fois qu'il l'accueillait dans son repère. Il ne voulait pas faire les choses simplement, les choses banalement. Envoyer un sms et dire qu'il est de retour. C'est pas dans le commun d'Adam. Le jeune n'était jamais collé à son téléphone et encore moins durant son tour de monde. Il l'avait complètement mis de côté. A quoi cela servait à part accumuler un hors forfait exorbitant ? Il ne voulait pas augmenter encore ses dettes. Actuellement, Adam pouvait être qualifié comme un millionnaire complètement ruiné. Il s'était envie car il avait fait le con. Bon nombre de problèmes s'était accumulé. Ses anciennes histoires d'amour dévastatrice, ses dettes, ses addiction. Adam se devait de partir pour se sentir libre de nouveau. Partir à l'autre bout du monde pour faire une conquête de lui-même afin de se retrouver. Il voulait vivre libre, pour fuir ses problèmes qui lui pesaient sur les épaules. Il voulait s'éloigner de cette vie en société et cela était aussi passer pas une vie sans téléphone. Ou très peu du moins. Il était monté sur son bateau pour naviguer sur les océans. C'était lui face à la mer, face à l’immensité infini du monde. Il s'était senti libre de nouveau, il avait senti vivre, vibrer. Cette liberté avait eu un pris, partir du jour au lendemain et décevoir au passage. Il espérait au fond de lui, que ses vrais proches allaient comprendre sa décision. Cependant, son rêve avait pris fin. Ces problèmes étaient revenus à lui, pour le mener en prison, suite à une vilaine bagarre qui avait dégénérée. Il avait été libéré quelques temps plus tard. Sa mère lui avait payé sa question. Maman toujours là pour son fils. Il était retourné en cours pour reprendre un semblant de vie normale. Mais il cachait ses secret : ses dettes, son séjour en prison, car il voulait protéger ses proches. Et a tout prix ne pas les mêler à ses problèmes, car cela pouvait les mettre en danger. Le croate repense a toujours cela, il est perdu dans ses pensées. Mais une voix féminine et familière vient l'interrompre. Il sourit en revoyant Charlie, il veut la prendre dans ses bras, mais ses paroles d'une froideur extrême le freine. Il essaye de croiser son regard bleuté. Hey Charlie.. Dit-il d'une voix qui se voulait douce. Instinctivement, il prend sa main dans la sienne. Il voulait la retrouver. Ca va pas ? T'es pas contente de me voir ? Ajoute-t-il en essayant de détendre l'atmosphère. Il connaissait sa réponse. Malgré sa moue déconfite, il savait qu'au fond d'elle, elle était contente de le revoir. Elle ne pouvait nier le contraire.
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J'évitais premièrement son regard, sachant pertinemment qu'il lui suffisait d'un clin d’œil pour me faire sourire comme une idiote. Je me refusais de lui pardonner aussi rapidement ce qu'il avait fait. Ou plutôt : ce qu'il n'avait pas fait. Oui, c'est vrai que s'il était venu m'annoncer son départ je lui en aurais certainement autant voulu. Mais je me serais faite à l'idée, j'aurais ravalé ma fierté, et je l'aurais laissé partir je-ne-sais-où. Seulement il avait préféré faire ça dans le plus grand secret et je n'avais très certainement pas été la seule personne déçue et vexée qu'il laissait derrière lui. Je me sentais presque trahie. Je comptais si peu pour lui qu'il pouvait partir comme ça ? Et dire que pour ma part il avait prit une place monstrueuse dans ma vie... Je me sentais bien bête. Si je savais notre amoure non réciproque, j’avais à présent des doutes contre la réciprocité de notre amitié. Il finit par prendre la parole, me rappelant combien sa voix et son adorable accent m'avaient manqué. Puis comme si ce doux son ne suffisait pas à me faire ravaler ma colère, il m'attrapa la main, ce qui instinctivement me poussa à planter mes yeux dans les siens. Je le regrettais presque immédiatement. Pourquoi j'étais venue bordel ? J'aurais pu ne pas voir ce fichu bout de papier et j'aurais pu continuer à ruminer chez moi, tranquillement. « Je...euh... » bafouillais-je avant de baisser la tête en échappant un soupire, laissant ma frange retomber devant mes yeux. Je finis par retirer ma main de la sienne pour venir croiser mes bras sur ma poitrine. Puis je pris une profonde inspiration comme pour prendre du courage et redressais de nouveau la tête pour fixer ses prunelles bleu : « T'es parti sans prévenir. Je t'en veux. Enfin, non, je t'en ai voulu... vraiment. Et maintenant t'es là. Et ça m'embête parce que …. » Je sentais ma voix de briser alors que je poursuivais : « Tu m'as manqué. » Je reniflais un coup, avant de venir passer, presque nerveusement, une main dans mes cheveux, venant écarter les mèches blondes qui me tombaient devant les yeux. « Tu m'as vachement manqué et du coup j'arrive pas à t'en vouloir. » concluais-je, un peu plus énervée que je ne l'aurais voulu, avant de venir lui donner une petite tape sur le bras.

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Ses petites manies avaient manqué au croate. Se serait se mentir que de dire le contraire. Il sait qu'il lui a mal fait, il n'aurait pas dû avec Charlie. A présent, il le regrette en voyant l'effet, l'état dans lequel cet événement a mis la demoiselle. Cependant, il ne peut retourner dans le passé pour changer les faits afin de les améliorer. Ce qu'il peut faire, c'est agir maintenant, out de suite, pour offrir un futur meilleur à son entourage. Personne ne savait, hormis sa mère, qu'il venait de sortir d'un petit séjour de prison. Il essayait de s'améliorer, mais il était vraiment dur pour lui de contrôler son addiction pour les jeux d'argent. C'était pire que la drogue ce truc, cela avait le don de tout détruire autour de soi. Adam ne voulait pas ça, il ne le supporterait pas. Il ne supporterait pas de perdre encore des proches. C'est pour cela qu'il prenait soin de ceux qu'il avait encore. Même si cela devait impliquer des mensonges. Il savait que ce n'était pas la meilleure des solutions, mais c'est le seul plan actuel qu'il avait sous la main. Charlie faisait partie de ses proches en question. Il ne savait pas si c'était un bien ou un mal pour la Quincy. Mais Adam est sûr et certain d'une chose : il ne voulait pas la lâcher, elle comptait trop pour lui. Il ne voulait surtout pas qu'il croit qu'il l'avait oublié en partant de la sorte. Pas des meilleures façons, il en est parfaitement conscient. Il veut se rattraper, je vous le jure. Ce n'est pas pour rien qu'il a fait tout ça ce soir. Pour elle. Juste pour elle. Il ne fait pas autant d'effort pour d'autres personnes, je vous l'assure. Au fil du temps, une amitié réellement sincère et forte c'était tissée entre les deux jeunes gens. Le fait que Charlie l'ait repêché quand Adam était au plus mal, avait été resté marquer à jamais dans l'esprit masculin. « Je...euh... T'es parti sans prévenir. Je t'en veux. Enfin, non, je t'en ai voulu... vraiment. Et maintenant t'es là. Et ça m'embête parce que …. » Elle lui répète ce qu'Adam sait pertinemment. Il a eu le temps de penser à tout cela quand il était enfermé entre quatre murs et des barreaux comme seule guise d'horizon. Pardonne-moi Charlie. Je suis conscient que ce j'ai fait est mal et que je n'aurai pas dû. Mais je devais partir, juste fais-moi confiance s'il te plait. Difficile de lui demander ça, de lui affliger ça, mais c'était pour son bien réellement. Il ne voulait pas l'effrayer et en plus de cela la mêler à ses sombres histoires. Adam voulait protéger Charlie de cet environnement néfaste. Elle était son rayon de soleil dans sa vie, il voulait qu'elle le reste. Il savait qu'il jouait avec le feu, mais ce risque en valait le coup. Il est un instant triste de penser à cela, mais son sourire revient bien vite sur le visage masculin en entendant ces mots « Tu m'as manqué. Tu m'as vachement manqué et du coup j'arrive pas à t'en vouloir. » Il s'approche de nouveau  d'elle, pose ses mains sur ses épaules et ancre son regard dans le sien. Toi aussi Charlie, réellement. Je veux que tu arrêtes de croire que je ne pensais pas à toi pendant tout ce temps, que je t'ai abandonné ou autre chose dans le genre. Même si elle ne le disait pas de vive voix, il la connaissait par coeur sa petite Charlie et les films qu'elle avait tendance à se faire. Comment oublier celle qui m'a sauvé ? Dit-il avec un sourire sincère.
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Il fallait que je lui fasse confiance, que je le prenne aux mots. Il était partit sans raison, ou du moins sans une raison qu'il souhaitait partager avec moi. Dire que je lui disais toujours tout, et que lui se contentait de passer sous silence ce qui l'arrangeait. Je prenais intérieurement note de ce moment, comme celui où j'arrêterais de mon confier à Adam. S'il gardait des secrets, alors j'en garderais aussi. Il n'y avait pas de raison que je lui fasse aveuglement confiance, alors que lui, n'osait même pas m'expliquer la simple raison de son départ. Limite j'aurais préféré un mensonge, plutôt qu'un silence. Je lui avouais tout de même qu'il m'avait manqué, parce que ça aurait été mentir que de lui dire le contraire. Il posa ses mains sur mes épaules et planta ses yeux dans les miens avant de m'avouer que je lui avais manqué aussi. Un timide sourire vint étirer mes lèvres, bien malgré moi. Il avait l'air sincère et l'idée que je lui ai manqué suffisait presque à me faire oublier ce manque d'information qui m'avait frustré quelques secondes plus tôt. Il me connaissait par cœur, lisait dans mes pensés, sachant pertinemment que je m'étais déjà fait des films. Évidemment que j'avais pensé qu'il m'avait abandonné, qu'il m'avait laissé tomber. Après tout, j'avais le dont de choisir les mecs qui disparaissaient. Que ce soit sans dire un mot, comme Kol, ou plus bruyamment, avec un flingue, comme Augustus. Alors forcément, je m'attendais à ce qu'il fasse de même.  « Tu m'as temporairement abandonné. » commençais-je  « Seulement je pouvais pas savoir que ce serait temporaire, donc forcément j'ai paniqué... » Si en partant il m'avait assurer qu'il allait revenir : j'aurais certainement pas fait ma chieuse comme ça en le retrouvant. Non, j'aurais plutôt courus dans ses bras, au lieu de jouer les petite-amie contrariée. Enfin amie. Amie contrariée ! « Je suis pas la seule à avoir bosser sur ton cas quand t'étais à l'hôpital. » corrigeais-je, avant d''ajouter à mi-voix :  « Mais j'espère que t'es pas rester aussi proche avec tout les docteur et les infirmières qui se sont occupé de toi... sinon je risque d'être jalouse. »  J'esquissais un sourire amusé avant d'enfin le prendre dans mes bras.  « Du coup t'es pardonné. » murmurai-je. Je n'avais pas vraiment envie de me prendre la tête de toute façon. J'avais évidemment voulu lui faire comprendre que son départ m'avait déçue, mais il n'était pas question que je lui fasse la gueule plus de cinq minutes. La vie était trop courte pour se prendre la tête pour si peu. Il était là, il allait bien, c'est tout ce qui comptait.

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« Tu m'as temporairement abandonné. Seulement je pouvais pas savoir que ce serait temporaire, donc forcément j'ai paniqué... » Il esquisse un sourire amusé à ses paroles. Tu sais bien que je reviens toujours ! Ajoute-t-il. C’est vrai, il allait revenir un jour ou l’autre. Il ne savait pas quand mais il allait revenir. Il la trouve encore plus mignonne quand elle lui avoue son éventuelle jalousie. Elle n’avait pas changé. Elle était restée fidèle à elle-même, et c’est ce qui la rendait attachante. Adam s’était vraiment accrochée à cette jolie femme, aussi surprenant que cela puisse paraitre. La folie, l’imagination, et la naïveté de Charlie, lui apportait de la douceur dans sa vie. De plus ; la Quincy était une bonne personne, plein de sincérité et d’attentions. Elle ne ferait pas mal à une mouche. Il s’était toujours dit qu’elle aurait une bonne influence auprès elle. Et c’est le cas, Adam a réussi à remonter la pente lorsqu’il était au plus mal. Il finit par lui répondre Non tu as toujours été ma chouchoute et tu le resteras ! Je ne voulais pas des autres. Répond-t-il pour la rassurer avant que la jolie blonde vienne se blottir contre lui. Ses bras s’enroulent autour du corps féminin. Cela lui faisait bien de la sentir de nouveau proche de lui. De se sentir en sécurité. Il ferme les yeux un instant et profite du moment. Il est bercé par le doux bruit des vagues. Il vient déposer un baiser sur son front. Un baiser protecteur. Il finit par briser le silence en avouant. Il faut que tu comprennes que les raisons de mon départ, ce n’est pas parce que je ne veux pas te dire… c’est parce que je ne peux pas. Si je le pouvais je te le dirais.. C’est ma façon à moi de te protéger. Elle est la première à qui il lui dit depuis qu’il est sorti de prison. Il lui dévoile un soupçon de son secret. Il savait que Charlie avait fréquenté des mauvais gars, dont un de ses tueurs… Adam, lui, était ravagé par la peur d’en devenir un. Il avait profondément changé. Il n’était plus le même qu’avant. L’an dernier c’était un bon vivant, il s’ouvrait plus, laissait libre cours à ses sentiments, à ses passions. Sauf que ça avait mal tourné. Il n’aurait dû jamais ouvrir son cœur. Il n’aurait dû jamais succomber à la tentation de ses jeux d’argent qui allaient le mener à sa perte. Il n’aurait dû… la liste est encore longue. Il a cette impression de retrouver ses vieux démons, ses pires ennemis. Il s’était assombri. La principale cause : son séjour en prison, qui avait énormément joué sur son mental. Il ne pouvait pas faire semblant que tout allait bien. Il n’était pas un comédien avec ce sourire fixé sur le visage. Il savait que ses proches allaient bientôt se rendre compte de son changement. Alors ses solutions : mentir et ne plus laisser parler ses sentiments. Il ne se l’autorisait plus. C’était devenu interdit. Cependant, avec Charlie, c’était différent. C’est compliqué, de devoir lui cacher. Mais il ne voulait pas lui faire mal comme ces autres hommes qui lui avaient fait du mal auparavant. Il ne voulait pas devenir l’un de ses connards. Je vous jure, il s’en veut. Terriblement. Il finit par se détacher, péniblement Tu veux voir le voilier ?
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Forcément il était pardonné. En même temps j'avais beau être plutôt rancunière, je ne pouvais pas rester fâchée longtemps quand il s'agissait des gens que j'aimais. J'étais prête à mettre ma main à couper que si Kol revenait demain, je lui pardonnerais d'être partie comme un voleur en moins de vingt-quatre heures. C'était plus fort que moi. Et je prouvais une nouvelle fois cette faiblesse avec Adam. Il était trop craquant et tout simplement trop important à mes yeux pour réussir à le repousser. Honnêtement, face à ses beaux yeux bleu et ce sourire d'ange : je ne pouvais même pas tenir une heure. C'était comme me mettre dans la même pièce qu'un adorable chaton et me demander de ne pas le toucher : c'était impossible. J'insistais tout de même pour connaître les raisons de son départ, détestant rester dans l'ignorance. Malheureusement vu sa réponse j'allais devoir m'y faire : il ne pouvait pas me dire pourquoi il était partie. Je détestais ne pas savoir, ne pas comprendre, mais je n'avais visiblement pas le choix. Heureusement pour moi, il ajouta que c'était ça façon à lui de me protéger, et soudain ma frustration à l'idée de ne pas tout savoir, se transforma en excitation. En faite, il n'en fallait pas plus pour que je me fasse des films. Si ça se trouve il faisait partie de la mafia Croate, ou il y avait un gang de méchant qui le cherchait, ou pire : il était recherché par la police pour X raisons. Bizarrement, aucune de ces possibilités ne m'effrayaient. Au contraire je trouvais ça étrangement excitant ! Mais ça devait venir du fait que je n'avais pas tenu un scalpel depuis près d'un mois et que du coup j'étais en manque d'adrénaline... Enfin bref. Ça donnait aussi à Adam un côté badboy que je ne m'attendais pas à retrouver chez lui et ça me faisait encore plus craquer. Je me contentais de hocher la tête, gardant pour moi mes scénarios digne du prochain James Bond. Il proposa alors de voir le voilier et je tournais aussitôt la tête pour regarder le bateau dont il parlait. Je ne l'avais même pas vu en arrivant tant j'avais été trop occuper à regarder Adam (et mes pieds par moment aussi.). Ce bateaux me semblait énorme, mais ça venait certainement du fait que je ne m'étais jamais trouvée aussi proche d'un engin pareil. J'étais une New Yorkaise, une vraie. Je connaissais Manhattan comme ma poche, et, comme beaucoup de New Yorkais, j'avais tendance à détester tout ce qui se trouvait en dehors de mon île. Bon, j'avais déjà voyagé étant petite, principalement quand mon père avait des voyages d'affaires, mais ce n'était jamais de tout repos, et jamais mon père n'avait eu l'idée de louer un tel bateau pour se détendre... En faite le mot ''détente'' ne devait certainement pas faire partie du vocabulaire de mon père. Donc c'était une première pour moi, et je stressais un peu. « Je veux bien. » dis-je enfin sans quitter le bateau des yeux, sentant mon estomac se nouer.  « On restera au port hein ? »  demandai-je non sans anxiété.  « Le seul bateau que j'ai pris de ma vie c'était le Ferry pour aller à Ellis Island avec ma classe au collège et j'avais été malade. » précisais-je. Et la dernière chose dont j'avais envie c'était de me retrouver malade le jour de mes retrouvailles avec Adam, et de vomir sur son beau bateau.
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Ses paroles se voulaient sincères, malgré la part de mensonge qu'elles dissimulent. Je vous jure, si Adam pouvait employer une autre méthode, il le ferait. Pourtant c'est le seul moyen actuel qu'il a trouvé. Il veut s'en sortir seul de ses problèmes, que ça lui coûte ses amitiés, il l'aura fait pour une bonne raison : les protéger. Adam est prêt à courir le risque pour eux. Tel un James Bond, il s'attache peu, comme ça il fera le moins de mal possible autour de lui. Il fera le moins de mal possible à ceux qui tiennent à lui. Adam marche sur un fil en équilibre entre deux immeubles. Le danger est imminent et il ne sait pas si un jour ou l'autre, il va réussir à atteindre le bout et s'en sortir. Cependant, il chasse cette idée néfaste de son esprit pour se concentrer sur le présent. Sur les yeux de Charlie et son sourire qui témoignent que la belle lui a pardonné. Cela a le don de réchauffer son palpitant. Il lui propose de visiter son voilier qui a de l'importance pour lui. C'est une partie de lui, c'est son ami qui restera fidèle tout au long de sa vie. Les paroles de la Quincy amusent le croate et lui donne une petite idée. Pas sûr que cela plaise à la blondinette. Mais sa présence fait renaître en lui sa bonne humeur qui avait été trop peu présente ces derniers temps. Il s'approche dangereusement d'elle et saisit sa taille de ses mains. Il ne lui laisse le temps de dire un mot et la soulève pour la porter Je vous kidnappe pour ce soir Mlle Harrington ! s'exclame-t-il d'une voix faussement menaçante. Il l'entraîne avec elle dans ses bras musclés. Elle a beau débattre, Adam ne fera rien. Il ne la lâchera pas. Il est à elle ce soir. Ils sont juste tous les deux. Juste elle et lui. La douce et l'intrépide réunit pour une soirée. Vous êtes la prisonnière du Capitaine Katrya ! s'amuse-t-il encore plus, grand sourire aux lèvres, avant d'arriver sur le voilier.
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A peine une petite minute après m'avoir invité sur son voilier, Adam m'attrapait déjà par les hanches pour me soulever. Il me porta presque comme un sac à patate, en m'annonçant tout naturellement qu'il me kidnappait pour la soirée. Je me débattais légèrement, histoire de jouer les jeu, pouffant de rire alors qu'il s'autoproclame capitaine Katrya.  « Mais Capitaine il paraît qu'avoir une femme à bord ça porte malheur ! » commentais-je. J'avais décidément trop regarder Pirate des Caraïbes. Une fois sur le bateaux il me posa enfin et j'observais les lieux avec des étoiles dans les yeux :  « ça le fait grave quand même... » dis-je à mi-voix.  « Cet été je pourrais faire bronzette là. » déclarais-je en pointant du doigt l'avant du bateau, m'imaginant déjà en bikini, avec ma serviette de bain.  « Tu m'amèneras avec toi hein ? On ira dans les caraïbes, cueillir des noix de coco... »


HJ: super court. Sorry ADALIE ⊹ She is the best thing that’s ever been mine 927261665
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