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GHOST THEORY
— with Elena
— with Elena
Je me rappelle de cette voix d'outre-tombe qui s'était élevée le jour où Baptsite est venu faire ses conneries à la Cabot House. J'ai bien cru voir un fantôme, ou une morte vivante, une rôdeuse oui c'est ça comme dans Walking Dead. Une bien jolie rôdeuse vu son teint de pèche et ses yeux plein de vie. Sarah oui, plutôt Elena à présent. Ma petite protégée depuis mon arrivée sur le campus, mon amie chère celle qui s'était suicidée. Qui s'était ôté la vie alors que je n'avais juste rien vu de sa détresse. Celle pour qui je m'en voulais de n'avoir pu l'aider... Elle était censée être morte et elle m'était apparue quelques jours plus tôt. Le pire c'est que Baptiste mon ami mais, celui sur qui j'avais reporté ma possessivité et ma protection semblait être au courant. Depuis quand? Pourquoi ne m'avait-il rien dit? Pourtant elle était bel et bien en vie. J'avais laissé s'écouler une petite semaine avant de la contacter. J'avais eu besoin de faire le vide sur de nombreuses choses dans ma vie. Mes sentiments pour Jarod et le fait que le fantôme de son ex fiancé fasse une apparition dans sa vie, sous la forme tangible de Jamie. Ce qui avait fait s'envoler toute mes belles certitudes sur les propres sentiments du jeune homme à mon encontre. La culpabilité d'avoir été la cause de la rupture de Samuel. Mon coté volage dont je ne voulais plus et surtout le retour d'Elena dans ma vie. Oh bien entendu je me réjouissais qu'elle soit en vie. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que de savoir qu'elle ne s'était pas suicidée. Je l'avais contactée par texto pour lui demander de passer chez moi. Cela ne pouvait plus durer nous devions en parler, crever l'abcès et surtout se retrouver. Je savais qu'elle accepterait. On sonna à la porte et quand j'ouvris cette fois, elle ne pu y couper. Je fondais dans ses bras pour la serrer tout contre moi. Ma Sarah, ma douce Sarah tu es là. Je ne montrais pas souvent mes sentiments envers les gens mais, mon amie m'avait tant manqué. La peine avait tellement duré. Je m'effaçais alors pour la laisser entrer.
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