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Allister S. Hartridge
Fiche d'identité
Nom HARTRIDGEPrénom(s) AllisterÂge 18 ansDate de naissance 14/02/1988Lieu de naissance LondresStatut amoureux CéligrabataireOrientation sexuelle Embrasse-moi et tu saurasClasse sociale Je n'ai pas compris la question. Next.Études majeures Médecine vétérinaireÉtudes mineures NopeJob Escort boyChoix de groupe #1 Winthrop HouseChoix de groupe #2 Dunster HouseWinthrop House
Je pense que c'est en quelque sorte une évidence pour les gens comme moi. Le charisme n'est pas quelque chose qui s'exprime avec des mots, non. C'est physique, tout simplement. Et je pense être quelqu'un de physique. Qui peut transmettre sa pensée avec des gestes. Des gestes purs et parfaitement maîtrisés, s'entend. Je ne suis pas une sorte d'animal, accroché à ses instincts primaires et qui ne peut pas se conduire décemment en société. J'ai des principes. Parfois un peu négligés, mais tout de même. Je ne me laisserais pas aller à la bestialité. Les vrais hommes ont ça dans le sang, je pense. Et puis, je ne suis pas très très fan des bombes aux œstrogènes sur pattes, parfois ça me donne la migraine. Alors autant rester entre mecs, pas vrai ?
Dunster House.
Je n'ai pas toujours pu prendre les décisions que je voulais pour mon avenir. Ni mon ivrogne de père, ni ma pauvre mère n'ont pu m'aider à atteindre mes objectifs et devenir quelqu'un de bien. Alors d'accord, je fais des "à-côté" pour payer mes études mais n'empêche que je veux vraiment ce diplôme, et que je le mérite. Si j'ai traversé l'océan pour rejoindre l'élite, c'est que je suis prêt à défendre mes intérêts et ceux de ma famille. Et honorer mon frère qui n'a pas pu vivre ses rêves...
Je pense que c'est en quelque sorte une évidence pour les gens comme moi. Le charisme n'est pas quelque chose qui s'exprime avec des mots, non. C'est physique, tout simplement. Et je pense être quelqu'un de physique. Qui peut transmettre sa pensée avec des gestes. Des gestes purs et parfaitement maîtrisés, s'entend. Je ne suis pas une sorte d'animal, accroché à ses instincts primaires et qui ne peut pas se conduire décemment en société. J'ai des principes. Parfois un peu négligés, mais tout de même. Je ne me laisserais pas aller à la bestialité. Les vrais hommes ont ça dans le sang, je pense. Et puis, je ne suis pas très très fan des bombes aux œstrogènes sur pattes, parfois ça me donne la migraine. Alors autant rester entre mecs, pas vrai ?
Dunster House.
Je n'ai pas toujours pu prendre les décisions que je voulais pour mon avenir. Ni mon ivrogne de père, ni ma pauvre mère n'ont pu m'aider à atteindre mes objectifs et devenir quelqu'un de bien. Alors d'accord, je fais des "à-côté" pour payer mes études mais n'empêche que je veux vraiment ce diplôme, et que je le mérite. Si j'ai traversé l'océan pour rejoindre l'élite, c'est que je suis prêt à défendre mes intérêts et ceux de ma famille. Et honorer mon frère qui n'a pas pu vivre ses rêves...
APRÈS LA BOMBE.
Je me souviens exactement du moment où j'étais quand j'ai entendu la nouvelle. J'étais dans un bar, le Blue Lagoon, à 22:30, une soirée qui a changé le cours de ma misérable vie.
J'avais passé une journée absolument épouvantable. Une fois de plus, j'avais eu un différend avec un de mes profs. Je ne suis pas très à l'aise avec les cours, avec le corps professoral en général. Je n'ai aucune difficulté scolaire, mais je ne suis pas issu d'un des meilleurs milieux et je ne fais aucune concession. Pas dans ma nature. Ma mère s'est toujours battue pour moi, aussi loin que je m'en souvienne. Elle subvenait à mes besoins en bossant 2 fois plus dur que n'importe quelle autre mère sur cette Terre. Et une fois de plus, elle allait être déçue. Je n'étais pas mon frère, Nicholas, qui avait reçu une bourse d'études pour aller vivre en Amérique et qui nous envoyait de l'argent pour vivre. Non, j'étais un raté. Destiné à vivre dans la pauvreté et l’imbécillité que j'avais choisies. Et ça m'allait très bien.
Je rentrais chez moi, à pied. Ca m'aide à m'éclaircir les esprits. Je pensais au sourire de ma mère quand je franchirai la porte, et à la façon dont il fanerait quand elle verrait le mot que j'avais dans mon sac. Elle ne crierait pas, ne pleurerait pas. Elle a l'habitude maintenant. Alors j'irais dans ma chambre jusqu'au dîner et on mangerait en silence. J'irais me coucher et elle partirait travailler de nuit. Et ça recommencerait. Je levai les yeux au ciel. Il était gris, comme souvent à Londres. Mais je ne m'en formalisai pas. C'était comme ça que je voyais ma vie. Un ciel gris. Je pensai à Nicholas, dans sa tour d'ivoire américaine. Il ne s'imaginait pas la vie de merde qu'on menait ici, non. Il s'en foutait royalement de Maman et moi. Il avait réussi à sortir de ce putain d'enfer. Moi non.
Je rêvassai sur le chemin quand je sentis un coup sur mon épaule. Je me retournai, vaguement agacé. Niles, un mec de ma classe. Je ne l'aimais pas particulièrement, mais il avait l'air de m'apprécier. C'était un genre de mec raffiné, un petit peu trop pour moi, mais les nanas aimaient bien son style. Il avait tout un tas de monde à ses pieds, ce que je ne comprenais pas trop. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le charisme. Je levai un sourcil, un peu surpris et sur l'expectative. Avec un petit sourire, il me tendit un prospectus que je pris après un moment d'hésitation :
-C'est quoi ?...
- On fait un concert ce soir avec quelques potes. Tu viens ?
- C'est dans un bar, et on est mineurs je te rappelle...
- Ils sont pas super regardants, allez ! Viens juste boire une bière.
- Ouais... (Je mis le papier dans mon sac) Je verrai.
- Ca marche, mec. A toute !
Il partit avec son sourire ridicule sur le visage. Sa tête ne me revenait pas tant que ça en fait. Mais bon. J'arrivai à la maison et la scène que j'avais joué dans ma tête se joua comme prévu. Quand la porte se ferma alors que ma mère partait au travail, j'étais allongé sur mon lit. 21h. J'avais le temps d'arriver au club avant le début du concert. Mais est-ce que j'en avais vraiment envie ? Peut-être que oui, en fait. Je ne suis pas du genre à m'intégrer franchement, mais bon. Ca pourrait être un début. Oui, un début. Je m'habillai rapidement, une chemise et un jean, et pris quelques affaires dans un sac.
Le Blue Lagoon était aussi glauque que prévu. Quelques têtes se retournèrent quand la porte se referma sur moi. Des habitués aux visages usés par l'abus d'alcool, des piliers de bar, des drogués probablement... Et au fond, quelques mecs de ma classe. Ils riaient à une blague qu'eux seuls comprenaient. J'avais besoin d'une bière pour m'intégrer. Assis au bar, je commandai une Guiness. N'importe qui ayant goûté cette bière vous dira que c'est dégueulasse, mais c'est une question de goût, je suppose. Je sirotai ma bière en attendant le début de ce satané concert. Il démarra au ralenti, mais je regrettai rapidement ma décision. Une musique de merde jaillissait des enceintes. Heureusement, j'avais ma bière. Les autres mecs de ma classe se marraient en se montrant leurs téléphones plein de photos de grosses salopes qu'ils avaient culbutées. Très peu pour moi. Je regardai dans le vide, divaguant un peu, quand une main se posa sur mon épaule. Avant que je ne puisse me retourner, j'entendis sa voix douce dans mon oreille :
- Paie-moi un verre...
Je tournai la tête et la vis pour la première fois. Des cheveux longs, d'une couleur flamboyante. Un teint pâle, presque translucide, mais des yeux... D'un vert émeraude, ils avaient l'air de transpercer votre âme. Je hochai la tête et fis un geste au barman. Il la regarda avec un petit sourire et lui servit un verre sans même lui demander ce qu'elle voulait. C'était une habituée, certainement. Elle me sourit et m'observa. Elle était assise près de moi, et pourtant j'avais l'impression qu'elle était sur mes genoux, tellement elle me semblait proche. Je respirai un coup et la regardai aussi. Elle était habillée avec une certaine élégance, une chemise bordeaux et une minijupe noire qui dévoilait des jambes infinies. Elle me jaugea une minute encore et me dit :
- Tu sembles un peu jeune pour boire, pas vrai?
- En âge mental je donne le change.
- Tu m'intéresses.
- La réciproque est vraie. Que voulez-vous ?
La vérité, c'est que j'étais terrifié de l'attention qu'elle me portait. Non pas que j'ai peur des femmes ou que je sois gay, mais elle me semblait tellement... étrange. Dans un bar glauque, une belle nana détonne toujours. Et voilà qu'elle s'intéressait à moi. Elle haussa un sourcil, hésita un instant puis rit un peu. Elle reprit rapidement un air sérieux.
- Un peu de compagnie... Combien ?
Sa réponse me surprit. Combien de quoi ? Et puis d'un coup, je compris. Elle voulait m'acheter. Pour la soirée. Elle me prenait pour un genre de putain au masculin. J'étais complètement abasourdi. Je regardai autour de moi, cherchant une échappatoire. D'un coup, la musique s'arrêta. Tout le monde tournait la tête. Je crus tout d'abord que tout le bar me regardait, mais non. Ils ne voyaient que l'écran derrière moi. Une chaîne locale diffusait les infos de dernière minute. Le barman monta le son, et je pus entendre ce qui fut le cataclysme qui marqua le début de ma nouvelle vie :
- On vient de nous apprendre qu'une série d'explosions ont eu lieu cette après-midi sur le campus d'Harvard, la célèbre université américaine. Les autorités locales ont gardé les informations secrètes jusqu'à présent, mais le bilan est lourd. Plusieurs dizaines de morts sont à déplorer, et beaucoup de blessés ont été dirigés vers différents hôpitaux. Parmi les morts, certains étrangers ont déjà été identifiés, notamment Helen Harris et Nicholas Hartridge, deux citoyens londoniens. Nous vous tiendrons informés des suites de l'enquête.
Le silence se fit autour de moi, et je sentis les regards de mes camarades converger vers moi. Ils avaient compris aussi. Mon frère venait de mourir dans cet attentat. Mais eux, qui ne voyaient que la perte d'un être cher, ne comprenaient pas tous les problèmes qui venaient d'arriver dans ma tête. Il fallait l'annoncer à ma mère, préparer le retour et l'enterrement de mon frère et subvenir aux besoins de ma famille. Il n'y avait plus que moi. Je regardai cette rousse près de moi qui me dit :
- C'est vraiment désolant. Pas vrai...euh? (Elle me demandait mon nom)
- Appelle-moi Ally.
A ce moment précis, j'avais déjà pris ma décision. Laissant ma bière là où elle était, je pris la main de cette jolie rousse et l'emmenai déjà loin de ce bar miteux pour commencer ma carrière d'escort boy.
Je me souviens exactement du moment où j'étais quand j'ai entendu la nouvelle. J'étais dans un bar, le Blue Lagoon, à 22:30, une soirée qui a changé le cours de ma misérable vie.
J'avais passé une journée absolument épouvantable. Une fois de plus, j'avais eu un différend avec un de mes profs. Je ne suis pas très à l'aise avec les cours, avec le corps professoral en général. Je n'ai aucune difficulté scolaire, mais je ne suis pas issu d'un des meilleurs milieux et je ne fais aucune concession. Pas dans ma nature. Ma mère s'est toujours battue pour moi, aussi loin que je m'en souvienne. Elle subvenait à mes besoins en bossant 2 fois plus dur que n'importe quelle autre mère sur cette Terre. Et une fois de plus, elle allait être déçue. Je n'étais pas mon frère, Nicholas, qui avait reçu une bourse d'études pour aller vivre en Amérique et qui nous envoyait de l'argent pour vivre. Non, j'étais un raté. Destiné à vivre dans la pauvreté et l’imbécillité que j'avais choisies. Et ça m'allait très bien.
Je rentrais chez moi, à pied. Ca m'aide à m'éclaircir les esprits. Je pensais au sourire de ma mère quand je franchirai la porte, et à la façon dont il fanerait quand elle verrait le mot que j'avais dans mon sac. Elle ne crierait pas, ne pleurerait pas. Elle a l'habitude maintenant. Alors j'irais dans ma chambre jusqu'au dîner et on mangerait en silence. J'irais me coucher et elle partirait travailler de nuit. Et ça recommencerait. Je levai les yeux au ciel. Il était gris, comme souvent à Londres. Mais je ne m'en formalisai pas. C'était comme ça que je voyais ma vie. Un ciel gris. Je pensai à Nicholas, dans sa tour d'ivoire américaine. Il ne s'imaginait pas la vie de merde qu'on menait ici, non. Il s'en foutait royalement de Maman et moi. Il avait réussi à sortir de ce putain d'enfer. Moi non.
Je rêvassai sur le chemin quand je sentis un coup sur mon épaule. Je me retournai, vaguement agacé. Niles, un mec de ma classe. Je ne l'aimais pas particulièrement, mais il avait l'air de m'apprécier. C'était un genre de mec raffiné, un petit peu trop pour moi, mais les nanas aimaient bien son style. Il avait tout un tas de monde à ses pieds, ce que je ne comprenais pas trop. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le charisme. Je levai un sourcil, un peu surpris et sur l'expectative. Avec un petit sourire, il me tendit un prospectus que je pris après un moment d'hésitation :
-C'est quoi ?...
- On fait un concert ce soir avec quelques potes. Tu viens ?
- C'est dans un bar, et on est mineurs je te rappelle...
- Ils sont pas super regardants, allez ! Viens juste boire une bière.
- Ouais... (Je mis le papier dans mon sac) Je verrai.
- Ca marche, mec. A toute !
Il partit avec son sourire ridicule sur le visage. Sa tête ne me revenait pas tant que ça en fait. Mais bon. J'arrivai à la maison et la scène que j'avais joué dans ma tête se joua comme prévu. Quand la porte se ferma alors que ma mère partait au travail, j'étais allongé sur mon lit. 21h. J'avais le temps d'arriver au club avant le début du concert. Mais est-ce que j'en avais vraiment envie ? Peut-être que oui, en fait. Je ne suis pas du genre à m'intégrer franchement, mais bon. Ca pourrait être un début. Oui, un début. Je m'habillai rapidement, une chemise et un jean, et pris quelques affaires dans un sac.
Le Blue Lagoon était aussi glauque que prévu. Quelques têtes se retournèrent quand la porte se referma sur moi. Des habitués aux visages usés par l'abus d'alcool, des piliers de bar, des drogués probablement... Et au fond, quelques mecs de ma classe. Ils riaient à une blague qu'eux seuls comprenaient. J'avais besoin d'une bière pour m'intégrer. Assis au bar, je commandai une Guiness. N'importe qui ayant goûté cette bière vous dira que c'est dégueulasse, mais c'est une question de goût, je suppose. Je sirotai ma bière en attendant le début de ce satané concert. Il démarra au ralenti, mais je regrettai rapidement ma décision. Une musique de merde jaillissait des enceintes. Heureusement, j'avais ma bière. Les autres mecs de ma classe se marraient en se montrant leurs téléphones plein de photos de grosses salopes qu'ils avaient culbutées. Très peu pour moi. Je regardai dans le vide, divaguant un peu, quand une main se posa sur mon épaule. Avant que je ne puisse me retourner, j'entendis sa voix douce dans mon oreille :
- Paie-moi un verre...
Je tournai la tête et la vis pour la première fois. Des cheveux longs, d'une couleur flamboyante. Un teint pâle, presque translucide, mais des yeux... D'un vert émeraude, ils avaient l'air de transpercer votre âme. Je hochai la tête et fis un geste au barman. Il la regarda avec un petit sourire et lui servit un verre sans même lui demander ce qu'elle voulait. C'était une habituée, certainement. Elle me sourit et m'observa. Elle était assise près de moi, et pourtant j'avais l'impression qu'elle était sur mes genoux, tellement elle me semblait proche. Je respirai un coup et la regardai aussi. Elle était habillée avec une certaine élégance, une chemise bordeaux et une minijupe noire qui dévoilait des jambes infinies. Elle me jaugea une minute encore et me dit :
- Tu sembles un peu jeune pour boire, pas vrai?
- En âge mental je donne le change.
- Tu m'intéresses.
- La réciproque est vraie. Que voulez-vous ?
La vérité, c'est que j'étais terrifié de l'attention qu'elle me portait. Non pas que j'ai peur des femmes ou que je sois gay, mais elle me semblait tellement... étrange. Dans un bar glauque, une belle nana détonne toujours. Et voilà qu'elle s'intéressait à moi. Elle haussa un sourcil, hésita un instant puis rit un peu. Elle reprit rapidement un air sérieux.
- Un peu de compagnie... Combien ?
Sa réponse me surprit. Combien de quoi ? Et puis d'un coup, je compris. Elle voulait m'acheter. Pour la soirée. Elle me prenait pour un genre de putain au masculin. J'étais complètement abasourdi. Je regardai autour de moi, cherchant une échappatoire. D'un coup, la musique s'arrêta. Tout le monde tournait la tête. Je crus tout d'abord que tout le bar me regardait, mais non. Ils ne voyaient que l'écran derrière moi. Une chaîne locale diffusait les infos de dernière minute. Le barman monta le son, et je pus entendre ce qui fut le cataclysme qui marqua le début de ma nouvelle vie :
- On vient de nous apprendre qu'une série d'explosions ont eu lieu cette après-midi sur le campus d'Harvard, la célèbre université américaine. Les autorités locales ont gardé les informations secrètes jusqu'à présent, mais le bilan est lourd. Plusieurs dizaines de morts sont à déplorer, et beaucoup de blessés ont été dirigés vers différents hôpitaux. Parmi les morts, certains étrangers ont déjà été identifiés, notamment Helen Harris et Nicholas Hartridge, deux citoyens londoniens. Nous vous tiendrons informés des suites de l'enquête.
Le silence se fit autour de moi, et je sentis les regards de mes camarades converger vers moi. Ils avaient compris aussi. Mon frère venait de mourir dans cet attentat. Mais eux, qui ne voyaient que la perte d'un être cher, ne comprenaient pas tous les problèmes qui venaient d'arriver dans ma tête. Il fallait l'annoncer à ma mère, préparer le retour et l'enterrement de mon frère et subvenir aux besoins de ma famille. Il n'y avait plus que moi. Je regardai cette rousse près de moi qui me dit :
- C'est vraiment désolant. Pas vrai...euh? (Elle me demandait mon nom)
- Appelle-moi Ally.
A ce moment précis, j'avais déjà pris ma décision. Laissant ma bière là où elle était, je pris la main de cette jolie rousse et l'emmenai déjà loin de ce bar miteux pour commencer ma carrière d'escort boy.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
- Allister ! Allister viens vite !
Je sortis de ma chambre en entendant ma mère crier. Elle était debout, un plat dans les mains, le visage complètement dévasté. Je pris le plat et la regardai sous tous les angles.
- Tu es blessée ? Tout va bien ?
Mais son regard était ailleurs. Je reconnaissais ce visage. Elle avait eu le même regard vide quand je lui avais annoncé que son fils, mon frère, était mort sous les décombres de l'université d'Harvard. Depuis, elle perdait souvent le cours de ses pensées et se laissait couler dans une douce mélancolie qui était devenue une part de notre quotidien. Je me souviens de cet instant comme si c'était hier, même si ça fait presque deux ans que Nicholas nous a été rendu dans un cercueil. Je me souviens de la colère, je me souviens de la sensation de brûlure dans ma poche arrière, là où se trouvait l'argent de ma première soirée d'escort boy. Je n'avais pas fait grand chose ce soir-là, quelques mamours sur une banquette arrière, mais depuis j'avais bien changé. Ma belle rousse, Roxy, avait donné mon numéro à droite, à gauche et les contrats s'étaient multipliés. Mon carnet d'adresse était plein et j'avais des réservations sur trois semaines. Ma mère, qui travaillait de nuit, ne me voyait jamais partir et j'étais rentré avant elle. Au début, mon argent m'avait permis de me faire une garde-robe décente, digne d'un séducteur. Je disais à ma mère que mes potes me filaient des trucs en échange de services. Et ça marchait. Maintenant, j'allais faire les courses et aidais ma mère grâce à l'argent d'un prétendu boulot dans une épicerie. Elle était fière de moi. Si seulement elle savait...
Elle regardait l'écran de notre télévision, où un reportage défilait. Une nouvelle agression à Cambridge. Je baissai les yeux. Je comprenais la peur de ma mère à présent. Je lui avais annoncé plusieurs mois auparavant mon envie de quitter le pays pour aller à Harvard. Elle avait paniqué, de peur de perdre son désormais seul fils. Mais j'avais tenu bon. J'économisais tout ce que je pouvais dans l'espoir de partir faire mes études vétérinaires là-bas. Elle savait que c'était important pour moi. Mais ces attaques ne jouaient pas en ma faveur...
- Tu ne peux pas partir, non ! (Elle pleurait) Il va t'arriver quelque chose, je le sens !
- Maman...(Je la pris dans mes bras) Ne t'inquiète pas, ils vont arrêter le coupable. Je te le promets. Allez, on éteint la TV et on va manger, tu veux bien ?
Elle acquiesça. Elle avait pris dix ans en ces deux années de douleur. Moi aussi, j'avais changé. Mon caractère renfermé avait laissé place à un certain sens des affaires et j'avais pris ma vie en main, et mes études notamment. Je n'avais plus le droit à l'échec. J'étais devenu l'homme de la famille. Et sans ça, ma mère aurait coulé. Alors une fois de plus, je pris sur moi et mis la table en rêvant à mon avenir à Harvard. J'y arriverais.
- Allister ! Allister viens vite !
Je sortis de ma chambre en entendant ma mère crier. Elle était debout, un plat dans les mains, le visage complètement dévasté. Je pris le plat et la regardai sous tous les angles.
- Tu es blessée ? Tout va bien ?
Mais son regard était ailleurs. Je reconnaissais ce visage. Elle avait eu le même regard vide quand je lui avais annoncé que son fils, mon frère, était mort sous les décombres de l'université d'Harvard. Depuis, elle perdait souvent le cours de ses pensées et se laissait couler dans une douce mélancolie qui était devenue une part de notre quotidien. Je me souviens de cet instant comme si c'était hier, même si ça fait presque deux ans que Nicholas nous a été rendu dans un cercueil. Je me souviens de la colère, je me souviens de la sensation de brûlure dans ma poche arrière, là où se trouvait l'argent de ma première soirée d'escort boy. Je n'avais pas fait grand chose ce soir-là, quelques mamours sur une banquette arrière, mais depuis j'avais bien changé. Ma belle rousse, Roxy, avait donné mon numéro à droite, à gauche et les contrats s'étaient multipliés. Mon carnet d'adresse était plein et j'avais des réservations sur trois semaines. Ma mère, qui travaillait de nuit, ne me voyait jamais partir et j'étais rentré avant elle. Au début, mon argent m'avait permis de me faire une garde-robe décente, digne d'un séducteur. Je disais à ma mère que mes potes me filaient des trucs en échange de services. Et ça marchait. Maintenant, j'allais faire les courses et aidais ma mère grâce à l'argent d'un prétendu boulot dans une épicerie. Elle était fière de moi. Si seulement elle savait...
Elle regardait l'écran de notre télévision, où un reportage défilait. Une nouvelle agression à Cambridge. Je baissai les yeux. Je comprenais la peur de ma mère à présent. Je lui avais annoncé plusieurs mois auparavant mon envie de quitter le pays pour aller à Harvard. Elle avait paniqué, de peur de perdre son désormais seul fils. Mais j'avais tenu bon. J'économisais tout ce que je pouvais dans l'espoir de partir faire mes études vétérinaires là-bas. Elle savait que c'était important pour moi. Mais ces attaques ne jouaient pas en ma faveur...
- Tu ne peux pas partir, non ! (Elle pleurait) Il va t'arriver quelque chose, je le sens !
- Maman...(Je la pris dans mes bras) Ne t'inquiète pas, ils vont arrêter le coupable. Je te le promets. Allez, on éteint la TV et on va manger, tu veux bien ?
Elle acquiesça. Elle avait pris dix ans en ces deux années de douleur. Moi aussi, j'avais changé. Mon caractère renfermé avait laissé place à un certain sens des affaires et j'avais pris ma vie en main, et mes études notamment. Je n'avais plus le droit à l'échec. J'étais devenu l'homme de la famille. Et sans ça, ma mère aurait coulé. Alors une fois de plus, je pris sur moi et mis la table en rêvant à mon avenir à Harvard. J'y arriverais.
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
- Je déteste les endroits bondés.
- Je fais de très mauvaises blague qui ne font rire que moi.
- J'aime soigner mon apparence pour mon travail de nuit, mais la journée je m'en fiche.
- Il m'arrive d'être très lunatique, limite bipolaire. Ca fait partie de mon charme. Tu m'aimes déjà.
- Je déteste les endroits bondés.
- Je fais de très mauvaises blague qui ne font rire que moi.
- J'aime soigner mon apparence pour mon travail de nuit, mais la journée je m'en fiche.
- Il m'arrive d'être très lunatique, limite bipolaire. Ca fait partie de mon charme. Tu m'aimes déjà.
Ely
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Ely et j'ai 23 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à une amie. J'adore le style universitaire et je n'ai fait pratiquement que ça en 10 ans de rpg alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Andre Hamann comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi à partir de Google. Je fais environ 1000 mots (de mémoire) par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? Ca fait du bien de reprendre.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer si oui, par Holly Connor si elle veut bien ? La liste est trop bien lol
Mot de la fin ? Ca fait du bien de reprendre.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer si oui, par Holly Connor si elle veut bien ? La liste est trop bien lol
(Invité)