Une alliée de poids feat Paris

Une alliée de poids
— with Paris

Si j'avais débarqué dans cette toute nouvelle salle de boxe ouverte en ville, je devais bien l'avouer c'est parce que ces derniers temps, je fuyais l'ancienne. Depuis mo retour du Chili, les choses avaient changées. J'évitais Aaron mon coach depuis le début ici tout simplement parce que je ne pouvais sincèrement plus continué cette relation peu vertueuse avec lui. Toujours célibataire oui mais, un homme occupait toutes mes pensées et même si je ne savais pas encore où cela allait me conduire, je ne pouvais pas me résoudre à me laisser tenter par un autre homme que lui. Mais, m'entrainer était un pan de ma vie, je ne pouvais ni ne voulais stopper ça. J'avais alors rencontré Paris, oh bien entendu au début quand il m'a vu arriver, je ne vous raconte pas les stéréotypes. De moi il a vite fait sa risée, se demandant ce que voulait cette frêle blondinette un peu trop apprêtée. L'habit ne fait pas le moine mon ami et c'est très vite qu'il s'est retrouvé au tapis une première fois. Au fil il m'a accordé du crédit, au fil je pense qu'on est quelque peu devenu ami bien que toujours teinté d'un certain défi. N'ayant pas toujours le dessus, c'est vrai regarder un peu le tas de muscles, aussi grand que large il m'a fallu souvent ruser pour pouvoir le dominer. Ravalez vos hann, je parle de combat et d'entrainement. Et c'est en ce début de soirée qu'après nous être entrainé, qu'après que cette fois-ci il aie gagné qu'il m'a proposé d'aller prendre un verre en ville. Non non il n'est pas en train de tenter de me draguer, enfin du moins je ne pense pas bien qu'il aie émit le besoin de me parler. Je n'avais rien d'autre à faire et comme j'étais très curieuse, j'ai accepté. On s'est séparé le temps de prendre notre douche, chacun de notre coté et sortant la première c'est devant l'entrée que j'ai attendu que monsieur se ramène. Il franchit la porte et mes prunelles se posent sur lui. On y va à pieds? Laissons nos voitures ici, prendre l'air après s'être dépensé ça nous fera du bien. Alors tu m'emmènes où? lui demandais-je alors.

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Depuis que les enfants avaient été placés dans diverses familles d’accueil à travers Boston et ses environs, Paris avait multiplié les appels à l’assistance sociales. On ne pouvait pas le punir d’avoir raté un rendez-vous alors qu’il se trouvait dans l’incapacité de rentrer à cause d’un tremblement de terre. La personne lui avait alors suggéré de ne pas prendre de vacances s’il souhaitait la garde ses frères et sœurs. Quelle connerie ! Depuis qu’il avait dix ans, il avait toujours assumé plus ou moins un rôle parental avec son petit frère puis au fur et à mesure des naissances avec les autres. Et là, pour une seule erreur qui n’était pas de son fait, on lui avait retiré les enfants. C’était injuste. Pourtant, il ne se laissait pas abattre, il avait décidé de contre-attaquer pour faire un recours. Une des conditions était d’avoir un revenu stable et avec ses études, ce n’était pas forcément évident. Au départ, il avait été stripteaseur à cause des horaires mais là, aucune chance pour lui de paraitre crédible à cause des stéréotypes. Ses compétitions de danse ? Trop aléatoire de miser dessus surtout qu’il devait réapprendre à danser avec une autre partenaire que Zoïa. Il ne lui restait plus que son projet de salle de boxe qu’il murissait depuis fin janvier, depuis la fin de sa carrière de stripteaseur. Malheureusement, Paris s’était rapidement rendu compte qu’il avait besoin d’un associé. La providence avait voulu qu’une femme, se pointe dans sa salle de boxe : Sanaa. Oh au départ, il l’avait un peu regardé de haut car on ne peut pas dire que sa salle était le genre d’endroit qui attirait les nanas bien sapées. Contre toute attente, elle s’était révélée être une excellente boxeuse et l’avait mis plus d’une fois au tapis avant qu’il n’accepte le fait qu’avec elle, il pouvait vraiment se laisser aller et se lancer dans la bataille. Résultat, l’un comme l’autre prenait le dessus dans une sorte de compétition amicale.

Ce soir, ce n’était pas la boxeuse qu’il sollicitait mais Paris s’était promis d’y aller avec tact pour une fois. « Bonne idée ! » lâcha-t-il en se mettant à marcher avec elle sur le trottoir. « Je pensais qu’on pourrait aller dans ce pub au coin de la rue. Ils ne sont pas chers et en prime, leur bière est de bonne qualité ! Au fait, tu as failli me démonter aujourd’hui, tu avais bouffé du lion ou quoi ? » lui demanda-t-il avec un léger sourire en coin.

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— with Paris

Sincèrement, je pensais avoir été bien inspirée d'être venue dans cette nouvelle salle de sport. J'y avais rencontré ce Paris, jeune homme sassez séduisant d'ailleurs mais, surtout un nouvel adversaire qu'il était intéressant d'affronter. Prendre le dessus sur lui n'était pas chose aisée et je n'aimais pas la facilité. Ce soir c'était la première fois qu'il m'invitait à prendre un verre après l'entrainement. J'avais accepté et je m'étais dis que c'était une occasion inopinée de faire mieux connaissance avec le jeune homme qui était devenu en quelque sorte mon partenaire ici? Oui je pense qu'on peut le voir sous cet angle. Puis je devais avouer que son accroche le premier jour, même s'il semblait quelque peu macho pour le coup, m'avait séduite. Il semblait connaitre un petit pub sympa dans le coin et me le faire découvrir. Je ne buvais pas souvent de bières mais, je n'étais pas contre de déroger à mes habitudes. Je lui souris quand il évoquait notre petite partie de tout à l'heure en employant un terme un petit peu ambigu. Te démonter? Je ne pense pas avoir été jusque-là. dis-je avec un sourire en coin en posant mes yeux sur lui. Mais, il n'avait pas tord, il m'arrivait quelque fois de me laisser happer par émotions et la frustration que je pouvais ressentir et je tentais alors souvent des les évacuer par ce biais. Juste un peu plus de hargne en moi que d'habitude. Surtout depuis que Jarod m'avait parlé de cette fameuse Jamie, jumelle, sosie de sa défunte copine. Je devais bien avouer que cette nouvelle ne me remplissait pas de joie. Va pour ce petit pub, je serais ravie de le découvrir en ta compagnie. dis-je alors que je marchais à ses cotés. Faire de nouvelles connaissance, depuis quelques temps ça me plaisait, je m'ouvrais un peu plus aux gens et tout ça n'était que bénéfique. J'avais rencontré Fidji et elle avait réussi à me dégoter un stage dans le cabinet d'avocat de son père. Depuis je m'occupais d'un affaire de divorce d'un professeur d'Harvard. Je voyais ma vie évoluer et dans de bonnes conditions. Alors dis-moi Paris, si j'ai bien compris tu fais aussi des études à Harvard en plus du coaching? Puisque nous étions ensemble ce soir, j'avais envie d'en apprendre plus sur le jeune homme.

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Sanaa l’avait intrigué au moment même où elle avait franchi les portes de sa salle de boxe. Paris n’avait pas l’habitude de voir beaucoup de femmes s’intéresser à ce genre de sport -bien que les agressions eussent motivé plus d’une à apprendre à se défendre. Pourtant, dès lors qu’elle avait posé un pied sur le ring, il avait compris qu’elle ne serait pas du genre à jouer les potiches ou les pleurnicheuses. Non, Sanaa était de la race des combattantes et elle le lui avait prouvé plus d’une fois à son plus grand bonheur. « Je t’assure, t’étais déchainée ce soir » rigola-t-il avec un léger clin d’œil tandis qu’ils marchaient vers le pub du coin de la rue. Sa démarche pouvait se montrer ambiguë dans la mesure où c’était la première fois qu’il lui proposait d’aller boire un verre avec elle mais disons que s’il n’était pas intéressé par la jeune femme, d’un autre côté, il l’était quelque peu. Maintenant, à lui d’arriver à trouver les bons mots pour la convaincre que d’investir dans sa salle de boxe était un choix judicieux ; Or, Paris n’était pas connu pour être le meilleur commercial ni même le meilleur des orateurs. Il avait plutôt tendance à être brut de décoffrage et s’attirer les foudres des autres dès lors qu’il ouvrait la bouche. C’était à se demander pourquoi la Dunster House l’avait élu en tant que vice-président -peut-être parce qu’il n’était pas un homme doué publiquement, il n’en restait pas moins un homme d’actions. « Donc je dois comprendre qu’on t’a mis en rogne avant de venir ? » lui dit-il avec un fond de question. Après tout, à force de la côtoyer, Sanaa était devenue en quelque sorte une amie à ses yeux.

La demoiselle en vint à la questionner et il comprit qu’elle souhaitait simplement faire sa connaissance. Une bonne chose dans le fond. « Oui, je suis étudiant en astrophysique et en russe et toi ? » lui demanda-t-il tandis qu’ils tournaient à l’angle de la rue. « Nous ne sommes pas très loin du pub ! Je ne t’ai même pas demandé mais t’aime la bière ? Sinon il me semble qu’ils vendent d’autres alcools ainsi que deux trois cocktails » reprit-il la parole en se rendant compte que la jolie blonde avait peut-être des goûts plus raffinés que ça en matière de boissons alcoolisées.

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— with Paris

Il avait raison ce soir j'avais mis de hargne à évacuer certaines choses en le défiant sur le tapis. Ce qui me confortait dans l'idée que Paris arrivait déjà à pas mal me cerner l'air de rien. Ce qui en soit me faisait plaisir. Certes, le jeune homme était parfois un peu bourru, trop franc, mais, à vrai dire c'est encore ce que je préférais chez lui et chez les gens en général. J'avoue de primes abords, je me demandais pourquoi Paris m'invitait à boire un verre ce soir, alors qu'il aurait déjà pu le faire bien avant ça. Quelque chose en moi e disait qu'il souhaitait me parler de quelque chose. Ce n'était clairement pas pour me draguer parce que ces choses-là, je les sentais bien avant qu'elles n'arrivent. Paris lui ce n'était pas le cas et je pense que je l'appréciais encore plus pour ça. A force de voir des hommes vous tourner autour ça finit par lasser. Oh non non, je ne suis pas du genre à me laisser miner par des gens qui voudrait me saper mon moral tu sais. Bon si parfois je peux me mettre en rogne sur quelqu'un mais, je dirais plus que c'est contre moi-même que je suis souvent furieuse. Oui mes démons intérieurs quoi. Certaines choses qui me blasent ou d'autres que j'aimerais changer du tout au tout par exemple. Puisque nous étions à pieds pour aller dans le fameux bar que Paris semblait apprécier, autant faire la conversation et utiliser ce moment à bon escient. J'étais assez impressionnée astrophysique c'était une sacrée matière tout de même et je ne l'avais pas réellement vu dans ce type d'orientation. Mes prunelles rieuses se posèrent sur son visage. Ah oui tu étudies aussi la langue de ma chère patrie alors? C'était peu commun, apprendre le russe, ce n'était pas une langue réellement très répandue dans les pays. Tu vois juste je n'ai pas l'habitude de boire de la bière souvent mais, justement je n'aime pas rester coincée dans ce qui est habituel. Donc fais-moi découvrir une bière que tu aimes, ça m'ira. Oui j'aimais bien déroger à l'accoutumée. Il m'était arrivé d'en boire, et généralement je trouvais ça un peu trop amer. Je n'étais pas contre les nouvelles expériences.

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« Je comprends tout à fait, cela m’arrive également souvent » avoua-t-il. Paris avait ses propres démons et ces derniers temps, il avait qu’une envie : se défouler. La perte des enfants, le retour de sa mère et surtout les révélations de cette dernière avaient achevé de lui donner envie de taper à nouveau contre un puching ball jusqu’à en avoir les poings en sang s’il le fallait. Alors oui, il comprenait fort bien que Sanaa ait besoin de se lâcher durant leurs face à face même si, ce soir, elle avait cogné dur. Il faut dire qu’elle en avait dans les muscles et qu’il ne ferait plus jamais l’erreur de la sous-estimé. Néanmoins, contrairement à d’autres personnes, il ne poussait pas la curiosité à se demander comment ni même pourquoi, elle savait se battre de manière aussi efficace. Ce n’était pas le genre de la maison d’aller fouiner dans la vie des autres. Certes, il s’ouvrait de plus en plus et cherchait à lier connaissance mais cela s’arrêtait là. Tout restait bien trop en surface parce qu’il n’avait tout simplement pas envie que l’on vienne fouiner dans sa propre vie. En somme, il partait du principe : ne fais jamais ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. Un adage qui le poursuivait depuis des années comme celui : aide toi et le ciel t’aidera.

« Tu es russe ? J’avais noté un petit accent mais impossible de te mettre quelque part. Ouep j’apprends ta langue natale, obligé si je veux m’envoyer en l’air dans les étoiles » lui répondit-il avec un léger sourire. L’espace, il en rêvait depuis qu’il était môme. « Cela marche ! Je vais essayer de t’initier à la bière » s’exclama-t-il quelques instants plus tard tandis qu’ils arrivaient devant le pub. Paris entra dans le bar, lui tendant simplement la porte. Ce n’était pas qu’il était galant devant l’éternel mais il avait quelques manières ; le Dunster guida son invitée jusqu’à une table un peu à l’écart histoire de pouvoir discuter tranquillement avant de faire signe au barman de leur amener sa meilleure bière. « Je me doute que tu dois te demander pourquoi je t’ai proposé de prendre un verre ce soir… » commença-t-il finalement avant de s’interrompre. Comment lui demander sans paraitre désespéré ?! Bordel qu’on lui offre l’éloquence pour son anniversaire. « C’est assez gênant pour moi mais… tu aimes la salle de boxe ? »

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Il me comprends et je lui souris, avouez à qui cela n'arrive pas d'avoir besoin parfois de relâcher le trop plein de pression que l'on doit continuellement retenir en nous. Aujourd'hui, ça avait été mon cas et peut-être qu'une autre fois ce serait à mon tour d'être matée par jeune Dunster qui selon moi avait toutes les chances de le faire bien aisément. J'étais assez ravie d'avoir trouvé en Paris, un très bon adversaire. Il m'avait d'ailleurs bien impressionnée avec ses études, astrophysique, je pense personnellement que je n'aurai jamais aspiré à de telles études de mon coté. Et pour la langue russe, j'étais étonnée de prime abord jusqu'à ce qu'il me parle de s'envoyer en l'air dans les étoiles. Sur le coup, je me suis mise à rire. C'est sacrément ambigu comme expression ça. J'oubliais, on est quand-même sacrément avancé en astrophysique dans mon pays. Oui je suis née à Saint-Pètersbourg. Mais, je vis à Boston depuis dix-huit ans. On a suivit mon père qui devait lancer une grosse boite dans ce pays. Je lui évitais le passage sur mon pédigrée famille impériale et tout le tralala car c'était vraiment une chose que je n'aimais, ni ne désirait mettre en avant. Je suis impressionnée, je ne te voyais pas en futur astronaute. Et parfait ça me tente. Nous étions arrivés et le jeune homme nous avait trouvé une petit table tranquille où je prenais place en face de lui. Il en vint au vif du sujet enfin, il évoquait un questionnement que j'avais effectivement eu lorsqu'il m'avait invitée à prendre un verre. J'avoue, j'avoue oui je me le suis demandé tout en savant parfaitement que ce n'est pas pour mes beau yeux. dis-je tout sourire. Si j'aimais la salle, sa question éveilla ma curiosité, il avait le dond e m'étonner dans tout les sens du terme. Oui beaucoup, je m'y sens bien pourquoi? Bien évidement sa question en emmenait une autre de ma part.

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Les étoiles, Paris en rêvait depuis qu’il était gosse, depuis qu’il avait compris combien il était difficile de survivre quand vos propres ennemis étaient vos parents. Personne mise à part Summer ne connaissait son passé et c’était bien mieux comme cela. Il préférait qu’on pense de lui qu’il n’était que cette montagne de muscle, un ancien serial lover désormais casé avec une blanche colombe. C’était mieux que d’être catalogué comme le mec brisé qui cherchait à se faire une vie, un nom et surtout à réaliser un rêve d’enfant comme aller dans l’espace. « Ouais j’avoue mais cette fois-ci, c’est à prendre au sens propre du terme. J’ai envie de d’explorer l’espace » lui dit-il alors qu’elle lui apprenait qu’elle avait suivi son père à Boston. « Et ça n’a pas été trop dur le dépaysement ? » lui demanda-t-il alors qu’ils arrivaient dans le pub. « Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences » rétorqua-t-il à sa remarque, prenant place à une table moins exposée que les autres.

Il était temps pour lui d’évoquer la question de l’association avant de lui faire perdre son temps. Sanaa avait peut-être d’autres chats à fouetter. « Ouais t’as de beaux yeux mais comme tu le sais, je suis plutôt du genre monogame » plaisanta-t-il avant de redevenir sérieux et d’essayer de lui expliquer. Au final, il ne faisait que tourner autour du pot. « Je vais pas te faire perdre ton temps mais voilà… je cherche des investisseurs ou plutôt des associés. La salle de boxe est moins rentable que dans mes calculs et la ville a augmenté le loyer récemment. Du coup, je t’avoue que financièrement, c’est hard pour moi surtout que je ne peux pas m’y consacrer non plus 24h/24 avec mes études. Du coup, je me demandais si tu serais intéressée ? T’es solide nerveusement et pas le genre de nana à claquer les portes sur un coup de tête »

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