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AÉLIS-DALIA CHARLIE KOVALEVSKI fiche; terminée. C'est le premier octobre quatre-vingt dix à Londres en Angleterre, que la famille Kovalevski m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Aélis-Dalia Charlie. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de design de mode. Et pour terminer, je voudrais intégrer les mather house ou les eliot house. |
Études Charlie n'a jamais vraiment été une élève modèle ; elle séchait la plupart de ses cours au lycée, préférant rejoindre ses " amis " que ses parents appellaient des mauvaises fréquentations, pour boire et consommer de la cocaïne. Cependant, elle récoltait toujours d'excellentes notes, sauf que les appréciations ne suivaient pas. Plus jeune, elle travaillait comme une dingue pour tenter de " dépasser " sa soeur jumelle Apple et ainsi, peut-être rendre ses parents fiers, mais en comprenant qu'elle n'arrivait pas au niveau de sa soeur et ce, quoi qu'elle fasse, la jolie brune a simplement décidé de laisser tomber et de bosser " normalement " non sans une grande rancoeur. Après l'obtention de son diplôme de lycée, la Kovalevski a décidé de s'inscrire à l'université d'Harvard, dans la filière de design de mode, exactement comme Apple. Une rivalité de plus sur les études les opposent. Le design de mode, oui, car en véritable passionnée de shopping, Charlie a toujours rêvé de créer sa propre collection de vêtements, de devenir une styliste renommée et elle dessine des croquis depuis qu'elle est une gamine. Aélis-Dalia a très vite pris ses marques à Harvard, dès sa première année, et a fait en sorte de rencontrer les bonnes personnes avec son naturel fonceur, celles qui la feront devenir plus populaire encore. Choisissant les Mathers House comme maison de confrérie, la belle brune est rapidement devenue une membre incontournable, si bien que lors de sa seconde année, elle est devenue la chef, une de ses plus grandes fiertés. Au sein de l'université, la Kovalevski fait partie des plus populaires. | Caractère Difficile d'apprécier réellement Charlie, étant donné qu'elle est vraiment détestable. Son cercle d'amis à part, elle n'aime et ne côtoie que très peu de personnes. Le seul problème, c'est que Kovalevski est l'une de ces filles que l'on adore détester. Populaire et belle, elle attire les garçons -mais également les faux amis qui veulent simplement profiter de son statut d'ancienne dirigeante de la Mather House- comme des aimants, et en bonne manipulatrice, sait parfaitement jouer d'eux, bien qu'elle succombe assez rapidement à l'appel charnel. Pour elle, il suffit que le mec soit un tantinet beau et reconnu au sein d'Harvard pour entamer une relation d'une nuit. Oui seulement pour la nuit, car les relations qui durent, ce n'est définitivement pas pour elle. L'amour, rien de plus stupide, selon la jeune femme. Déterminée et fonceuse, la piquante brune ne connait aucun obstacle lorsqu'elle a un objectif en tête, et fait tout pour réaliser ses buts. Et quiconque se dressera sur son chemin en paiera lourdement les frais. En parfaite Mather, Aélis est connue pour être extravagante, extravertie et excentrique. Elle pourrait faire la fête toute la journée, boit du whisky comme on pourrait boire de l'eau, et il lui faut trois paquets de Gauloises par jour. Sans compter qu'elle consomme des substances illicites dès qu'elle le peut. Provenant d'une famille aisée, et même si elle ne les aime pas plus que ça, Charlie ne manque jamais une occasion d'étaler sa richesse et de bien faire comprendre à tout le monde qu'elle a une famille influente, et qu'elle pourrait avoir tout ce qu'elle désire en un claquement de doigts. Elle croit réellement à cela d'ailleurs, et justement, ne supporte pas dès qu'elle n'obtient pas ce qu'elle convoite. Égoïste et égocentrique, elle fait toujours passer sa personne avant les autres, ayant depuis toujours, un complexe d'infériorité, surtout envers sa soeur. Charlie a souvent eu l'impression qu'elle n'était pas assez bien, et depuis ce jour, c'est d'abord elle, ensuite les autres. Impatiente et arrogante, non seulement elle peut très vite devenir méchante si elle n'a pas ce qu'elle veut dans les temps, mais de plus, a toujours un air hautain sur le visage. Vous l'aurez compris, vous pourrez gagner beaucoup si vous faites partie de ses amis ; sinon passez votre chemin avant de rencontrer cette garce qu'est Charlie. |
Everyone Has Their Own Story
BIRTH AND CHILDHOOD ; Il y a des gens qui passent leurs vies à bosser pour gagner au final presque rien et se bousiller la santé, et ceux qui naissent avec une cuillère en argent dans la bouche et qui ont tout ce qu'ils désirent en claquant simplement des doigts. Toi, tu fais partie de cette seconde catégorie. Chanceuse, va. Comment pouvait-il en être autrement ? En effet, ton père, possède le label "Universal Music Group". Il avait travaillé sans relâche, durant de longues années, sans jamais perdre patience pour finir par être à la tête de cette maison de disques. C'était un homme respectable, de haute stature, très apprécié, étant donné qu'il provenait en plus de la famille Kovalevski, famille de haute renommée dans le monde. C'était lors de ses études universitaires à Harvard qu'il est tombé éperdument amoureux de cette belle brune qui étudiait en journalisme, celle dont il ne se doutait alors, allait devenir sa femme. Ils ont commencé à se voir pendant leurs moments libres, décidant rapidement de sortir ensemble. Puis, ils ont fini par se marier, deux ans plus tard. C'était un mariage entre personnes aisées, très bourgeois, avant de finir par s'installer définitivement ensemble à Londres. Ta mère était une jeune femme charmante, plutôt à cheval sur les traditions, et prônant le respect et la famille comme valeurs. En très peu de temps, elle est devenue la propriétaire du magazine Vogue, magazine culte pour les fashionistas, avant de tomber enceinte une première fois. C'était une femme forte, qui savait gérer plusieurs situations en même temps, d'autant plus que son mari ne pouvait l'aider autant qu'il le souhaitait, étant donné qu'il était très prisé par son travail. Toujours est-il qu'elle a accouché neuf mois plus tard de ton frère aîné, Damian. Un heureux évènement pour leurs familles respectives. Mais, un bonheur n'arrivant jamais seul, madame Kovalevski est retombée une nouvelle fois enceinte, et quelle surprise lorsqu'ils ont su qu'ils attendaient des jumelles. Étant donné que cela n'arrive pas à tout le monde, tes parents ont été encore plus heureux de cette nouvelle. Deux enfants, deux filles qu'ils apprirent quelques mois plus tard. C'était tellement inattendu mais si joyeux. Et enfin, le premier octobre mille neuf-cent quatre-vingt dix, ta soeur et toi arrivèrent au monde, dans une cliniqué privée anglaise. Tu naquis avec dix minutes d'avance sur le second bébé et fus donc de ce fait, l'aînée. Ta mère avait des larmes plein les yeux, lorsqu'elle put vous prendre pour la première fois dans ses bras toutes les deux et qu'elle prononça ces mots : bienvenue au monde, Aélis-Dalia Charlie et June Dolce Apple Kovalevski.
Étant donné que vous étiez jumelles, il fut difficile dans un premier temps de vous différencier, avant que ta mère remarque qu'Apple avait un grain de beauté sur l'épaule que tu n'avais pas. Ce fut déjà plus simple pour vous reconnaitre, mais très rapidement, en grandissant vos caractères différèrent et tous les doutes quant à votre physique fut balayé. Apple, c'était le petit ange de la maison ; calme et posée, elle mit très vite en avant de grandes facultés, telles que son intelligence et ses bonnes manières, obéissant docilement à vos parents, qui lui vouaient une adoration sans fin. Toi, t'étais l'opposé : turbulente et hyperactive, tu tenais difficilement en place, sans compter tous les biblots anciens et de grande valeur que tu as cassé. Très vite, tu as éveillé l'énervement de tes parents, énervement qui ne s'est jamais vraiment dissout par la suite. Tu as toujours été comme ça Charlie, tu avais besoin qu'on te remarque, que l'on sache que tu étais là, que ta présence ne passe pas inaperçue. Et comme ça pouvait t'agacer parfois de voir ta mère faire un puzzle avec Apple, sans t'accorder la moindre attention, alors que tu faisais le pitre pour qu'elle se tourne vers toi. Tu finissais toujours par te rendre dans ta chambre et t'asseoir gentiment sur ton lit à baldaquin, attendant que quelqu'un débarque pour venir s'amuser avec toi. Pourtant, tu jouais beaucoup avec ta soeur. Aux poupées, au loup, même si June disait toujours qu'il ne fallait pas faire trop de bruit pour ne pas déranger les parents. A cache-cache aussi. Et puis, il y avait Damian aussi, qui vous prêtait sa console parfois, pour des jeux vidéos, même si vous ne compreniez pas grand chose. Une famille comme une autre en somme.
A l'âge de trois ans, ils vous envoyèrent à la maternelle. Première nouvelle expérience, que tu avais énormément apprécié. Des tas de petits avec qui tu allais pouvoir t'amuser avec ta soeur. Apple, c'était ton double dans la mesure où tu ne pouvais jamais te séparer d'elle. D'ailleurs, même gamine, tu t'ennuyais rapidement quand elle n'était pas avec toi et tu avais cette impression d'un manque étrange. Vous vous rendiez donc avec le sourire à l'école, étant donné que vous saviez que vous serez ensemble toute la journée.
TEENAGE ; Tes parents auraient du voir que tu allais bien vite leur causer des soucis, ton comportement virant dangeureusement du mauvais côté. Tu étais devenue vraiment différente d'Apple, pourtant tu l'aimais tellement. Vous étiez deux adolescentes inséparables. Toujours fourrées ensemble, à sortir partout, à tenter chaque fois de nouvelles expériences ; comme ce jour où vous aviez décidé de faire du parachute. Quel moment inoubliable. Au collège, c'était pareil : ensemble, toujours. Surtout que vous attiriez les garçons comme des aimants. Cependant, vous gériez les situations différemment. Apple refusait généralement les avances des mecs, ce que tu ne comprenais pas, car de ton côté, tu ne voyais pas pourquoi tu dirais non à un garçon qui te plait. Ce qui déplaisait fortement à ton père, qui te réprimandait sans cesse sur tes fréquentations et sur le fait que tu étais encore trop jeune pour te " mettre en couple ". Tu ne l'aimais pas beaucoup ton père : non seulement il était quasiment absent dans votre éducation, mais en plus, il se permettait de te donner des ordres complètement bêtes. Et il était d'autant plus stupide qu'il pensait que tu allais lui obéir.
Ce qui rattrapait tes écarts de conduite, c'était tes notes. Tu étais une collégienne plutôt intelligente, qui faisait tous ses devoirs ; en bon exemple. car oui, même si les cours ne t'intéressaient pas particulièrement, tu aimais être la première en tout. Mais ton caractère se forma, et tu fus vite dépassée par cette bizarre manie de commencer à te comparer à ta jumelle. Tu te mettais à vérifier les notes qu'elle obtenait, veillant à ce que les tiennes soient supérieures, tu tentais d'avoir de meilleures appréciations de la part de tes professeurs ; mais peine perdue. Apple était meilleure et la véritable fierté de tes parents ; on ne tarissait pas autant d'éloges sur toi, ce qui provoquait ton agacement. Encore plus les piques que pouvaient lancer de temps à autres tes vieux, telles que : « Apple, au moins elle, elle réussit. » ... « oui c'est clair qu'Apple, elle, est promise à un bel avenir. » Mais tu ne lui en voulais pas à ta soeur, du moins pas encore. Elle était ton sang, ta soeur, celle que tu aimais plus que quiconque, sans qui tu étais totalement perdue. Et alors que vous aviez soufflé vos quatorze bougies, vous déménagèrent subitement aux États-Unis, une idée qui fut loin de t'enchanter au début, dans la mesure où tu n'avais aucune envie de quitter tes amis. D'autant plus que tu avais déja bâti ta popularité au collège, et que ta soeur et toi, faisiez partie des filles " élitistes " Tout le monde connaissait votre famille, vous étiez toutes les deux si jolies, que généralement, il était difficile de vous résister. Parfois, tu te demandais si ta soeur ressentait une petite rivalité entre vous deux, car toi, t'en avais toujours l'impression. C'était comme si tu devais sans arrêt faire tes preuves pour essayer d'atteindre Apple voire la surpasser, tel un complexe d'infériorité qui te bouffait la vie.
Toujours est-il que vous vous êtes installé à New York, dans le quartier chic de l'Upper East Side, et tu prenais tout ceci comme un défi, le défi de retrouver tout ce que tu avais perdu en Angleterre. Ce ne fut pas compliqué ; dès les premiers jours de lycée, ta soeur et toi furent les deux filles les plus convoitées. Les anglaises, ils aiment ça les américains. Toi, ça te procurait une immense fierté de voir que tu pouvais faire tomber les garçons à tes pieds, et que tu pouvais sortir avec celui que tu désirais, contrairement à Apple qui semblait toujours distante par rapport aux mecs. Alors âgée de quinze ans, tu es tombée réellement amoureuse. L'amour, celui qui fait battre plus rapidement le coeur, où on a l'impression de voir des papillons partout, la vie en rose. Tout était parfait, il était parfait... sauf que lui était intéressée par ta soeur. Et ici résidait le véritable commencement de ta détestation envers ta jumelle. Tu as tout tenté pour le détourner, mais rien à faire, il n'avait de yeux que pour Apple.
Tu as essayé de te raisonner, de te dire que ce n'était qu'un mec, que tu tomberais probablement encore une centaine de fois amoureuse, que là il s'agissait de ta propre soeur mais rien ne fit dissiper cette aversion qui progressait en toi, envers ta " cadette ". Et puis, qu'elle était chiante cette fille avec sa pseudo-sainteté, son agaçante façon d'être gentille avec tout le monde ; et qu'ils étaient chiants ces parents à l'aimer comme si elle était une perle rare, à gaspiller leur temps à la complimenter sur tout et n'importe quoi ; et qu'il était con ce mec à la préférer à elle ; et qu'ils étaient cons tous d'ailleurs. Qu'est ce qu'elle avait de plus Apple, qui la rendait tellement plus attachante ? Tu ne voulais pas le reconnaitre dans un premier temps, mais ta jalousie était excessive. Tu as pris tes distances avec June, décidant de rester loin d'elle au lycée, traînant avec de nouveaux amis, bien plus déjantés. Déjanté, c'était le cas de le dire. Tu fus entraînée aux fêtes les plus folles, tu pris vite goût à l'alcool, aux cigarettes, et tu avais décidé sur un coup de tête de tester quelques substances illicites. Et autant coucher avec un mec tant que tu y étais. Voilà, c'était ça la vie, et pas celle que tes coincés de parents avaient tenté de vous faire suivre. Évidemment, ça ne leur plut pas du tout. Mais tu t'en fichais ; tu étais bien déterminée à vivre comme tu le souhaitais. Tu en avais vraiment marre d'être la cinquième roue de la charette et que pour eux, seule leur fille chérie Apple comptait. Cette dernière, tu ne la supportais plus d'ailleurs, daignant à peine à lui accorder un regard. Si seulement elle pouvait disparaitre, et ainsi, tu pourrais avoir tout ce dont tu souhaites. Tu te disais que c'était horrible de penser de cette façon, étant donné qu'il s'agissait de ta soeur, mais c'était plus fort que toi. Les disputes commençèrent au sein de la famille Kovalevski, où l'ambiance n'était plus tellement au beau fixe.
Heureusement, pour les vacances estivales, tes parents décidèrent de retourner à Londres, chez tes grands-parents. Retour aux sources qui te feraient peut-être du bien. Mais non. Tes parents étaient sans cesse en train de te surveiller, après avoir appris malencontreusement que tu consommais de la cocaïne, ecstasy et autres, tout en te provoquant régulièrement. Ton père te regardait comme s'il était vraiment dégoûté que tu sois sa fille, et tu n'oublieras probablement jamais le jour où suite à une dispute, il t'a balancé : « tu n'es qu'une salope ! » Même si tu tentais de te donner cet air indifférent, entendre ça de la part de l'un de ses parents... ça fait mal. Une salope toi ? Non. Une mangeuse d'hommes, oui. C'était presque comme compulsif chez toi de coucher avec un homme. Tu ressentais un vide qu'il fallait que tu combles et le sexe ferait l'affaire. Pas exactement, étant donné qu'encore aujourd'hui, tu tentes de le combler. A cette époque, tu as brusquement cessé de manger. Cette guerre que tu as décidé de mener contre ta famille t'épuisait, et tu restais le plus loin possible d'eux. De toute façon, soit personne parlait, soit les disputes éclataient. Tu as rapidement perdu des tas de kilos, et tes parents ont choisi de te laisser avec tes grands-parents, jugeant ton état trop pathétique, et surtout honteux pour l'image des Kovalevski.
Mais tu t'es reprise en main ; doucement mais sûrement. Loin d'Apple, de monsieur et madame nous-sommes-si-parfaits-Kovalevski. Tu as décidé de reprendre des forces, de redevenir telle que tu l'étais, en beaucoup mieux cependant. De redevenir une véritable garce pour éviter de te faire écraser une nouvelle fois. Tu as ensuite déménagé à Cambridge, pour ton inscription à l'université d'Harvard. Car oui, tu avais obtenu brillamment ton diplôme de lycée, certes avec une mention inférieure à Apple, qui n'arrangea rien quant à ce que tu pensais à son sujet et aux remarques que put faire ton cher père. Mais tu avais opté pour ne rien ajouter, et encore une fois, fit preuve de désobéissance dans le choix de la maison de confrérie. Ce que tes parents espéraient, c'est que tu intègres la Cabot House, comme ta soeur, et c'est exactement ce que tu leur as fait croire, sauf que tu avais opté pour les Mathers. Une maison qui s'annonçait de folie, respirant la fête à plein nez. Pile pour toi. Les Cabot ? Et puis quoi encore ; surtout que tu étais loin d'être parfaite Charlie. Tu ne pouvais te l'avouer, mais peu de gens te supportaient. Tu es si exécrable avec tous qu'il est difficile de t'aimer. Mais tu t'en fichais. Tu voulais simplement avoir ta dose quotidienne de whisky-coca, tes trois paquets de Gauloises et ton rail de coke, et le reste, ça t'étais égal. En filière de design de mode, tout comme June, tu avais compris dès la première année qu'une nouvelle rivalité vous guettait sur ce point. Du moins, pour toi.
Tes années à Harvard, les meilleures de ta vie. Surtout ton élection comme chef des Mathers lors de ta seconde année. Belle et rebelle, populaire et reconnue pour être une " bitch ", tu aimes cette nouvelle aventure. A présent en troisième année, tu vas te démener pour vivre une nouvelle année de dingue, tout en veillant à ce qu'Apple ne se dresse pas en ton chemin. Car le temps n'a pas amélioré votre relation, et tu t'obstines à rester aussi loin que possible d'elle. C'est bien mieux comme ça. Bitch, please.
Étant donné que vous étiez jumelles, il fut difficile dans un premier temps de vous différencier, avant que ta mère remarque qu'Apple avait un grain de beauté sur l'épaule que tu n'avais pas. Ce fut déjà plus simple pour vous reconnaitre, mais très rapidement, en grandissant vos caractères différèrent et tous les doutes quant à votre physique fut balayé. Apple, c'était le petit ange de la maison ; calme et posée, elle mit très vite en avant de grandes facultés, telles que son intelligence et ses bonnes manières, obéissant docilement à vos parents, qui lui vouaient une adoration sans fin. Toi, t'étais l'opposé : turbulente et hyperactive, tu tenais difficilement en place, sans compter tous les biblots anciens et de grande valeur que tu as cassé. Très vite, tu as éveillé l'énervement de tes parents, énervement qui ne s'est jamais vraiment dissout par la suite. Tu as toujours été comme ça Charlie, tu avais besoin qu'on te remarque, que l'on sache que tu étais là, que ta présence ne passe pas inaperçue. Et comme ça pouvait t'agacer parfois de voir ta mère faire un puzzle avec Apple, sans t'accorder la moindre attention, alors que tu faisais le pitre pour qu'elle se tourne vers toi. Tu finissais toujours par te rendre dans ta chambre et t'asseoir gentiment sur ton lit à baldaquin, attendant que quelqu'un débarque pour venir s'amuser avec toi. Pourtant, tu jouais beaucoup avec ta soeur. Aux poupées, au loup, même si June disait toujours qu'il ne fallait pas faire trop de bruit pour ne pas déranger les parents. A cache-cache aussi. Et puis, il y avait Damian aussi, qui vous prêtait sa console parfois, pour des jeux vidéos, même si vous ne compreniez pas grand chose. Une famille comme une autre en somme.
A l'âge de trois ans, ils vous envoyèrent à la maternelle. Première nouvelle expérience, que tu avais énormément apprécié. Des tas de petits avec qui tu allais pouvoir t'amuser avec ta soeur. Apple, c'était ton double dans la mesure où tu ne pouvais jamais te séparer d'elle. D'ailleurs, même gamine, tu t'ennuyais rapidement quand elle n'était pas avec toi et tu avais cette impression d'un manque étrange. Vous vous rendiez donc avec le sourire à l'école, étant donné que vous saviez que vous serez ensemble toute la journée.
TEENAGE ; Tes parents auraient du voir que tu allais bien vite leur causer des soucis, ton comportement virant dangeureusement du mauvais côté. Tu étais devenue vraiment différente d'Apple, pourtant tu l'aimais tellement. Vous étiez deux adolescentes inséparables. Toujours fourrées ensemble, à sortir partout, à tenter chaque fois de nouvelles expériences ; comme ce jour où vous aviez décidé de faire du parachute. Quel moment inoubliable. Au collège, c'était pareil : ensemble, toujours. Surtout que vous attiriez les garçons comme des aimants. Cependant, vous gériez les situations différemment. Apple refusait généralement les avances des mecs, ce que tu ne comprenais pas, car de ton côté, tu ne voyais pas pourquoi tu dirais non à un garçon qui te plait. Ce qui déplaisait fortement à ton père, qui te réprimandait sans cesse sur tes fréquentations et sur le fait que tu étais encore trop jeune pour te " mettre en couple ". Tu ne l'aimais pas beaucoup ton père : non seulement il était quasiment absent dans votre éducation, mais en plus, il se permettait de te donner des ordres complètement bêtes. Et il était d'autant plus stupide qu'il pensait que tu allais lui obéir.
Ce qui rattrapait tes écarts de conduite, c'était tes notes. Tu étais une collégienne plutôt intelligente, qui faisait tous ses devoirs ; en bon exemple. car oui, même si les cours ne t'intéressaient pas particulièrement, tu aimais être la première en tout. Mais ton caractère se forma, et tu fus vite dépassée par cette bizarre manie de commencer à te comparer à ta jumelle. Tu te mettais à vérifier les notes qu'elle obtenait, veillant à ce que les tiennes soient supérieures, tu tentais d'avoir de meilleures appréciations de la part de tes professeurs ; mais peine perdue. Apple était meilleure et la véritable fierté de tes parents ; on ne tarissait pas autant d'éloges sur toi, ce qui provoquait ton agacement. Encore plus les piques que pouvaient lancer de temps à autres tes vieux, telles que : « Apple, au moins elle, elle réussit. » ... « oui c'est clair qu'Apple, elle, est promise à un bel avenir. » Mais tu ne lui en voulais pas à ta soeur, du moins pas encore. Elle était ton sang, ta soeur, celle que tu aimais plus que quiconque, sans qui tu étais totalement perdue. Et alors que vous aviez soufflé vos quatorze bougies, vous déménagèrent subitement aux États-Unis, une idée qui fut loin de t'enchanter au début, dans la mesure où tu n'avais aucune envie de quitter tes amis. D'autant plus que tu avais déja bâti ta popularité au collège, et que ta soeur et toi, faisiez partie des filles " élitistes " Tout le monde connaissait votre famille, vous étiez toutes les deux si jolies, que généralement, il était difficile de vous résister. Parfois, tu te demandais si ta soeur ressentait une petite rivalité entre vous deux, car toi, t'en avais toujours l'impression. C'était comme si tu devais sans arrêt faire tes preuves pour essayer d'atteindre Apple voire la surpasser, tel un complexe d'infériorité qui te bouffait la vie.
Toujours est-il que vous vous êtes installé à New York, dans le quartier chic de l'Upper East Side, et tu prenais tout ceci comme un défi, le défi de retrouver tout ce que tu avais perdu en Angleterre. Ce ne fut pas compliqué ; dès les premiers jours de lycée, ta soeur et toi furent les deux filles les plus convoitées. Les anglaises, ils aiment ça les américains. Toi, ça te procurait une immense fierté de voir que tu pouvais faire tomber les garçons à tes pieds, et que tu pouvais sortir avec celui que tu désirais, contrairement à Apple qui semblait toujours distante par rapport aux mecs. Alors âgée de quinze ans, tu es tombée réellement amoureuse. L'amour, celui qui fait battre plus rapidement le coeur, où on a l'impression de voir des papillons partout, la vie en rose. Tout était parfait, il était parfait... sauf que lui était intéressée par ta soeur. Et ici résidait le véritable commencement de ta détestation envers ta jumelle. Tu as tout tenté pour le détourner, mais rien à faire, il n'avait de yeux que pour Apple.
Tu as essayé de te raisonner, de te dire que ce n'était qu'un mec, que tu tomberais probablement encore une centaine de fois amoureuse, que là il s'agissait de ta propre soeur mais rien ne fit dissiper cette aversion qui progressait en toi, envers ta " cadette ". Et puis, qu'elle était chiante cette fille avec sa pseudo-sainteté, son agaçante façon d'être gentille avec tout le monde ; et qu'ils étaient chiants ces parents à l'aimer comme si elle était une perle rare, à gaspiller leur temps à la complimenter sur tout et n'importe quoi ; et qu'il était con ce mec à la préférer à elle ; et qu'ils étaient cons tous d'ailleurs. Qu'est ce qu'elle avait de plus Apple, qui la rendait tellement plus attachante ? Tu ne voulais pas le reconnaitre dans un premier temps, mais ta jalousie était excessive. Tu as pris tes distances avec June, décidant de rester loin d'elle au lycée, traînant avec de nouveaux amis, bien plus déjantés. Déjanté, c'était le cas de le dire. Tu fus entraînée aux fêtes les plus folles, tu pris vite goût à l'alcool, aux cigarettes, et tu avais décidé sur un coup de tête de tester quelques substances illicites. Et autant coucher avec un mec tant que tu y étais. Voilà, c'était ça la vie, et pas celle que tes coincés de parents avaient tenté de vous faire suivre. Évidemment, ça ne leur plut pas du tout. Mais tu t'en fichais ; tu étais bien déterminée à vivre comme tu le souhaitais. Tu en avais vraiment marre d'être la cinquième roue de la charette et que pour eux, seule leur fille chérie Apple comptait. Cette dernière, tu ne la supportais plus d'ailleurs, daignant à peine à lui accorder un regard. Si seulement elle pouvait disparaitre, et ainsi, tu pourrais avoir tout ce dont tu souhaites. Tu te disais que c'était horrible de penser de cette façon, étant donné qu'il s'agissait de ta soeur, mais c'était plus fort que toi. Les disputes commençèrent au sein de la famille Kovalevski, où l'ambiance n'était plus tellement au beau fixe.
Heureusement, pour les vacances estivales, tes parents décidèrent de retourner à Londres, chez tes grands-parents. Retour aux sources qui te feraient peut-être du bien. Mais non. Tes parents étaient sans cesse en train de te surveiller, après avoir appris malencontreusement que tu consommais de la cocaïne, ecstasy et autres, tout en te provoquant régulièrement. Ton père te regardait comme s'il était vraiment dégoûté que tu sois sa fille, et tu n'oublieras probablement jamais le jour où suite à une dispute, il t'a balancé : « tu n'es qu'une salope ! » Même si tu tentais de te donner cet air indifférent, entendre ça de la part de l'un de ses parents... ça fait mal. Une salope toi ? Non. Une mangeuse d'hommes, oui. C'était presque comme compulsif chez toi de coucher avec un homme. Tu ressentais un vide qu'il fallait que tu combles et le sexe ferait l'affaire. Pas exactement, étant donné qu'encore aujourd'hui, tu tentes de le combler. A cette époque, tu as brusquement cessé de manger. Cette guerre que tu as décidé de mener contre ta famille t'épuisait, et tu restais le plus loin possible d'eux. De toute façon, soit personne parlait, soit les disputes éclataient. Tu as rapidement perdu des tas de kilos, et tes parents ont choisi de te laisser avec tes grands-parents, jugeant ton état trop pathétique, et surtout honteux pour l'image des Kovalevski.
Mais tu t'es reprise en main ; doucement mais sûrement. Loin d'Apple, de monsieur et madame nous-sommes-si-parfaits-Kovalevski. Tu as décidé de reprendre des forces, de redevenir telle que tu l'étais, en beaucoup mieux cependant. De redevenir une véritable garce pour éviter de te faire écraser une nouvelle fois. Tu as ensuite déménagé à Cambridge, pour ton inscription à l'université d'Harvard. Car oui, tu avais obtenu brillamment ton diplôme de lycée, certes avec une mention inférieure à Apple, qui n'arrangea rien quant à ce que tu pensais à son sujet et aux remarques que put faire ton cher père. Mais tu avais opté pour ne rien ajouter, et encore une fois, fit preuve de désobéissance dans le choix de la maison de confrérie. Ce que tes parents espéraient, c'est que tu intègres la Cabot House, comme ta soeur, et c'est exactement ce que tu leur as fait croire, sauf que tu avais opté pour les Mathers. Une maison qui s'annonçait de folie, respirant la fête à plein nez. Pile pour toi. Les Cabot ? Et puis quoi encore ; surtout que tu étais loin d'être parfaite Charlie. Tu ne pouvais te l'avouer, mais peu de gens te supportaient. Tu es si exécrable avec tous qu'il est difficile de t'aimer. Mais tu t'en fichais. Tu voulais simplement avoir ta dose quotidienne de whisky-coca, tes trois paquets de Gauloises et ton rail de coke, et le reste, ça t'étais égal. En filière de design de mode, tout comme June, tu avais compris dès la première année qu'une nouvelle rivalité vous guettait sur ce point. Du moins, pour toi.
Tes années à Harvard, les meilleures de ta vie. Surtout ton élection comme chef des Mathers lors de ta seconde année. Belle et rebelle, populaire et reconnue pour être une " bitch ", tu aimes cette nouvelle aventure. A présent en troisième année, tu vas te démener pour vivre une nouvelle année de dingue, tout en veillant à ce qu'Apple ne se dresse pas en ton chemin. Car le temps n'a pas amélioré votre relation, et tu t'obstines à rester aussi loin que possible d'elle. C'est bien mieux comme ça. Bitch, please.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - prettygirlrock/ebru. ↬ ÂGE - vingt ans. ↬ PAYS/RÉGIONS - france/pays de la loire. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - bazzart. ↬ TES IMPRESSIONS - sublime. ↬ CRÉDIT(S) - tearsflight / tumblr. ↬ AVATAR - phoebe tonkin. ↬ SCÉNARIO OU PI? - scénario. ↬ LE MOT DE LA FIN - ça va être kouuul. |
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