who the hell are you (kylena)

Petite journée à l'université. Deux absences et voilà que j'ai fini ma journée de cours à midi et demi. Je rentre rapidement à la maison, je sais que Dante a une longue journée et je vais donc pouvoir profiter d'être seule, d'être tranquille pour faire tout ce que j'ai à faire, soit pas grand chose. Je crois que je vais profiter pour me reposer, pour essayer de dormir puisque mon colocataire n'est pas là. Ça fait une bonne semaine qu'il a démonté son lit et qu'il en a racheté un mais on dort toujours ensemble. Je crois qu'il sent bien que ça ne va pas et il veut être là pour moi, à mon plus grand plaisir. Je pousse la porte de l'appartement - que je claque avec un joli coup de pied dans la porte - enlève ma veste, mon sac et mes chaussures dans l'entrée. Pas d'italien à la maison = bordel autorisé ! Alors j'en profite, forcément. Je file rapidement vers la salle de bain et me déshabille pour passer sous la douche. Ça va me faire du bien, je le sais. Gommage, crème nettoyante pour le visage, crème hydratante, je sens tout bon quand je sors après trente minutes sous l'eau chaude. Une serviette autour de la taille, une sur la tête, je vais dans ma chambre et passe un petit peu de temps à m'épiler. Je déteste dormir avec un pantalon et hors de questions que je dorme en short avec Dante si j'ai les jambes qui piquent ! Je passe une crème hydratante quand j'entends frapper à la porte. Je soupire, essuie mes mains sur ma serviette et enlève celle que j'ai sur la tête. Mes cheveux dégoulinent mais c'est pas grave. " C'est quiiiii ? " Demandais-je en ouvrant la porte. Je me retrouve face à une brune et la regarde de haut en bas. " Oui ? " Demandais-je avec un large sourire. C'est qui celle là ? Une conquête de Dante ? Dommage, il est pas là, alors oust !

Les journées défilaient et se ressembler amèrement trop selon Elena. Le fait de retrouver Boston, tout comme Cambridge aurait pu la faire sourire et reprendre sur des bonnes bases, sauf que.. Rien n'était comme avant. Ses proches semblaient l'éloigner et lui cacher des choses. Leur vie sans la brune semblait des plus normales et.. Qu'elle ne revienne ne changeait rien du tout. Vexant ? Pas qu'un peu ! Piquée au vif, son caractère de cochon avait rapidement refait surface et il fallut juste un message, une proposition, pour retourner à faire la fête et retrouver sa vie de débauche comme avant sa « pseudo-mort ». Une façon de se détacher de ceux qui comptent pour elle. Ne voyant pas de réaction de leur part, cette vie à mille à l'heure lui tendait les bras comme une douce invitation à un monde meilleur. Y résister serait idiot alors que le reste n'avait aucune considération pour elle. De mauvaise foi ? Légèrement.. Rien qu'un tout petit peu. On ne la changera pas. Aujourd'hui changeait des précédents. Après avoir appris que son très cher Dante avait déjà une cavalière pour aller au bal et qu'en plus, il devait lui avouer quelque chose qui la fera sortir de ses gonds, elle souhaitait au moins s'assurer qu'effectivement, cette fameuse Kyla n'était qu'une amie et rien de plus. À la moindre ambiguïté, son premier amour signait son arrêt de mort. Sa vengeance était déjà en route pour le bal, mais.. La jeune Archibald avait plus d'un tour dans son sac. Arrivant à cet appartement, la demoiselle était déjà très tendue. Une partie d'elle savait déjà que ce qu'elle allait voir n'allait pas du tout, mais du tout lui plaire. L'intuition, entre autre. Sonnant, un soupir s'échappait de ses lèvres alors qu'elle remettait ses longs cheveux marrons en place, ainsi que sa jupe plissée et son chemisé. Là, une grande brune venait lui ouvrir la porte. Putain. Il n'y a pas à dire, elle est belle. Le degré d'agacement de la petite brunette augmentait d'un coup. Son sourire Colgate aussi. Il oserait encore me faire croire que ce n'est qu'une amie.. ? Qu'il n'essaye même pas. « Dante m'a dit de passer et.. Que s'il n'est pas là, je devais récupérer un truc dans sa chambre » Menteuse. Sauf que s'il n'était pas là-dedans, Elena devant tout de même y rentrer. Inspecter, prendre des notes et éviter d'y mettre le feu. Avec sa poisse, l'italien proposerait à cette asperge de venir dans l'appartement quartier italien. Alors là, c'était mort. C'était leur chez eux et personne n'avait le droit d'y entrer. Plutôt mourir que de laisser une personne squatter dans leur espace. Détaillait un bref instant la perche brune, la jeune femme se disait que de la voir arriver tout sourire avec Dante au bal allait la rendre folle. Non, mais, s'il avait choisi une fille moche, ok, mais là.. Elle avait carrément l'impression de se faire trahir et c'était.. à la limite du supportable. Néanmoins, elle gardait la tête froide et haute. La roue tournera pour son beau mafieux, mais.. Qu'il n'ait même pas intérêt à ne serais-ce que lui faire une seule remarque. Pas une seule.

C'est fou mais, la seule personne qui arrive à me faire sourire en ce moment est Dante. Je peux faire ce que je veux, me mettre dans des situations pas possible et il finit toujours par être là pour moi, par enrouler ces bras autour de moi quand j'en ai besoin. Et j'en ai besoin, terriblement besoin. Mes nuits sont courtes, mes journées sont longues mais quand je me retrouve avec l'italien, j'ai l'impression que rien ne peut m'arriver. C'est peut être complètement dingue, nul, ridicule mais c'est comme ça, c'est mon super héros à moi. Il est un peu comme Tony Stark et moi je suis Pepper Potts. Bon, ce serait plutôt l'inverse parce que je suis aussi bordélique que ce cher monsieur Stark et Dante est toujours entrain de réparer les conneries que je fais. Enfin, ça sonne et je me dirige rapidement vers l'entrée. Pendant quelques secondes, la main sur la poignée, je me demande si ce n'est pas mes parents et mes soeurs qui débarquent. Je crois que là, je meurs sur place parce que je n'ai absolument pas envie de les voir mais alors pas du tout ! La porte s'ouvre sur une jeune femme, une brune vêtue d'une jupe plissée et d'une chemise. Well... Une Dunster coincée du bulbe ? Ou alors peut être que le côté scolaire de sa tenue lui fait plaisir. On a pas d'uniforme ici, dieu merci. Je reste face à elle, formant un mur entre sa personne et mon appartement, notre appartement. " Je ne crois pas non " Il m'aurait prévenu que quelqu'un devait venir chercher quelque chose si ça avait été le cas. Et puis, je ne la laisserais pas fouiller dans sa chambre, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer, sur quoi elle peut tomber. J'ai déjà eu une belle surprise en trouvant son arme alors bon. Je remonte ma serviette qui glisse et la regarde toujours avec un léger sourire. " Tu as besoin de quoi qui vient de sa chambre, je vais aller te le chercher " Soufflais-je en la laissant sur le pallier. " On a eu quelques problèmes d'intrusion dans nos espaces privés donc on ne laisse plus entrer personne, désolée " Soufflais-je avec un léger sourire. Ouai bon, tout ça c'était un peu exagérée mais il n'avait pas apprécié que Cole et moi faisions des cochonneries dans sa piaule alors cette fille ne mettra pas les pieds dans sa chambre pendant que je serai là. " Et tu es ... ? " Qui me dit que ce n'est pas une folle furieuse, qu'elle n'est pas là pour le dépouiller, que c'est une ex jalouse ou je ne sais pas trop quoi... La nouvelle copine de Dimitri qui tente de m'atteindre en parlant de Dante ? Elle ira pas plus loin que le salon, ça c'est clair.

Au plus Dante mettait de la distance, au plus Elena comprenait qu'il lui cachait bien plus de choses qu'elle ne le pensait. Dire qu'avant, ils se disaient tout.. Son comportement la décevait de plus en plus. C'était comme si ce n'était plus le même homme. Ce n'était pas cet homme ténébreux, mystérieux qu'elle avait croisé grâce à son frère et dont elle était tombée raide dingue amoureuse. Des sentiments qu'elle n'a jamais réellement accepté au fond d'elle. C'était plus facile à ses yeux de se dire que c'était un jeu, qu'elle était maîtresse de tout cela et que même après deux années, elle était capable de tout foutre en l'air comme elle le voulait. La drogue ne lui avait pas fait de cadeau, mais chasser le naturel, il revient au galop. Sa liberté lui manquait et le fait de rester enfermée dans l'étiquette « petite amie de Dante Basini » l'avait fait sombré violemment. Les choses auraient pu en être autrement, mais sa grossesse ne lui avait plus laissé le choix. Déjà au fond du gouffre, se faire passer pour morte avait été un jeu d'enfants. Soit, désormais de retour, la brune comptait bien percée à jour tous les petits secrets de sa douce relation passée avec le mafieux. Voir qu'en plus d'habiter avec elle quartier d'Italie et à la Winthrops House, il avait un appartement avec une belle, grande et fine brune.. Ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait. Pas du tout même. La jeune femme ne semblait pas vouloir la laisser rentrer et ses paroles ne firent que confirmer ce dont la jeune Archibald se doutait déjà. « Tu veux que je l'appelle pour te confirmer mes dires ? » Du bluff, mais la demoiselle n'avait pas froid aux yeux. Le fait que la femme en face d'elle ne la laissait pas rentrer l'agaçait déjà. Comme si elle allait lui dire de chercher quelque chose dont elle ignore l'existence dans une chambre qu'elle ne connaît même pas. « Je suis assez grande pour le chercher moi-même, tu pourras vérifier en restant derrière moi » dit-elle en essayant de ne pas perdre patience. « Je doute qu'il m'interdise de rentrer chez lui, un jour » fit-elle, sûre d'elle. Ce qui est à lui est à elle. Et inversement, même si cette tendance se vérifier moins. Elle avait de la bousculer pour passer, mais il ne manquerait plus que cette femme travaille avec lui et qu'elle lui pointe une arme dessus. Les journées de la brunette était déjà assez énervantes en ce moment, pas besoin d'en rajouter en jouant avec sa propre vie. Son interrogation sur son prénom fit sourire Elena. « Sarah » claqua-t-elle. Si avec Jaysaël, son nom désormais usuel ne marchait pas, elle allait parler d'elle au passé avec son premier prénom. Ce serait plus simple pour tout le monde. « Sarah Archibald » rajouta-t-elle sur le même ton. En plus de dire qui elle était pour Dante, elle préférait aussi prévenir la femme en face d'elle que son frère était aussi à l'université et au vu de ses conneries.. Elle ne doutait même pas que cette grande brune le connaisse d'une façon ou d'une autre.

Je la regarde et lève les yeux au ciel. " Tu peux l'appeler si ça te chante oui " Lançais-je non-chalamment. Quoi qu'elle dise, elle ne mettra pas un pied dans sa chambre sans l'autorisation claire, nette et précise de Dante et avec moi sur les talons. Autour dire que ça allait être vite réglée et que je n'allais pas me gêner pour lui dire ou mieux, lui faire comprendre. J'étais toujours entre elle et l'appartement. Son visage me disait quelque chose, il me semblait familier mais je n'arrive pas à savoir d'où, de quoi, pourquoi. Je ris légèrement. " Oh oui surement. Mais ici c'est pas chez lui, c'est chez nous et quand il n'est pas, je fais ce que je veux. Et si je veux que tu restes dehors, bah... " J'hausse les épaules avec un large sourire. Si je veux qu'elle reste sur le pallier, elle le fera. Et je n'hésiterai pas à attaquer si elle essaye un mouvement ou autre. " De toute façon, il n'y a rien dans sa chambre qui pourrait t'intéresser, même pas un lit " Soufflais-je avec un léger sourire. Peut être qu'il aurait pu sortir ce qu'elle doit venir chercher et le mettre sur son lit mais il n'en a plus depuis quelques semaines maintenant. Dante et l'excès, c'est quelque chose quand même. En tout cas, depuis qu'il a démonté son lit, il n'en a pas racheté et on dort ensemble dans un seul et même lit. Je la regarde et fronce les sourcils. Sarah... Archibald. Oh. " La jumelle de Baptiste ! Je me disais bien que ton visage me disait quelque chose. Alors ça fait quoi de revenir d'entre les morts ? " Lançais-je sans scrupule. " Visiblement, Dante a un truc pour les nanas qui se font passer pour morte " Concluais-je avec un sourire. Oui oui, rien que ça.

Voir que la jeune femme en face d'elle ne lâchait pas le morceau l'exaspérait autant que ça la rendait curieuse. À croire que Dante ne prenait dans sa vie que des femmes avec un sale caractère. Mettant cette idée dans un coin de sa tête, Elena ne se rabaisserait pas à aller chouiner chez son p'tit con d'italien. Elle réglerait ses problèmes en face à face et l'envie de lui en mettre une germait grandement dans son esprit. Le plus tôt serait le mieux, bien entendu. Néanmoins, elle se devait toujours de rentrer là-dedans. Cette Kyla ne lui inspirait pas confiance, du tout. Le répondant qu'elle employait commençait à amuser la demoiselle. La détaillant encore, la brune se demandait si Dante ne l'avait pas prévenu de son arrivée et de lui barrer le passage. Ou Jaysaël, d'ailleurs. " De toute façon, il n'y a rien dans sa chambre qui pourrait t'intéresser, même pas un lit " et ce sourire qu'elle employait pour lui dire cela. « Je ne suis pas venue pour savoir que vous couchez ensemble » rétorqua-t-elle simplement. Il dormait avec elle. Son bel italien se rendait-il compte qu'il creusait progressivement sa tombe ? Ce n'était pas une claque qu'elle allait lui administrer, mais le rendre totalement impuissant pour calmer ses putains d'ardeur en son absence. Tout comme le Winthrop d'hier, la demoiselle n'avait qu'à essayer d'avoir ce qu'elle était venue chercher pour obtenir ce dont elle cherchait réellement à savoir. Jaysaël lui avait dit que Dante n'habitait pas qu'à la WH, et hop, il lui avait parlé d'une dénommé Kyla. Elle était soit-disant venue pour quelque chose et elle apprenait qu'ils « dormaient » ensemble. Comme quoi, les amis de son mafieux l'enfonçaient comme des grands.

Après d'être présentée, la grande brune comprit qui elle avait en face d'elle. Loin d'être touchée d'une façon ou d'une autre part les propos de celle-ci, Elena se contentait de sourire encore. « Rien de spécial, pour ma part, ce sont les autres qui ne comprennent pas vraiment. Personnellement, je le vis bien » sourit-elle de plus belle. « Oh, tu en fais partie ? Je suis attristée de ne pas t'avoir croisé de « l'autre côté », ça aurait pu être sympa » Le ton qu'elle employait était des plus calmes. Sarcastique ? Absolument pas. Pourquoi faire ? De toute façon, toute sa rancune était porté sur une seule et même personne. Cette femme avait beau faire elle-ne-savait-quoi dans son lit avec Dante, c'était lui qui payerait pour tout. Étant apparemment condamnée à rester devant la porte de l'appartement, elle se mit à l'aise en s'adossant contre l'angle du mur avant de sortir une cigarette. Si déjà elle ne pouvait pas rentrer, autant en profiter. « Tu étais là, pas vrai ? » demanda-t-elle subitement. « Quand mon frère faisait.. des glissades dans la maison remplie de filles là » dit-elle doucement. Engager la conversation ? Plus ou moins. « ça lui arrive souvent ou bien je tombais sur le moment le plus débile de la journée ? » rajouta-t-elle tranquillement tout en continuant sa cigarette. Après tout, si la demoiselle lui avait interdit de rentrer, c'était peut-être parce que Dante n'allait pas tarder alors.. Autant attendre un peu pour voir si elle pouvait le tuer directement. Comme ça, ce serait une chose de faite !

" Oh vraiment ? Pourtant, t'agis comme une ex toujours autant amoureuse qui veut aller fouiller dans sa piaule, une espèce de ... psychopathe " Oui, rien que ça, psychopathe. Mais les gens qui fouillent et tout, je n'aime pas ça. Et j'ai pas envie d'être gentille avec elle. Je pourrais lui dire que non, je ne couche pas avec Dante mais que j'ai couché dans son lit et donc, le jeune homme a décidé de changer le mobilier de sa chambre, dégoûtée de ce que j'ai pu faire avec son pire ennemi. Mais non, qu'elle croit ça, qu'elle dégage et qu'on en parle plus. Et puis, j'apprends qui elle est et je la replace très bien. Ça m'étonne que je ne l'ai jamais connu par le passé. De même pour Dante quand on sait comment j'étais attachée - pour ne pas dire accroc - à son jumeau. Je souris légèrement. Elle le vit très bien, normal, elle savait qu'elle n'était morte, elle. " Ouai, ça aurait pu être sympa ! " Lançais-je avec un large sourire sur mon visage. Que nenni, ça n'aurait pas été sympa, surtout quand je voyais qui elle était réellement. J'aurais eu envie de l'étrangler à peine de retour ici, de lui casser les deux genoux pour lui faire payer ce qu'elle avait fait à mes deux Wiwi préférés. Je fronce le nez quand elle allume sa cigarette sous mes yeux et la laisse faire. Si elle veut se détruire, tant mieux pour elle. " Oui j'étais là et non, ça ne lui arrive pas souvent de faire ce genre de choses. Je pense que c'était son bizutage " Lançais-je en souriant légèrement. " Mais c'était plutôt sympa à regarder, je peux pas le nier " C'était très agréable même pour tout dire. " Pourquoi ? Tu veux avoir la réputation de... nudiste de la famille ? " Je souris largement. " Ou de pétasse. Parce qu'il avait vraiment l'air d'une pétasse avec son string rose mais c'était... divertissant " Alors qu'elle, ce serait désolant. Kyla, méchante ? Nooooon, jamais !

Les airs de la femme qu'elle avait en face d'elle n'impressionnait pas du tout Elena. C'était simple, à son sens, c'était juste une femme parmi tant d'autres qui aimaient que le monde tourne autour d'elle. Malheureusement pour elle, la brune n'était pas comme ça, à vouloir son attention et être amies. De toute façon, le fait qu'elle couche ou non avec Dante ne lui faisait ni chaud ni froid. Ça ne l'étonnerait de toute façon pas, mais ça s'arrêtait là. Ce n'était pas comme si l'italien était marié avec la jeune Archibald, donc à partir de là.. Il faisait ce qu'il voulait et apparemment, il le faisait même très bien. « Tu réagis comme une fille qui a des choses à cacher, mais si ton but est de l'avoir rien que pour toi, prends-le, je te le laisse avec plaisir » rit-elle doucement. Franchement, c'était vraiment n'importe quoi. « Si je suis une psychopathe, tu dois l'être aussi à défendre ton territoire de cette manière » lui dit-elle calmement alors qu'elle sortait une cigarette. Si déjà elle devrai passer le temps, autant en profiter pour fumer. Peut-être que cela ferait en sorte que les paroles de Kyla soit moins chiantes à supporter. Elle avait fait des efforts, mais si cette grande brune n'en faisait pas, ce n'était même pas la peine de compter sur elle. Tout n'était qu'hypocrisie dans ses réponses et cela commençait à agacer la demoiselle. Franchement, Dante et Baptiste faisaient comment pour la supporter ? À moins qu'elle se taise au lit, Elena ne voyait pas d'autres solutions.. Bien qu'elle doutait que ces deux hommes soient du genre à se partager la même fille. Enfin, depuis que son mafieux lui avait avouer avoir coucher avec Naïma, elle ne lui faisait plus confiance. Essayant une dernière fois d'engager la conversation, la première phrase fut des plus simples et largement suffisantes pour elle.. mais apparemment, en rajouter des tonnes pour passer pour une salope était naturelle chez la femme qui lui faisait face. « Je n'ai aucune réputation à tenir » dit-elle en jetant son mégot à terre avant de l'écraser et de relâcher sa dernière bouffée de nicotine dans les airs. « La plupart du temps, les gens accusent les autres de leur propre maux. Alors si tu aimes te balader nue ou que tu es une pétasse à baiser n'importe qui, c'est ton problème. Laisse mon frère en dehors de ça, ou alors mets le dans ton lit, mais te donner un genre comme ça, ça ne marche pas avec moi » termina-t-elle avant de faire demi tour pour partir. Une rencontre sans intérêt, tout simplement. /out