JACK A. BREWSTER ► Eddie Redmayne

Désolé, Jacky.... Une larme coule le long de ma joue, les yeux bouffis, je prends dans mes mains le premier être autres que mes parents que j'avais aimés : pupuce mon lapin. Mon père indifférent à la douleur en fit le repas le soir même, car "il ne faut pas gâcher fiston... Il faut apprendre à relativiser" je refusai de manger le repas et malgré les gargouillis incessants de mon estomac durant la nuit, je ne changeai pas d'avis. Vous vous attendiez sûrement à une enfance triste où quelques choses dans le genre...

J'ai juste vécu en pleine cambrousse et oui, vous voyez que je suis née à Edimbourg, je comprends votre désarroi ! Je vous explique : comme il n'y avait pas d'hôpital, ni de médecin dans ce trou pommé, je suis née à l'hôpital d'Edimbourg. Comme la plupart des enfants du village en fait. Déjà à l'âge de 8 ans, mon père me mit une arme entre les mains et j'ai toujours refusé de l'utiliser, de peur de faire du mal à quelqu'un. Du coup, vous comprenez que pour mon père, j'étais plutôt un homme sans couille et pour moi, c'était un homme sans cervelle, échange de bon procédé, seul ma mère comprenait  peu près mon amour pour les animaux (du moins si l'animal servait à quelque chose).

J'ai compris très tôt que si je ne voulais mourir entre la tombe de tonton Henry l'alcoolo et ma grand-mère Mary du côté de mon père, il allait falloir bosser pour quitter ce trou, une mémoire bien entretenue permet de bons résultats sur le long terme, le saviez-vous ?

J'ai donc commencé assez tôt à lire tout ce qui pouvait avoir des caractères lisibles dans la maison, mais en moins de deux semaines tout était déjà enregistré de ma tête. Je me souviens bambin avec 5 ou 10 livres dans les mains lorsque la bibliothèque ouvrait le mercredi (son seul jour d'ouverture) pour avoir un prix abordable pour l'inscription, j'appris à aider la bibliothécaire comme je le pouvais du haut de mes 1m15 : Je rangeais les livres du rayon enfant part ordre alphabétique, je nettoyais le coin lecture, etc.

Avec l'âge, les petits boulots, ce son multiplié, afin de pouvoir me payer mes études ce qui ne fut pas une cure thermale, je vous l'accorde ! Déposer les journaux à des maisons de deux kilomètres d’intervalles, nettoyage de carreau de la petite épicerie, serveur dans le café du coin... J'y avais passé 7 ans de ma vie bordel. Avec les hormones qui poussent et ma colère contre mon père, j'eus une crise encore une, vous allez me dire, mais celle-ci était plus violente que d'habitude : Il avait osé prendre mon argent économisé tout ce temps pour payer les travaux sur la grange, j’avoue, savoir que mes 1 564£ étaient passés dans un lieu où il n' y avait qu'un stockage de blé mon fait péter légèrement plomb. Je renversai tout ce qu'il y avait autour de moi, j'aurais pus le frapper mais je me retiens ; ma mère était là... Je pris ma veste et partis et trouvais un endroit calme où je pouvais hurler sur les grandes vallée écossaise sans être dérangé

"Espèce de coooooooooooooooooooooooooooooooonnnnn, homme des cavernes putain... M'énerve saloperie" je m'acharnais sur ce pauvre caillou qui n'avais rien demandé, lui, de tomber sur un père aussi ignare. Je comprenais enfin que nous ne faisions pas partie du même monde et que je n'avais pas bien compris pourquoi ce flot de colère étais monté aussi vite, je levais mes yeux vers ce ciel éternellement gris. C'est à partir de là que mon équilibre métro/boulot/dodo à disparue, pour moi travailler ne servait plus a rien, car tout pouvais partir en fumée en un claquement de doigt....

Mon comportement changea du tout au tout... Vous m'auriez vus, je ressemblais plus un mather dans toute ça splendeur ! Mes vielles veste troué se changeais en veste en cuir dernier cri, mes cheveux peigner à l'arrière et du répondant a toute épreuve et quand je n'étais pas en cour pour fumer une cigarette, j'étais sur les routes en buvant une bonne bouteille de whisky écossais. J'oubliais petit a petit mes bonnes habitude et quand je voyais mon père se decontenancer devant cette dégringolade de mes notes je lui lancais mon venin : c'est de ta faute tout ça...." je voyais bien que cela lui faisais du mal mais je m'en foutais bien à l'époque...

Mon entretiens forcé chez ma conseillère d’orientation ma d'abord surpris, ce lieux où il aurait pus avoir une orgie de bisounours, puis en voyant son regard grave j'avais compris pourquoi. L'heure était à la confrontation "assie toi" je me posais lourdement sur la chaise montré de son doigts et la regardais impassible " qu'est qui se passe Madame Mclark ? Qu'est que je fais içi ?" elle s’assit a son tour posa c'est paume contre paume et me regardais avec toute la douceur du monde, jamais mes parents ne m'avait jamais regarder comme ça... "tu sais... Jack, on se ressemble énormément" je pouffe "sauf que vous avez des seins !"  elle me sourie et fronce un peu les sourcils comme pour me faire la leçon. " Ce que je veut dire par là,  c'est que j'ai eu une passe où je voulais être professeur en université et... Un événement a tout bousculé et maintenant me voilà simple conseillère d’orientation. Moi aussi je réussissais mais je me suis laissé dépassé par les événements et je le regrette maintenant ! Ne fais pas la même erreur que moi" je fais un sourire mesquin mais dans ma tête c'est Bagdad... Je ne sais plus quoi penser c'est comme si mon monde s'effondrais pour une deuxièmes fois. Apres cette visite, je décidais de bosser (mais toujours dans l'optique de faire chier mon père) le minimum afin d'avoir mon examen et voir pour la suite...

J'avais oublier ce détail, j'avais envoyé 6 mois en avance ma candidature pour Harvard, m'étant en avant ma thèse de 80 pages sur la psychologie d'un animal comparer à son maître.... La fameuse lettre venait d'arrivé a mes 17 ans (celle que vous attendiez comme si vous alliez rentrer à Pourdlard) oui j'avais sauté une classe et malgré mes notes catastrophique au troisièmes trimestres le corps enseignant avait décidé de me laissé sur ce niveau...

J'ouvre le papier et comme je le pensais je n'étais pas pris, mais j'aperçue à la fin de la lettre  que le dossier les avait impressionner vue mon âge et me proposais de retenter ma chambre l'année prochaine, comme une espèce de rédemption après ma mal conduite. Je souri enfin, soulager de savoir que j'avais assez de talent me réchauffais le coeur. Je décidais donc durant 1 ans de bosser dans plusieurs boites : barman, ménage dans les hôtels tout y passais....

1 ans plus tard me voilà dans les couloirs de Cambridge cherchant a devenir l'homme que j'ai toujours voulus être : moi je veux dires le VRAI moi. La vie poursuit son chemin, le miens avec, j'ai évoluer tout autant dans mon comportement que dans mes habitudes je n'ai quasiment aucun contact avec mon père même si je téléphone a ma mère de temps en temps.