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please, stop ! (nathania)

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J'étais venu quelques longues minutes plus tôt dans le studio de mon meilleur ami Nate, car ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. Ce que je ne savais pas c'était qu'en arrivant, il serait au téléphone entrain d'hurler. Je n'ai pas compris tout de suite, alors j'ai fermé la porte doucement et j'ai posé mon sac et ma veste derrière la porte et j'ai attendu qu'il raccroche. Je le connaissais par coeur et je voyais à sa mâchoire qui se serrait qu'il était énervé et en même temps au bord des larmes. Je ne savais pas ce qu'il avait bien pu apprendre à l'instant pour être dans un état pareil. Nate, qu'est ce qu'il se passe ? je me risquais à lui demander parce que j'avais besoin de savoir pour pouvoir l'aider, qu'il m'explique les choses. Je me levais du canapé pour m'approcher un peu plus du brun afin qu'il me regarde, il fallait qu'il crache le morceau, il allait exploser. Nate, aller ! Dis-moi, s'il-te-plait. Je pointais mes yeux dans les siens, cherchant à lui faire comprendre que j'étais là, qu'il n'était pas tout seul quoi qu'il arrive.

@Nathanayël O. Leonhart
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Ces derniers temps, ce n'était pas vraiment la joie pour toi. En effet, tu avais découvert que ton père qui t'a menti pendant vingt-trois longues années t'avait menti sur ta naissance. Hormis cela, tu avais appris la mort de celui-ci à cause de l'alcool. Vous savez cette boisson qui vous rend dans un état second ? Te retrouvant orphelin et tuteur légal de ton petit-frère adoptif âge de deux ans jusqu'à ses vingt et un ans. Autant de responsabilités du haut de tes vingt-trois ans. Tu étais en train de téléphoner aux membres de ta vie, du moins ceux qui en reste pour annoncer la mort de ton paternel. Tu n'y allais pas de main morte en leur gueulant dessus. Tu étais à bout de nerfs et tu n'allais pas tarder à exploser d'une minute à l'heure. Heureusement que Loukas dormait à poings fermés. Serrant la mâchoire et faisant les cent pas, tu jettes le portable dans la pièce furieux. Étant tellement furax que tu n'avais pas vu Mia rentrer dans l'appartement que tu avais légèrement sursauté en la voyant te regarder dans les yeux. « Je dois préparer l'enterrement de mon père et m'a mit tuteur légal de Loukas, mon petit-frère de deux ans jusqu'à sa majorité. » Ne la lâchant pas du regard, tu te tournes pour croiser les bras et faire les cents pas en passant tes phalanges dans tes cheveux. Fichue vie de merde. Alors pour te défouler, tu commences à taper dans le petit sac de sable que tu avais mit dans un coin de ton appartement. Tu n'arrivais pas à pleurer pour l'instant. N'ayant pas envie de craquer pas devant ta meilleure amie.  
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Les mots de mon meilleur avait frappé dans l'air, laissant un blanc par la suite. J'essayais tant bien que mal d'encaisser ce qu'il venait de dire, comment pouvait-on vivre une vie ainsi en faisant autant de mal à son enfant, un enfant tel que Nate. Je me sentais presque fissurée par cette histoire, mon meilleur ami faisait toujours tout pour travailler comme il le fallait, pour être irréprochable et en quelques sortes sa vie lui été gâchée. Je sursautais quand les poings de mon meilleur ami finissaient dans un sac de sable non loin de là, il allait se faire mal et j'avais mal de le voir ainsi. Arrêtes, fait pas ça s'il-te-plait ! Dis-je en venant rapidement vers lui en voulant lui tenir les bras afin qu'il arrête de se faire du mal. T'es pas tout seul pour gérer ça, d'accord ? Je suis là, et t'es entouré, j'te jure Nate personne va te laisser gérer ça seul. Je faisais de mon mieux pour le rassurer, lui faire comprendre qu'il fallait qu'il reprenne son calme, qu'il se sente entouré et pas seul. Je suis tellement désolée de tout ça... Mais j'suis là. Je me répétais, je m'en foutais, je voulais qu'il sache qu'il n'avait pas à avoir honte devant moi, bien au contraire. Il pouvait être qui il voulait avec moi.
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Peut-être que les mots que tu avais employés étaient très forts, mais c'était strictement la vérité. Maintenant, ta vie n'était pas gâchée, mais tu allais devoir, penser, agir comme un père pratiquement pour ton jeune frère de deux ans. C'est toute une vie à refaire, à organiser. Pourtant, tu n'avais fait que tu bien autour de toi et c'est comme ça qu'on te remercie ? Tu étais trop en colère pour pleurer. La seule chose que tu as pu faire pour te défouler avait été de frapper dans ce sac de sable, qui te servait à garder la forme. Sentant sur tes bras, deux petites mains presque froides qui te retenaient qui te font arrêter les coups. « Mia s'il te plaît, je ne veux pas être un fardeau pour toi. Je peux me débrouiller tout seul. Je ne sais pas si je serai à la hauteur. Merde, merde et merde. » Au lieu de frapper avec les mains, tu trouves un autre moyen. Avec les pieds. Ta respiration se fit plus forte que jamais, oui, tu luttais contre les larmes. 
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Par simple réflex, je fermais les yeux lorsque mon meilleur ami tapait avec ses pieds, je retenais toujours ses bras mais je sentais qu'il avait bien plus de force que moi. « Mia s'il te plaît, je ne veux pas être un fardeau pour toi. Je peux me débrouiller tout seul. Je ne sais pas si je serai à la hauteur. Merde, merde et merde. » Un fardeau ? Comment pouvait-il penser ça de lui-même ? J'avais essayer d'être gentille et douce jusqu'à maintenant, voulant éviter qu'on se gueule dessus mais les mots qu'il employait été trop fort. Nathanayël ! Je t'interdis de dire que tu es un fardeau ! Répliquais-je en haussant le ton. Je n'étais pas connue pour être méchante, mais je savais me faire entendre lorsque quelque chose ne me plaisait pas, j'avais une grande gueule. Je tirais légèrement sur ses bras pour le ramener plus vers moi afin que ses yeux me fassent face. Tu m'entends ?! T'es la meilleure personne que j'ai pu rencontrée dans ma vie, Nate! C'est pas sympa ce qui t'arrives, j'en suis totalement consciente mais j'te laisserais pas tomber. Et tu seras à la hauteur parce que t'es pas seul. Et tu sais quoi ? Même seul tu t'en sortirais comme un chef, je l'sais. Arrête de douter de toi comme ça. Le ton été rester haussé volontairement, pour que mes mots puissent faire un minimum d'impact sur lui et qu'il réfléchisse et surtout qu'il se calme. Il était rouge, il été presque au bord des larmes et il avait du mal à respirer. C'était horrible à voir pour moi. Calme toi, aller..
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Tu avais cette envie irrésistible de frapper. Tu avais besoin de le faire, sinon tu allais être encore plus en colère et faire des choses encore plus graves comme tout casser dans la maison. Mais tu n'avais pas envie de réveiller ton petit frère qui dormait à poing fermé. Tu aimerais tellement faire de même, mais c'est si difficile en ce moment. Tu n'avais aucune intention de frapper Mia, ne voulant surtout pas devenir comme ton père qui t'avait battu sous l'effet de l'alcool. En entendant ton prénom complet, tu fonces les sourcilles en lui faisant volte face en ne la lâchant pas du regard. « Dire ce que je veux est encore permis à ce que je sache Mia. » Pourtant, tu osais en quelque sorte à la défier. Pourquoi ? Tu ne le savais pas toi-même. Face à son monologue, tu n'oses rien répondre si ce n'est que tu la laisses de te déplacer pour être face à ta meilleure amie. « Ce n'est pas facile de ne pas douter. Surtout quand tu as autant de responsabilités à vingt-trois ans. » Ton ton était redescendu, plus calme, mais ta respiration non. Alors, tu te contentes juste de serrer les poings, même si ton visage était rouge. Voyant qu'elle était tout prêt de toi – pour ne pas dire à quelques mètres – tu viens la coller contre toi, pour la prendre dans tes bras. Tu avais besoin d'être réconforté, même si tu ne le disais pas, tu le faisais bien comprendre. Après une bonne minute restés ainsi, tu te décolles de la brunette. « Je vais vérifier si le petit dort bien. Tu peux venir si tu veux, voir à voir quelques points, il est beau comme son grand-frère. » Dis-tu en te dirigeant vers ta chambre où il devait sûrement être endormi dans ton lit. N'ayant pas encore reçu le berceau envoyé par l’assistante sociale. Pendant le chemin, tu checkes ton portable dans le seul but de faire la liste des personnes a appeler pour prévenir du décès de ton père dans ta tête. 
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