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Le mec s'appelle 'on', et il a un phare

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Je ne me souviens même plus du nombre de fois où Kiara m’avait demandé, parfois en des termes pas très corrects, d’aller me faire voir ailleurs. Il faut qu’à chaque fois que nous nous croisions, j’avais la responsabilité – pour la perfection de mon rôle de décérébré amoureux de toutes les femmes et dont aucune ne veut – de me jeter à ses pieds, de lui baiser les jambes et de vouloir lui réciter les poèmes les plus nuls qui aient existé. Ceci évidemment, devant ses amis, pour que l’humiliation subsiste jusqu’au repas du midi et que tout le monde en parle autour de soi. A la longue, la jeune femme avait fini par me détester. Enfin, c’était en tout cas ce qu’elle prétendait, mais je n’étais pas dupe. Je l’avais déjà surpris à sourire, même à rire lorsque j’avais le dos tourné. Ou alors, peut-être riait-elle de moi ? Qu’importe, aujourd’hui ne faisait pas exception à une autre journée de cauchemar pour Kiara. Vêtu d’un pullover vert kaki, d’un pantalon jaune poussin, de chaussures marron et d’une écharpe à pois couleur… « vomi » ? je me dirigeai à grands pas vers l’objet de mes tourments, arrêtant ma course lorsque ma tête heurta de plein fouet la porte de son dortoir. « AAAYYYEEEUUUHHH !!! » hurlai-je dans tout le couloir en massant ma tempe endolorie. « KIARRRAAAA, C’ESSTTT MMMOIIII, TONNN CHEEERRRIIII !!! » Pauvre pauvre fille qui n’avait rien demandé à personne. Les têtes commençaient à se montrer, certaines amusées, d’autres coléreuses, la plupart surprises de me trouver ici, à cette heure tardive, chez les CABOT.



© belzébuth


@H. Kiara Duff
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LE MEC S'APPELLE "ON", ET IL A UN PHARE.
— LAWRENCEKIARA.

Ça ne faisait pas longtemps que j’avais déménager de mon appartement pour rejoindre les dortoirs de la Cabot, mais en même temps je pensais avoir fait le meilleur choix possible. Ne plus vivre seul était un véritable soulagement pour moi, même si de temps en temps vivre trop entourée me donnait envie d’aller me jeter dans une rivière. Mais, aujourd’hui était un bon jour, je m’étais levée et j’avais fait mon footing dans l’université comme à chaque matin, écouteurs aux oreilles pour ne pas avoir à dire bonjour à quelqu’un, et j’étais rentrée à la maison après, souriante comme toujours, ou presque. Quand j’étais enfin douchée et habillée puis maquillée, je passais le reste de mon temps en cette belle matinée à étudier les cours à réussir cette année, mais ce n’était sans compter l’improbable. Quand je dis l’improbable, comprenez bien qu’il s’agit d’une personne. Et que cette personne à un prénom. Lawrence. Plus précisément Lawrence Austen. Pas que je ne l’apprécie pas. Enfin… Bref passons sur ça je n’ai pas la réponse tout de suite. Mais l’entendre hurler dans le couloir mon prénom, avec sa voix reconnaissable entre mille, j’avais juste une envie, le frapper avec tout ce qui passerait sous ma main à ce moment précis. Je me levais de suis mon lit, déposant mon bouquin au milieu pour aller ouvrir la porte, attrapant l’idiot par le col de son pullover, le faisait rentrer rapidement pour ne plus me taper l’affiche devant les filles. Je finissais par claquer la porte et le relâcher quand il était à l’intérieur le regardant de haut en bas. « Alors là ce n’est pas possible. » Mes yeux écarquillés, ma main passant dans mes cheveux nerveusement, je priais le ciel pour que personne ne l’ait vue dans le couloir. Sinon j’étais morte. Je finissais par me rasseoir sur mon lit, pleine d’incompréhension. « Mais qu’est-ce que tu as foutu ce matin en t’habillant ? Et qu’est-ce que tu fais ICI ?! » Non, pas de bonjour, pas de comment ça va, tu avais dépassé ce stade en voyant son pantalon. Tu ne comprenais pas, il faisait quoi là ? Tu avais besoin de réponses, même si ce n’était pas avec ta jolie voix angélique que tu venais de lui poser les questions.



@Lawrence H. Austen
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Patientant le temps que la porte s’ouvre devant moi, j’en profitais pour faire de grands gestes de la main, des grands sourires colgate qui ressemblaient vaguement à des grimaces d’éléphant constipé, lorsque les yeux des Cabot se posaient sur moi. Rien de tel qu’un peu de publicité pour se faire connaître.  Tout à coup la porte s’ouvre, et je n’ai pas le temps de tourner la tête qu’une main se jette sur mon col de chemise pour me trainer à l’intérieur de la chambre. Au revoir mesdemoiselles, à tout à l’heure. « C’est clair ! T’imagines, je t’ai attendu pendant au moins… » Je fais mine de regarder ma montre, grimace, et après dix bonnes secondes, lâche dans un soupir mi excédé mi amusé : « Deux minutes ! » Ah non, elle faisait référence à ma façon de m’habiller, dommage. « Bah quoi ? T’aimes pas mon écharpe ? » demandai-je en tâtant le tissu en polyester de la dite écharpe, une moue interrogative sur le visage. Pourquoi n’aimait-elle pas mon écharpe ? Mystère. « Moi, j’aime les couleurs. Ca fait plus gai. » reniflai-je en commençant à faire le tour de son petit domaine, n’hésitant pas à tripoter, toucher, caresser de la main chaque chose qui me plaisait. Notez que « gai » pouvait tout aussi bien être compris au sens de « gay » dans le contexte et vu ma tenue vestimentaire et mon tempérament quotidien, mais passons. « Comment ça ce que je fais ici ? Je voulais prendre un peu de tes nouvelles, savoir comment tu vas et tout et tout… » répliquai-je avec un grand sourire comme si c’était la chose la plus évidente qui soit. « Ettedemandersituvoulaisalleraubalavecmoi. » marmonnai-je ensuite en croisant mes index entre eux, l’air timide et les joues rouges.



© belzébuth


@H. Kiara Duff
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