Des retrouvailles du tonner - feat Joalia

J'ai passé une journée pas simple, surtout à cause de la douleur que m'inflige toujours ma blessure du spring break. Se casser les côtes côté gauche 9 et 10, c'est vraiment pas la joie. Heureusement que les anti douleurs existent, sinon, c'est a se tirer une balle. Mais bon, résultat, je suis un peu out toute la journée, parce que mine de rien, ces trucs shoot bien. Mon programme de la journée n'a pas été transcendant et il est 21 heure 30, je rentre à pieds vers la Cabot House. Après les évènements récents, j'admets que je suis parano, j'ai toujours peur qu'on me suive ou un truc du genre. Alors je passe mon temps a regarder au dessus de mon épaule. En plus, mon super pouvoir me dit qu'il va y avoir de l'orage. Oui oui, mon super pouvoir, je ne sais pas pourquoi, certains savent quand il va pleuvoir ou des trucs du genre, moi je sais quand il va tonner. Je ne saurais l'expliquer mais je le sens. C'est mon présentement. Et quand on me connait un peu, on le sait, j'ai une peur panique de l'orage. Ça me fait angoisser. Pourquoi ? J'en sais rien. J'ai toujours eu peur de l'orage. Ça fait rire tout le monde bien sur de me voir paniquer mais c'est une vraie peur. Certains ont peur des araignée, des souris, des gros. Moi j'ai vraiment peur de l'orage. Je ne peux pas dormir à Cabot House, aucunes des filles n'est là et je ne peux pas rester seule. Dans ma marche rapide pour rentrer, je me stoppe net devant la Winthrop House, hésitante un instant, je finis par entrer quand un gars sort dans la demeure des rouges. Faites que Baptiste soit là, je veux pas dormir seule. Je monte à l'étage de sa chambre que j'ai mémorisé et frappe à sa porte, regardant un peu à droite et a gauche en attendant qu'on m'ouvre, bras croisée, mes talons hauts claquants nerveusement contre le sol.

Soirée au calme dans ma chambre à jouer à The Division. J'aimais me retrouver tout seul comme ça de temps en temps, avec moi même m'voyez. J'aimais être avec les potes et Ariel mais j'aimais aussi avoir mes moments à moi. Du coup je profitais que Baptiste ne soit pas là pour prendre mon temps. J'sortais de la douche, j'étais resté juste avec un jean sur le cul car pas envie d'en enfiler plus et voilà, je me posais à l'aise avec une bière et un paquet de bonbons. J'avais même pas pris la peine de me sécher les cheveux, je laissais faire l'air ambiant. M'affalant dans mon fauteuil spécial gaming après avoir nourrit mes poissons tropicaux, j'entamais une partie dans la Dark Zone quand on vint frapper à ma porte. Fronçant le sourcils, je retirais mon casque pour être sûr de ne pas avoir rêvé et non, ça frappait de nouveau du coup je me levais, posant manette et casque pour ouvrir et là surprise... Une demoiselle "Tiens tiens, Miss de Bourbon. Que me vaut ce plaisir?", surtout à cette heure ci et sans prévenir, c'était assez inattendu.

Il est tard, je le sais, mais j'ai finis tard l'entrainement. En rentrant, je ne suis pas allée jusqu'à la cabot house. Hors de question : il va tonner, mon sixième sens me le dit, je vais pas prendre le risque d'aller jusqu'à la jolie maison des roses pour me retrouver seule dans la chambre et morte de trouille. Alors au lieu de ça, j'ai tourné de l'autre côté, dans la maison en face de celle des demoiselles les plus populaires pour entrer dans celle des beaux mecs de la fac. Baptiste doit être là, il le faut, je peux pas dormir seule. Je monte rapidement les marches, bordels, j'ai mal aux pieds en plus avec mes talons mais je n'y fais pas franchement attention, j'ai un objectif : arriver à la chambre de Baptiste. Une fois devant, je frappe à la porte, attendant à ce qu'il m'ouvre. Putain, il en met du temps ! Je frappe une seconde fois, un peu plus sèchement et la porte s'ouvre enfin et je découvre ... Lazarus. « Monsieur Lazarus en personne ! » Un regard de haut en bas, oui, ma mémoire ne me fait pas défaut, il est toujours aussi bien gaulé. Il est surpris de me voir, autant que moi enfaite, Baptiste m'a bien dit que son colocataire c'est lui, mais je n'avais pas vraiment capté, là me trouver nez à nez face à lui, je suis assez surprise. « Je pensais tomber sur Baptiste mais finalement, la vue est pas plus mal avec toi. » un petit sourire taquin avant d'ajouter de répondre à sa question : qu'est ce que je fais là. C'est pourtant évident, je suis la seule à savoir qu'il va tonner ou quoi ? C'est quand même pas dur à savoir ! Je le regarde sérieusement tout en disant « Il va tonner. » Oui il comprendra, combien de fois je lui ai fais le coup ? Que ce soit quand on était ensemble ou simplement de très bon amis. Je lui avais expliqué mon sixième sens, il en a rit au début, comme tout le monde mais à bien été forcé d'admettre que je ne mens pas quand à chaque fois, il a tonné. Donc bon, il va râler je pense, se dire que je suis chiante, soupirer mais il va bien me faire rentrer. De toute façon, il me connait, je vais pas lâcher l'affaire comme ça. Il va tonner, je resterai pas toute seule. Et puis finalement, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu, donc ça sera une bonne occasion de discuter. J'ai juste un peu honte parce que clairement, j'ai pas fait d'effort particulier, un jean qui moule mon cul, un haut simple et une veste, une coiffure simple et un maquillage discret. En même temps, il m'a déjà vu avec ma tête du matin, donc bon, là je serais toujours mieux.

Voilà une visite tardive « Monsieur Lazarus en personne ! », sourire en coin, léger jeu de sourcils et je la regardais un instant, chose qu'elle faisait tout autant à voir ses yeux monter et descendre pour me détailler et répondre « Je pensais tomber sur Baptiste mais finalement, la vue est pas plus mal avec toi. », sourire plus accentué, je lui dis alors en m'appuyant contre le montant de ma porte "Tu es venue pour me mater alors si je comprends bien? Et ce que tu vois te plait au moins?" ouais je la taquinais un peu, riant légèrement avant de secouer la tête pour ajouter "Non plus sérieusement, Baptiste n'est pas là ce soir, tu veux que je lui passe un message?" oui car il ne va pas rentrer avant demain au mieux. Et soudain elle me sort « Il va tonner. », là j'arquais un sourcil d'une moue, l'air de rien "Hm non j'crois pas. T'es sûr..?" avant de voir qu'elle ne bougeait pas d'un centimètre. Je soupirais alors "Non Emi', tu vas quand même pas m'faire ce coup là...?" et pourtant je le voyais venir gros comme une maison. Elle et l'orage, cette histoire d'horreur interminable. Elle m'avait déjà fait la comédie du coup là il était clair qu'elle ne comptait aller nul part tant que sa tempête n'était pas passée, la nuit promettait donc d'être longue. Je la fixais avant de m'écarter d'un nouveau soupire "Allez c'est bon, entre..." putain elle est super mignonne et sexy mais parfois super chiante aussi.

Ma visite tardive en aurait étonné plus d'un, mais Baptiste ne sera pas dérangé, il sera ravi de me voir, je le sais. La porte s'ouvre et ce n'est pas Baptiste mais Laz qui est dans l’encadreur de la porte. Torse nu en plus. Je ne me retiens pas et lâche une petite remarque en appréciant la vue. Quoi ? J'ai des yeux, c'est fait pour regarder, comme ci lui il matait jamais ou bien que ça allait le gêner. La situation semble même l'amusé un instant alors que mes yeux le scrute de haut en bas avant de se reposer sur ses yeux bleus perçants. Sa question me fait sourire et j'ajoute après une petit moue en haussant les épaules « Ouais, j'ai pas à me plaindre. » Ce gars est canon, qu'est ce que vous croyez ? Je ne sors pas avec des thons. Il m'annonce ensuite que Baptiste n'est pas là, je n'ai vite deviné, j'aurais dû le prévoir, c'est le soir, il doit être à faire la fête à pétaouchnok ou un truc du genre ou bien a draguer une pauvre fille naïve. Me demandant si je voulais qu'il lui passe un message, je reste un instant sans bouger avant de lui annoncer de but en blanc qu'il va tonner. Il arque un sourcil, sûrement surpris, me demandant si je suis sûr. Bien sûr que je le suis. Sinon, je serais déjà dans mon lit à la Cabot House. Je ne bouge pas d'un centimètre, je me contente de le regarder. Il soupire, AH ! Je savais qu'il allait faire ça ! Il semble un peu agacé mais reste très calme. Il le sait après tout : moi et l'orage c'est pas une histoire d'amour du tout. Il y a des choses qui ne se contrôle pas. Ma peur panique de l'orage en fait partie. Je lui fais ma petite tête du chat beauté, ne le lâchant pas du regard pour qu'il dise oui. Il va craqué, je le sens bien. *YES !* c'est ça que je me dis à l'entente de ses paroles, il me laisse entrer, je vais pas être toute seule. Grand sourire triomphant je reprends « Merci, t'es un amour, je te revaudrais ça quand tu veux ! » J'entre dans la chambre, toute contente. Qu'il fasse pas genre d'être blasé, on va passer une super soirée, et pour une fois que c'est moi qui le saoul, c'est quand même valable. Je repère tout de suite son super fauteuil ergonomique devant la console, je vais m'asseoir dessus « Oh ! Il est cool ton siège ! » Assise dessus, je me câle et le regarde « Comment tu vas depuis le temps ? » Parce que mine de rien, on a eu beau rester en contacte, ça faisait un petit moment que j'ai pas eu de nouvelle de lui, alors j'en profite pour en prendre, même pas pour faire bonne figure mais parce que ça m'intéresse vraiment avant d'être un ex, c'est un ami Joa et je l'adore, même si bon sang, parfois, il est sacrément chiant.

Ouiiii je sais j'suis en couple... Mais ça n'interdit pas de regarder, de rester séduisant et de taquiner hein. J'reste un mec, un Winthrop et voilà c'est Emilia donc ça passe toujours m'voyez. Elle souriait « Ouais, j'ai pas à me plaindre. », je souriais satisfait, faisant mon petit jeu de sourcils au passage. Mais il était temps d'en venir au fait et lui annonçant que Baptiste n'était pas là elle ne bougeait pas pour autant. Là ou pas en fait, elle comptait bien entrer et elle m'avouait bien vite pourquoi... Sa peur bleue de l'orage. Bordel non pas ça... Elle était adorable mais parfois tellement chiante, comme avec ça, l'orage. Sa terreur de la mort là. Et vas-y qu'elle me fait sa tête de chat potté, ses grands yeux de biche torturée là et du coup ok je craque... Grand sourire, elle passe la porte d'un « Merci, t'es un amour, je te revaudrais ça quand tu veux ! », je souriais exagérément, fermant derrière moi pour la rejoindre "Tu as bien intérêt! Car je m'en souviendrais. Je note la date, le jour et l'heure!" ouais rien que pour la faire chier. C'est sans pression que la miss s'installait dans mon siège de gameur « Oh ! Il est cool ton siège ! », un sourire et j'allais enfiler un débardeur "Oui je sais, il est fait pour ça. Conçus spécialement pour garder ton cul à l'aise pendant des heures." petit jeu de sourcils et je souriais sortant une bière "T'en veux une?" avant qu'elle me demande « Comment tu vas depuis le temps ? », une moue et j'ouvrais ma bière pour répondre d'une moue "Rien de bien spécial, la routine même! J'essaie juste de m'habituer à la vie d'couple, tu sais, comment gérer sans s'endormir ou me lasser." ouais car j'avais surtout peur de ça, d'en venir à faire ce qu'il ne faut pas et j'voulais pas, car... Ouais je tenais à elle quand même m'voyez. J'avalais quelques gorgées avant de m'asseoir sur le second siège "Et toi alors? Toujours célibataire? Ça commence à durer hein tu vas finir vieille fille avant l'heure! Il serait temps que tu m'oublie tu sais, tu te fais trop de mal." ouais je la taquinais mais c'était par affection voyons!

A la vue du torse nu de Joachim, sourire aux lèvres je le complimente, même si bon ... Il le sait d'avance, c'est pas comme ci il était pas au courant qu'il est canon, je pense que tout le monde lui dit. Ma phrase semble le satisfaire, sourire aux lèvres accompagnée de son célèbre jeux de sourcils made by Joa. Ouais, ce jeu de sourcils, il fait craquer n'importe quelle fille, il peut avoir qui il veut enfaite. Après ces quelques banalités, je lui annonce de but en blanc pourquoi je suis là, il va tonner. Je le sais, je le sens, je ne partirais pas. Il a eu l'air de mettre quelques secondes avant de comprendre que je ne plaisantais pas. D'abord presque désespéré, me demandant si je déconnais ou non, il a finit par m'inviter à entrer après lui avoir fait mon numéro de charme : les yeux de biche et la tête toute mignonne du chat beauté, mon arme secrète. Ravis, sourire aux lèvres, j'entre dans la chambre des deux rouges en soulignant que je lui suis redevable. Sa phrase suite à mes paroles me font sourire « Je peux même te signer un papier pour l'affirmer si tu veux : Mademoiselle Emilia Sophia de Borbon Wilson est redevable à Monsieur Joachim Erwan Lazarus suite à un immense service rendu par ce dernier. » un petit rire amusé avant de poser mon cul parfait dans son fauteuil. Il est confortable dit donc ! Je vais repartir avec je crois, ça me servira de siège de bureau ! Le miens est pas assez confortable, si bien que je passe mon temps à bosser sur mon lit, avec un siège pareil, je pourrais bosser -ou faire du shopping en ligne et des sessions skype avec des amis-. Me tournant vers lui avec un grand sourire, je lui fais la remarque alors qu'il met un débardeur ... Pourquoi il en met un ? Il me casse ma belle vue. « Pourquoi tu mets un haut ? » un sourire en coins et un regard taquin à son égare s'affiche après ma question. En mettant son débardeur, il m'avait expliqué que ce siège était fait spécialement pour être confortable et jouer « Pas mal. Je devrais investir là dedans. » Alors qu'il me propose une bière, un nouveau sourire, parce qu'en sa compagnie, je ne peux que sourire et j'ajoute « Je veux bien, tu veux bien me l'ouvrir s'il te plait. » ouais autant qu'il me montre ses muscles et que je m'abime pas la main. A défaut de voir son torse, je verrais ses biceps se contracter quelques secondes. J'en profite pour prendre de ses nouvelles et l'écoute avec attention alors qu'il m'explique qu'il est en couple, un sourire amusé en entendant sa remarque. J'en profite pour me mettre en tailleur avant d'ajouter « Soit inventif, fait en sorte qu'il n'y ait pas de routine dans ce cas. On avait pas tant de routine que ça nous, en tout cas, c'est pas ça qui nous a séparé. » non c'est simplement un départ, le mien et un commun accord, on allait pas faire une relation à distance non merci. Ca nous a pas empêché de rester amis même. Bien moins compliqué que ma séparation d'Adam... La suite de ses paroles me font rire, il est toujours aussi taquin, je valide. « Oh oui, tu es impossible à oublier que veux tu ... Quand me reviendras tu enfin ? » faisant une mine triste par la même occasion pour souligner mes paroles, histoire d'entrer dans son jeu.

Bon bah, ça sera du Emilia de Bourbon ce soir. C'est... Une activité comme une autre hein puis ça va ça sera pas si terrible, fin sauf quand il y aura vraiment de l'orage, là ça deviendra chiant. Quand ça tonne, elle se transforme en une espèce de glue, une tique, elle s'accroche à vous et lâche plus, vous voyez l'genre..? En tout cas, c'était à charge de revanche et j'étais sérieux « Je peux même te signer un papier pour l'affirmer si tu veux : Mademoiselle Emilia Sophia de Borbon Wilson est redevable à Monsieur Joachim Erwan Lazarus suite à un immense service rendu par ce dernier. », je souriais super fier d'entendre ça "C'est parfait!", avant de rire un peu amusé comme elle. BREF! Elle pose son petit cul dans mon fauteuil de geek et moi je me rhabille un peu hein, sauf que ça semble lui déplaire « Pourquoi tu mets un haut ? », j'arquais un sourcil sourire en coin, la fixant quelques secondes avant de lui dire en me pinçant la lèvre "Pour avoir la version longue, il faut payer désolé." riant content de l'emmerder un peu. Concernant mon siège supra confort, elle répliquait « Pas mal. Je devrais investir là dedans. », hochant la tête "J'te le conseil même, c'est génial." allant au frigo tout en lui proposant une bière. « Je veux bien, tu veux bien me l'ouvrir s'il te plait. », je ne répondais même pas, lui ouvrant d'office avant de lui tendre et d'ouvrir la mienne pour en boire quelques gorgées et me poser sur mon lit. On parle de ma life une seconde et s'installant en tailleur elle répond « Soit inventif, fait en sorte qu'il n'y ait pas de routine dans ce cas. On avait pas tant de routine que ça nous, en tout cas, c'est pas ça qui nous a séparé. », je souriais en coin en la regardant "C'est vrai qu'on avait de l'imagination, j'crois même que c'est ce qui me plaisait le plus." riant légèrement pour boire à nouveau. Elle rit ensuite quand je la pique un peu sur son relationnel « Oh oui, tu es impossible à oublier que veux tu ... Quand me reviendras tu enfin ? », une moue pseudo pensif et je prenais mon air de poète romantique "Quand mon cœur entendra les appelles déchirants de tes larmes meurtries. Peut-être." buvant encore quand soudain, j'entendais gronder au loin.... Ah... En effet.

Ce soir, mon compagnon de soirée sera visiblement Joachim Lazarus. Je vais pas m'en plaindre je me suis toujours très bien entendu avec lui, il est marrant sympa et drôle même quand il veut. Il a beau se la jouer grincheux de temps en temps, ça ne marche pas avec moi, ça n'a jamais marché, je le connais, il est cool. Vraiment et personnellement je suis ravie de la soirée, et je suis sûr que lui aussi, je suis d'une compagnie charmante. Bon un peu moins quand il y a de l'orage mais quand même ! Ca va, c'est pas un drame, je suis juste un peu trop effrayer par l'orage et c'est à charge de revanche, je le lui affirme avec humour, proposant même de signer un papier pour que ça soit bien concret et qu'il puisse me le foutre sous le nez pour que je fasse un truc pour lui. Mes paroles le font sourire et il semble satisfait. Tant mieux. Je pose mes fesses sur son super fauteuil de jeu et dieu qu'on est bien là dedans. On doit pas s'abimer l'arrière train dans un truc pareil, je devrais m'acheter ça ! Mais mon attention est vite détournée par le jeune homme qui met un tshirt. Il est devenu pudique maintenant ? Sa réponse me fait sourire, il le fait exprès de dire ça pour attiser ma curiosité et ça marche ... Je reprend « Rabat-joie. » il a un corps d’athlète c'est bien pour le montrer non ? Pourquoi le cacher ? Je ne comprends pas ça. « Tu es devenu coincé c'est ça ? » je tente une question, même si je sais que ce n'est pas la raison, j'espère qu'il crachera le morceau, parce que oui, ça m’intrigue. Sa raison secrète me prive d'un spectacle que je voulais ne pas rater. Je reprends sur son siège parce que franchement, après quelques minutes, ça se confirme, il me faudrait le même et il me le conseil. En tailleur je le regarde quand il va vers le frigo et il me propose une bière que j'accepte avec un sourire en lui demandant de me l'ouvrir. Il l'ouvre et me la tend et je profite pour boire quelques gorgées de cet alcool banale pour notre génération. Il pose son cul sur son lit et je fais pivoter son super siège pour être face à lui avant de prendre de ses nouvelles, parler de sa vie à lui. « C'est ce qui me plaisait le plus aussi. On cassait toujours bien la routine avec nos coups de tête. » je gardais un bon souvenir de notre couple passé, on avait bien rigolé, on avait bien déliré, et c'est certains que ce n'était pas la routine qui nous avait séparé. Après avoir répondu avec humour à sa pique sur mon relationnel il prend un air pensif avant de répondre, je lui adresse un sourire complice « N'attends pas trop longtemps, sinon, la terre sera simplement remplit d'eau tellement j'aurais pleuré ... Et je ne veux pas de peut être mais une certitude ! » je bois une gorgée, amusée par nos plaisanteries mais je rigole bien moi quand j'entends tonner. Heureusement que j'avais finis ma gorgée de bière. Je sursaute et me redresse sur le siège « Ah tu vois que j'avais raison ! » mais bon, je n'ai pas vraiment le temps de me réjouir, un nouveau coup de tonner et je saute sur le lit de Joa, allant derrière lui avec hâte, mains sur ses épaules un regard vers la fenêtre inquiet, parce que je le sens, ce n'est que le début de cet orage.