who will tell the story of your life? | Chase

Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je pose ma main sur le comptoir du bar. Le métal froid au contact de ma peau, me fait frisonner légèrement, sentant la chair de poule envahir mon bras. Un léger soupir sort de mes lèvres tandis que je m'installe sur un des tabourets du bar, déplacé derrière le comptoir . Je lève doucement mon genou pour poser mon pied droit sur mon autre jambe commençant doucement à le masser espérant ainsi faire partir la douleur qui commence à l'envahir. J'imagine que c'est normal, le plâtre à beau être retiré, mon pied a beau avoir l'air guéri il ne l'est pas totalement pour autant. Attendre la fin de la rééducation pour retravailler, aurait été une décision plus judicieuse, mais je n'ai pas le temps d'attendre ; le besoin d'argent est bien trop urgent, pour que je laisse passer un mois de loyer sous mon nez. Et j'avais bien trop peur de perdre ma place. Je ne sais pas trop quel niveau avait mon remplaçant, s'il était apprécié ou autres, mais je sais déjà qu'il s'agissait d'un homme sans doute beau gosse, vu le nombre de filles que j'ai pu croiser aujourd'hui, traînant parfois une demi-heure au comptoir, espérant peut-être le voir sortir des cuisines ou autres. Raté, il y a que moi aujourd'hui, et les autres jours aussi ! Je compte bien récupérer mes heures perdues ayant une note d'hôtel à payer en plus de mon loyer . Je relève lentement les yeux en voyant une ombre se dresser  entre moi et la lumière, reconnaissant la personne à l'origine de ce phénomène. J'adresse un léger sourire à Chase, avant de reposer mon pied au sol et de me lever «  Salut, je te sers quoi ? » Un cocktail, pitié pas le énième whisky de la soirée, que j'ai l'impression d'être une vraie barmaid, qui mélange des alcools, et de servir à quelque chose dans ce bas monde ! «  ça fait un moment... Tu vas bien ? » lui demandai-je, si l'on oublie l'épisode du tremblement de terre, je n'ai plus vraiment beaucoup d'occasions de le croiser, nos parties de jambes en l'air, remontant à présent

Bon j’avais fini de noter sur mon ordinateur toutes les tâches que nous devrions accomplir pour que la campagne pour les élections municipales se passe bien pour mon parti. La tête de liste m’avait promis un bon siège s’il était élu et comme c’était le Maire sortant, il était totalement probable qu’il soit de nouveau réélu par conséquent je pourrais prétendre à un super poste. Ambitieux comme j’étais, il allait s’en dire que je souhaitais briguer le poste d’adjoint au maire. Qu’importe, je venais de terminer et j’étais encore le dernier à quitter les lieux mais comme je n’avais pas trop envie de rentrer chez moi alors je me rendais dans un bar pour boire un petit peu sauf que je ne me doutais pas que je me retrouverais en compagnie de Mira. Je me demandais ce qu’elle faisait là mais ce n’est qu’en regardant sa tenue – qui lui allait bien d’ailleurs – que je me rappelais qu’elle bossait ici donc ce n’était pas si étonnant que cela. « Salut, une caipirinha . » souris-je à l’adresse de la jeune femme alors qu’elle me disait que cela faisait un moment puis elle me demandait si j’allais bien. « Oui ça fait longtemps… Quoiqu’on s’est entre vus pendant le Spring Break. D’ailleurs, comment va ton pied ? Et oui je vais bien… La politique c’est assez dure mine de rien ! ». J’ironisais mais au final j’avais choisi ce destin et je ne me défilerais pas bien entendu.

Comment réagir dans ces cas-là ? Où la douleur est encore bien présente, où les médecins vous disent qu'il vous faut encore du temps avant d'être totalement rétabli, mais que le manque d'argent commence à se faire cruellement ressentir ? Appeler Maman en détresse c'pas vraiment mon genre, alors je m'adapte ou plutôt j'adapte mon lieu de travail . Je déplace un des tabourets du comptoir pour le foutre du côté des bouteilles, j'ai rapproché les quelques tables se trouvant au fond du Bar, dans le but d'avoir quelques pas en moins à faire ; ce n'est pas grand-chose, ça n'évite pas la douleur, mais c'est toujours ça de gagner. J'essaie de reproduire les gestes de mon kiné, lorsqu'il me masse le pied, essayant de le soulager au maximum , avant de voir arriver Chase . Je ne sais pas si c'est sa venue ou simplement le fait qu'il me commande autre chose qu'un whisky qui me fait le plus sourire. Je me lève doucement de mon siège avant de me diriger vers les bouteilles dont j'ai besoin. « ouais le Spring Break... » Je n'en garde vraiment pas à bon souvenir de celui-là . Entre la solitude, ma rupture et le tremblement de terre . Enfin c'est du passé tout ça et je ne suis pas vraiment du genre à le ruminer. Je pose quelques secondes les yeux sur mon pied avant de les relever vers le jeune homme, haussant doucement les épaules, un léger sourire aux lèvres. « Disons que c'est pas demain que je vais faire un footing. » déjà rester debout tout un service me demande beaucoup d'efforts, alors reprendre mes habitudes sportives, me semble impossible pour le moment . « avec un peu de chance, je pourrai remettre des talons pour le bal. » dis-je avec un sourire . Je termine de mélanger son cocktail avant de lui tendre. « ouais la vie active, ça change d'Harvard... » au fond je ne suis pas vraiment sûr que tout ça, ça nous prépare vraiment à ce qui nous attend de l'autre côté « T'es dans le parti du maire actuel c'est ça ? » je fronce un peu les sourcils, ça m'étonne toujours un peu de savoir qu'il est parti dans ce domaine , ayant toujours cru qu'il finirait dans la médecine. «  Et le bal au fait c'est comme le Spring Break c'est ouvert au Citizens aussi ? » demandai-je, en rapprochant le tabouret sur lequel je me rasseoir rapidement

Après une rude journée de campagne électorale, rien de mieux qu’un bon petit verre de cocktail avant de rentrer à la maison sauf qu’au final je ne m’attendais pas vraiment à me retrouver en compagnie de Mira. Quoique j’aurais du m’y attendre puisqu’elle travaillait dans ce bar mais je l’avais choisi au pif et je ne pensais pas qu’elle serait de service aujourd’hui. Néanmoins j’étais content de pouvoir passer du temps avec elle, malgré le fait qu’elle soit de service parce que cela nous permettait de parler un peu. Notre dernière rencontre n’était pas très propice à la discussion puisque c’était pendant le tremblement de terre qui avait ébranlé le Chili et la jeune femme avait été blessée. C’était pour cela que je lui demandais si elle allait bien. Je souris quand elle fit sa petite réplique amusante mais je me doutais que ce n’était pas très facile tous les jours. « Si tu veux que j’y jette un œil un de ces quatre, je le ferais pour établir un diagnostic. Mais je suis sûr que ça ira bien pour le bal. » dis-je d’un ton qui se voulait rassurant, affichant un sourire tendre à la jeune femme alors qu’elle me tendait finalement mon cocktail. « Tu veux te joindre à moi ? Je t’offre le verre ». Pas grave si elle était de service, je voulais discuter un peu avec elle. Même si elle était mon ex, il n’empêche que c’était une fille que j’apprécie énormément à sa juste valeur donc discuter avec elle ne serait jamais une perte de temps. « Oui cela change beaucoup. Mais au final, si on y met tous les moyens ainsi que toutes les chances de notre côté, tout roule. ». Je pouffais légèrement avant d’hocher gravement la tête lorsqu’elle me demanda si je faisais bien partie du parti du Maire actuel. « C’est un vieil ami de ma famille et comme je ne savais pas tellement quoi faire… J’avoue que je me suis toujours intéressé à la Politique mais pas au point de me présenter dans une liste électorale. Sauf que c’est vraiment une chouette expérience et je ne la regrette vraiment pas. Même si on venait à échouer, mais ce n’est pas encore prêt d’arriver puisque nous sommes en tête des sondages. ». Je disais cela avec une fierté que je ne faisais que très rarement preuve, cela montrait que j’étais prêt à me battre jusqu’au bout pour mener à bien cette élection. Par la suite, elle me demanda si le bal est ouvert aux Citizens comme pour le Spring Break alors je me mis à penser à la fameuse question, me disant qu’elle méritait d’amples réflexions mais la réponse évidente était… « C’est ouvert mais je crois qu’il faut qu’un étudiant ou une étudiante nous invite pour qu’on puisse y participer. »

PS:

Devoir bosser alors que je souffre encore de ma blessure à peine guérie, n'est pas un luxe. Mais je n'ai pas vraiment le choix . Les factures s'accumulent, mon loyer à payer, la voiture, les frais divers... Sans salaire, c'est impossible, et j'ai déjà pris du retard dans certains paiements. Ce n'est que quelques heures par jour après tout, mon pied peut bien supporter ça, au pire j'augmenterai les séances de kiné, et les massages le soir. J'ai la chance d'avoir une personne qui m'héberge, le temps que je me sente mieux, sincèrement, je ne me verrai pas monter les quatre étages d'escaliers après ma journée de boulot pour pouvoir rentrer chez moi. Mais je préfère en rire avec Chase, ne voulant pas avoir l'air de me plaindre ou autres. « C'est gentil . C'est un étudiant en médecine à Harvard qui s'occupe de moi à l'hôpital. » dis-je, un léger sourire aux lèvres. C'est toujours plus agréable de se faire masser par un jeune Dunster séduisant plutôt qu'un des vieux médecins de Cambridge. « Mais si tu y regardes, tu vas pas vouloir me laisser travailler. » Je suis sensé marcher avec encore au moins une béquille, sur laquelle m'appuyer pour éviter de trop forcer . Je l'utilise dès que je peux, mais au boulot, non, ce n'est pas possible. Je jette un regard vers les clients à l'opposé du bar discutant entre eux, face à sa proposition, avant d'hausser les épaules, reportant mon regard bleu sur lui, avec un sourire. « pourquoi pas.. » j'attrape un verre et me sers rapidement un cocktail sans alcool , avant de faire le tour du comptoir pour m'asseoir à ses côtés sur un tabouret. Je porte mon verre jusqu'à mes lèvres, buvant une légère gorgée du breuvage fruité que je viens de faire. Ça me fait doucement sourire de l'entendre parler de politique, un domaine que je ne connais pas vraiment, juste lorsqu'il s'agit des élections où je m'y intéresse légèrement. C'est des combats de coqs, des coups bas , toujours une question d'argent en jeu. Un univers qui semble pourtant lui plaire « T'es bien sur de toi ... les sondages ne sont pas toujours fiables. » Je lui adresse un sourire en coin, peut-être un peu provocateur, avant de détourner le regard sur les autres clients du bar, ramenant mon verre à mes lèvres encore une gorgée avant de le déposer sur le comptoir. Je relève doucement mes yeux vers lui pour croiser son regard, un sourire s'installant au coin de mes lèvres, tandis que je pose une main sur son bras. « est-ce-que Chase Walton, accepterait de m'accompagner alors ? Comme avant... » J 'attrape ma lèvre inférieure entre mes dents tout en le regardant, ma main toujours posée sur son bras.

« L’avantage d’avoir des amis en faculté de médecine » pouffai-je légèrement avant de lui adresser un fin sourire alors qu’elle me disait que si je venais à regarder son pied, je l’interdirais de travailler. Ce qui n’était pas faux, parce qu’elle avait besoin de repos mais la connaissant, tête comme une mule, elle ne tiendrait pas compte de ce conseil médical alors je répondais avec un petit sourire amusé : « Je tiens toujours compte des désirs de mes patients ma chère et vu que tu tiens bien debout, j’en déduis que ton pied commence à bien se rétablir. C’est encourageant ». Je lui proposai par la suite de venir à mes côtés pour qu’on puisse discuter tranquillement et boire un coup ensemble, vu que cela faisait un petit moment qu’on ne s’était pas croisés dans un bar. Sans hésiter, elle accepta ma proposition tout en se servant un verre de cocktail sans alcool puis elle vint s’installer à mes côtés alors que nous commencions à parler de politique. Par rapport au fait que j’avais récemment décidé de m’engager dans la campagne aux élections municipales de Boston, auprès du Maire actuel qui est un ami de longue date. Elle me taquina sur le fait qu’il ne fallait jamais se fier aux sondages alors que je me montrais bien sur de moi alors je lui répondais avec un sourire malicieux : « J’ai jamais tort dans mes probabilités ma belle. De toute façon, on fait en sorte de bosser au maximum sur cette longue campagne ! ». Et alors que je buvais une petite lampée de mon breuvage alcoolisé, la jeune femme me demandait si les Citizens étaient autorisés à participer au bal de fin d’année, ce à quoi je répondais que c’était possible mais qu’il fallait qu’on soit invités par une étudiante ou un étudiant de l’Université. Alors elle me demanda si je voulais bien l’accompagner au bal, ce qui me surprenait mais je n’allais pas refuser bien sûr. J’appréciai grandement le geste de mon ex-petite amie… « Oui Mira, j’accepte de t’accompagner au bal. »[/color] dis-je d’un air radieux malgré ma fatigue actuelle avant d’ajouter d’un ton espiègle : « Hum comme avant… Tu sais que ça fait rappeler des souvenirs pas très catholiques… Je plaisante hein »

Un sourire s'installe discrètement sur mes lèvres tandis que l'on parle de mon « médecin », rencontré il n'y a pas si longtemps et qui est seulement stagiaire pour le moment. « Oui, enfin j'espère que le fait de n'être qu'un stagiaire pour le moment, ne l'empêchera pas de bien s'occuper de moi... » ma lèvre vint se perdre entre mes dents, tandis que je me retourne quelques secondes pour commencer à me préparer mon propre cocktail sans alcool. Lui non plus ne serait pas vraiment ravi de me voir derrière ce bar, à faire milles pas en quelques heures, alors que mon pied reste fragilisé . Mon visage se tourne quelques secondes vers Chase lui adressant un sourire. « Ah oui ? Tous les désirs ? » J'hausse légèrement un sourcil, un sourire entendu aux lèvres, avant de me détourner pour terminer mon verre et faire le contour du comptoir « Je suis une bonne comédienne aussi. » dis-je avec un clin d'oeil à son intention, pour ce qui est de mon pied... oui je tiens debout, mon pied supporte mon poids, mais la douleur reste malgré tout bien présente, m'obligeant parfois à prendre une pause de plusieurs minutes avant de devoir ranger le bar. Pause que je prends également à présent, le temps que le bar n'est pas trop rempli, pour pouvoir parler un peu avec Chase, chose que l'on n'a pas vraiment eu l'occasion de faire depuis un sacré moment. « j'espère pour toi, que votre travail payera en tout cas ... mais il ne faut jamais sous-estimer l’ennemi. »Un sourire s'installe sur mes lèvres tandis que je porte mon verre à mes lèvres . On vient rapidement à parler des divers événements mis en place par l'université, donc le fameux bal de fin d'année . Mon boulot, bientôt les examens, le kiné, tout ça me prend du temps,. Je n'ai pas vraiment pris le temps de réfléchir avec qui je pourrai m'y rendre. M'y rendre avec une personne pour qui je craquerai mais que je ne connais pas vraiment, me fait hésiter, me fait même un peu peur. Je n'ai pas envie de me prendre la tête pour cette soirée, alors l'idée d'inviter Chase m'est apparu. D'ailleurs je vois bien qu'il est tout de même étonné que je lui demande, mais je suis ravie de constater qu'il accepte sans hésiter. « je veux juste passer une bonne soirée... et je sais qu'avec toi … je n'ai pas de soucis à me faire. » un nouveau sourire s'installe sur mes lèvres, alors que je repose mon verre sur le comptoir. Un léger rire s'échappe de mes lèvres en l'entendant me rappeler les souvenirs qu'il a gardés de notre relation. « le bon vieux temps... » on se prenait pas la tête, juste du plaisir … Tout ce que je redemande pour le bal d'une certaine façon. « enfin pas si vieux que ça... rien n'a vraiment changé au fond. » dis-je laissant mon regard se perdre dans le sien, un léger sourire au coin des lèvres. Oui rien n'a changé, il m'attire toujours autant, comme la première fois où je l'ai vu, où j'ai eu envie de passer mes doigts dans ses cheveux et, de l'autre main, la passer sous son t-shirt pour toucher son torse...

« Un petit secret entre nous : les meilleurs médecins sont les stagiaires et les internes parce qu’ils ne sont pas touchés par la routine comme les médecins expérimentés mais chut, ne le répète jamais ! » dis-je avec un petit sourire amusé à l’attention de la jeune femme tandis que je rajoutais que quand j’exerçais encore, j’étais le genre de personne qui s’appliquait à toujours rester les désirs de ses patients. Ce qui me valut une petite question de la part de Mira… « Euh pas tous les désirs quand même. Je ne couche pas avec mes patientes ! » mentis-je de façon éhontée, ce qui me fit rire légèrement aux éclats parce que je me rendais compte moi-même que c’était con ce que je venais de dire. Par la suite, je lui proposais de prendre un verre avec moi si elle pouvait s’octroyer une pause pour que nous puissions discuter plus tranquillement. Et la conversation dévia sur mon métier actuel complètement différent de ce que j’exerçais avant : la politique et surtout les élections qui se profilent aux horizons de début juin. Je souris à ses dires sur le fait qu’il ne fallait pas sous-estimer l’ennemi. « Oui ne t’inquiète pas, ils sont très forts en face. C’est pour ça qu’on se bat avec la même ferveur qu’eux… Je pense que tout ce travail sera payant oui, une défaite n’est tellement envisageable je t’avoue ».  Par la suite, elle me demanda si j’accepterais de me rendre au bal de fin d’année en sa compagnie et je dois dire que je suis très étonné de la requête mais je ne mis que quelques secondes avant de répondre par l’affirmative. Elle m’expliqua alors les raisons qui l’ont poussé à me choisir et ça me plaisait ce qu’elle disait. « J’espère qu’on passera une bonne soirée alors. Je suis content de pouvoir t’accompagner. ». Et dire que l’année dernière, je m’y rendais en compagnie de Sienna donc cette année, le bal aurait sûrement un goût légèrement amer mais la présence de Mira à mes côtés changerait sûrement la donne… Une Mira que je trouvais toujours aussi désirable qu’avant d’ailleurs ! Sa dernière phrase me laissait peut-être une possibilité de renouer avec elle, du moins je l’espère au fond de mon âme parce que sinon je n’oserais pas dire ceci : « Que dirais-tu de passer chez moi une fois que tu auras fini ton service ? »

J'écoute mon ancien petit ami, m'expliquait un peu le domaine médical, m'avouant que les plus anciens ne sont pas forcément les plus motivés. « ouais mais ils ont beaucoup moins d'expérience, enfin c'est surtout plus grave quand ça concerne des opérations ou quelque chose du genre. » Ce qui n'est pas vraiment mon cas, à part une petite radio, me faire exécuter quelques mouvements avec mon pied fraîchement sorti du plâtre, il n'a pas fait grand-chose , si ce n'est m'écouter le draguer et lui proposer un rendez-vous, dans un autre cadre que l'hôpital. D'ailleurs , je reviens aux relations entre médecin et patient en lui posant une question sur ses propres patientes au temps où il était lui-même dans ce domaine. Un de mes sourcils se lève au ciel face à sa réponse. Je suis pas du tout convaincu par ce qu'il me dit là. « Ah oui ...c'est bizarre j'ai énormément de mal à croire qu’aucune patiente n'ait essayé de te séduire et que tu n'es pas un jour succombé... » un sourire amusé s'étire sur mes lèvres . Une blouse blanche sur un bel homme, ça fait tout de suite effet . Je m'installe à ses côtés, mon cocktail sans alcool à la même, lui adressant un sourire . Prendre une petite pause comme celle-là, me plaît beaucoup, bien plus agréable que lorsque je me retrouve seule dehors à fumer ma clope , ou à répondre à mes messages sur mon téléphone. Même si je dois avouer que la politique ce n'est pas vraiment ma tasse de thé « et après les élections tu resteras dans la politique . Il me semble que t'avais une entreprise à hériter ... » dis-je ; portant mon verre à mes lèvres avant de me lancer de lui demander d'être mon cavalier pour le bal de fin d'année de cette année. L'année passé, je n'avais pas eu ce souci, de me préoccuper d'un cavalier, y allant avec mon petit ami Wolf, mais cette année c'est différent. Il n'est plus là, je suis seule. « j'espère aussi, je tiens pas à ce que tu regrettes... »dis-je un léger sourire aux lèvres., avant que la conversation dérive sur notre relation passée, une relation des plus physiques, mais qui nous faisait du bien à tous les deux. Une relation que je n'aurais aucun mal à reprendre, Chase m'attire toujours autant, une attirance qui ne sait jamais arrêté . Un sourire aux coins de mes lèvres se dessine face à sa proposition, haussant doucement les épaules, regardant les clients qui sont encore présents dans la salle avant de regarder l'horloge . «  je n'aurai pas fini avant quelques heures, ça ne te dérange pas d'attendre ? » dis-je attrapant ma lèvre inférieure entre mes dents, en le fixant avant de descendre mon regard sur ses propres lèvres.