J. Eden B. Parker ► India Eisley

Tout a commencé à Sydney en Australie. Mon père était venu en vacances afin d’avoir une expérience professionnelle dans un autre pays. Son propre père l’y avait envoyé l’année de son dix-septième anniversaire. Il voulait apprendre à son fils ce que l’on ressentait lorsque l’on était au bas de l’échelle. C’est ainsi que celui-ci se retrouva cuistot dans une paillote située sur la plage. Il s’occupait de préparer les grillades. Et devinez qui travaillait également là-bas? Et bien ma mère bien évidemment! Sauf que pour elle ce n’était pas seulement un petit boulot d’été mais un emploi à temps-plein, ses parents l’ayant fait terminer ses études à la fin de cette année, celle de ses seize ans. En effet, ils n’avaient que peu d’argent et n’aurait de toute façon pas pu lui payer des études supérieures. Ils l’avaient donc envoyé à la capitale pour qu’elle y fasse sa vie. Comme vous vous en doutez, ils fricotèrent ensemble et de leur « union » me firent. Ma mère pris très mal le fait d’être enceinte mais de par son éducation ne pu se résoudre à avorter. Quant à mon père, il retourna en Amérique où il fit les études d’avocat auxquelles il avait toujours été destiné. Son père l’autorisa seulement à retourner en Australie pour faire un test de paternité (ou plutôt l’y obligea en le chaperonnant). Il ne pu me voir afin d’empêcher une quelconque effluve de sentiment et du seulement annoter son nom à l’acte de naissance après avoir reçu les résultats du test. Je n’étais qu’une erreur de passage qu’il fallait oublier, ce que mon père s’efforça de faire tant bien que mal. Il savait que de toute façon il n’était pas prêt. Quant à ma mère, elle due cumuler plusieurs emplois afin de m’élever. Nous vivions dans un minuscule appartement avec très peu de meubles. Je n’avais que des vêtements d’occasions à la coupe basique, qui heureusement pour moi était quasiment intemporelle. J’ai été charriée toute ma vie, car n’ayant pas de père et étant en prime relativement pauvre, je n’étais que trop différente d’eux. Je n’ai donc eu que très peu d’amis, pour ne pas dire pas du tout. J’occupais donc mon temps libre à lire des livres, surtout pour ma culture personnelle et non pour me détendre. Je savais que je ne pourrais pas faire d’études supérieures, mais je comptais tout de moins devenir intelligente. J’appris à le faire mes propres vêtements afin de ne plus avoir à porter ceux des autres, puis commençait à lire des livres de mathématiques, de physique afin de conserver de bonnes notes, espérant ainsi pouvoir obtenir, qui sait, une bourse au mérite. Ma vie changea l’année de mes dix-huit ans. En fait cela s’est produit lorsque j’eu dix-sept ans. Ma mère décéda cette année-là. Une longue maladie. On me plaça donc en foyer afin que je puisse continuer mes études le temps que l’on trouve quelqu’un pour me prendre en charge. Mes grands-parents étant morts quelques années plus tôt, on du retrouver la trace de mon père, Duncan Brody. Or, comble de la surprise, celui-ci était en couple avec un autre homme, nommé Mitch, un homme qui créait des comédies musicales par le passé, et que tous deux avaient adoptés un garçon, Eion. J’appris donc que j’avais un demi-frère et que mon père était gay. Avouez qu’après avoir vécu la mort lente et douloureuse de ma mère et d’avoir vécu une enfance difficile en plus de çà, cela peut quelque-peu traumatiser. J’ai donc quelques troubles du comportement, mais j’essaye de me soigner, mais cela n’ai pas facile, d’autant plus que je dois m’adapter à une nouvelle vie, et que mon beau-père a beaucoup de difficultés à m’avoir sous les yeux… Heureusement, j'ai pu entrer à Harvard car de ma vie d'avant j'avais déjà le dossier, et de ma vie actuelle j'ai l'argent...