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les cons ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnait. —Son père était un mania des affaires, sa mère avait été une mannequin. Elle avait choisir de faire la fête les vingt premières années de sa vie. Elle aurait pu choisir la simplicité et vivre de la rente de son père. Elle aurait pu vivre de la fortune qu’il avait ammassée. Elle aurait aussi très bien pu vivre de la fortune de son fiancé, qu’elle avait largué en juillet. Elle aurait pu choisir la simplicité. Mais elle avait décidé de ne pas être caché derrière le nom d’Ezekiel Duvauchelle ou celui d’un fiancé, mais qu’on la reconnaissance en tant que Coline Duvauchelle. Pour cela, elle avait du reprendre les études. Elle avait quelques années à la sorbonne, mais pas assez pour obtenir le prestige dont elle avait besoin. Alors micro-économie, macro-économie et un peu de psychologie pour comprendre le comportement humain constituaient ses journées à Harvard. Elle comprenait tout, devenue bilingue grâce aux quelques années passées à Londres chez son père. Coline gardait toujours un accent français qui pouvait avoir son charme, mais qui lui donnait encore un air plus snobinard.
Elle sort alors de son dernier cours, et comme à son habitude, sortie une cigarette de son paquet de cigarette et tenta de l’allumer, malgré le vent. Entre le vent et ses cheveux qui volaient, elle avait du mal à s’allumer sa cigarette. Sa cigarette s’envola alors. Elle tourna la tête et puis apercevoir que ce n’était pas le vent, mais Falgren qui avait fait en sorte de lui retirer sa dose de nicotine.
Elle regarde alors Falgren, dépitée, puis sort une autre cigarette de son paquet et la pose sur ses lèvres.
« Oh Falgren. Tu parles de tous les vents que les nanas te mettent parce que t’es qu’un pauvre con ? »
les cons ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnait. —Elle le déteste. Coline détestait Harlow. Son arrogance, sa suffisance à lui même et la façon qu’il avait de vouloir la rabaisser. Elle faisait un mètre cinquante sept nom de Dieu, si ça ce n’était pas suffisant. Elle aurait pu facilement savourer sa pause clope si Harlow n’avait pas été là, chercher à la faire chier. La plupart des fumeurs se plaignaient du prix du tabac : elle n’avait rien à dire à ce sujet. Ce n’était pas tellement le fait qu’il lui ait foutu une cigarette en l’air mais plutôt le fait qu’il ne faisait ça que pour se faire remarquer qui la faisait chier. Duvauchelle utilise alors Harlow comme pare-vent pour pouvoir allumer sa cigarette. Ah… douce cigarette. Elle aurait pu penser qu’elle finirait par ne plus les apprécier, dix ans plus tard, et pourtant…
« Mauvaises actions ? Pendant tout ce temps je pensais que c’était pas volontaire toutes ces conneries. Genre tes parents t’ont bercé trop prêt du mur et… »
Et quoi ? Comme quoi par moment, elle répondait juste pour répondre, parce qu’elle était têtue la Duvauchelle. Comme une mule. La pire des mûles. Sauf que Harlow aussi.
« Tu sais ce qu’on dit, trop bonnes trop connes. »
Elle lui fait un clin d’oeil.
« Bon Falgren, au lieu qu’on se prenne la tête pour débattre de ton level de connerie, ça te dirait pas qu’on se mette dans un état où la seule chose dont on se préoccupera ça sera de savoir pourquoi le vent fait bouger les feuilles ou un truc du genre ? »
Ce qui voulait dire, fais tourner la beuh man.