LUKÀ D. PETROVA ► hunter parrish

Je suis né le 28 mars 1989, à Moscou en Russie. Aîné d'une très grande fratrie, je suis surtout le fils d'un très grand politicien reconnu dans le pays entier et d'une très célèbre ballerine russe. Autant dire que j'ai été élevé dans le luxe et l'aisance la plus totale et que moi autant que mes deux sœurs, n'avons jamais manqués de rien. Je dois bien avouer que j'ai dû grandir dans un mode de vie rude où la feignantise n'avait pas du tout sa place, nos parents ont toujours tout fait pour nous et il était normal qu'on leur rende la pareille. Ils m'ont toujours inculqués des valeurs et des principes auxquels je tiens énormément et dont je suis très fier., nous étions entourés de domestiques et gouvernantes qui travaillaient pour nous, que ce soit le ménage, la cuisine, l'entretien du jardin, ils s'en occupaient et c'était uniquement parce que nos parents n'ont jamais vraiment eu le temps pour tout ça, mais bien au contraire ils ont toujours eu beaucoup de temps pour nous, en particulier mère. C'était une femme sérieuse, rude et travailleuse, elle pouvait souvent paraître froide vis-à-vis de nous mais on savait très bien qu'elle était ainsi uniquement pour notre bien et notre éducation. C'était inconcevable pour elle d'avoir des enfants irresponsables et sans éducation, les Petrova ont toujours été d'une lignée de gens très aisés, polis, avec une très grande reconnaissance et une intelligence hors-pair. J'ai toujours fréquenté des écoles privées où se trouvait uniquement des gosses de riches, j'ai donc toujours fréquenté la haute société et je me suis toujours sentis à ma place. J'ai vite trouvé une passion pour le sport, notamment en natation, ça me permettait de m'exprimer à ma façon, d'évacuer, de décompresser puis j'ai vite été doué pour cette discipline.

A l'adolescence, vers mes quinze ans, père et mère étant de moins en moins présent, j'ai commencé à m'occuper seul de mes frères et sœurs, et c'est à cette période que j'ai compris l'importance de mon rôle d’aîné, j'avais une grande responsabilité sur les épaules à m'occuper d'eux et j'ai toujours fais du mieux que j'ai pu pour être digne de confiance vis-à-vis de mes frères et sœurs mais surtout vis-à-vis de mes parents et n'ayant jamais doutés un seul instant de moi, il étaient très fiers. Dans ma scolarité, j'ai toujours eu des facilités d'apprentissage, mère disait que j'étais quelqu'un de très intelligent et d'ambitieux et qu'un avenir très prometteur allait s'offrait à moi,enfin c'était les paroles de père ça, c'est ce qu'il n'arrêtait pas de me répéter et je faisais clairement sa fierté, lui qui souhaitait plus que tout que je suive la même voie que lui. Mais malheureusement ce n'était pas ce qui m'intéressait, moi je voulais faire de ma passion, une profession, être un sportif de haut niveau. C'est également à ce moment-là que les relations avec père sont devenus plus tendues et compliquées, il agissait bizarrement et je savais très bien qu'il nous cachait quelque chose. J'ai finis par apprendre l'existence ma demi-sœur, père avait trompé mère quelques années plus tôt et j'ai alors coupé tout contact avec lui, lui en voulant énormément de ce qu'il avait fait alors qu'il m'a toujours apprit le respect, mais il n'avait clairement pas eu de respect pour mère en allant sauter une autre que sa femme. Pour montrer mon total désaccord avec lui, je n'ai pas poursuivis d'études supérieures, c'était ce qu'il désirait, que je me lance dans une carrière politique mais non, j'ai préféré vivre de ma passion et me lancer dans une carrière de sportif de haut niveau. Il n'avait absolument rien à me dire puis de toute manière avec le niveau que j'avais en natation, j'ai vite été encouragé à participer aux Jeux-Olympiques de 2008, j'avais dix-huit ans et pendant un an ça n'a été qu’entraînements sur entraînements. Au final tout ce travail à payé, j'ai été qualifié pour les demi-finale homme de 100m nage libre mais mon rêve c'est éteint quand je me suis blessé à l'épaule quelques secondes après le départ, une inflammation du tendon, selon les médecins j'ai trop forcé sur la fréquence intense d’entraînements. J'ai donc abandonné la natation et cette carrière de sportif de haut niveau que je désirais tant pour finalement faire des études supérieures en politique et relations internationales dans l'université d'État Lomonossov de Moscou. A la fin de ma troisième année, j'ai reçu une bourse d'études pour mes résultats excellents afin de poursuivre mon cursus dans la plus prestigieuse université du monde, Harvard. Une occasion qu'il ne fallait pas louper, l'argent n'étant pas un problème je me suis inscris et avant de partir mère m'a presque suppliée que je pardonne à père, après tout elle lui avait bien pardonné, pourquoi pas moi ? C'est vrai que pendant trois ans j'ai été un cauchemar avec lui, je lui en ai fais baver et je pense que mère à raison, c'est mon père après tout, je fais les études qu'il voulait que je fasse, au fond, j'ai toujours voulu sa fierté alors j'ai pris sur moi pour lui pardonner, je n'oublierais jamais cependant ce qu'il a osé à mère.

M'intégrer à Harvard fût difficile au début, pour la simple et bonne raison que mon pays me manquais mais surtout ma famille, la vie américaine n'avait strictement rien a voir avec ce dont j'ai été habitué en Russie, mais cela ne m'a pas empêché de m'intégrer par la suite facilement. J'ai donc poursuivis mes études de politique et relations internationales ici, ma quatrième année. Tout allait pour le mieux, cette année 2013 a su portée ses fruits, je m'étais parfaitement intégré mais il a fallut un appel de père pour que je me prenne une claque dans la gueule, mère était malade et mourante. J'ai immédiatement suspendu mes études pour retourner en Russie, être auprès d'elle et de ma famille mais quelques semaines après c'était fini, elle nous quittait. Comme si ça ne suffisait pas, il a fallut qu'un attentat à la bombe survienne sur l'université d'Harvard, je me sentais chanceux d'avoir été en Russie mais je me suis sentis obligé en revenant à Cambridge, de participer à la rénovation du campus avec un chèque plus que généreux. L'année qui a suivit fut dure, moi qui étais proche de mère, j'ai eu du mal à accepter sa mort mais je me suis accroché, parce qu'elle ne m'aurait jamais laissé la chance d'abandonner. Une deuxième tragédie est survenu à Harvard l'année dernière, des agressions et des prises d'otages, je faisais partis des otages et je croyais vraiment y laisser ma peau mais tout s'est bien terminé, du moins pour les otages et j'étais tellement soulagé de savoir mes frères et sœurs au pays, qu'ils ne soient pas ici. Ma sœur Oksanna à rejoint les rangs d'Harvard vers mi-octobre et Mila est revenu très récemment reprendre ses études ici après les avoir abandonnés il y a trois ans, la famille Petrova au complet ici à Harvard, et je dois dire que j'aime mieux les savoir prêt de moi, je sais que je peux garder un œil sur elles ici, de loin comme de prêt, après tout je suis l’aîné, elles sont ma responsabilité, ce qu'il me reste de plus cher au monde.