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Café, clope, copine. La règle des trois C.

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Le Starbuck fait des excellents cafés! Heureusement car notre individu avait besoin d'une dose de caféine au plus vite. Il fallait se remettre de sa semaine et préparer la soirée à venir. Pire qu'un toxicomane en manque, Andy pianotait son pantalon en jean dans l'attente que son tour arrive. Long, trop long. Entre les idiots qui hésitent, les morveux qui trainent la patte et les amoureux qui flânent, Andy songeait à griller tout le monde à grands coups de doigt d'honneur et voler la cafetière en entier. La soirée avait été longue, les clients insupportables et un crétin avait crépi ses pompes avec son repas alcoolisés accumulés tout au long de sa pitoyable soirée. Même après la douche et une lessive, même après quelques heures de sommeil, la colère secouait encore son cœur. Alcoolique de merde! Andy les maudissait. Alors qu'il préparait déjà les pires scénarios du monde pour avoir plus rapidement son café, son tour arriva enfin.

Il savait que son porte monnaie serait bien plus léger après sa commande, c'était aussi l'un des risques en entrant dans ce foutu magasin. La commande fut passée à la vitesse de l'éclair et en tapotant le bar d'un air agacé. Mais Sharon le rejoindrait dans quelques minutes à une table, si une table était libre. Andy serait alors plus serein et plus avenant. Elle n'était pas une vulgaire étrangère, elle. L'appel de son prénom le ramena sur terre et surtout vers sa commande.

Ses épaules s'affaissèrent dans un soulagement lorsque ses doigts enserrèrent son gobelet fumant. Enfin, il allait pouvoir se poser et profiter de sa boisson et sa pâtisserie, premier repas de sa journée. La vie d'Andy était un véritable foutoir. Il travaillait la nuit, se couchait à 4 heures, dormait 4 heures et partait pour la fac. Il tentait de rester éveiller sur les bancs de l'amphithéâtre et finissait par s'enfiler, café sur café pour tenir les yeux ouverts. Il ne mangeait qu'une fois quatorze ou quinze heures passé. Les rares pauses qu'il pouvait obtenir, il choisissait de les passer en bonne compagnie et Sharon faisait partie de celles ci.

Dans un soupir, le gobelet trouva une table vaguement collante de la dégustation des précédents clients. Sans y prêter attention, ses fesses s'écrasèrent sur le siège. Il avait vu pire!

"C'est pris." Pesta Andy en posa son pied sur l'une des barreaux de la chaise d'en face pour se la garder. Le regard mauvais fusilla le malheureux qui avait posé sa main le dossier. Il avait l'air sympathique et une explication aimable aurait suffit à le faire partir. Peu importe. Le caractère d'Andy ne changerait pas de si tôt.

Son portable en main l'occupa un instant, le temps d'envoyer un sms à son amie. Le monde moderne offrait tant de possibilités, notamment celle de s'envoyer des messages pour ne rien dire. Pourquoi ne pas en profiter? La convers' sur le barreau de la chaise en face marquait le territoire. Un haut bleu trop large, des cheveux courts en pagaille et une mine froissé montraient le négligé d'Andy pour aujourd'hui. Et alors? Ce négligé avait été soigné, figurez-vous!

*Je suis à la table du fond à droite* Signalait le sms d'Andy à Sharon avant qu'il ne croise les bras et pose son front dessus.

Dormir quelques secondes seraient bénéfique et que personne n'ose toucher à son café trop chaud. Frustration. Il était si près et ses lèvres ne toléreraient pas sa chaleur.
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ANDY & SHARON
Il y a parfois de bons côtés à la vie et ce, même malgré les contrariétés que pourraient créer le plus vil des problèmes. Le plus beau coté de cette journée à mes yeux n'était pas le beau temps qu'il faisait, mais bien le rendez-vous que j'avais prévu avec un ami. Un ami précieux qui pourrait maintenant prétendre connaître ma vie dans les plus brefs détails tout comme ma précieuse meilleure amie. Un confident à qui je livrais tout comme si je tenais un journal intime. Un bon conseiller toujours là, à essayer d'illuminer mon chemin, de trouver une solution à mes problèmes, à moi-même parce que je ne suis que source de problème premier. Ce même ami qui répondait au nom d'Andy, mystérieux avec un caractère forgé bien à lui. Je devais le rejoindre pour partager un café au Starbucks dont la réputation de révolutionnaire ne faisait plus aucun doute. C'est aussi le seul endroit où je pouvais prendre un café et le savourer pleinement. Après avoir terminé de me préparer à une vitesse éclaire pour ne pas faire attendre l'édite demoiseau, je quittais enfin mon appartement, le visage un peu crispé. Ces derniers temps, on ne pouvait pas dire que je savais parfaitement où j'allais. J'étais de plus en plus perdue et la connerie que j'avais faite avec Sachka était en partie pour quelque chose. C'était même lui la source de mes emmerdes, de mes nuits blanches à réfléchir, des doutes qui commençaient à s'épandre de mon cœur. Bref, j'arrivais à destination pile au moment où mon portable sonnait l'arrivée d'un message, c'était Andy qui m'informait de sa place actuelle dans le café. Poussant la porte, une légère odeur de café s'enivrait dans mes narines, je fermais les yeux quelques secondes humant l'air toute excitée de pouvoir bientôt commander mon cappuccino. Puis, mon regard tombait soudainement sur mon ami assit de dos et sans faire de bruit, je m'avançais vers lui en glissant mes bras contre son torse, fourrant ma tête au creux de son cou. « SOS... Moutarde dans ma vie... » Claquais-je entre mes lèvres d'un soupir lasse. Pourquoi la moutarde ? Parce qu'elle laissait un arrière-goût amer et c'était ma situation actuelle. Je me redresse ensuite pour venir dégager ses jambes de ma chaise qu'il avait surement mise pour me la réserver. « Ça va ?... Ne m'dit pas que t'as déjà commencé à boire sans moi ?. » Grognais-je en mimant un air super déçu avant de finalement lui offrir mon plus beau sourire. « Sur une échelle de 1 à 10, combien d'bêtises t'as fait durant le Spring Break ou ces dernières semaines ?. » J'ouvrais déjà le passage sur mes bêtises à moi parce que voilà, je ne pouvais pas garder cela plus longtemps, surtout face à celui que je racontais absolument tout. Une serveuse se pointa pour prendre les commandes, mais étant donné qu'Andy avait déjà son café, je commandais le mien en laissant la demoiselle retourner à ses occupations. Mes yeux s'immobilisent quelques instants sur mon ami, le détaillant un peu plus près. « Quelque chose me dit que tu t'es levé du pied gauche aujourd'hui. T'es sûre que ça va ?. » Autant, j'aimais me livrer à lui, autant, il ne devrait pas hésiter à faire de même. Après tout, nous n'étions pas là pour nous juger, juste écouter et possiblement donner quelques conseils si besoin.
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Andy sentit des bras se refermer sur son épaule. Le premier réflexe qui s'imposa ne put être rectifier. Le corps se raidit avec force alors que les doigts se crispaient sur le gobelet pour contenir son poing. La surprise l'aurait poussé à cogner, forcé par l'habitude. Heureusement, il avait reconnu la voix de Sharon et aussi cette main se redressa pour passer doucement sur celle de la nouvelle venue. Il lui fut donc accorder un accueil comme il le convient.

Une nouvelle gorgée laissa le temps à la belle de parler sans être interrompu par Andy. Il fallait laisser causer les damoiselles, c'était important. Dans son cerveau embrumé et mal luné, les seuls mots retenus furent: moutarde, boire et "sans moi". Reniflant machinalement son gobelet Andy haussa les épaules.

"Non, je mets pas de moutarde dans mon café."

Rapport? Aucun! Mais peu importe car l'effort avait suffit à pousser la matière grise du barman à se secouer les neurones et réagir. Dans un demi-sourire, la réalité lui sauta à la figure.

"Ah... non non. Ils servent le café trop chaud alors j'ai attendu... attendu...et j'attends toujours pour ne pas m'abimer la langue. Imagine si je peux plus parler à cause de brulure. Quelle perte." Ironisa Andy.

Mais plus un sujet de conversation plus intéressant pointa le bout de son nez. Elle parlait du spring break auquel Andy n'avait pu participer. Quand on travaille au black, on a pas le droit à des congés payés réglementaire et le travail restait utile pour payer ses piètres études. Évidemment, comme tout étudiant, il aurait aimé participer. Mais la vie état ainsi faite. Aucun jalousie ne se faisait sentir, juste une pointe de résignation.

"Laisse moi vivre ce Spring break par procuration, tu veux." Soupira Andy dans un nouveau regard vers son café. "Racontes moi un peu comment ça s'est passé."

Loin d'être idiot, il savait que ces vacances avaient chamboulé la vie de son amie. La preuve en était son comportement à l'arrivée. Il était à miles lieux de penser que la réalité surpassait ce qu'il imaginait. Qu'en plus de Sharon, un autre ami à lui avait été impacté. La vie était amusante, parfois. Elle offrait de belles surprises ou de belles saloperies en fonction des points de vue.

"J'ai eu que des relents sur mes pompes, un patron hystérique.... je croyais que c'était le privilège des femmes." Un clin d'oeil signifia qu'il jouait sur la corde de la misogynie sans en penser un mot. "Bref, la routine quoi. Je me ferais presque chié en faite. Heureusement tu es rentrée!"

Ah l'amitié. Bien sûr qu'Andy parlerait à Sharon si une boulette lui arrivait mais il fallait admettre que ça ne constituait pas encore une habitude, un réflexe ou une normalité. Il avait toujours géré tout seul sa vie et parfois celle des autres. Il avait cette manie d'aimer tout maîtriser sur le bout des doigts.
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ANDY & SHARON
Quand je vous disais que ce mec avait un don pour me faire oublier tout soucis, ce n'était pas des barratins. Je venais de lui parler de moutarde amer dans ma vie et lui me parlait de son café. Un rire s'échappa aussitôt de mes lèvres alors que je lui offrais une grimace de dégoût. « Qui oserait mettre de la moutarde dans un café ? Ce serait vraiment dégeulasse. » Qui serait assez fou pour faire un aussi moche mélange ?. Néanmoins, le jeune homme confirma n'avoir bu aucune goutte de son liquide sans sa bonne amie. Il ironisa même la situation et à cet instant, je l'imaginais avec la langue brûlée et ronchoneux de ne pas pouvoir parler. J'aurais été dans le même état si l'usage de la parole m'avait été ôté. Une Sharon muette ? Um, ça n'existait qu'au pays de l'impossible. « Quoi que, je serais curieuse de te voir une journée sans parler. Je suis certaine de me taper un fou rire de la mort. » Tout autant que je savais que ça aurait été pareil pour lui si c'était moi qui restais toute une journée sans parler. Nous entamons par la suite, le sujet de ce foutu Spring Break qui ne s'était pas passé comme nous l'avions tous espérés. Soupirant, je posais mes coudes sur la table en croisant mes doigts sous mon menton. « Il y a eu un tremblement de terre et un volcan qui s'est réveillé. On peut tous affirmer que nous avons vu notre mort passer. Ceci dit, nous en sommes sortis indemne. En gros, t'as bien fait de rester ici. » Même si c'était par obligation, mais il n'avait rien raté d'extraordinaire sauf si les tremblements de terre sont ses kiffes. Je riais cependant à sa réponse sur ses journées chiantes qu'il avait pu passer tout seul sans ses amis ou même sa famille, car il me semble que presque tout le monde avait participé à ce voyage. « Je savais que tu t'ennuyerais sans moi. On aurait pu faire des soirées Skype si je n'avais pas été tromatisé par ce voyage, mais ça encore ce n'est rien. Une semaine après notre retour je suis partie en road trip à Vegas avec des copines et... » Je marquais une courte pause en prenant mon capuccino des mains de la serveuse pour en boire rapidement une gorgée. Moi j'aimais boire pendant que c'était encore chaud. Je lui tends ma main afin de laisser ses yeux constater l'anneau à mon doigt. « Je suis à présent une femme mariée. » Je retire mon bras en lui laissant le temps d'encaisser la bombe que je venais de larguer. Pas étonnant que ça lui fasse un choc à lui aussi, personne ne pourrait croire que moi Sharon, la fille qui ne croyait plus à l'amour, qui ne voulait plus s'attacher, était présentement mariée.
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Evidemment que la moutarde serait répugnante dans un divin café. Mais le but d'une mauvaise blague s’avérait bien être de faire des trucs répugnants à d'autres et de rire de leur douleur ou de leur malheur. Oui, l'humour est sadique, que voulez-vous.

Sans avoir à répliquer, Andy mouilla enfin ses lèvres dans son café. Le couvercle avait été préalablement retiré pour laisser libre accès à sa drogue favorite. L'unique drogue de sa vie ou presque, il faudrait aussi ôter le tabac. Vie saine, tout ça... non merci.

"Tant que je peux refiler des beignes..." Grommela Andy dans sa barbe avant de reprendre une nouvelle gorgée de son café. Andy ronchon, c'était presque un pléonasme. S'il fallait râler, Andy serait le premier à le faire. Son slogan ou leitmotiv n'était autre que : "blasé de la vie, c'est Andy".

"Tu te rends compte que même un volcan ne peut pas te tuer." Dans un clin d’œil amusé mais aussi taquin, la tirade se poursuivit "Tu sais ce que l'on dit de la mauvaise herbe?"

Dans la bouche d'Andy, être une mauvaise herbe constituait le plus beau des compliments. Être coriace, savoir filer des coups et se relever quand on en prend étaient des qualités indispensables à la vie. Mais la suite demanda plus de réflexion, chose dont Andy ne manquait jamais. Ironie...

"PU**IN DE ME**E DE..."

La suite sera censurée pour les oreilles les plus délicates. Pourtant, les clients autour jetaient des coups d’œil scandalisés en direction de leur table et une mère avait même bouché les oreilles de son gamin qui commençait à répéter des insanités d'une voix forte et hilare. Brave gosse. Ce que ça pouvait être débile. Sans un regard pour les autres, Andy attrapa la main de son amie pour regarder de plus près la bague.

"T'es foutue..." murmura Andy en hochant la tête de haut en bas. La mariage sonnait comme une fatalité à l'esprit.

L'exemple de ses parents suffisait à lui ramener les deux pieds sur terre. Les histoires à l'eau de rose, les contes pour enfants, les films et les rêves de gamines ne l'avaient en rien convaincu. Le romantisme essayait de la soulever, parfois, mais rien ne changeait son point de vu. Le mariage était la mort de la femme, la destruction des rêves, la douleur des enfants, le malheur et pire encore le sexe monogame.

"T'es vouée à sucer la même queue toute ta vie." Soupira Andy d'un air blasé. "En plus, tu sais ce que l'on dit. Que c'est le plus beau jour de ta vie, ca veut dire que les autres jours de ta vie seront pourris à présent. Tu t'en rappelle au moins... de ton mariage ? "

Merci Andy. Tu ne veux pas te brûler la langue maintenant pour te taire? Prenant une profonde inspiration pour relâcher la main de son amie et la laisser tranquille, il se redressa sur son siège pour se reprendre. La mère d'à côté tirait son mioche pour sortir en maugréant d'un air scandalisé. L'index se redressa soudain comme pour soulever un point primordial dans cette affaire.

"Qui?"

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ANDY & SHARON
La bombe est lâchée et comme je m'y attendais un peu, voir même beaucoup, Andy s'écria presque dans toute la pièce. Nous avons eu droit à quelques regards noirs dans notre direction et une mère qui accusait presque l'étudiant du regard. Je comprenais sa réaction tout simplement parce que j'avais eu la même à mon réveil. Mon ami se saisissa de ma main comme pour se persuader que cette bague était bien réel et qu'il n'avait pas rêvé. Malheureusement, je ne pouvais plus faire marche arrière, car après tout, il n'existait pas encore de machine à remonter le temps à ce jour. Il se lâche dans un monologue auquel j'en avais bien conscience et il va même jusqu'à me faire prendre conscience que j'allais devoir m'en tenir qu'à une seule queue dorénavant. Il me met délibérément sur le fait accomplit et de ces mots, je commençais à paniquer. Jusqu'ici, j'essayais de ne pas penser à tout ça, de prendre les choses à la légère, de me dire que ce n'est qu'une bêtise qui finira par se réparer, mais à entendre Andy, je suis condamnée et je flippais. « Je suis dans une belle merde en effet. Dire que je déteste les mariages, m'en voici prise au piège... » Murmurais-je en secouant négativement de la tête, l'air totalement blasé de la vie. L'étudiant me posa une ultime question, de qui s'agissait-il ?. Je ne sais pas si cela enchantera Andy de le savoir, mais moi j'avais totalement été choquée à mon réveil et que ce soit principalement ce gars et pas un autre. Je ne sais pas, j'avais eu l'impression que le destin nous jouait un de ses fameux tour. « Sachka !. » Répondis-je avec une certaine nonchalance, me précipitant sur mon café pour en boire rapidement une gorgée et guetter du coin de l'oeil, la réaction de mon ami. Sachka est donc devenu le mec à qui je devais fidélité à présent. Déjà rien que de dire le mot fidélité, j'avais la langue qui tournais trois fois et une envie pressante de vomir tout mon café. Ouaich, Andy avait totalement raison, j'étais foutu et j'allais devoir sucer la même queue aussi longtemps que ce mariage demeurera. Ceci dit, je mentirais si je disais que mon pseudo mari n'était pas doué et que sa queue n'était pas parfaite surtout qu'il savait s'en servir avec un certain professionnalisme.
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Andy avait probablement exagéré voir totalement paniqué pour presque rien. Enfin, presque. Ce n'était pas qu'un coup d'un soir raté mais un mariage. Les implications ne s'imposaient pas de la même façon. Un mariage faisait bien plus peur quoique bien moins que d'avoir couché avec un inconnu sans protection. En soit, il y aurait eu plus désagréable comme une maladie sexuellement transmissible et incurable ou pire un mioche. Pondre une descendance offrait un minimum dix-huit ans à s'occuper d'un autre et composer avec l'être qui a eu le malheur de prendre son pied deux secondes de trop. Le divorce, après tout, ça existe et c'est pas pour les chiens.

"Un piège...?" Certes, Andy peinait à comprendre que l'on puisse finir marié à Las Vegas. Même ivre, drogué ou en pleine crise existentielle, un mariage restait un acte long à mettre en place. A un moment où un autre, l'esprit devait décuver un minimum. Il y avait d'autres personnes autour. Et puis, quels organisateurs censés laisseraient un couple se marier aussi vite? Enfin, sa vision du monde devait être périmé et l'institution du mariage n'avait déjà pas bonne presse aux yeux d'Andy. Aujourd'hui, il finissait littéralement radié et enterré. Salop!

"C'est juste un bout de papier, tu sais. Il ne vous oblige à rien ce contrat. Maintenant, il existe des façons simples et efficaces de rompre ce genre d'engagement." Annonçait le jeune homme d'un air qui se voulait rassurant. "Déjà que même ceux qui l'on fait sciemment ne le respectent pas alors franchement tu peux clairement le piétiner ce truc. Pourquoi tu ne divorces pas?"

La question sonnait légitime. Si c'était tant le calvaire, pourquoi ne pas y mettre fin. Inutile de passer devant un tribunal, de payer une tonne d'avocat. Si ce n'était que le début, un accord à l'amiable ferait l'affaire. Chacun reprenait ses affaires, signait les papiers du divorce et s'était réglé. Vive les Etats-Unis!

"Sachka..." Laissa trainer Andy en redressant un sourcil.

Ce fils de... allait l'entendre pester dans les jours à venir. Si l’appellation laissait à désirer pour le pauvre nouveau marié, Andy tenait trop à lui pour ne pas exploser littéralement à sa face. Ici, son rôle de mâle lui tenait trop à coeur pour faire une scène. Et puis, Sharon lui avant annoncé d'elle-même et son air dépité causait trop de peine à Andy pour faire le lourd. Sachka n'avait pas eu cette délicatesse. L'amitié que lui portait le pilote de course automobile venait de se prendre une baffe. Dans le fond, peut-être que le barman avait juste fantasmé cette relation avec l'époux de Sharon. Peu importe. Impassible, Andy descendit une nouvelle gorgée de son café en quête de la bonne réaction à avoir. Aucune ne lui passait par l'esprit. Aussi, la plus simple fut adoptée.

"Il ne devrait pas trop te faire chier pour signer... non?"

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