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HAKUNA MATATA !

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Rose Evannah.M Morrighan & Marlon Sales.

Une douce brise me chatouille le visage et les rayons du soleil lèchent ma peau. Ma dernière cigarette se consume, les cendres tombent légèrement sur le sol et la fumée monte au ciel. Elle ondule et s'estompe avec le vent. Tout s'estompe ou se consume. Bon sang, j'avais arrêté la cigarette. Depuis trois jours. Il faut bien que je compense, impossible de trouver des mikados à ce maudit Summer Camp. D'accord, j'abuse peut-être un peu, ce Summer Camp n'est pas si horrible, il est même assez agréable. Mais ne pas avoir de mikados sur place lui enlève une partie de son charme et de son intérêt tout de même. Je rentre dans la grande bâtisse qui nous sert de résidence. J'aime beaucoup l'ambiance qui règne ici, chaleureuse et conviviale. Je m'ennuie. Je vais faire une petite sieste avant d'organiser tout projet.
Les rêves sont des mondes étranges, parfois plus réels que la réalité.
J'étais ange. Je déployais mes immenses ailes dans le ciel. J'étais le plus brillant des astres, la plus attirante des étoiles. J'étais libre. Puis mes ailes ont été coupé. Il y eut du sang. Il entourait ma chute, en un ruban écarlate. Je criais et je hurlais, ma chute me semblait interminable. J'atterris avec violence, sur une terre dure et aride. Autour de moi, les gens passaient, sans me voir. Ils me piétinaient. J'avais mal. Puis, on me tendit la main. Mes mains se refermèrent sur celle-ci. Je la serrait tellement fort que je sentais son pouls battre. Cette main m'entraîna loin d'ici. Nous étions dans une forêt, et je me sentais bien. J'étais heureux. Et sans explication, aucune : il y eut un feu. Un feu ardent. Je riais si fort que j'en avais mal aux côtes. La fumée était grise. Ou bleu. Une flamme me lécha le visage. Je ne bougeais pas. Je continuais à rire, encore plus fort.
Réveil.
Une migraine se jetait sur moi, me déchirant le cerveau. Ce sonho, ce rêve. Il était tellement étranger. Allez, pense à autre chose. Ces vacances étaient délicieusement longues, je me laissais glisser dans une lascivité douce. Été farniente, me voilà ! Mais que faire, maintenant que j'ai enfin du temps libre ? Aller me baigner ? Trop fatiguant, mon corps n'est physiquement pas fait pour le sport en vacances. Aller draguer ? Mes cernes et mes yeux rouges feront peur à toutes personnes normalement constitué. Finir de lire mon livre ? Lire nécessité un certain effort physique tout de même ! Ma deus, ma flemme est encore plus immense que le boule de Nicki Minaj.
Je fixais le mur, de très légères fissures l'ornait. Je me concentrais tellement fort que j'avais l'impression de les voir bouger, comme des nuages. Tiens, ces deux fissures là, on dirait Milou, le cheval de Tintin. Que ? Cheval ? J'ai besoin vraiment besoin de repos, malgré ma récente sieste. Et qu'y a t-il de plus reposant que de regarder un bon film confortablement installé dans un canapé avec une couverture et une tasse de chocolat chaud malgré la température ambiante ? Ideia boa meu sujeito ! Parti récupérer mon iPad (il m'a coûté près de deux ans de mikado !) je laissais mon esprit vagabonder. Il fait tellement chaud ici, il fait tellement beau. Ça me rappelle São Paulo. Les plages de sables fins me manque. Je soupire d'aise. Demain je trouverais bien quelque chose à faire ! Couverture, tasse de chocolat chaud, iPad, oreillettes. Okay ! C'est parti. La BO du film m'envahit les oreilles. Les girafes, les gazelles, les singes, les oiseaux me saute aux yeux. Je suis pris dans le film. Me voilà Lion, je suis le sacrément de Simbad de mes yeux perçants. Je suis bercé par la rumeur de la savane. Je me laisse emporter dans cette cacophonie du Tout. J'oublie le monde extérieur. Je sors brusquement de ma torpeur, une voix féminine m'interpelle..
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Marlon & Rose
Unicorns can't fly. I can't fly. Therefore i am a unicorn ?

Tablatures sur Tablatures, je m’arrête un instant. Je pense, donc je suis ? Drôle, alors pourquoi ne me reconnais-je plus ? Lasse, jeune, mais j’ai déjà l’impression d’en avoir déjà trop vu. Trop vu, trop entendu et trop fait. Je soupire, fluorescent adolescent, je n’ai pas envie de grandir, rester ici, troupier ou non. Je ne veux plus du passé, le présent ne me contente pas, mais le futur j’ai la nette impression que je n’en veux pas. Je regarde par la fenêtre, il fait beau et pourtant je grelotte. Entourée, mais dans son monde. Ouais je ressens ça comme ça. Totalement égoïste, mal être prépondérant. La Téquila et une certaine Abygaelle Rousseaux en font beaucoup mais ce n’est pas assez. Je me sens sans issue, je déraille, je ne sais où je suis, où je vais. Je me cherche et pourtant je n’ai aucunement envie de savoir ce que je vais trouver. Je ferme les yeux. Je vois la fille que j’aurais pu être, sereine qui poursuis sa route. Ô grand malheur, le rêve éveillé s’estompe et fait place à la triste réalité. Tablatures sur Tablatures, je m’acharne à me détruire. Tensions plus que tendues avec mes proches, je me sens seule. Je me lève, je regarde cette personne. Je ne la comprends pas. Je n’arrive pas à savoir qu’est le problème. Peut-être est-ce le destin ? Alors pourquoi je n’y crois pas ? J’essaie pourtant, j’essaie de me dire qu’un jour je l’aurais ce bonheur. Tablatures sur Tablatures, orage dans mon subconscient, je décide à me lever, à lâcher ma guitare. Les jours se suivent se ressemblent malheureusement pour moi et joie pour ma mélancolie.

Je descend les escaliers, arrivée en bas, je me demande bien ce que je vais faire ? Abygaelle n'est pas là, j'adresse plus la parole à Solweig, mon frère sort avec elle, et mon autre frère ? Joker ? Je décide enfin d'aller dans la salle commune. Je vois Marlon non-loin. Par contre il à l'air totalement ailleurs. Dans l'espace temps. Je souris. Nous deux ça avait bien accroché, et pourtant j'étais pas d'humeur, avec toutes les mésaventures que j'ai eu. Mais il m'avait fait rire, alors que je n'en avais pas envie pourtant. Il est peut-être magicien ou un quelque chose comme ça. Je m'approche de lui, j'esquisse un autre sourire en le voyant scotchée à son Ipad. Il ne me voit même pas. J'ose, l'enlever de ses rêveries tout en souriant. " Je vois, tu es en pleine hibernation et sans moi ?" Je le regarde,m'installant à ses côtés , prenant une partie de sa couverture. Ah lui aussi il grelotte malgré cette fournaise ? Drôle. " Et en plus, c'est le Roi Lion !" Qu'avais je dis ? Pas envie de grandir. Etre consumer sans pourtant consommer. Hey Marlon, t'en es-sur que ça va aller ?

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Rose Evannah.M Morrighan & Marlon Sales.
" Je vois, tu es en pleine hibernation et sans moi ?"
Cette voix, je la reconnaitrais entre mille ! Mais elle n'a pas ce ton enjoué qu'elle a d'habitude, pas cette douceur et cette gaieté. Elle s'installe à côté de moi. J'aime sa présence. Elle me rassure. Mais j'ai l'impression qu'elle n'est pas elle même. Elle respire la mélancolie. Et je ne sais vraiment pas quoi faire. Je l'entraîne à poser sa tête sur mon épaule et je la câline doucement.
" Et en plus, c'est le Roi Lion !"
Et puis là je vois ses yeux qui brillent. Ce n'est pas de la moquerie, non, c'est l'enfance. Oui, moi je n'ai pas les mots. Moi je ne sais pas quoi faire. Alors je remet le film en route en espérant secrètement que Mufassa les aura.
Et les images défilent. Nous sommes happés dans cette atmosphère si particulière. Je chantonne les chansons, Rose m'accompagne. Et pendant un instant, j'ai l'impression qu'il n'y a que ça. La chaleur de nos deux corps et l'ambiance envoutante de la savane. Mais, il y a une fin à tout. Simbad pousse un dernier rugissement, le lionceau devenu grand. Et je refais parti du monde. Du Vrai. Celui qui nous fait mal, celui qui nous blesse. Les larmes sillonnent mes joues. Et je me sens bête d'avoir montré ma faiblesse. Mais je souris. C'est Rose, elle a le droit de le savoir que j'ai un coeur, et une âme. Elle, elle a le droit. Je lui touche les cheveux, elle aussi elle pleure. Mais ce n'est pas le film, j'en suis pratiquement sûre.
« Ca va aller Rose, ça va aller. »
Et je ne sais pas quoi dire d'autre, donc je la serre encore plus fort et répète comme une interminable litanie : ''ça va aller Rose, ça va aller'', Et je me sens bête. J'ai envie de la voir sourire vraiment, parce que quand elle sourit ça fait chanter le vent et rajouter des couleurs aux arc-en-ciel. Et voilà que je suis sentimentale. Demain je vais courir nue dans un champs de fleurs sur fond de musique de gonzesse si ça continue. Je ne veux pas lui demander d'explication, je sais qu'elle est fragile Rose. Je veux juste qu'elle se laisser aller entre mes bras.
« Rose, on fait un tour ? Ça nous fera du bien de marcher, j'en suis sûr ! »
Nous nous levons. Dehors des fragrances sucrées flottent d'ans l'air. Et je me met à marcher. Un silence tombe, mais pas l'un de ces silences gênants que l'on comble avec la première idiotie venue. Non. C'était l'un de ces silences reposants, l'un de ceux où l'on est seuls à deux. Je le brise pourtant. Je parlerais, pour deux s'il le faut.
« Tu sais, en ce moment, j'ai l'impression que tout se brouille. Tu vois ? J'ai l'impression que, je sais pas, j'ai changé. J'ai l'impression d'être là, mais d'être ailleurs. J'ai l'impression de me noyer dans un océan de vide. Tu vois, comme si, comme si tout ce qui était autour de moi c'était du vent. Et puis j'arrête pas de me dire à force que c'est vrai. Que je suis juste un pauvre paumé, fait pour être seul. J'ai l'impression d'pas avoir été configuré pour être heureux. »
Je dégueule tout ce qui me pèse. Et putain, ça fait du bien.
« Tu connais ça toi ? Avoir cette foutue sensation qui te ronge. Avoir le sentiment de ne plus te connaître et de ne pouvoir l'avouer à personne. Avoir l'impression que cette sensation faut l'étouffer. Qui faut pas l'dire, pas le montrer. J'ai l'impression d'être le seul à vivre cette merde. »
J'ai l'impression d'en avoir trop dit, mais je ne peux plus m'arrêter.
« Rien ne m'anime, rien ne me fait vibrer. Et je me sens seul, atrocement seul. Mais j'espère encore un peu tu vois ? Un truc. Un machin qui ferait ''tilt'' et qui ferais tout exploser. Je sais pas. Je suis débile je suppose »
Les rayons du soleil passe dans les longs cheveux de Rose. Ses yeux sont plus bleus que jamais. Qu'elle est belle Rose.
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Marlon & Rose
Unicorns can't fly. I can't fly. Therefore i am a unicorn ?


Je t’extirpe de tes rêveries. Suis-je égoïste ? Marlon n’a pas l’air en pleine forme. Quitte à se morfondre faisons-le à deux ? Bloqués entre la session Spleen et Idéal, L’idéal en moins. Je te regarde, je vois bien que tu traines aussi un boulet ? Es-tu aussi ton propre bourreau ? J’ai mal à la tête, je pense trop. Vois-tu ? Comme j’essaie de sortir du trou ? Marlon, t’es là ? J’ai peur. Ton aura, me rassure. Je me sens moins seule. Moins vulnérable. Tu m’offres même des gestes tendres. Je souris, je me sens si petite, même minuscule. Je te regarde comme un grand enfant. J’ai l’impression de retourner dans le passée, passé que j’ai envie d’oublier. Et toi Marlon, qu’est-ce que tu fuis au juste ? Fluorescent Adolescent, pendant un court instant, j’oublie tout. Cataclysme apaisant, c’est presque psychédélique. J’oublie ce que je suis, j’oublie tout ce qui est autour. Marlon tu te rappel, l’idéal là je le vis, là à cet instant-là. La chaleur glaciale s’estompe. Je me sens presque mieux, sentiment factice. Tout ça n’est qu’une illusion. La réalité me poursuit. Je prends l’ascenseur essayant de m’tirer ailleurs. Naïve que je suis, putain de réalité qui prend un putain d’escalier qui arrivera à ses fins. Elle arrive lentement mais surement. J’cuis à feu doux, à feu ardent. Et toi Marlon, tu cuis comment ? A point ? Ou Bien es- tu déjà cuit, foutu ? Je vois tes larmes. Mince, tu souffres autant toi aussi. Je pleure, et pourtant nous chantions trois secondes plus tôt. Qu’avais je dis ? Indéniablement. L’avenir nous fait peur et pourtant nous ne voulons pas revoir se reproduire ce qui nous a brisés dans le passé. Que dire ? Je crois que je me suis trompé d’invitation. Tu me touches les cheveux, t’essaie de me rassurer. Et toi qui va te rassurer ? « Ca va aller Rose, ça va aller. » comme tu le répètes si bien. J’ai presque envie de te croire. T’es quoi au juste Marlon. Tu répètes cette phrase, qui me brise et me fait miroiter en même temps. J’aimerai tellement. Les mots ne sortent pas, ça fait longtemps qui ne sortent plus. A quoi bon, ils ne servent à rien. Je m’enfonce dans tes bras, comme dans un gouffre. Un gouffre apaisant. Je grelotte plus. Je me sens même bien. Je voudrais que cet instant persiste, encore et encore.


« Rose, on fait un tour ? Ça nous fera du bien de marcher, j'en suis sûr ! » Je m’exécute et te suis. Tu marches, et moi je nage, j’ai l’impression d’être entre deux eaux. Crawl, brasse. Ouais jdirais que je coule plutôt. Risible. Je persiste dans mon mutisme. Marlon, tu m’excuseras, mais j’ai assez parlé, pleurer aussi, mais il parait que les larmes sont infatigables ? Super, elles ont gagnés, moi je suis à bout épuisée, écrasée. Je suis auto corrosive. Merde ce soleil. Vampire, laissez-moi, pourrir en paix. Le silence s’fracasse et laisse place à ta détresse. « Tu sais, en ce moment, j'ai l'impression que tout se brouille. Tu vois ? J'ai l'impression que, je ne sais pas, j'ai changé. J'ai l'impression d'être là, mais d'être ailleurs. J'ai l'impression de me noyer dans un océan de vide. Tu vois, comme si, comme si tout ce qui était autour de moi c'était du vent. Et puis je n’arrête pas de me dire à force que c'est vrai. Que je suis juste un pauvre paumé, fait pour être seul. J'ai l'impression d'pas avoir été configuré pour être heureux. » Et merde, putain de vérité que tu viens d’énoncer. Ta dernière phrase tambourine dans ma cervelle. J’ai mal. Aie. Le sentir fait mal , l’entendre aussi , l’entendre dans la bouche de quelqu’un d’autre, c’est différent. Je me sens presque comprise, dans tout ce brouillard. Je ne réponds pas , je suis scotchée. Tu m’a carrément achevée. Que rajouter à cela ? A si tu as quelque chose à rajouter ? « Tu connais ça toi ? Avoir cette foutue sensation qui te ronge. Avoir le sentiment de ne plus te connaître et de ne pouvoir l'avouer à personne. Avoir l'impression que cette sensation faut l'étouffer. Qui faut pas l'dire, pas le montrer. J'ai l'impression d'être le seul à vivre cette merde. » Marlon , je réitère , t’es quoi au juste ? « Oui je connais ça. Je suis née avec. Cette impression de n’exister pour exister justement. De donc ignorer ce qu’on n’est , ce qu’on a. Avoir l’impression de n’être rien et de vouloir tout , de vouloir quelque chose de mieux , qui nous rendrait heureux. L’impression d’être incompris. D’avoir une putain de moisissure qui te susurre à l’oreille que tu n’es rien qu’un tas d’os qui pourrira un jour. Ouais je connais, et le pire c’est le jour où tu te rend compte que ce malheur, c’est toi qui le crée, que c’est toi la moisissure » . Si je me sens mieux. Je ne sais pas. Marlon et toi pourquoi te sens tu mal ? « Rien ne m'anime, rien ne me fait vibrer. Et je me sens seul, atrocement seul. Mais j'espère encore un peu tu vois ? Un truc. Un machin qui ferait ''tilt'' et qui ferais tout exploser. Je ne sais pas. Je suis débile je suppose.»

Non en aucun , Marlon. Tu as ce que je n’ai plus, l’espoir, tu crois encore que c’est possible. Soit, utopie ou pas je ne cracherai pas dessus. J’ai les mêmes sensations que toi. J’ai peur. T’es quoi au juste ? Je te souris. « Je comprends, je ne sais pas ce qui t’arrive, mais je comprends étrange non ? Marlon dit, maintenant que tes bras me rassurent, tu ne me laisseras pas hein ? Tes bras … « On doit avoir un problème, c’est ça ? » Am stram gram Pic et pic et colégram Bour et bour et ratatam tu m’expliques ce qui se passe ?

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Rose Evannah.M Morrighan & Marlon Sales.
« Oui je connais ça. Je suis née avec. Cette impression de n’exister pour exister justement. De donc ignorer ce qu’on n’est , ce qu’on a. Avoir l’impression de n’être rien et de vouloir tout , de vouloir quelque chose de mieux , qui nous rendrait heureux. L’impression d’être incompris. D’avoir une putain de moisissure qui te susurre à l’oreille que tu n’es rien qu’un tas d’os qui pourrira un jour. Ouais je connais, et le pire c’est le jour où tu te rend compte que ce malheur, c’est toi qui le crée, que c’est toi la moisissure »
Sa voix est belle. Mais elle semble venir de loin. Oui, on dirait ces voix d'outre-tombe dans les films. Sa voix elle est froide mais douce. Sa voix elle me transperce tout comme ses paroles. Et c'est trop juste, trop vrai. C'est trop fort. Parle plus, Rose. Parle moi. Pitié, arrête avec cette fausse pudeur. Hurle, Rose. Hurle. Je sens que tu te retiens. Dis moi tout ce que tu penses, dis-le moi.
« Rien ne m'anime, rien ne me fait vibrer. Et je me sens seul, atrocement seul. Mais j'espère encore un peu tu vois ? Un truc. Un machin qui ferait ''tilt'' et qui ferais tout exploser. Je ne sais pas. Je suis débile je suppose.» 
Et je ne me perçois même plus parler. Je ne fais plus attention à ce que je dis. Je me met à nu devant elle. Je vois ses yeux s'embuer à mes paroles. Et elle sourit doucement. Elle, elle n'espère plus rien, je le vois dans ses yeux. Qu'à t-elle bien pût vivre pour être si résignée ? Relève toi, Rose. Fais chanter le vent, comme tu sais si bien le faire.
« Je comprends, je ne sais pas ce qui t’arrive, mais je comprends étrange non ? On doit avoir un problème, c’est ça ? »
J'ai envie de la prendre dans mes bras. De renfermer tout mon amour sur elle. Espère encore Rose, espère. Ça me fait mal de voir la détresse dans tes yeux. J'ai l'impression que tu te noies, j'ai l'impression que tu ne veux plus batailler et que tu laisses tes poids t'entraîner au fond de l'eau.
« J'ai pas besoin de savoir ce qui t'es arrivé pour voir que tu souffres. »
Ouvre les yeux Rose. Nous aussi on a le droit au bonheur. Mettre les mots sur des états d'âme imprécis ce n'est pas mon fort. J'ai envie de te dire que la vie est belle, que le bonheur existe quelque part, qu'on a le droit de garder espoir.
« Et tu sais, Rose. Peut-être que souffrir c'est une chance ? Peut-être que c'est la preuve qu'on est pas encore vides de tout ? Souffrir c'est la preuve qu'on peut encore ressentir quelque chose. »
J'ai jamais autant parlé. Je me sens bien, mais j'ai atrocement mal. Tes paroles, elles m'ont écorché vif Rose.
« J'ai l'impression que dans la vie, on va toujours en baver ou on aura toujours peur. De quelqu'un, de quelque chose. Mais j'ai l'impression qu'il faut pas se morfondre, pas se fuir. On va toujours souffrir, mais il faudra toujours encaisser. Pourquoi ? Parce que ça compte, c'est tout. »
Je me déteste. Moi, là à donner des conseils et des leçons de vie que je ne suis même pas foutu d'appliquer. J'aimerais bien arrêter d'être lâche et enfin être fort. Fort pour nous deux.
Nous marchons encore et arrivons aux rives du lac. La lumière de fin de journée miroite à la surface de l'au. Les rayons du soleil explosent en une myriades multicolores. C'est tellement beau. Et puis, c'est juste à cette vision : celle du soleil fusionnant avec l'eau, que je le vois maintenant. La vie est belle. Atrocement belle.
C'est le rock de l'eau qui danse, plic, plac, c'est le soleil qui veille sur nous, c'est la douceur du vent, c'est les pics au coeur, c'est le bruit de ta respiration, c'est la langueur que l'on partage à deux, c'est l'odeur de la nature et le bruit des grillons, c'est mes orteils enfoncé dans l'herbe, c'est la beauté autour de nous. Et c'est surtout la promesse d'un demain, d'un Ailleurs.
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« Rien ne m'anime, rien ne me fait vibrer. Et je me sens seul, atrocement seul. Mais j'espère encore un peu tu vois ? Un truc. Un machin qui ferait ''tilt'' et qui ferais tout exploser. Je ne sais pas. Je suis débile je suppose.» Et c’est là où je me demande si ses paroles tellement vraies me font plus de bien que de mal. Certes elles ne viennent pas de moi, mais c’est tout comme. Je me sens seule, atrocement seule, je n’en vois pas le bout. Pas d’arrivée, sans départ. J’insinue donc que je stagne. Je ne vis pas, je ne survis pas non plus, je subis tout simplement. Ouais comme toi Marlon, ce « tilt » dont tu parles, je l’attends, enfin je l’attendais. Mais je n’y crois plus. Tu dois surement avoir raison, y’ a certaines personnes pour mourir, vivre et rester malheureux. « J'ai pas besoin de savoir ce qui t'es arrivé pour voir que tu souffres. » Le sourire que j’ai à l’instant de cette phrase contredit mes pleurs. J’y peux rien. Triste vérité qui me fait sourire. Je te regarde, et je suppose que toi aussi tu souffres. Tu as raison Marlon, tu n’as pas besoin de savoir ce qui s’est produit pour voir que ça ne tourne pas rond. Tu le vois, et le vois-tu car toi aussi tu es enfermé dans cette bulle diabolique ? Ou tout simplement parce que mes sentiments se lisent trop sur ce visage fatigué par les multiples désillusions. Par contre Marlon, malgré ces vérités assassines, si vrai qui me font autant griser qu'espérer, tu te trompes. Je ne souffre pas, je ne ressens rien. Les larmes ce n’est rien, c’est matériel, ce qui m’arrive n’est pas réel, Réveillez moi. « C’est marrant, je pense exactement la même chose en ce qui te concerne. » Je te regarde, et je me dis que tu as encore cet espoir que j’ai perdu, depuis longtemps. D’ailleurs l’espoir fait vivre, suis-je donc morte ? Surement. J’aimerai me dire que cette mélancolie va s’éclipser, qu’une fièvre d’euphorie va subsister. Un endroit où je me sentirai en sécurité, pas épiée, aucunement trompée, dépression supprimée. Marlon tu crois que ça existe ça ? Peut-être, mais je songe, en ai-je le droit ?

« Et tu sais, Rose. Peut-être que souffrir c'est une chance ? Peut-être que c'est la preuve qu’on n’est pas encore vides de tout ? Souffrir c'est la preuve qu'on peut encore ressentir quelque chose. » Marlon, vois-tu ? Rose Morrighan n’est pas à proprement vide, elle est en putréfaction, voilà ma définition. Si je sens la douleur ? Ouais j’en souffre Marlon, et pourtant je l’alimente cette douleur, en ne me rattachant qu’a la bassesse, à marcher les bras ballants, attendant le jour où là je pourrais dire que je suis vraiment au fond du gouffre. « Quitte à être heureux, ne plus ressentir m’arrangerais … » Je te regarde, ton visage , tes yeux et je me dis que ce que je viens de dire est totalement faux, si je le pense peut-être. Pardon Marlon, pardon de ne pas te croire. Je suis juste résignée. « J'ai l'impression que dans la vie, on va toujours en baver ou on aura toujours peur. De quelqu'un, de quelque chose. Mais j'ai l'impression qu’il ne faut pas se morfondre, pas se fuir. On va toujours souffrir, mais il faudra toujours encaisser. Pourquoi ? Parce que ça compte, c'est tout. » Je t'observe et je me dis que ce que tu viens de dire, est beau. J’y peux rien, j’ai envie d’y croire en t’écoutant. Et je me dis, c’est surement vrai. Mais quelque chose m’échappe. Les embuches, les désillusions, d’accord. Je ne peux faire sans, j’y ferais avec, mais je suis faible, j’en ai marre. Es-ce normal de pas souhaiter de pas avoir d’ennuis ? Que nenni, je le cris haut et fort, ce qui ne nous tue pas nous rend plus faible. Equation résolu, je suis bien à terre. Et toi Marlon tu te trouves où exactement ? « Marlon, je suis juste fatiguée. Souffrir m’apporte rien, a part me montrer que le bonheur j’en ai pas le droit. Je te l’ai dit , quitte à être heureux je ne préfère rien ressentir. D’ailleurs tu dis cela, mais toi aussi avoue le, tu aimerais que tout soit facile, que tout tombe de ce ciel , gris ou non. T’aimerai, ne pas être torturé le soir en te couchant, te dire qu’en y repensant plus tard , ce n’était rien. Et pourtant ce mal-être surplombe ta vie. » Les belles paroles, j’en ai pas besoin, je ne crache pas mon venin, je le digère. Voilà tout est dit. Nous continuons à marcher, arrivés aux rives du lac. Mais qu’importe ce beau paysage vu que je broie du noir ? «Enfin malgré ce que j’ai dit , malgré le fait qu’on se connaisse depuis peu… Ben je serai là si tu … » Ouais les sentiments et moi c’est pas trop ça. Mais Marlon, dis-moi, tu as tout de même compris ? Car malgré ce mal sans nom que l’on arbore, je le sent moins quand je suis avec toi.
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Rose Evannah.M Morrighan & Marlon Sales.

« C’est marrant, je pense exactement la même chose en ce qui te concerne. »
Je n'aime pas ce regard que tu me lance, Rose. T'as le regard de celle qui en a trop vu, trop entendu. T'as le regard de celle qui en a trop vécu.
« Et tu sais, Rose. Peut-être que souffrir c'est une chance ? Peut-être que c'est la preuve qu’on n’est pas encore vides de tout ? Souffrir c'est la preuve qu'on peut encore ressentir quelque chose. »
Ses yeux s'assombrissent encore un peu plus à mes paroles. Qu'as-tu vécu ? Qui t'as fait autant de mal ?
« Quitte à être heureux, ne plus ressentir m’arrangerais … »
Non. C'est faux, Rose. C'est faux. Le Rien. Rien de bien. Rien de bon. Mais le Rien, c'est aussi la promesse d'un futur sans soucis, non ? Mais c'est aussi la promesse d'un futur vide, gris. C'est la promesse d'une vie monotone et pitoyable. Le Rien c'est juste une mort lente.
« J'ai l'impression que dans la vie, on va toujours en baver ou on aura toujours peur. De quelqu'un, de quelque chose. Mais j'ai l'impression qu’il ne faut pas se morfondre, pas se fuir. On va toujours souffrir, mais il faudra toujours encaisser. Pourquoi ? Parce que ça compte, c'est tout. »
Ce que je dis là, je le pense vraiment Rose. Ce n'est pas juste de jolies phrases, c'est des petits bouts de mon âme que je t'offre.
« Marlon, je suis juste fatiguée. Souffrir m’apporte rien, a part me montrer que le bonheur j’en ai pas le droit. Je te l’ai dit , quitte à être heureux je ne préfère rien ressentir. D’ailleurs tu dis cela, mais toi aussi avoue le, tu aimerais que tout soit facile, que tout tombe de ce ciel , gris ou non. T’aimerai, ne pas être torturé le soir en te couchant, te dire qu’en y repensant plus tard , ce n’était rien. Et pourtant ce mal-être surplombe ta vie. »
Tu as raison. Mais tu as totalement tort. Choisir la facilité, toujours, ce n'est pas ça la vie. Rose, réveille-toi. Oui, j'aimerais que la vie soit simple. J'aimerais qu'Il revienne et que cette fois, j'ai le courage de l'aimer. Oui, j'aimerais tant finir mes journées le sourire au lèvres. Oui, j'aimerais chanter la vie. J'aimerais tellement. Mais je sais que la vie n'est pas un conte Disney. Non. Il ne suffit pas d'attendre que la vie passe dans un cercueil de verre. Personne ne viendra nous réveiller dans la vraie vie. Il faut se battre, il faut cracher le bout de pomme qui nous empoisonne, qui nous crève de l'intérieur. Il faut le cracher, ce bout de pomme, avant qu'il ne nous pourrisse totalement.
«Enfin malgré ce que j’ai dit , malgré le fait qu’on se connaisse depuis peu… Ben je serai là si tu … »
Elle bégaie, elle aussi elle est perdue. Je ne te laisserais pas, Rose. Fais moi confiance. Je l'entoure de mes bras. Laisse toi aller, Rose. Je serais là.
« C'est comme ci j'avançais à reculons, dans le sens inverse. Je tourne en rond. »
Je ne suis pas fort. Ne te méprends pas. Je suis faible, trop faible. Je ne sais pas faire face aux sentiments, et je fuis tout le temps. Mais je n'ai pas envie de fuir devant ta détresse, je n'ai pas envie. Je me fiche de ma souffrance, je peux vivre avec. Mais voir la tienne, ça me fait trop mal. Parce que, Rose, toi tu as le droit au bonheur. Tu le mérites. Ne baisse pas les bras. J'ai envie de te voir sourire. Accroche toi à moi, Rose. Lutte. Lutte contre cette chienne de vie qui t'a tout pris mais qui a encore tant à offrir. Lutte, Rose, je t'aiderais, je te le promets. Mais n'abandonne pas. Pitié, n'abandonne pas.
« Tu n'as rien compris. T'inquiète pas, moi aussi. »
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Marlon & Rose
Unicorns can't fly. I can't fly. Therefore i am a unicorn ?

"Rose tu n'es rien, ta mère de même ainsi que Jamie, t'entends." Voici les paroles de mon bourreau, bourreau qui a pour nom commun père, mais nous l’appellerons diable. Mes vieux démons resurgissent , ou alors ne sont ils jamais partis ? Je vis avec et ça m’empoissonne. Mon passé est une gangrène qui bouffe mon souffle a petit feu. Souffle que je n'essaie même pas de préserver. Je souffle, je m'essouffle, je sature. Et je pense , à ce qu'aurais pu être ma vie, sans tout ça. Serai-je ce que je suis aujourd'hui ? Certainement pas. Et voici le problème. J'aurais voulu être forte, retenir ces larmes, ne pas tomber dans une dépression qui est de vivre au jour le jour avec se sentiment d'être l'esclave de sa propre vie. Il est mon bourreau, et j'ai l'impression d'être comme lui. Être mon bourreau à moi. J'en conclus, que je suis semblable à lui. Berk. Goût Amer, en pensant à ceci. Rose est tu ton propre monstre ? Aimes- tu l'auto destruction ? " T'entends tu n'es rien , absolument rien.". Ouais j'entends, et là j'aurais voulu ne pas savoir la signification de ses mots si lourds, trop imposants à supporté. Aie, je ne vaux même pas mieux que le vide est-ce cela ? "Et tu crois que c'est pourquoi que ton frère Jamie fuguait ? Il ne t'aime pas. T'en doute ? Pas assez pour vous supporter" Mes oreilles, bourdons diaboliques. Qu'est ce qu'il m'agace, ses paroles lointaines me hantent. Marlon vois-tu pourquoi rien ressentir, m'arrangerai. N'est-ce pas fantastique ? Pas de questions à se poser , pas de remords, rien rien . Le vide comme tu le pense. Un rien qui me ferrait du bien, un vide. Ce vide j'en veux pas, mais je cours après. Je suis épuisée. Marlon je n'ai plus envie de faire des efforts. Egoiste, si tu veux. Si j'ai envie de gâcher ma vie , peut-être. Ne jamais m'caser, continuer à avoir de mauvaises relations avec les gens que j'aime, je vis dans cela. On ne change pas les bonnes vieilles habitudes. Mais, Marlon ne songes pas que le bonheur je n'y crois pas, je n'y crois plus. Je pense juste qu'il n'est pas fait pour moi . Le destin, foutu théorie, le hasard encore moins. T'es né pour crever et y'en a qui entre ce moment on plus de chance que d'autres. J'en fais pas partie. Encore une fois laissez moi pourrir en paix.

«Enfin malgré ce que j’ai dit , malgré le fait qu’on se connaisse depuis peu… Ben je serai là si tu … » Je bégaie, pitoyable que tu es Rose, adulte mais encore fragile comme une pré-adolescente. Je tombe, je laisse tomber mes armes meurtries. Marlon, tu m’enlaces pourquoi ? Ne sais-tu pas que tu perds ton temps ? « C'est comme ci j'avançais à reculons, dans le sens inverse. Je tourne en rond. » Jackpot. Et tu sais quoi ? J'ai l'impression de reculer dans un sens qui n'existe même pas. Je suis perdue, je n'avance pas. Marlon que t'es t-il arrivé ? Te voir dans cet état n'arrange pas le mien, qui est pas mal endommagé. " Je pense qu'il faut qu'on arrête" Après tout nous ne sommes pas des marionnettes. Ficelles écorchées vives, traces marquées à vie. Malgré tout ce que je dis, je l'attend ce bonheur, désespérément , démesurément. « Tu n'as rien compris. T'inquiète pas, moi aussi. » Ah bon, j'ai rien compris ? Peu m'importe, en ce moment précis , j'essaie d'oublier de qui s'est passé, ce qu'il y a autour de nous. Et puis je me dis, j'ai quand même l'a chance de t'avoir. Je te souris, et je songe que ce bonheur, tu l'auras, t'en a le droit.
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Rose Evannah.M Morrighan & Marlon Sales.
Une ombre de haine passe dans tes yeux. A moins que ce ne soit de la tristesse ? Ou du dégoût ? Ou encore, les trois à la fois ? Peu importe. Pendant ces quelques secondes, tu as été plus morte que vivante. Tu as souffert, j'en suis sûre. Mais je suis sûre que tu peux te relever, Rose. Et j'ai envie de frapper de toutes mes forces les personne qui t'ont fait tant de mal. Je sais que ça ne t'aideras sans doute pas à oublier, mais ça me fait mal de te voir comme ça. Pauvre poupée de porcelaine malmené par la vie. Qui cache tant de cicatrices, de blessures. Mais les cicatrices peuvent disparaître avec le temps. Ou avec une bonne chirurgie. J'ai bien envie de l'être moi, ton chirurgien. Docteur Marlon, connard notoire et chirurgien esthétique du cœur. Ça sonne bien. Et tu seras ma cliente préféré, Rose. Je soignerais les brulures, les coupures, les ouvertures et les blessures. Je ferais disparaître les cicatrices, les bleus et les hématomes. Tu auras enfin la vie que tu mérité, loin de tout soucis. Tu seras heureuse, Rose. Oui. Docteur Marlon, connard notoire et chirurgien esthétique du cœur, je te rendrais heureuse.
" Je pense qu'il faut qu'on arrête" Je souris. Tu en as de l'espoir, quoique tu dises, Rose. Et ça me rend profondément heureuse de te voir te relever. Je sais que tu réussiras à claquer la gueule de tous les démons qui te hantent, leur dire d'aller se faire foutre et de les laissez vivre ta vie. J'en suis sûr, Rose. Toujours assis par terre, je lève ma tête vers le ciel.
J'aurais bien aimé être un nuage. Léger. Flottant dans l'air. Libre et éphémère. J'aimerais me laissé ballotter par le vent, et voir le monde de tout là haut. J'aurais tellement aimé être un nuage. « Promet moi un truc, Rose. Promets que jamais, jamais, on ne se laissera encore abattre. Promet le moi, Rose. » Je sais que faire ce genre de promesse c'est dur, qu'il faut être sûr de les tenir. Tu peux me dire non, Rose, mais cette promesse, j'aurais pas la force de la tenir sans toi. Soutiens moi. Je te soutiendrais. Épaules contre épaules on affrontera enfin le monde. La vie est un brouillon, finalement. On peut raturer sur le passé, on a le droit. Et on écrira de notre plus belle écriture l'avenir, je te le promets. « Je viens de me rendre compte d'un truc. On est en vie. Et putain, c'est bon. Je suis vivant, tu es vivante. On a encore tant de choses à voir, à faire. Et on perd tellement de temps à se morfondre. C'est débile d'avoir peur de vivre. C'est comme, comme marcher dans la rue avec un parapluie en attendant qu'il pleuve. Et putain, j'ai envie de m'en débarrasser de ce parapluie, le balancer au loin. Et quand il va pleuvoir, je danserais sous les gouttes. »
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Marlon & Rose
Unicorns can't fly. I can't fly. Therefore i am a unicorn ?

Ecchymose béante, j'ai mal, j'en ai marre. Epuisée par ce qu'il s'est passé, par le présent et parce qui se produira. Rose Morrighan jette ses armes. Marlon, tu ne vois pas que tout ceci ne sers à rien. Ne t'inquiète pas, je ne vais ni mal, je ne vais ni bien, je vais nulle part et c'est bien cela le problème. L'impression de stagner, de ne pas servir à grand chose, l'impression de ne pas exister. Pourtant , tu sais Marlon j'ai bien cru que ce bonheur, il allait arrivé oui, j'y ai cru. L'arrivée d'Ethan ce frère que je connaissais pas et qui m'a aidé , j'ai bien cru que c'était la fin, mais non, c'était plutôt le début de la fin , et la continuité d'un enfer. Naïve que je suis . Cela m'apprendra d'espérer. Et là , qu'est ce qui m'arrive, je te dis qu'il faut qu'on arrête. Que l'on arrête quoi au juste ? Tu souris et là je ne peux m’empêcher de comprendre que ce sourire est plein d'espoir car toi aussi ça n'a pas l'air d'aller. Oui ce si beau sourire, plein d'espoir et je pourrais peut-être même oser dire , assez d'espoir pour deux ? « Promet moi un truc, Rose. Promets que jamais, jamais, on ne se laissera encore abattre. Promet le moi, Rose. » Et a mon tour je ne peux m’empêcher de sourire , car les promesses c'est pas mon truc, j'ai jamais aimé ça , car les promesses ont été crées justement pour ne pas qu'on les tiennes. Et crois moi Marlon, te mentir n'est pas mon objectif. Mais ton ''on'' me fait quelque chose, l'a promesse est l'est pour nous deux. C'est donnant , donnant et c'est peut-être pour cela je n'ai pas envie de m'y engager. Mais Marlon, te voir dans cet état ... Je ne peux pas, alors ta foutue promesse que je pense ne pas résister à briser, je te la jette sur un plateau en argent. Je souris « Promis ... oui Promis ! Et toi Promet moi te suivre tes rêves.. enfin tes objectifs, et ne pas regretter , d'accord ?» En mon fort intérieur je me dis que ce que je viens d'énoncer est une grosse blague. J'ose, oui j'ose lui demander de promettre quelque chose que j'ai du mal à appliquer.

« Je viens de me rendre compte d'un truc. On est en vie. Et putain, c'est bon. Je suis vivant, tu es vivante. On a encore tant de choses à voir, à faire. Et on perd tellement de temps à se morfondre. C'est débile d'avoir peur de vivre. C'est comme, comme marcher dans la rue avec un parapluie en attendant qu'il pleuve. Et putain, j'ai envie de m'en débarrasser de ce parapluie, le balancer au loin. Et quand il va pleuvoir, je danserais sous les gouttes. » Et encore une fois je ne peux que sourire. Et je me dis , que tout ça est tellement vrai. Tellement de temps à se morfondre , tout ce temps où j'aurais peut-être dû forger un espoir qui serait devenu une putain de réalité. Cette sensation d'avoir peur de vivre ou plutôt d'avoir peur de ne pas pouvoir se relever. « Tu sais quoi ? Je sais c'est peut-être un peu trop tôt pour dire ça ... Mais j'ai envie que ça s'arrange et toi aussi ... Je te prend mot pour mot et à la moindre incartade je serai là pour te dire que je suis là et que si tu abandonnes tu m'auras sur le dos.» J'esquisse un sourire en reprenant « Pour mon cas, je te l'ai promis que ferrai des efforts. Mais je veux un délai, j'ai mes deux frères qui ont débarqués dont un que je ne connaissais pas, et je sens que ... Enfin voilà. » Oui je triche quelque peu . Je lui pince le nez en gardant ce sourire naissant.


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