Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(terminé) KYLE ∇ nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident, elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison.
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(terminé) KYLE ∇ nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident, elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison.

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❝ Quand rien n'est prévu, tout est possible ❞
Le monde est trop petit pour ne pas nous rencontrer

Un soir comme un autre. La fin des cours avait été une délivrance pour Elena et elle devait bien avouer que de devoir supporter quatre heures de politique et cinq heures d'histoire lui donnait mal à la tête. Soupirant doucement, son reflet lui renvoyait le reflet d'une demoiselle fatiguée et un peu absente. Depuis son retour à Boston, tout n'était pas encore rentré dans « l'ordre » et ça n'avait rien de simple pour elle. Bien entendu, elle concevait pleinement que retrouver sa vie d'il y a trois ans ne pouvait pas se faire en un claquement de doigts. Revoir son premier amour, son frère et son ancienne meilleure avaient été.. Comment dire, explosif. Soit, ce n'était pas le moment d'y penser.

Se donnant un peu de contenance, ses pas la menèrent en-dehors des toilettes pour femmes de l'université afin de pouvoir se rendre en ville. S'arrêtant à un Starbucks, elle commandait rapidement un Latte Machiato au soja avant de se rendre dans une librairie dont elle avait entendu parler en cours. Apparemment, c'était un endroit idéal pour ses recherches et trouver les livres dont elle avait besoin pour ses travaux de recherche. Finissant son café sur la robe, son gobelet atterrit dans la poubelle non loin de l'endroit où elle se rendait. La façade de la bâtisse fut un réel coup de cœur. Un sourire se dessinait sur ses lèvres alors qu'elle passait la porte d'entrée en douceur. L'odeur des vieux livres, les légers chuchotements des clients, une sensation de bien être l'envahit immédiatement.

Se baladant entre les rayons, son regard se posait sur un jeune homme qui rangeait des ouvrages à leur place. Grand, brun, le teint mat.. Ses yeux ne le lâchait plus. Il n'y avait pas à dire, il était beau. Secouant légèrement la tête, elle ne devait pas penser à ça. Son retour incluait de reprendre sa vie d'avant, mais elle savait que si elle jouait encore avec le feu, elle devrait partir une seconde fois. La drogue l'avait déjà rattrapé, mais aller à droite à gauche.. Non, ce n'était pas concevable. Doucement, elle se rapprochait de lui. Pas de petite étiquette avec son prénom ? Dommage.. Sa curiosité était piquée au vif. « Bonjour » murmura-t-elle avec une infinie douceur. « Je vous ai vu rangé des livres alors.. Je suppose que vous travaillez ici ? » questionna-t-elle toujours sur le même ton. Le calme n'était pas dans ses habitudes, mais vu l'endroit où ils se trouvaient, elle n'allait pas lui crier dessus. « Je cherche des œuvres sur la politique du XXe siècle en France, la Belle Époque » rajouta-t-elle en français, pour être plus précise. Pendant qu'elle parlait, ses yeux continuaient discrètement de regarder ce beau garçon qui n'était pas si loin d'elle que cela..

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Aujourd'hui je n'ai pas cours, ce qui veut bien entendu dire que je bosse à la librairie. Quand je ne suis pas sur le Campus, je suis dans cette vieille librairie du Yard, afin de travailler parce que bon, je n'ai pas encore le don de fabriquer l'argent la nuit, en plus de cela, j'ai un loyer à payer. J'entre donc dans cette petite librairie bien que grande en profondeur, en passant derrière le petit comptoir qui me sert aussi de caisse. Je passe quelque temps à faire les inventaires, mais aussi les nouvelles commandes. Quelques clients me posent des questions concernant de vieux livres d'histoires, d'auteur et d'autres pensent qu'on est le genre à vendre des livres Violetta...mouais. Pour eux, je me contente de sourire et de les diriger ailleurs.

En vient maintenant la partie rangement. C'est un carton en mains que je me balade dans toute la librairie, afin de ranger ces vieux livres par genre, puis par auteur. Autant dire que ça ne se fait pas en cinq minutes. Je passe ensuite à la section auteurs, mes préférés. Macbeth de Shakespeare dans une main, je le contemple tout en grimpant sur mon échelle. J'admire l'oeuvre, étant prêt à le cacher tout mon pull noir pour le ramener chez moi, quand soudain, une voix féminine me fait sursauter, faisant trembler l'échelle. B-bonjour, oui je travaille ici, dis-je en souriant bien qu'elle m'ait fait une peur bleu. J'admire la jeune femme alors qu'elle me demande un renseignement, bloquant quelques secondes sur elle avant de vite revenir sur la Terre ferme. "La politique du XXe siècle en France, la Belle Époque"...oui, oui, oui suivez moi, je lui demande d'un ton sérieux, en allant dans la partie histoire de la librairie. Je grimpe à nouveau sur une échelle, cherchant du regard les livres, avant d'en attraper un. Celui-ci devrait être parfait !, dis-je fier de moi, avant de redescendre pour le lui donner. Il regroupe toutes les histoires de cette époque, dans les moindres détails, j'ajoute en regardant le livre, tout en hochant la tête.
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❝ Quand rien n'est prévu, tout est possible ❞
Le monde est trop petit pour ne pas nous rencontrer

Le calme et la sérénité de cette endroit l'enveloppait immédiatement alors qu'Elena passait à peine la porte de la librairie. Un vrai bon conseil que l'on lui avait donné, se dit-elle. Soupirant de bien-être, son attention passait sous chaque livre. Son regard découvrait chaque allée.. avant de tomber sur la silhouette d'un jeune homme sur une échelle, entrain de ranger une étagère. Souriant, la demoiselle s'était approchée de lui afin de lui parler d'un thème sur lequel elle devait mener des recherches. Apparemment, sa venue avait surpris le beau métissé qui se trouvait légèrement au-dessus d'elle, pendu à l'échelle. Si elle s'amusait de la surprise qu'elle avait provoqué ? Bien évidemment. Apprendre qu'il travaillait effectivement pour la librairie ne fit qu'agrandir son sourire. Une information qu'elle garderait rien que pour elle. La gêne qu'elle ressentait de sa part le rendait.. Intéressant. Soit, la brune ne tardait pas à annoncer ce qu'elle souhaitait, en espérant qu'il puisse l'aiguiller sur les meilleurs ouvrages à analyser. « Merci » lui glissa-t-elle avant de le suivre, tranquillement. Ses yeux s'attardaient sur la silhouette du libraire, admirant ses lignes et.. S'arrêtant d'un coup, elle avait failli de peu lui rentrer dedans. Plus occupé à le détailler sous tous les angles, la jeune femme en avait oublié la réalité. Prenant doucement le livre, ses doigts frôlèrent les siens avec douceur. Quelle délice. « Merci pour votre aide » sourit-elle avec douceur. L'ouvrant, elle feuilletait quelques pas, regardant les photographies tout comme les textes. Très bien. Très, très bien même. « C'est parfait, je vais pouvoir rendre mon devoir en temps et en heure » dit-elle sans perdre son sourire avant de croiser son regard. Mignon, non ?. « Dites, simple curiosité, mais.. vous êtes étudiants à Harvard ? » Ne sait-on jamais qu'il soit dans une autre université, mais.. C'était juste une question comme une autre. C'était plus subtile que de lui demander son prénom ou son âge.. ou s'il est célibataire. De toute façon, elle n'était pas pressé de rentrer travailler donc.. autant essayer de faire un peu la conversation avec quelqu'un de son âge. Ayant laissé son ancienne vie et la plupart de ses amis, se retrouver avec une page vide lui permettait de faire de nouvelles rencontres.

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J'aime travailler à la librairie, bien qu'aujourd'hui je sois fatigué. Je ne dors plus très bien depuis quelques mois, depuis que je bloque sur mon livre. Madisson essaye de me changer les idées en sortant, tout comme Asia qui me fait faire des trucs de malade mais rien n'y fait. Je m'endors presque en rangeant les livres, bien que pour une fois, j'en range des intéressants voir même mes préférés. Vacant à mon occupation, je les range les uns après les autres, humant cette odeur de livres anciens. D'ailleurs, je ne suis même pas certains que mon patron soit au courant qu'il est en possession de bien unique, mais bon, ce n'est pas mon problème si ?.

Une jeune femme venant vers moi, je sursaute, sortant de ma rêverie un peu triste. Shakespeare était entrain de relâcher son envoûtement, pour me laisser à cette jeune inconnue. A moins qu'elle compte m'envoûter à son tour ? Je ne sais pas, en même temps, je ne sais pas si je serais capable de le remarquer. D'ailleurs, ma meilleure amie Cabot se moque souvent de moi, elle m'a même prévenue que les filles venaient ici pour mon joli petit minois. Je suis payé pour ça, alors autant faire les choses bien, dis-je en escaladant mon échelle, afin de lui dégoter une petite merveille. Oui, pour moi les livres sont des merveilles. Je finis par revenir à la hauteur de la jeune femme, afin de lui tendre le livre. Effleurant sa main, je souris en la regardant pour de vrai cette fois-ci. Je n'avais même pas remarqué sa beauté, enfin, je suis tellement doué qu'il ne vaut mieux pas que j'ouvre la bouche. Qui ? Moi ?, non le pape...Oui, oui, je suis à Harvard et...et vous ?, je lui demande à mon tour, tout en passant ma main sur ma nuque.

Ce n'est pas vraiment le moment de discuter, enfin, j'en ai envie mais je vois déjà mon patron me fusiller du regard. Je lui souris, avec de la gêne tout de même. Il vient vers nous, mais heureusement, elle tient son livre en main et il ne voit donc pas qu'on parle de tout autre chose. Voilà, faisons croire que je bosse et que j'essaye de lui vendre autre chose. Hum...je m'appelle Kyle, dis-je en souriant. Pourquoi je lui donne mon nom ? Elle me l'a demandé ? Non, je suis juste dans un élan de je ne sais pas quoi faire, alors je commence à dire ce qu'il me passe par la tête.
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❝ Quand rien n'est prévu, tout est possible ❞
Le monde est trop petit pour ne pas nous rencontrer

Durant trois ans, Elena n'avait pas remis les pieds dans une bibliothèque ou tout autre lieu que les étudiants utilisaient régulièrement pour étudier. Une partie d'elle préférait oublier la vie qu'elle aurait pu mené si elle était restée bien sagement à Boston, avec son frère Baptiste. Revenir n'avait pas été aussi simple que ce que pensent ses proches. Il fallait reprendre une vie « normale » après une cavale de quelques années à travers le monde. Reprenant ses esprits, la demoiselle se concentrait sur ce beau garçon qui lui servait de guide à travers ces immenses meubles remplis de livres afin de trouver la perle rare. Chose que son sauveur réussit à faire à la perfection. Il est vrai qu'il était payé pour cela, mais il pourrait juste lui mettre le livre dans les mains et faire en sorte qu'elle lui lâche la grappe. Il aurait raison de faire cela car.. la présence de la jeune Archibald n'était pas toujours très paisible. Une genre de sangsue ou comme du poison, pour certaines personnes. Bien entendu, ce n'était pas quelque chose auquel elle prêtait la moindre attention. Leurs mains se touchèrent et ce léger contact surprit la jeune femme. C'était.. très agréable. Gardant le livre contre elle, sa curiosité fut piquée au vif alors qu'elle ne put s'empêcher de lui demander s'il était étudiant à Harvard. Il y avait assez d'écoles à Cambridge ou à Boston pour ne pas être forcément à Harvard, mais.. Autant tenter le tout pour le tout. Si elle avait un moyen de le revoir d'ici peu.. Sa façon si unique de répondre la faisait sourire. Vraiment très mignon. « Oui, j'y suis aussi depuis quelques semaines uniquement » avoua-t-elle doucement. Sa main dans sa nuque.. Lui faisait-elle peur ou bien juste étais-ce un petit tic ? Quoiqu'il en soit, elle trouvait cela adorable. Lentement, le regard du vendeur se détournait d'elle et son petit doigt lui dit que le patron ne devait pas être loin. Heureusement, celui-ci comprit que la demoiselle parlait du livre et les laissait tranquille. Un sourire amusé se dessinait sur ses lèvres alors que.. Elle garda sa surprise pour elle, mais elle se retrouvait étonnée que ce garçon lui donne son prénom si facilement. Kyle. Ce prénom lui plaisait déjà. « Enchantée » dit-elle avant de se rendre compte que s'il lui donnait son prénom.. Il attendait sûrement qu'elle en fasse de même. Merde. Elena. Sarah. Elena. Sarah. Elena. Sarah. « Sarah » réussit-elle à avouer. Lâche râlait sa conscience. Avec ce prénom, il ne pourrait pas la retrouver. Sauf s'il tombait sur Dante, Baptiste, Naïma ou Sanaa. Le reste des gens qu'elle avait pu rencontrer la connaissait sous le prénom Elena. Pourquoi ne pas lui donner directement celui-ci ? Quelque chose lui disait que ce n'était pas une bonne idée. L'intuition, rien de plus mais.. Elle était douée en général pour savoir quand elle devait faire quelque chose ou non. Attendre le bon moment, c'était préférable.

@Kyle O'Donoghue

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Les journées deviennent longues au fil des jours, des semaines, des mois. J'ai l'impression de passer mon temps dans la librairie ou bien en cours. J'aime ça, mais je sais que ça n'aide pas ma vie sociale. La preuve, une jeune femme très jolie vient à moi, me parle pour ses livres et moi, je bégaye comme un enfant qui essaye de parler pour la première fois. Pitoyable. En plus de ça, on ne peut pas vraiment dire que j'ai beaucoup d'amis, enfin très peu et, c'est plutôt marrant mais que des filles. Je suis peut-être doué tout simplement en amitié avec elle, car niveau amour, ce n'est clairement pas la joie.

J'essaye donc de prendre sur moi, d'utiliser les conseils de Madisson pour parler aux femmes. Enfin, c'est tout de même compliqué du coup, on va commencer par les livres qui m'emportent trop loin dans ma rêverie. Au final, c'est la jeune femme qui fait le premier pas, en me demandant si je suis étudiant à Harvard. Je suis surpris de sa question, tout de même personnelle, mais je lui répond, lui retournant la question avant de lui donner, quelques secondes après, mon prénom. Je sais que Madi serait fière de moi, entant normal, je n'aurais même pas répondu, juste acquiescé. La jeune inconnue ouvre alors la bouche, laissant sortir des lettres formants son prénom : Sarah. Enchanté Sarah, je lui répond avec un sourire, avant de lui serrer la main. Quoi ? ça fait trop ? Je le savais, je suis un boulet. Vous...tu...vous avez besoin d'autre chose ?, je lui demande, la regardant dans les yeux, des beaux yeux même et...il faut chaud, je sens mes joues devenir rouge....Oh, l'encyclopédie est au dessus de ma tête, je devrais regarder ce bouquin, ça va peut-être me refroidir.
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❝ Quand rien n'est prévu, tout est possible ❞
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Elena se disait que sa venue à la bibliothèque avait été un très bon choix en ce jour. Après tout, elle aurait pu venir le lendemain et ne pas croiser ce mignon employé. Ça aurait été vraiment dommage, même si elle aurait sûrement fini par tomber dessus. Sa compagnie amusait un peu la petite brune car elle voyait très bien qu'il galérait pour lui parler, mais.. Soyons honnête, elle restait sage. En temps normal, elle en jouerait pour le faire tourner en rond mais.. Cette idée ne lui effleurait même pas l'esprit. À la place, elle se renseignait sur qui était ce charmant jeune homme et en particulier si elle aurait l'occasion de le croiser à Havard. Ça ne semblait avoir l'air de rien, mais on ne sait jamais qu'elle est un souci avec ses livres.. #excusepourrie. En retour de cette question pour savoir s'ils étaient effectivement étudiants dans la même université, il lui sortir son prénom de nulle part. Sa spontanéité étonnait quelque peu la jeune Archibald mais elle n'allait pas se plaindre de savoir comment il se nomme. En retour.. Ce fut le débat en elle-même pour savoir si elle lui donnerait son premier prénom qu'elle n'utilise plus ou son prénom désormais usuel. Désemparée, elle lui avait donné son premier prénom et.. Même s'il ne pourrait pas la retrouver avec celui-ci, à ses yeux à elle.. Elle lui avait donné toute sa vie, en quelque sorte.

Sa réponse la faisait sourire de plus belle alors.. Qu'il venait lui serrer la main. Se mordant l'intérieur de la joue, Elena se retenait de rire. C'était tellement.. inattendu. Cependant, ce contact donnait des frissons à la petite brunette et ce n'était pas pour lui déplaire. C'était vraiment un garçon plein de ressources et de surprises.. Ce qu'elle appréciait fortement, bien évidemment. Les yeux dans les yeux, il lui demandait alors si elle avait besoin d'autre chose. Un peu plus et elle aurait attrapé la perche pour le mettre mal à l'aise, mais autant rester sur une bonne impression. Ses joues toute rouges le rendaient si adorable.. Son regard se perdait ailleurs et elle ne pouvait qu'être amusée de ce comportement si enfantin. « Simplement pour ma culture personnelle.. Vous auriez Macbeth de Shakespeare ? » demanda-t-elle. Bien sûr qu'elle savait que ce livre était ici, mais.. Elle avait surtout vu le jeune homme très intéressé par celui-ci et.. Oui, elle essayait un peu de flirter, et alors ? Ce n'était pas interdit tout de même !

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Pourquoi c'est si difficile de parler à une jeune femme ? Tout le monde le fait, et il y a moi qui dès que je n'y suis pas insensible devient un vrai gamin. Je pense que je vais prendre des cours de drague, ça pourrait être marrant ou embarrassant en fait. Enfin, ce n'est pas grave, dans le pire des cas je ne la reverrais pas, ou bien elle amènera ses copines ici, afin qu'elles puissent se moquer de ô combien j'ai l'air de beau con. Du coup, autant être soit même et répondre à la jeune femme tout en essayant de faire une phrase correctement. Nous faisons connaissance, apprenant que nous sommes à la même Université. Nous continuons alors que je lui donne mon prénom, elle fait de même et je souris timidement, regardant des libres pour échapper à son regard ensorcelant. Je lui demande alors si elle désire autre chose, mais sa réponse me surprend. Non mais, pour qui me prend-t-elle ? Enfin, la librairie plutôt. Bien entendu qu'on a Macbeth du grand, du seul et unique Monsieur William Shakespeare. Oui, je râle mais au fond de moi, je viens certainement d'avoir un orgasme. Oui, oh que oui, ça oui, pars ici, dis-je tout excité, tout en tirant la jeune femme quelques allés plus loin. De là, je lui fais signe de m'attendre, puis monte un escalier, reste dans l'allée 10 secondes avant de redescendre vers la jeune femme. C'est l'une des plus ancienne version, c'est génial, c'est juste.... que tu as l'air d'un con. Il vaut mieux que je ferme ma bouche du coup, je m’exécute tout en lui tendant le livre.
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Le monde est trop petit pour ne pas nous rencontrer

Apprendre à connaître un étrange de cette façon n'était pas une habitude chez Elena. Pourtant, elle trouvait cela intéressant et moins.. cash d'une certaine façon que ses autres rencontres de ces dernières années. En même temps, et même si elle n'avait pas dit son vrai prénom, elle n'était pas à des milliers de kilomètres en cavale à se faire passer pour morte. Ça aide à se lier avec des gens « normaux ». En tout cas, son livre en main, elle aurait très bien pu simplement parti en le remerciant sans rien demander de plus. Ce n'était pas aussi simple car.. ce garçon faisait son petit effet auprès d'elle et ce n'était pas rien. Certes, elle avait eu le loisir de côtoyer énormément d'homme dans sa vie – et c'était loin d'être pour lui déplaire, dans un sens – mais il y en avait peu qui avait le droit d'avoir un semblant de place dans son petit cœur. Il y avait Baptiste, bien entendu, son frère jumeau et l'homme de sa vie. Dante.. C'était compliqué, alors elle préférait ne pas y songer pour le moment et un autre homme durant sa période « passée pour morte ». Les autres.. Ce n'était pas important. Des personnes de passage. Kyle.. avait un petit truc en plus et cela lui plaisait énormément même si elle se connaissait : Elle n'allait pas tarder à mettre sa vie en l'air et elle préférait que celui-ci ne soit pas mêlée à ce passage à vide des plus moches. Question de fierté.

Cependant, Elena ne put se taire et parler d'un livre qu'elle avait vu dans les mains du beau métis il y a quelques minutes. Faire semblant qu'elle ne connaissait pas cet ouvrage ? Mh oui, c'était une bonne idée. Passer pour une idiote inculte ne la gênait pas, même si elle espérait qu'il soit assez fut-fut pour comprendre que ce n'était qu'un prétexte pour parler plus longtemps avec lui et rester en sa compagnie. Émettre rien que le nom de ce livre ravivait le regard si hypnotisant du mignon jeune homme et la demoiselle se retenait de rire en sentant qu'il la prenait tout naturellement pour l'amener dans la bonne section. Il avait tellement l'air heureux de pouvoir me faire partager sa passion pour Shakespeare que l'on dirait une pile électrique. C'était assez incroyable. Revenant près d'elle – après avoir été sur cette grande échelle et.. oui, elle n'a pas réussi à détourner son regard de ses fesses et.. du reste (a) – la jeune femme posait ses yeux sur ce livre ancien. Le bel étudiant d'Harvard commençait à lui en parler avant de se taire et de lui tendre. A-do-rable. « Je te promets d'en prendre soin » murmura-t-elle en employant le tutoiement. C'était plus simple, vu qu'ils devaient avoir environ le même âge. Doucement, elle coinçait son premier ouvrage contre elle avec un bras avant de poser sa main sur celle du si terriblement sexy basané pour s'emparer de cette merveille. Allait-il seulement lâcher le livre ? Rien n'était encore sûr. En tout cas.. Elle était touchée qu'il ne lui donne pas une version récente tout en plastique moche qui ne donne pas du tout envie d'être lu. Prenant avec délicatesse le livre, elle le remerciait du regard avant de.. Se rapprocher rapidement pour embrasser sa joue avant de tourner la talon pour s'en aller. Tu te crois romantique maintenant ? Tu vas lui briser le cœur, comme à tous les autres, sorcière raillait sa conscience. Peut-être, peut-être pas.. Qui sait ? La vie est faite de mille et une surprises..

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Je rêve, elle a dit les mots qu'il faut, enfin, le nom qu'il faut pour être exacte. Je devrais soigner cette passion pour Shakespeare, avant qu'elle ne me monte à la tête et que je devienne fou. A moins que la vie ait prévu que je finisse seul, avec 50 000 000 ouvrages de Shakespeare. Me demandant l'oeuvre Mcbeth, je l'attire dans la bonne allée, avant de lui exprimer, un peu trop, ma joie de lui donner ce livre. Je finis par me taire, et lui tendre le livre. Je souris, puis la regarde serrer ce petit bijoux contre elle. Elle me promet d'en prendre soins, avant de venir déposer un baiser sur ma joue et partir. Là, c'est le gros bug dans ma tête. Mes doigts viennent se poser sur ma joue, là où elle m'a embrasser. Oh, à...à bientôt, je cris légèrement, toujours en la regardant quitter les lieux. Bon, je ne sais pas comment je vais faire, mais je compte bien la revoir. En espérant que cette fois, je puisse lui aligner quelques mots plus intelligents.
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