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Cheap Thrills (celesoren)

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Les sacs se font lourd, ma peau s'abîme, se craque, se défile sous le poids de ces maigres achats. J'ai passé la journée à visiter les commerces dans le moindre recoins, à les ratisser, comme à la recherche d'une perle rare, d'un trésor, de l'idée du siècle. Les pieds qui traînent à même le sol, faisant valser toute la poussière accumulée depuis le début de la matinée, je rejoins l’ascenseur, la respiration saccadée comme une vidéo visionnée avec la pire des connexions. Une douleur me prend à même le bas du dos. Je grimace, exprime ma douleur dans les traits de mon visage rougi par la chaleur puis affiche un sourire totalement hypocrite lorsque j'aperçois de l'autre côté des portes une chevelure rousse que je reconnais à l'instant même où elle traverse mon champ de vision. Célestine, ma cousine homophobe et ravagée du grain, une pourriture, sans doute restée trop longtemps dans le ventre de l'une de mes tantes. Périmée, ils ont eu l'espoir qu'elle soit plus ou moins conservée ainsi. « Il ne manquait plus que toi pour terminer cette journée épuisante en beauté. » Je la supporte que peu, je la hais même. J'ai cette chaleur qui me prend au cou quand je la vois, j'ai cette colère qui parcours chaque muscle de mon corps à une vitesse éclair. Pourtant, en réalité je pense tenir à elle. Pas comme je tiens à Ronan, ni comme j'ai toujours tenu à ma mère. Non je la déteste, c'est une certitude mais je crois bien qu'au fond, j'aime la détester. C'est une situation très étrange que je vis et à la quelle je ne peux servir aucune véritable explication. Je la laisse entrer et appuie sur le bouton du rez-de-chaussée, impatient de retourner en bas. Accompagné du diable, il semblerait que cet ascenseur me mène tout droit en enfer. « Décidément quand tu es avec moi, il est toujours question de descendre. » Cynique, je m'appuie dos contre le mur tout en la relookant de haut en bas, cherchant le moindre détail me permettant de savoir ce qu'elle a fait de sa journée, cette pauvre fille.
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La journée avait été longue et était loin d'être finie. Je pense que c'était d'ailleurs cette notion que les mathers et autres personnes insultant l'élite de ce monde n'avait pas encore tout à fait saisi. Si je m'étais octroyée une après-midi shopping qui n'était même pas pour me faire plaisir en plus, cela voulait dire que j'avais perdu du temps et que ma soirée ne sera qu'encore plus remplie de dossiers à lire, à corriger, à connaître par coeur. Ma mère venait demain. Ma mère. A Boston. Naturellement, c'était pour le mariage avec Nehko, enfin pour l'union officielle entre les deux empires. Certainement pas pour me soutenir dans ce moment de ma vie où je me sentais comme une bête de foire, qu'on pouvait vendre comme bon le semblait. Néanmoins, je ne voulais pas me mettre à dos ma mère. J'avais trop peur d'elle pour tenter quoique ce soit, une rebellion ou que sais je. Alors j'essayais de l'amadouer avec ce bijou que je lui avais acheté cette après midi. J'avais mis des heures à le choisir et je suis persuadée qu'elle allait me l'envoyer à la tronche. Qu'elle allait me dire que j'avais gaspillé de l'argent et que j'essayais de cacher ainsi mes piètres résultats. Pourtant, je me tuais au travail pour elle, je ne faisais pu rien de ma vie et limite mes études étaient au second plan alors que mon diplôme était en jeu. Anyway. Je rejoignais l'ascenseur pour descendre au rez de chaussée où m'attendait mon chauffeur parce que naturellement, les escaliers ce n'était pas pour moi. Je récupérais mon portable dans mon sac pour checker mes mails et relevais à peine mes yeux en entendant les portes s'ouvrir étant donné que ce n'était pas mon étage. « Il ne manquait plus que toi pour terminer cette journée épuisante en beauté. » Mes yeux trouvèrent le corps d'un jeune homme et je mis quelques secondes à m'rendre compte de son identité. Oh joie intense dans mon coeur. Je lâchais un ricanement, incapable de me taire et de feindre l'ignorance avec mon cousin. Ravie d'être ton feu d'artifice. Je soupirais et regardais le nombre d'étage à faire encore avant d'être libre de lui. « Décidément quand tu es avec moi, il est toujours question de descendre. » J'haussais un sourcil, soutenant son regard, le dévisageant et observant comment il était. Thanks god, il allait pas dans le sens de tous les clichés des gens de son espèce, aussi malades que lui de cette infection que les gens trouvaient peu à peu normales. Ca me révoltait que l'homosexualité soit autant accepté. Les gens n'avaient aucune personnalité et suivaient l'avis des médias tous corrompus. T'as enfin compris que t'étais quelqu'un de ridicule et que tu fais honte à ta famille ? Il devait entraîner toutes les personnes qu'il connaissait vers le bas et je ne pensais pas qu'il allait s'autoclasher de cette façon. Naturellement, j'entends ce que je veux. Il serait temps d'aller t'faire soigner.
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Si je reconnais bien ma cousine à une chose, c'est qu'elle est comme moi sur ce point, incapable de se la fermer une bonne fois pour toutes. Sans arrêt à répliquer, le simple son de sa voix suffit pour m'agacer. Il me tord le cou, me donne la migraine, la nausée. Je croise les bras et la regarde, l'air de rien en haussant les épaules. « Ce qui est drôle dans tout ça, pour une fille comme toi qui ose utiliser le terme de maladie pour parler de mes préférences sexuelles, c'est que tu es rousse. Si je deviens aussi borné que toi on est pas sortie. Je peux te répéter que tu n'as pas d'âme et que tu me répugne de ta simple odeur, c'est facile mais je n'en vois pas l'intérêt. Je reste optimiste, un jour tu grandira. » Je lui tourne le dos, préférant retirer son visage de ma vue, bien qu'il soit tout sauf dérangeant. Rien n'est réellement harmonieux chez elle, son apparence cache bien trop sa personnalité et personne ne peut s'attendre à une telle haine en voyant son visage angélique. Des préjugés, des faux préjugés, elle en est la reine sans le moindre doute. Elle possède de nombreuses cartes et a sans doute apprit à toutes les utiliser durant son éducation. Un bruit résonne dans la cabine, je me retourne hâtivement vers elle. « Qu'est-ce que... » Un bruit éclate, résonne. La lumière saute un instant, nous plongeant dans un noir obscure puis une lumière se révèle, intense, profonde, au point où mes yeux ont du mal à la supporter. En quelques secondes, la pression que je sens sous mes pieds se meurt, elle n'est plus, l'ascenseur est immobile, statue. « Il ne manquait plus que ça tiens... T'es vraiment maudite toi. » J'appuie sur le bouton d'urgence, en vain. Aucun bruit, aucun appelle, le désert numérique. Mon poing frappe contre la porte froide comme morte, fort à s'en écorcher la peau. Je m'assois dans un coin, tenant ma tête entre les mains. « J'aurai préféré être enfermé ici avec mon copain... » Je souffle, lassé, désespéré puis lève les yeux jusqu'à elle. « Fais attention, on respire le même oxygène, tu risques d'attraper mon homosexualité. »
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Ma famille était une source d'honte et de déception. Si je le savais depuis un certain temps maintenant avec Soren dans les rangs, cela s'était confirmé ces derniers temps avec l'autre côté, cette fois ci Weasley et Jordan qui avait trouvé cela marrant d'embrasser une fille. Pour tester. Pour savoir l'effet que ça faisait. Et tu vas aller embrasser un dromadaire pour mettre l'expérience sur ton cv aussi ? La frontière entre les deux est bien mince, autant tout faire pour n'avoir aucun regret. Je sentais que je me crispais rien que par la présence de l'être déchu dans l'ascenseur. Pour lui, il n'y avait pu rien à faire, il était perdu. Et ce n'était pas faute d'avoir essayé de le ramener sur le bon chemin. Mais non. Trop de débauche en lui. « Ce qui est drôle dans tout ça, pour une fille comme toi qui ose utiliser le terme de maladie pour parler de mes préférences sexuelles, c'est que tu es rousse. Si je deviens aussi borné que toi on est pas sortie. Je peux te répéter que tu n'as pas d'âme et que tu me répugne de ta simple odeur, c'est facile mais je n'en vois pas l'intérêt. Je reste optimiste, un jour tu grandira. » Qu'est-ce que l'âme déjà ? Et c'est tellement ridicule de juger quelqu'un sur son apparence physique alors que les colorations capillaires par exemple ? Soren était risible en essayant de trouver des arguments pour contrer les miens, mais on pouvait lui reconnaître une certaine ténacité. Les clichés sur les roux étaient bel et bien des clichés. Il n'avait qu'à venir me sentir d'une part. D'autre part, l'âme était une notion extrêmement subjective, qui faisait référence notamment à la religion. Lui, il essaie de se servir de la religion ? Lui, l'être contre nature ? Allez, vas t'acheter une crédibilité, bisous. Pas la temps de répondre. Un bruit se fit entendre. Fort. Lugubre. Sans appel. « Qu'est-ce que... » Les lumières finirent par jouer des tours, un coup intenses, un coup absentes. Damn. Je passais une main devant mes yeux pour ne pas me faire aveugler. La descente de l'ascenseur cessa alors brutalement. « Il ne manquait plus que ça tiens... T'es vraiment maudite toi. » Je le fixais du regard, l'observant se faire du mal. Quel intérêt de frapper son poing contre la porte ? Ah oui, vrai que c'est un super héros et que ça va faire une brèche nous permettant de sortir en sautant. Sans nous écraser en bas, naturellement. J'aimerai qu'on revoit qui est vraiment maudit ici. Je pense pas que tu sois le plus à plaindre. Soren avait de la chance de se retrouver avec moi en réalité. « J'aurai préféré être enfermé ici avec mon copain... » Si j'étais déjà crispée avant, j'étais encore plus tendue maintenant en entendant ces mots. Des gens trouvaient une stabilité avec leur homosexualité ? Ils essaient de faire comme les gens normaux ? Mais on frôle le ridicule là. C'est comme si des lamas se construisaient un foyer, que l'un allait travailler et tout ça. Mais n'importe quoi. Je le voyais s'affaler au sol après avoir tenté d'appuyer sur le bouton. J'aurai préféré ne pas être enfermée tout court, évites moi tes délires sado-masochistes en plus de tout le reste. Il pouvait quand même pas avoir toutes les tares de ce monde ce garçon ? Encore heureux, il était blanc de peau. Notre famille aurait été encore plus déshonorée sinon. « Fais attention, on respire le même oxygène, tu risques d'attraper mon homosexualité. » Je lui jetais un regard plein de dédain avant de sortir un téléphone pour aller sur internet et choper le numéro de l'accueil du centre commercial. Crois moi, on restera pas enfermés assez longtemps ici. Hors de question que je devienne comme lui, une chose immorale. Je trouvais le numéro et le composais, me concentrant prête à faire du grand Célestine pour obtenir ce que je veux. Ce qui était présentement être loin de mon cousin. Je pense que vous un soucis avec votre ascenseur dans la partie Ouest de votre bâtiment. Si vous voulez conserver votre job et évitez que mes avocats poursuivent en justice vos patrons pour préjudices moral et physique, ainsi qu'abus de confiance et perdre tout ce qu'ils ont, vous serez bien aimable de faire en sorte que ce détail soit rapidement régler. Je raccrochais, sur les nerfs. J'avais été extrêmement calme au téléphone. Trop calme. Le genre inquiétant en fait. Je suppose que c'est maintenant que t'essaies d'engager la discussion, qu'on finit par se sourire l'un à l'autre et qu'abracadabra on devient les meilleurs cousins du monde trop inséparables ? dis-je avec sarcasme. Vivement que je sorte de là.
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