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SHAKA ✮ GAME OVER !

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Et ton cauchemar ne fait que commencer.
— SACHKA & SHARON.

Le réveil était dur pour moi aujourd'hui. Je n'étais fichtrement pas d'humeur à plaisanter et à chaque fois que je regardais cette bague, j'avais envie de me couper le doigt. La reprise des cours avait été un coup dur pour moi en plus de ça, après plusieurs semaines sans horaires aussi réguliers, je constatais désormais avec désolation qu'à peine sortit de mon lit au petit matin, je ne songeais déjà plus qu'à y replonger. Je savais pourtant que si je me couchais maintenant, je ne réussirais jamais à m'endormir ce soir, me condamnant à errer dans les ruelles de Boston jusqu'à l'heure du coucher. Bref, je parviens néanmoins à quitter mon lit et à ramper jusqu'à mon tag de vêtements pour m'habiller rapidement. Toilette quotidienne, bain, petit déjeuner pris, je quittais enfin mon appartement pour une nouvelle journée de cours. La routine des cours commence, mais moi, j'avais du mal à me concentrer, pensant encore et toujours à la grosse bêtise que j'avais faite et à l'homme que j'avais épousé... Tiens, en parlant du loup, il montrait si vite sa queue, fin, monsieur venait de m'envoyer un texto que je lisais à l'abris des regards. Il voulait que nous nous voyons pour discuter de notre problème, mais je n'étais pas certaine de vouloir parler de ça maintenant. Mon esprit était totalement embrouillé et je ne savais pas si j'étais apte à trouver une véritable solution. Ma foie, vous me direz que tout problème à une solution, mais moi, j'avais plutôt envie de faire un meurtre oui. Parce que moi mariée ? C'était bien la dernière chose à laquelle je pensais. Mais après plusieurs échanges, je finis par céder et l'inviter chez-moi pour 20h. Et cette fichue bague qui ne voulait plus quitter mon doigt, sérieusement, c'était comme si un sort l'entourait, un sort hyper résistant pour m'empêcher de l'enlever et la balancer dans les toilettes. Chaque seconde passait pour moi plus lentement, et c'était interminable limite hypnotisant, je comptais les minutes espérant faire passer le temps plus vite, mais rien à faire. Stylo entre les lèvres, je finis par craquer et échanger des textos avec Charline, lui expliquant absolument toute la situation. Évidemment, je m'attendais à son effet de surprise, car me voir mariée, c'était juste insensé. Mais elle me comprenait, elle savait de quoi j'étais capable et elle savait que je pouvais m'sortir toute seule de ce pétrin, même si à l'heure actuelle, je n'avais pas les idées claires. Elles me viendront, surement... Enfin, espérons-le. Quelques heures plutard, je fusse enfin libérée délivrée des corvées de cours et ma journée pouvait enfin commencer. J'eusse le temps de traîner un peu dehors à faire les courses et rentrer aux alentours de 19h30 où je pris rapidement une douche pour me mettre à l'aise sur le divan. Fixant ma montre à toute seconde, je ne sais pas pourquoi j'avais le cœur qui battait à mille à l'heure. J'étais vêtue d'un ensemble pyjama short à tête d'ours et rien que des chaussettes blanches aux pieds. Mes cheveux quant à eux, étaient relâchés et traînaient sur un côté. Je n'arrêtais pas de me mordre la lèvre inférieure, presque impatiente de revoir Sachka, mais cette fois-ci, avec un tout autre regard, celui du mec qui était passé en quelques minutes, du statut d'amant à mari... Ça me faisait vraiment bizarre de me dire que j'avais un mari et pas n'importe lequel, celui que je désirais et détestais à la fois. Compliqué tout ça n'est-ce pas ?.

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— SACHKA & SHARON.

Vie de merde, j’écoute ? Quand je pense que j’avais en plus dû prévenir cette bande d’idiots que s’ils parlaient je leur prenais un billet aller simple pour le Pôle Nord. Normalement, quand on fait une connerie pareille, on se la ramène pas. Pourquoi il a fallu que je tombe sur les seuls types de la fac qui aiment emmerder le reste du monde ? Et qui trouvaient ça marrant en plus ! Bon ok, j’avoue. Quand je suis pas concerné, ça me fait marrer aussi. Un coup d’œil à ma montre m’indique que j’ai déjà dix minutes de retard. Pas grave, elle m’attendra. J’aurai cas lui dire que j’me suis perdu en route. Pas la vraie version comme quoi j’avais fait tous les cabinets d’avocat jusqu’au bureau du maire pour apprendre que notre cas était « difficile ». Y’a quoi de difficile dans notre dossier franchement ? Ils ont cas nous faire signer un papier comme quoi on est pas vraiment pas mariés, qu’on s’aime pas vraiment, qu’on était complètement bourré, j’en sais rien moi !! Qu’ils fassent leur job merde ! Ok on se calme, on se calme. Inspirant un bon coup, je me plante un moment devant la porte de chez Sharon, me demandant comment j’étais censé réagir maintenant que nous étions…mari et femme. J’aurai peut-être dû apporter des fleurs non ?! Mais qu’est-ce que je raconte encore !! C’est pas comme si c’était vraiment ma femme ! Enfin si, mais non en fait. On était pas amoureux, et on avait fait ça dans la folie du moment alors ça ne comptait pas. Rajustant pourtant le col de ma veste, et vérifiant que mes cheveux étaient moins en pétard que d’habitude – mais on s’en fout de ta tignasseee !! – je finis par cogner trois fois à la porte, attendant patiemment que Sharon pointe le bout de son nez. Entre temps, je vérifie que l’anneau qui était censé symboliser notre union était toujours à mon cou. Bah quoi ? J’allais quand même pas garder ce truc autour de mon doigt, ça va pas non ! Toutes mes bagues sont en argent et ce truc est en or. Trop visible. Je tiens à ma réputation de célibataire endurci.

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— SACHKA & SHARON.

Fermant les yeux, la tête posée sur le dos du canapé, j'ai décidé d'arrêter de penser, de faire le vide dans ma tête et d'essayer de calmer les battements de mon cœur. C'est étrange le vrai silence, celui qu'aucune pensée ne vient troubler, celui que tu peux prendre le temps d'apprécier, surtout dans un tel moment. J'étais un peu troublée, j'avais le traque et j'étais nerveuse, trop nerveuse même. Puis, alors que je croyais qu'il ne viendrait plus et tant mieux j'avais envie de dire, des coups de porte résonnaient dans tout l'appartement. S'ayez, c'était le moment fatidique, celui que j'espérais éviter ce soir, repousser encore un peu. Mais il était bien là et il ne comptait pas partir avant d'avoir eu un face-à-face. Soufflant un bon coup, j'ouvrais enfin la porte. « B...B'soir !. » Voilà que je me mettais à bégayer maintenant. Je ne ne savais pas du tout quoi dire, gros silence, gros blanc, j'étais même un peu perdue et c'était un peu bête parce que si je continuais, Sachka allait rester dehors et j'allais faire la gaffe de ne pas l'inviter à entrer. Si ça continuait, j'allais encore me mettre à balancer du n'importe quoi par-ci, par-là et cette fois ce serait encore plus bête. Gad, reprends toi Sharon putain !. Me raclant la gorge, mes yeux s'adonnèrent tout seuls à un rekooking de sa personne. Putain toujours aussi beau et sexy. Mais arrête de sortir le grand jeu merde Sachka !. Finalement, je secouais la tête en reprenant mon visage de glace et de garce. « Vas-y entre et installe toi où t'veux ou si t'as envie de rester debout, aussi !. » Pourquoi faire preuve de politesse ?. Une fois qu'il prit place, je croisais les bras sous ma poitrine, remarquant l'anneau dans un collier autour de son cou. Sérieux ? Il faisait quoi avec cette bague encore ?. Moi ça se comprenait, elle n'arrivait pas à sortir de mon doigt, mais lui... « Tu veux boire quelque chose ?... Évitons l'alcool ceci dit... » Parce que nous savions tous les deux où cela nous avait conduit. Mariés, nous étions mariés quoi. Oh et vous avez remarqué la distance que je mettais entre nous ? On aurait dit qu'il avait la peste le mec. Ouai, mais non, c'était pour éviter toute tentation, éviter de croiser son perturbant regard, éviter de désirer cet homme, fin non, mon mari. Berk.

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« ’lut. » Ok, on se détend, on inspire et on expire en évitant de s’étouffer avec sa propre respiration au passage. Plus facile à dire qu’à faire, visiblement Sharon est aussi stressée que moi. Ce qui est étrange, parce que ce n’était pas comme si nous avions changé au fond. On avait juste un putin d’anneau au doigt, c’est tout. A croire que ce cercle avait des pouvoirs incroyables sur les pensées et les actions des gens une fois qu’ils l’ont enfilé. C’est p’têt ça finalement qu’on appelle « la sacralité du mariage ». En attendant, je n’avais pas perdu une miette du regard de Sharon sur ma personne et malgré moi heureux de constater que son « mari » lui faisait toujours autant d’effet malgré la connerie qu’on avait commise. Moi-même je ne me gênais pas pour la détailler de haut en bas, passant une langue fiévreuse sur ma lèvre inférieure, les lèvres pincées en la découvrant dans un pyjama plus que…excitant ? Quoi ? J’ai beau aimé les nuisettes et la lingerie fine, je n’étais pas indifférent à un corps comme celui de Sharon dans un pyjama qui lui faisait ressembler à une petite fille. C’était peut-être un peu pervers de voir les choses sous cet angle, mais hé, j’suis qu’un homme après tout. « Merci. » Depuis quand je disais merci moi ? La vache, vivement qu’on arrête les politesses parce que ça nous réussissait pas du tout. Pénétrant à l’intérieur de son logement, je fais mine d’admirer la décoration, non sans jeter de temps en temps des petits coups d’œil discrets à la jeune femme. Finalement, je vais rester debout, ça vaut mieux. « Ouais ouais, d’toutes façons j’peux pas en boire donc… » Mais qu’est-ce qui me prend de lui donner des détails sur ma vie tout à coup ? C’est pas comme si ça l’intéressait ou comme si ça avait de l’importance. Et puis, j’étais pas venu pour boire un coup non plus ! Inspirant une grande bouffée, je décide de prendre le taureau par les cornes, une bonne fois pour toutes. « Ouais non en fait j’veux rien. Ecoute Sharon, on va pas tourner autour du pot pendant trois plombes. C’était une connerie d’se marier, tu le sais et j’le sais. Toi t’étais complètement bourrée et moi…j’ai des amis de merde. On aurait même pas dû s’croiser à Vegas, qu’est-ce que tu fichais là-bas d’abord ?!! » lâchai-je en fronçant les sourcils, l’air de dire que c’était de sa faute si on s’était retrouvé dans cette galère.

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— SACHKA & SHARON.

L'amour, qu'est-ce que c'est au fond ? Une belle arnaque. Et le mariage ? Une belle connerie, pourtant, je suis là presqu'à bégayer face à mon mari. Je crois que je n'me résoudrais jamais à appeler un homme ainsi. C'est tellement... Nauséabond. Le laissant finalement entrer, il me remercia et préféra rester debout pour parler. De toute façon, moi non plus je n'avais pas envie de m'asseoir. Les bras toujours croisés sous ma poitrine, il venait d'attiser ma curiosité sur une phrase qui me laissait perplexe. « Tu ne peux pas en boire ?... Pourquoi ?. » Demandais-je en fronçant les sourcils. Il ne pouvait pas boire d'alcool ? Bizarre, quand on voit son état sur la vidéo à Vegas, on avait quelques doutes. Ou alors, c'est qu'il n'avait pas été saoul et que ces potes avaient mis quelque chose dans son verre. Oui, j'étais curieuse et c'était l'un de mes principaux défauts, mais je n'y pouvais rien et je n'avais pas envie de me soigner. Pourquoi lutter contre ce que l'on est au fond ?. Juste s'assumer point barre. Il reprit parole en allant droit au but cette fois. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais la nette impression qu'il était en train de me reprocher d'être parti à Vegas et de l'avoir croisé dans un tout autre état. « Ce que je faisais à Vegas ? Et bien écoute, peut-être la même chose que toi !. » Je marquais une courte pause en me pinçant la lèvre inférieure, l'envie de rajouter mon grain de sel était plus fort que moi. « On est allé profiter d'une dernière semaine pour faire des folies après un Spring Break raté. Le but, étant de s'amuser, faire le tour des casinos et s'envoyer en l'air avec d'beaux mecs. » J'insistais sur la dernière phrase peut-être pour le chercher, le provoquer, attiser sa jalousie. « Mais au lieu de ça, je me suis mariée au dernier des crétins... » mais putain, trop canon. Ça, je me retenais de le dire par contre. Et vous savez quoi ? J'avais envie de faire ma petite chieuse maintenant et puisqu'il semblait répéter que c'était une connerie, ce que je partageais évidemment, je m'avançais vers lui à pas de louve, l'obligeant à reculer jusqu'à ce que son dos heurte le mur d'en face et le stop dans sa course. Nos visages maintenant assez proches, je scrute son regard de braise à la recherche d'une réaction à ma provocation qui va suivre. « C'est une belle connerie, je suis d'accord, mais j'peux pas m'empêcher de me régaler en repassant en boucle la vidéo d'tes menaces sur mes copines et tes potes pour les empêcher de m'emmener loin de toi. "Elle est rien qu'à moi, c'est MA femme ! Ne la touchez pas !! Et le tout, avec pour seule arme, une perruque. » Confiais-je en l'imitant sur un ton sarcastique. Moi aussi j'avais fait preuve de possessivité ce soir-là, mais contrairement à lui, je possédais des vidéos. « Et j'espère que t'es pas en train de remettre toute la faute sur moi, parce que sinon, j'pourrais ne pas me montrer très coopérative t'vois. » Ne joue pas avec moi Sachka. D'ailleurs, je glissais mon doigt sur son anneau le soulevant légèrement devant ses yeux. « Pourquoi tu gardes ça encore ?. » Par simple curiosité, ou peut-être pour le narguer à nouveau. Dans le feu de l'action, je n'avais pas calculé notre proximité tandis que son souffle s'abattait sur ma peau, mon cœur s'accélérait, menaçant de rompre à ses moindres faits et gestes.

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Je savais que j’aurai dû me taire dès le moment où j’ai prononcé cette *** de phrase. Et il a fallu qu’elle soit bonne auditrice en plus ! « On est pas là pour parler de moi mais de ce foutu pétrin, ok !! » m’exclamai-je, furieux. Elle ne m’avait rien fait de mal. Ce n’était qu’une simple question posée par curiosité. Et sans doute n’aurais-je pas dû m’énerver. Mais voilà, je n’avais jamais su gérer mes émotions lorsque mon passé ou mon handicap était mis sur le tapis. C’était comme si tout ce que j’avais connu représentait encore un danger à l’heure actuelle. Comme si ça faisait trop mal pour pouvoir l’exprimer à voix haute. C’était pour ça que je gardais tout en moi. Le jour où ça explosera, ça fera des morts c’est moi qui vous le dis. « Commence pas. » grondai-je alors que je sentais déjà la conversation s’envenimer. Son intonation me mettait sur la voix. C’était dingue, mais c’est comme si elle et moi, on était toujours connecté. Comme si, on connaissait les réactions de l’autre avant même qu’elles n’arrivent. « Pffftss, m’aurait étonné venant de toi. » murmurai-je pour moi-même en bougeant du canapé jusqu’au mur d’en face, les poings serrés. Pourquoi lorsqu’elle abordait le sujet du sexe avec un autre type, ça me mettait toujours dans de tels états ? Je l’aurais eu sous le nez cet imbécile heureux que j’en aurais fait de la chair à pâté. Après tout, Sharon et moi ce n’était pas comme si…enfin, oui on était marié, mais on avait jamais eu de sentiments autres que physiques l’un pour l’autre, non ?! « C’est vrai que t’es une intellectuelle dans ton genre ! » ironisai-je à mon tour avec un sourire mesquin. Qui s’y frotte s’y pique ma cocotte. M’apprêtant à rajouter autre chose, mes traits se crispent instantanément lorsque je la vois s’approcher dangereusement. Son air de provocatrice allumeuse sur le visage. Dommage, je n’étais pas d’humeur pour une partie de jambes en l’air. Même avec des petits canards sous les yeux. Sans rompre le contact visuel mais baissant même un peu plus la tête vers elle, nos regards s’affrontent. La colère rencontre la culpabilité, le mépris…et le désir. Merde. J’avais oublié cette saleté de vidéo. J’aurai dû tout brûler avant de partir. Il n’empêche que mes amis semblaient aussi friands de ce genre de sketchs que les siennes. Et puisqu’elle se moque de moi sans vergogne, je ne la ménagerais non plus. « Ah ouais…et on se demande qui hurlait comme une folle « Ouiiiiiiiii je veux, je veux, je veux, je veuuuux ! » l’imitai-je à mon tour en faisant des grands gestes de fille hystérique avec mes mains . « D’ailleurs, tu s’ras gentille d’éviter les surnoms débiles avec moi à l’avenir. Les « chéris », les « mon amour », garde ça pour ton vrai mari…si un mec veut bien t’épouser un jour, quoique j’ai vraiment de gros doutes à ce sujet. Faut vraiment être complètement rétamé pour dire oui à une fille comme toi ! » lâchai-je en montrant les crocs. Evidemment, je n’en pensais pas un mot. Sharon était une fille bien. En fait, je m’étais fait la réflexion plus tôt dans la soirée qu’on aurait peut-être effectivement pu finir ensemble si on avait pas été aussi idiots à jouer le chat et la souris pendant toutes ces années. A force, notre amitié était devenue sexe, et on avait oublié l’essentiel : apprendre à connaître l’autre et à l’apprécier pour ce qu’il était. Pour autant, le fait que l’on s’entendait si bien prouvait une chose : à défaut d’être mari et femme, nous aurions été d’excellents amis. « Quoi ? Attends, ça veut dire quoi « pas très coopérative ? » Cette fois, je deviens clairement menaçant, me rapprochant encore plus de son corps, si c’était encore possible. « Pour me rappeler de plus jamais commettre ce genre d’erreur. » C’était quoi cette question là ? De quoi on parle ? Qu’est-ce qu’elle est en train d’insinuer ? « Et toi alors ? C’est bien beau de critiquer mais t’as toujours la bague à ton doigt aussi j’te signale ! » soufflai-je contre ses lèvres. Lèvres qui étaient tellement tentantes que…non non, pas le moment Sachka. Respire, souffle un bon coup et pense avec ton cerveau pour une fois.

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« Et on pourrait parler de ce foutu pétrin sans s'énerver aussi !. » Moi ça va, j'étais plutôt calme contrairement à lui, mais je savais qu'il allait rapidement retourner la situation, que j'allais m'énerver et que j'allais finir par dire une bêtise... again. Ceci dit, le voir serrer les poings dès que je parle d'un autre mec, ne pouvait que m'arracher un rictus discret. « Qu'est-ce qu'il y a Sachka ? L'idée que je grimpe sur un autre et qu'il m'arrache les vêtements te déplaît ?. » Sharon ou comment pousser le bouchon un peu plus loin. Son regard le trahissait, cette envie de me faire taire à chaque fois que je répétais ce genre de choses, se lisait carrément sur les traits de son visage. Il me fit cependant une remarque, fin, une petite insulte ironique et ça ne me touchait pas plus que ça, au contraire, je savais toujours quoi répondre à ce que genre d'attaque. « Bah heureuse que tu t'en rendes compte maintenant. Il n'est jamais trop tard dit-on. » Et comme pour rendre la monnaie de ma pièce, il m'imita à son tour. Okey, ZUT ! Je n'avais pas prévu qu'il soit lui aussi en posséssion de vidéos et lorsque je me souvenais de ce awkward moment, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir les joues en feux, la langue qui tourne et le regard fuyant. « Je... Je suis certaine que ce sont mes hormones qui parlaient... J'devais penser qu'au sexe à ce moment-là. » Est-ce que je m'en tirais avec cette réponse aussi stupide ? Je n'en savais rien, mais là oui, il avait réussi à me déstabiliser et il fallait que je reprenne le dessus. Quoi que... Il m'énerva à la seconde qui suit. Je savais que je n'aurais pu garder longtemps mon calme. L'écoutant rabâcher un orne de critiques, ma respiration semblait s'alarmer seconde par seconde. Balivernes !. « Ne m'parle pas de ces surnoms débiles, jamais j'oserais, ça me donne même la nausée rien qu'en y pensant. » Et une grimace de dégoût pour accompagner mes dires. « Dommage pour toi, parce qu'il y a bien un mec qui avait failli m'épouser lorsque je suis partie en Russie dernièrement, seulement, j'ai pris la fuite bien avant qu'il me passe la bague au doigt. Longue story, c'est pas tes ognons de toute façon. » Eh ouiiii... Prends-toi ça dans ta face mon joli. Il se rapprocha un peu plus de mon corps et ce fut à mon tour d'avoir quelques pas de recul, mais il me rattrapa bien vite et autant dire que là... Tous mes muscles tremblaient au contact de son corps presque collé contre le mien. Il me sortit une excuse bidon sur la présence de son anneau et me renvoya la balle sur la mienne. Ses lèvres à quelques centimètres des miennes. Perturbée... Merde pourquoi j'étais autant perturbé ?. Mes yeux parcouraient le chemin de ses lèvres à ses yeux, puis de ses yeux à ses lèvres, bon sang qu'ils étaient tentants. « Je... Enfin.. J'ai une bonne raison... Elle ne veut pas s'ôter de mon doigt. » J'avais pourtant tout essayé, ou bien avais-je manqué une solution. Pas question de m’amputer le doigt namého. Mon index glisse sur son torse que je repousse assez loin pour me libérer de son emprise et reculer rapidement afin de poser mes fesses sur le dossier du fauteuil pas très loin. Reprenant discrètement mon souffle, je plaquais une main sur mon cœur pour tenter de le calmer. Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais c'était bizarre p'tain. Je lève mon autre main dans les airs et je pointe ma bague du regard, ne répondant que maintenant à sa fameuse question laissée en suspense par mes soins. « Quand je dis pas très coopérative, j'entends par là que je pourrais très bien faire de toi, le mec rétamé qui m'a épousé... En gros Sachka... Je ne divorcerais pas !. » Haussant les épaules, je lui offrais un large sourire sadique. Il voulait faire le malin, c'était mal me connaître. Maintenant, rira bien qui rira le dernier. Ou non, j'ai mieux pour toi "chéri". Ton cauchemar ne fait que commencer mouahahahahaha !.

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Sans s’énerver dit-elle ? Non mais tu plaisantes ou quoi ? Retroussant le nez comme si elle venait de m’annoncer une brillante idée que je connaissais déjà ou qui ne me plaisait pas outre mesure, je garde le silence tandis que la bagarre verbale entre nous est sur le point de commencer. « Non, rien à foutre. Je te l’ai d’jà dit Sharon, tu peux grimper sur tous les matous qui ronronnent à tes pieds, ça m’regarde pas. » mentis-je en feignant l’indifférence, mais néanmoins les poings toujours serrés comme si je luttais pour garder le contrôle de moi-même. « Ca f’ra juste de toi une chatte en chaleur. Mais si c’est comme ça que tu veux vivre… » repris-je avec un sourire méprisant. C’était facile à moi de porter ce genre d’accusations alors que j’avais pratiquement les mêmes défauts que la jeune femme en matière de tableau de chasse. La seule différence étant que je ne me vantais pas. Je préférais lui montrer, comme lors que Spring Break où j’avais fait venir Leanne juste pour qu’elles puissent faire connaissance et que Sharon comprenne que je n’étais pas à sa botte.

Le sujet des vidéos arrive rapidement sur le tapis, et je grimace en entendant les idioties que j’avais pu crier et faire lors du faux mariage. C’est la dernière fois que je prends de la drogue, même sans le savoir, parole de scout. « Ouais…ben ouais, forcément. Au sexe. » répétai-je sur un ton blasé, presque…triste ? Ou déçu peut-être. Non pas que je lui reprochais d’aimer le sexe, nous avions la même faiblesse. Sauf qu’à l’entendre, je n’étais bon qu’à ça. Ces années et lorsque nous nous sommes retrouvés ici, à Harvard, tout ce que nous avons toujours fait, c’était prendre notre pied au pieu. On a jamais cherché à connaître l’autre. A se demander si au fond, il ne pouvait pas y avoir autre chose. A s’aimer autrement que pour notre corps. Alors, c’était pas entièrement de sa faute non plus. Moi non plus j’avais jamais cherché à m’engager dans une relation plus sérieuse. Par peur du rejet ou de la souffrance que j’avais déjà endurée par le passé, essentiellement. Pour Sharon en revanche, je n’en savais rien. Ca venait peut-être de moi, je n’étais pas son type d’homme, juste physiquement.

J’apprends bientôt qu’elle avait failli se marier, en Russie, et mes doutes se confirment alors qu’une moue désarçonnée enlaidit mes traits. Cela venait donc bien d’elle : je n’étais non seulement pas son type, mais en plus, elle avait fui un précédent mariage pour une raison qui m’échappait encore. Sûrement que lui non plus n’était pas à sa « hauteur ». Encore une fois, je décidais de lui faire croire que ces informations ne me touchaient en aucune manière. Que sa vie ne me concernait en rien. « Pourquoi tu m’racontes ça alors, si c’est pas mes oignons ? D’toutes façons, j’m’en fiche royalement ! » m’exclamai-je, furibond. Dans un coin de ma tête cependant, je notais pour moi-même ce qu’elle venait de m’avouer sous le coup de la colère. Il fallait que je découvre qui l’avait demandé en mariage. Ca me rongeait déjà les nerfs de ne pas savoir. J’espère que cet imbécile est resté en Russie !

« C’est l’excuse la plus minable que j’ai entendue d’la journée. » murmurai-je à deux centimètres de ses lèvres lorsqu'elle me fait croire qu'elle a échoué à retirer ce fichu anneau autour de son doigt. Tout aussi troublé qu’elle mais néanmoins tentant de réprimer mes envies de lui sauter dessus et de lui donner ce que je lisais dans son regard affamé, un sourire malsain nait à la commissure de mes lèvres lorsqu’elle fait mine de me repousser pour s’éloigner. Un point pour moi. « Quoi ? » J’ai mal compris, tu peux répéter ? En deux temps trois mouvements, j’étais face à elle, mes deux bras plaqués aux deux extrémités du canapé sur lequel elle était assise. « Oh si tu vas divorcer. Je te jure que si ! Sinon, j’ferais de ta vie un tel enfer que tu seras obligée d’appeler les flics pour que je te fiche la paix ! » la menaçai-je en posant mon pouce et mon index sur son menton pour le relever vers moi afin qu’elle puisse voir dans mes yeux que je ne plaisantais pas. Un père grondant sa fille qui avait fait des bêtises, voilà ce à quoi je ressemblais en cet instant.
 

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Et il continuait encore de nier sa jalousie. J'avais envie de lui prendre les poignets et de le mettre devant le fait accompli. La façon dont il serrait ses poignets jusqu'à presque se coaguler le sang. Mais god Sachka ! T'es tellement jaloux que ça se voit comme un trou au milieu de ton front !. Roulant les yeux à sa remarque salace, je finis par soupirer. « Au moins, une chatte en chaleur ne se fait pas briser le cœur. » Bien qu'avec monsieur dans les parages, je n'étais plus certaine de le rester. Je veux dire, dernièrement, j'avais commencé à éprouver de la jalousie envers toutes les nanas qu'il pouvait ramener dans son lit et même à partir au quart de tour dès qu'une ouvre sa gueule. Pour l'instant, je ne connaissais que Leanne dans son lot, mais je n'étais pas dupe, je savais qu'il devait y en avoir plusieurs. Ah ouai aussi, maintenant que nous étions mariés, toutes ses conquêtes prenait le rôle de "maîtresse". Enfin...osef d'elles. Je ne sais pas si c'est moi, mais lorsque j'ai fait allusion au sexe pour me sortir d'affaire, j'avais pu lire une lueur de déception dans ses yeux, était-ce parce qu'au fond, il m'en voulait de ne voir qu'une partie de jambe en l'air en sa compagnie ?. Voulait-il secrètement que je regarde plus loin que ça ?. Honnêtement, au jour d'aujourd'hui, je pouvais dire que nous avions dépassé le stade du "sexe" à en juger par nos états un peu colériques lorsqu'un parle d'une ou d'un autre. Il était jaloux, j'étais jalouse et ça, ça ne pouvait pas qu'être du sexe n'est-ce pas ?. Je ne répondis rien cependant, préférant ne pas trop m'aventurer sur ce terrain-là pour l'instant. Non, ce que je voulais, c'était lui prouver que d'autres hommes ne me regardaient pas seulement comme une fille à baiser, mais aussi à épouser, puisque j'avais failli finir mariée avec un russe mafieux. D'ailleurs, monsieur ne semblait pas apprécier cette confidence et ce n'était plus une surprise à présent, je savais lire dans son regard sans qu'il ne soit vraiment obligé de parler. « J'en sais rien, c'est sortit tout seul... Peut-être parce que j'voulais t'casser dans tes illusions. Il y a bien des hommes qui s'intéressent à moi aussi surprenant que cela puisse te paraître. » Je n'avais pas non plus QUE des défauts, et même que mes défauts faisaient partie de mon charme et on me l'avait souvent répété contrairement à l'idée qu'il se faisait de ma personne. « T'as qu'à essayer de me l'enlever et tu verras. » Grognais-je à propos de mon aveu sur ma bague impossible à retirer. Qu'il essaye et on verra si c'était toujours une excuse minable. Je vous jure que j'avais tout essayé, de l'eau au savon en passant par l'huile. Je crois qu'elle était très petite et que ça avait été un coup de chance qu'elle se soit glissée à mon doigt, ou un coup du destin. M'éloignant soudainement de lui, je voulais reprendre mes esprits, car il était clair que là, j'en perdais presque la tête à notre proximité. Mais, pourrais-je m'échapper longtemps ? Surtout que maintenant, j'étais une Gretchko quoi. Je le vis se rapprocher de nouveau, ne croyant pas ses oreilles sur la déclaration que je venais de faire. Disons que oui, j'avais envie de le faire chier jusqu'au bout, lui faire payer son insolence à mon égard et quoi de mieux que lui imposer ce mariage ? Lui imposer une femme, lui imposer ma personne qu'il devra supporter malgré lui. Ce dernier me garda prisonnière de ses bras alors qu'il releva ensuite mon menton pour tenter de me menacer à nouveau. Est-ce qu'il me faisait peur avec son regard aussi sombre que les ténèbres ?. Non pas du tout. Au contraire, je soutenais ce regard en le défiant. L'une de mes mains repousse presque brutalement son bras alors que mon autre main libre s’abat soudainement sur sa nuque. « Tu m'fais pas peur. » Murmurais-je d'une petite voix allant jusqu'à agripper soudainement sa lèvre supérieure de mes lèvres, faufilant ma langue à la recherche de la sienne pour un tendre et fougueux baiser, mais toutefois, un peu plus long jusqu'à nous couper le souffle. Pendant ce laps de temps, j'ai cru que la terre c'était arrêté de tourner. Me retirant ensuite, je gardais néanmoins mon front collé contre le sien. « Fais d'ma vie un enfer si t'en as l'courage... » Soufflais-je contre ses lèvres. « Et puis... Maintenant que nous sommes liés t'sais... C'est mon droit de savoir qui j'ai épousé... Je veux savoir pourquoi tu ne peux pas boire d'alcool, pourquoi t'as toutes ces cicatrices... Et... Tu as l'droit de savoir pourquoi je fuis l'amour... Le droit de savoir qui j'ai failli épouser... » Mon souffle s'écrasait sur la commissure de ses lèvres à chaque mot qui sortait de ma bouche. Il ne me laissait pas vraiment le choix, je profitais de ce "pouvoir" de mariage pour quémander de le connaître un peu plus. « Ne fuis pas... » Ma main droite agrippe fortement sa chemine près de son cœur que je pouvais sentir affolé, l'empêchant de s'échapper. Même que mes cuisses se resserrent fermement sur ses hanches, mes jambes se croisent contre ses fesses, plaquant doucement son bassin contre le mien. Il était prisonnier à présent et il n'avait juste qu'à se laisser aller. « S'il te plait... » Moment de faiblesse. Ma voix était sincère, j'avais ce besoin de le sentir si proche de moi et ce ne sera pas le cas tant qu'il ne s'ouvrira pas entièrement. Je voulais être seule détentrice de ses secrets. Je ne sais pas pourquoi j'voulais tout ça maintenant, mais oui, je le voulais au plus profond de mon être. Sois entièrement à moi Sachka.

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Et ton cauchemar ne fait que commencer.
— SACHKA & SHARON.

Ca voulait dire quoi ça ? Qu’elle avait déjà été amoureuse pour de vrai et que quelqu’un lui avait brisé le cœur et que c’était pour cette raison qu’aujourd’hui, elle privilégiait le sexe à une vraie relation ? Les sourcils froncés, j’avoue que je ne savais pas qu’en penser. D’ailleurs, je ne savais pas non quoi penser de cette déclaration. Pourquoi me l’avouer, à moi ? C’était pas aux meilleurs amis qu’on était censé dire ce genre de choses ? Quelqu’un qui serait là pour vous consoler, vous rassurer, vous mentir ? Sharon et moi, on était même pas proches à ce point-là. Alors pourquoi ? A moi qu’elle en désirait plus entre nous que du sexe ? Nahhh, tu te fais des illusions Sachka. Si elle en voulait plus, elle l’aurait dit non ?! Sauf si c’était sa manière à elle de me l’annoncer. AHHH les filles sont tellement compliquées ! Evitant soigneusement de la regarder, levant simplement la main comme si la discussion à propos de son mariage qui n’avait pas eu lieu, était close, je serre les dents pour m’empêcher de sortir une énième réplique à ce propos. Non pas que je m’en foutais, j’aurais même fracassé les dents de l’imbécile qui lui avait fait sa déclaration si je l’avais en face de moi, mais ce n’était pas pour ça que j’étais venu la voir ce soir, et mes nerfs étaient déjà suffisamment à vif pour ne pas rajouter du sel dessus avec le récit de ses histoires de cœur. « Laisse tomber. » Marmonnant entre mes dents, je n’essayais même pas de récupérer la bague de son doigt. A quoi bon de toutes façons ? J’en aurais fait quoi tant qu’on était pas divorcé ? Même si elle m’avait menti sur le fait qu’elle ne parvenait pas à la retirer de son doigt, ce n’était pas suffisant pour que je veuille la lui arracher. J’étais déjà bien assez emmerder avec la mienne autour de mon cou.

« Tu as tort. »
lâchai-je dans un souffle après que ses lèvres se soient emparées des miennes, me faisant perdre la tête comme tout homme qui aurait été chanceux de la voir l’embrasser, même en de pareilles circonstances. « C’est pas l’courage qui me manque, ma belle. » lui soufflai-je au visage en luttant contre l’envie d’écraser à nouveau ma bouche contre la sienne. Sauf que, si je m’attendais à tout de sa part, je ne m’attendais certes pas du tout à la réplique qui suivit. Les yeux écarquillés, les lèvres pincées à l’extrême, je la regardais maintenant comme si je la voyais pour la première fois. De minute en minute, mon pouls accélérait dangereusement. Incapable de bouger, tétanisé, je ne peux qu’être spectateur muet lorsqu’elle persiste dans ses affirmations de vouloir me connaître, et ne bouge pas d’un centimètre lorsque ses jambes emprisonnent mes hanches, ses bras, le col ouvert de ma chemise. Ce n’est qu’à l’ultime supplique qu’elle prononça, ce « s’il te plait » que je perçus sincère au fond de sa gorge, que je me réveillais enfin de ma léthargie. A peine un regard dans sa direction, et je la repoussais un peu brutalement vers le canapé pour m’extirper, et m’éloigner de plusieurs mètres, le souffle court. « Tu sais pas c’que tu dis. Laisse tomber, c’était …pas une bonne idée d’s’voir ce soir. On est…j’crois qu’on a besoin de repos tous les deux. » Cherchant une issue de secours, n’importe laquelle, elle pouvait lire dans mes yeux une certaine forme de panique que je tentais en vain de lui cacher en regardant ailleurs. « Ecoute, pour cette histoire de divorce, j’vais m’renseigner et j’te tiens au courant, ok ?! » Je n’ai même pas attendu sa réponse. Ma voix était redevenue calme, quoiqu’empressée. Le teint blême, je ne pris même pas le temps de lui dire au revoir que déjà, ma main était sur la poignée de la porte d’entrée. « On s’appelle, bye. » parvins-je pourtant à articuler dans un dernier effort, avant de disparaître prestement dans la nuit.

 

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