Je reste allongée encore quelques secondes, le regard fixé sur le plafond au-dessus de moi, ma main serrant toujours le drap qui me couvre le corps nu. Je sais pas ce qui m'a pris, une seconde on discutait et celle d'après on s'arrachait nos vêtements respectifs . . je n'ai jamais imaginé les choses sous cet angle avec Walter, pour moi on était juste...ami, et pourtant c'est arrivé. Je repose doucement ma tête contre l’oreiller refermant les yeux. Je sens sa présence à côté de moi, peut-être même son regard, mais je ne sais pas si je suis prête à les affronter, ni même savoir quoi lui dire . Je finis finalement pour rouvrir les yeux, et tourner légèrement mon visage vers lui . J'essaie de lui adresser un sourire avant de laisser doucement glisser mes jambes hors du lit . Je lâche finalement le droit avant de me redresser et d'attraper mon débardeur que j'enfile à la hâte. Je met finalement debout, et clopine, sans mes béquilles _ qu'on a jetées quelque part, je ne sais où _ jusqu'à sa salle de bain . Une fois arrivé à destination, j'ouvre le robinet dans le but de me passer un peu d'eau sur le visage. J 'ai déjà vécu ce genre de situation ; dans ces cas-là j'ai deux options : soit j'entre chez moi en lui disant que c'était sympa et tout le bla habituel, soit je reste m'incruste dans le lit de la personne et advienne ce qui adviendra de nous ... Mais j'arrive pas à en choisir une pour le coup, j'ai besoin d'un putain de plan C !
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