Listen to your art (+ Oliver)

Il était étrange de te dire que tu te sentais bien à la Lowell House, toi la Némésis, toi l'espionne à qui on jetterait des pierres si ça venait à se savoir au seing de la maison mais ton secret était bien gardé. Enfin il est vrai qu'en ce moment, tu te sentais en sécurité en étant confortablement installé dans le sofa de la maison. Oui c'était rassurant de savoir qu'ici il ne t'arriverait rien contrairement à ce qu'il avait pu se passer au Chili même si tu t'en étais bien sorti. Tu n'avais pas perdu de jambe ou de bras, juste quelques égratignures ici et là et une légère psychose. Le moindre bruit te faisant sursauter. T'aimes faire penser que t'es une dure à cuire et pourtant ce n'est pas vraiment le cas quand il est question de vivre l'enfer. Tu profites donc du calme qui règle dans l'immense salon afin de bosser un peu avant tes premiers examens. Faut pas croire mais t'es studieuse comme fille. En même temps obtenir ton diplôme c'est ton ticket d'entrée pour ta future carrière dans le cinéma. Et si le succès est au rendez-vous, tu pourras enfin envoyer balader ton père sans avoir peur de te retrouver sans le moindre sous en poche. Tu relèves le nez de tes notes, apercevant Oliver. Un demi sourire s'affiche sur tes lèvres, signe évident que tu t'apprêtes à faire une connerie." Ne bouges surtout pas Oliver ! C'est une question de vie ou de mort. " dis tu d'un air plus que sérieux alors que tu commences à griffonner sur ton carnet de notes.

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× Asia & Oliver ×

Je devais réviser pour les cours. À la chambre, ce n'était pas possible : mes colocataires étaient partis dans un jam et je n'avais absolument aucune envie de les arrêter. À dire vrai, je serais rester pour les écouter, j'appréciais ce qu'ils faisaient, mais j'avais besoin d'étudier : certaines notions me faisaient lacunes. Et pour ses matières, j'avais besoin de me de silence pour me concentrer. Mes manuels, notes de cours et carnet dans mon sac, je joignis l'une des salles communes de la Lowell House à coup de béquilles. C'était la grande raison qui faisait que je ne voulais pas aller à la bibliothèque du campus, que je savais des plus calme : c'était loin et j'évitais le plus possible les déplacements inutiles depuis mon retour du Chili et le passage obligé à l'hosto. Qui plus est le bruit des béquilles résonnait atrocement sur les grandes voutes et j'avais l'impression que tout le monde voudrait me lyncher.

Fouillant la salle commune des yeux, je repérai une place tranquille sur les canapés, constatant qu'une italienne de ma connaissance était installée à proximité, bien concentrée. Je ne la dérangeai pas et, profitant du fait que j'avais le sofa pour moi seul, je m'installai sur toute la largeur du meuble, allongeant la jambe gauche sur les coussins, laissant pendre la droite. Je plaçai mes béquilles et mon sac au sol de façon à ce que personne ne se prenne les pieds dedans, puis empoignant l'énorme manuel que je devais révisé, me lançai, prenant quelques notes au passage. Je travaillais depuis un moment, lorsque j'entendis la voix d'Asia s'élevée à mon attention.

- Ne bouges surtout pas Oliver ! C'est une question de vie ou de mort.
- Tant que tu n'es pas armé d'un sharpie, ça devrait être correct, lui répondis-je, levant les yeux, mais évitant de bouger tel qu'elle me l'avait fortement conseillé.

Elle était penchée sur son carnet de notes et me jettait des coups d'oeil occasionnels.

- Tu es en train de me dessiner? M'étonnais-je. Faudra que tu me montre quand t'auras fini, l'informais-je, retournant à mon manuel pour la laisser travailler.

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Parfois tu ne sais absolument pas ce qui se passe dans ton cerveau. Tu ne te comprends pas toi même. Tu ne comprends pas ce qui te pousse à faire ci ou à dire cela. Tu es folle, délurée c'est indéniable mais tu ne saurais expliquer pourquoi. A croire que tu ne te connais pas toi même. C'est flippant mais ça ne t'empêche pas de vivre. Il y a juste avec les autres que ça pose problème. Avec toi c'est tout ou rien. Tu aimes ou tu détestes, point barre et te faire changer d'avis est la chose la plus impossible qui soit en ce monde. D'ailleurs personne n'a encore réussi à l'heure d'aujourd'hui. Bien que les études soient une chose précieuse à tes yeux, tu commençais quelque peu à en avoir marre de potasser tes cours. Tes yeux commençaient à fatiguer et tu avais de la peine à lire. Tu pourrais très bien te mettre une bonne claque sur la joue pour te réveiller mais les personnes présentes dans la pièce pourraient s'inquiéter pour ta santé mentale et un séjour en hôpital psy ne t’intéressait pas. Tu décidais donc de décompresser en faisant la maline comme tu savais si bien le faire. Ta victime était une fois de plus Oliver. Malheureusement pour lui il se trouvait encore au mauvais endroit au mauvais moment. Il avait de la répartie, c'était une bonne chose pour lui comme pour toi. Traçant des lignes sur le papier blanc, ton portrait prenait forme." Chut, je suis concentrée pour l'instant. " Et le bout de ta langue qui caressait ta lèvre supérieure en était le signe parfait. Encore quelques petits détails et ton oeuvre pourrait être dévoilée." TADAM ! T'es la nouvelle Mona Lisa. " déclares tu pleine d'assurance en lui montrant tes prouesses de dessinatrice.

âme sensible s'abstenir:

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- Chut, je suis concentrée pour l'instant.

Le bout de sa langue qui pointait trahissait effectivement sa concentration et ça me fit sourire. J'aimais constater les manies et les tics des gens. On arrivait parfois à y deviner les émotions qui se devaient de rester cachées. Le corps dénonçant imperceptiblement l'esprit. Je laissai Asia à son dessin et retournai à mon bouquin.

- TADAM ! T'es la nouvelle Mona Lisa.

Je relevai la tête et m'assis plus près d'elle sur le divan pour mieux distinguer l'esquisse, en couleur je vous prie, dans son cahier. En voyant le résultat, je fermai les yeux une seconde et me mordis l'intérieur de la joue pour me retenir de pouffer de rire.

- Ha oui; le même sourire mystérieux que la Joconde, commentais-je, craquant un sourire en coin.

Je notai qu'elle avait tout de même pris la peine de faire mes piercings et d'écrire l'inscription sur mon t-shirt, d'esquisser ma main que je passe inlassablement dans mes cheveux. Je parlais de manie tantôt, ça c'est ma plus flagrante et ça me fait sourire qu'elle l'aie consigné.

- Le cinéma c'est vraiment ta branche, hein? Demandais-je pour la taquiner, pointant le bout de ma langue en une petite grimace.

J'essayais de ne jamais dénigré une oeuvre. Ça ne sert à rien sinon peut-être à en décourager l'artiste qui l'a fait. J'avais reçu mon lot de commentaires négatifs sur tout ce que j'avais pu faire d'artistique et j'évitais de reproduire ce genre d'épisode. J'avais eu la force et l'entêtement pour continuer, ce n'était pas le cas pour tout le monde et par moment, on y perdait des diamants bruts. Lorsque j'avais constaté que l'italienne était en train de me tirer le portrait, j'avais été surpris, car je ne pensais pas que cela fasse partie intégrante de ses talents. Elle me confirmait que nous étions à deux niveaux totalement différents, mais ma moquerie ne se voulait pas méchante. Qui plus est, si elle me refilait une caméra entre les mains, les rôles s'inversaient ; j'étais doué pour les images fixes, non pour celles en mouvement. Je savais cependant que je pouvais me permettre ce genre de plaisanterie avec Asia; elle avait du caractère, de la répartie et on s'envoyait des piques de manière assez régulière pour ne plus véritablement s'offenser.

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Quand tu es concentrée, tu l'es à 100% et mieux vaut pas te déranger dans ce genre de moment ou alors c'est prendre le risque de s'exposer à d'atroces souffrances. Il te fut difficile d'esquisser la chevelure blonde d'Oliver à cause de toutes ses mèches mais tu y étais finalement parvenue, mettant ainsi terme à ton oeuvre que tu mettais au même niveau que la célèbre oeuvre de De Vinci. Rien que ça ! Tu savais bien évidemment que ça n'avait pourtant rien à voir et que même un enfant de 5 ans aurait mieux fait mais tu été curieuse de voir la réaction du jeune homme. Son visage ne laissait pourtant apparaître aucune moquerie. Il était tout simplement dubitatif alors que toi tu arborée un air fière." Le même ? Non je dirais que c'était encore mieux. " Autant pousser le bouchon jusqu'au bout tant qu'on y est. Tu constatais qu'il voulait éviter de te froisser concernant ton gribouillis et changeait donc de sujet de conversation. Le cinéma, bien sûr que c'était ton domaine, ta raison de vivre même. Le septième art te colle à la peau depuis le jour où tu as eu ta première caméra." Oh que oui ça l'est ! Contrairement au dessin j'excelle dans cet art. Et un jour tu verras mon nom sur les affiches des plus grands films. " Tu ne dis pas cela parce que tu possèdes un ego surdimensionné mais parce que ton ambition est immense.

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Asia et son éternel sens de la modestie! La nouvelle Mona Lisa rien que ça! Je la taquine en lui faisant remarquer qu'elle m'a fait le même sourire mystérieux, me retenant de pouffer de rire.

- Le même ? Non je dirais que c'était encore mieux.

J'échappe un rire. Je ne me lasserai jamais de la présence de l'italienne. D'une franchise et d'un je-m'en-foutisme à tout épreuve, elle a un fort caractère, mais c'est ce qui fait que je l'apprécie autant. Je fais celui qui ne sait pas et lui demande, un peu pour rire, si le cinéma est vraiment sa branche, considérant que nous ne seront pas tous les deux portraitistes.

- Oh que oui ça l'est ! Contrairement au dessin j'excelle dans cet art. Et un jour tu verras mon nom sur les affiches des plus grands films.

J'hoche la tête tranquillement.

- Je sais, lui répondis-je avec un sourire. Tu en a le talent.

Je ne me moquais pas, cette fois. Je l'en savais capable. C'est d'ailleurs ainsi que l'on en était venu à se connaître : j'avais trouvé l'une de ses vidéos au hasard sur internet, puis, visionnant sa chaîne, j'avais fini par m'abonner et suivre ses publications. De fil en aiguille, de commentaires en conversations, elle faisait désormais partie de cette rare catégorie de personnes que je pouvais appeler "ami". Nous avons chacun une passion immense pour notre art. D'ailleurs, ça fait un moment que je ne lui ai pas demander...

- Tu as des projets en ce moment? Demandais-je. Avec le déménagement et le Spring Break, je reconnais avoir moins suivi tes publications, même si j'ai vu pas mal tous tes vidéos. Je suis un piètre fan, constatais-je en faisant une moue piteuse. J'espère que tu me pardonnera, ajoutais-je avec une tête de chat botté, plus ou moins crédible, le menton appuyé sur l'accoudoir du divan.

Je ne serai jamais un grand acteur, mais l'une des choses qui est bien avec la brune, c'est que je peux faire ce que je veux, y compris faire le pitre. De son côté, elle n'a pas besoin de se gêner - et ne se gênera jamais d'ailleurs - de me faire des coups fouareux.

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La modestie, tu ne connais pas et t'as clairement pas ça dans le sang. C'est un peu problème dont on hérite souvent quand on vient d'un milieu aisé. Tu ne correspond peut être pas au cliché de la fille héritière pourri gâtée depuis sa naissance mais il faut avouer que tu en possèdes quelques caractéristiques. Malgré ton statut de fille de, c'est pas pour autant que tu vas finir à la tête de la prestigieuse entreprise familiale. Ton père te l'a fait comprendre dès ton plus jeune âge mais tu t'en contrefiches, t'as autre chose en tête, un futur qui ne lui plait guère et c'est pour ça que tu comptes bien donner tout ce que tu as pour atteindre ton but. Si tu peux faire chier ton père en réalisant ton rêve, alors tu pourras dire que t'auras réussi dans la vie. Une chose est certaine tu ne feras pas carrière dans le dessin et ce même si t'as beau convaincre Oliver que tu as un don exceptionnel en matière de portrait. Mais comme il le fait si bien remarquer, c'est dans le domaine du septième art que tu te démarques le plus. T'as encore du chemin à parcourir c'est évident mais tu as la hargne pour réussir. Tu arbores un mini air outrée alors qu'il te confesse avoir été un médiocre fan ces derniers jours. Tu lui donnes une petite tape sur l'épaule." Je te retire le titre de président de mon fan club dans ce cas ! "Aux grands maux, les grands remèdes." Alors oui j'avais bien un projet de court métrage mais mon actrice principale m'a lâché en cours de route. Et avec les examens qui arrivent je ne vais pas avoir le temps de replonger le nez dedans. Ca attendra cet été, c'est plus sage, je pourrais vraiment me concentrer. Et toi des idées en réserve ? " Même si tu te doutais que dans son état ça ne devait pas être facile !

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Ça faisait un moment que je ne m'étais pas tenu au courant des projets en cours d'Asia. Alors que je lui demande, je lui avoue mon impardonnable erreur. Elle me le fait d'ailleurs savoir, m'atteignant d'une claque sur l'épaule et d'une sentence fatidique :

- Je te retire le titre de président de mon fan club dans ce cas !

Je prends un air de condamné, limite je me traînerais à genoux pour la faire rire, mais disons que ma jambe ne risque pas de le prendre particulièrement bien. Ça ne serait pas un super scénario, car "grosses périodes d'études" et "anti-douleurs pouvant causer de la somnolence", c'est pas un super mix.

- Je te promets de tout faire pour me faire pardonner : je regagnerai ce titre d'honneur! Jurais-je.

Je redeviens plus sérieux, l'écoutant alors qu'elle m'informe avoir été lâchée par son actrice principale.

- C'est pas de bol.

Les examens, les études, la vie à Harvard quoi ; tout ça faisait que le métrage était reporté à cet été. D'ici là, avec un peu de chance, je pourrai marcher comme il faut et j'essaierai peut-être de lui supplier une place sur son plateau. Le talent d'Asia me fascinait particulièrement, j'appréciais énormément ses oeuvres et voir l'envers du décor m'intéressait. Qui plus est, c'était une façon de la connaître un peu plus.

Elle me demanda si de mon côté, j'avais des idées en réserve. Je lui souris, ne pouvant éviter d'être franc.

- Au Spring Break, t'as très bien vu quelle genre d'idée fixe j'ai en tête ses derniers temps... le genre d'idée à l'accent britanique, précisais-je. À ce propos, c'est long à partir du feutre indélébile au cas où tu ne le saurais pas! Lui reprochais-je avec un sourire en coin, je pouvais bien me plaindre : elle n'en ferait sûrement aucun cas. Sinon, j'attends confirmation pour un shooting photo pour un cours avec un mec que je connais pas trop et j'ai eu un contrat pour deux assez grandes toiles de paysage urbain.

J'avais des prises à faire pour mes cours, mais c'est le prof qui m'avait mis en contact avec le modèle. La situation était encore un peu flou et j'étais censé avec des précisions sous peu. Sinon, ce serait mon modèle habituel ...ou j'essaierais de convaincre quelqu'un s'il n'était pas disponible. Le contrat de peinture, ça par contre, ça m'était tombé dessus et j'en était véritablement heureux.

- Les toiles sont un peu plus hautes que moi, t'imagines! Je vais m'amuser! M'exclamais-je avec l'enthousiasme d'un enfant qui découvre un nouveau jouet.

Une amie (ou collègue; je ne sais plus exactement) de ma belle-soeur avec qui elle avait parler déco et qui cherchait des toiles pour son nouveau loft au coeur du centre-ville de Boston. La commande était assez précise, le délai serré et en plein dans la période d'examen : j'y sacrifierais sûrement des heures de sommeil, mais j'étais beaucoup trop intéressé par se projet pour dire non. C'était en plein dans mes cordes. Et contrairement à avant, sur le campus j'avais accès à des locaux où je pouvais peindre 24/7 sans être trop dérangé et où je pouvais entreposé le tout : je n'étais pas réduis à ma petite chambre. D'ailleurs, j'aurais du mal vu leur tailles!

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Le cinéma c'est toute ta vie. Oui c'est cliché de dire cela mais tu ne vois pas comment le dire autrement. Tu vis cinéma, tu manges cinéma, tu respires cinéma. Il faudrait te vider de ton sang pour t'enlever cette passion qui t'anime depuis toute petite. Tu ne saurais dire d'où tu as hérité de cet art étant donné que dans ta famille baigne plus dans le business qu'autre chose et c'est bien pour ça que ton père t'a toujours considéré comme une extraterrestre. Déjà que ça l'emmerdait d'avoir une fille alors une fille dingue qui se prend pour Spielberg, il ne s'en est jamais remis et ça te fait doucement rire. Heureusement que tu peux compter sur le peu d'amie que tu possèdes." Dépêches toi avant de te le faire voler par quelqu'un d'autre. Y'a beaucoup de gens qui tueraient pour ce titre. " Ou pas mais ça il ne le sait pas. Enfin un jour ce sera sûrement une place plus que convoité, tu en es certaine à 100%. Tu préfères ne pas t'étendre trop longtemps sur ton projet de court métrage qui est tombé à l'eau à cause de cette pseudo actrice qui a claqué la porte. T'as horreur de parler de tes échecs. L'erreur ce n'est pas quelque chose qui te ressemble alors forcément ça t'horripile plus qu'autre chose. Tu t’intéressais donc à Oliver et à ses activités du moment. Tu levais les yeux au ciel lorsqu'il disait avoir les pensées hantaient par un britannique et être toujours marqué, au sens propre comme au sens figuré, par tes tatouages. " Comptes pas sur moi pour te donner des conseils sur ta vie sentimentale. C'est loin d'être mon truc. Et arrêtes de bouder à propos de mes dessins. Tout le monde les a adoré, tu devrais être fier d'avoir porté mon oeuvre éphémère. " Oeuvre était un bien grand mot pour des gribouillages d'enfant mais pour toi c'en était tout de même une." Et bien je vois que monsieur a le vent en poupe. Tant mieux ! Ca fera toujours bien sur ton cv. " T'étais un peu jalouse que la chance lui sourisse à lui et non à toi mais c'est la loi dans le milieu. Un jour on est au top et le lendemain on se retrouve dans le flop." Si c'est une façon de me demander de te porter sur mes épaules pour que tu puisses arriver en haut de tes toiles. Je dis non tout de suite ! " disais-tu pour le taquiner comme à ton éternel habitude." Par contre si tu veux que je me la joues critique, ça c'est dans mes cordes. "

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