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(terminé) DANTE ∇ personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemains.

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❝ Le passé colle à la peau ❞
Mon bel amour, ce n'est que le début

Se remettre en question durant deux années n'avait pas été chose facile pour Elena. Il faut dire que la jeunette est plus du genre à vivre librement, sans se prendre la tête et faire ce qu'elle veut, où et quand elle le souhaitait. Pourtant, après avoir fait croire à son suicide, le regrets l'avaient bien vite rattraper. Bien entendu, mettre fin à cette supercherie au bout d'une semaine aurait été plus simple. Peut-être lui en aurait-on moins voulu qu'après deux longues années, mais.. Est-ce que cela change quelque chose, au fond ? Dans tous les cas, on lui demanderait des explications qu'elle n'est pas prête à donner. Celui qui allait le plus lui en vouloir et lui demander des comptes n'était autre que son jumeau, Baptiste. Même si elle aimait Dante de tout son cœur, faire croire à son propre sang, son double que l'on est morte et enterrée était pire que tout. Égoïstement, elle ne comprenait toujours pas comment il avait pu croire à sa mort. Ne devait-il pas sentir que son âme n'avait pas quitter la terre ? Apparemment, non. Le déni l'avait suivi sûrement jusqu'à il y a peu de temps. La demoiselle ne s'en amusait pas de lui avoir fait subir cela, en particulier après l'avoir vu totalement amorphe au Canada. Une période qu'elle espérait être terminée car elle ne supporterait pas de le voir dans un tel état encore aujourd'hui. Néanmoins, ce n'était pas lui qu'elle était venue voir. Non. Au fond d'elle, la brune savait parfaitement que voir d'abord son jumeau était une mauvaise idée car il réagirait beaucoup trop violemment. Étais-ce de la manipulation que de retrouver en premier lieu son bel italien, qui plus est au milieu de la nuit ? Peut-être oui, en quelque sorte. Si tel était pensé par son entourage, elle l'accepterait sans broncher. De toute façon, elle ne leur demandait pas leurs avis pour revenir et ils avaient toujours eu le droit de penser ce qu'ils voulaient. Du moment qu'ils ne lui en faisaient pas part, tout allait bien.

Cette nuit, c'était donc tout naturellement que son corps rejoignait celui qui lui avait tant manqué. À moitié dans le brouillard, son mafieux ne semblait pas bien comprendre si tout ceci était réel ou non. Il faut dire qu'Elena ne lui avait jamais facilité la vie. Enfin, d'une certaine façon.. Si, mais elle avait tout gâché stupidement pour de la drogue. Malgré son visage d'ange, elle était loin d'être une sainte et les gens avaient bien du mal à la percer à jour si rapidement. Dante la connaissait par cœur. Sa douceur, sa gentillesse, son amour pour lui, sa persévérance, cette liberté à laquelle elle tenait plus que tout, ses conneries, sa déchéance, sa haine, ses blessures. Il savait tout, de A à Z. C'était le seule homme, en outre de son frère, à en savoir autant sur elle. Alors que même passer pour morte, il continuait à lui laisser des messages vocaux pour lui raconter ses journées, ses doutes, ses tourments, sa routine.. C'était une façon pour elle de se dire que oui, il vit toujours. Il respire et il continue d'avoir ce foutu cœur qui bat sur cette planète. Chaque soir, elle pouvait se coucher en étant certaine qu'il avait vécu une journée de plus. Sans elle, sans son amour, sans la merde qu'elle foutait, mais il était encore là. Vivant. Peut-être lui avait-il laissé un message, aujourd'hui. Voulant le retrouver, elle n'avait pas fait attention à son téléphone devenu quelque pu inutile ces dernières années.. sauf pour lui.

Blottie contre lui, un milliard de souvenirs jaillissait. Violemment. Passionnément. Tout comme l'avait été leur amour. Dans l'état de bonheur où elle se trouvait, elle pouvait lui promettre monts et merveilles. Comme le fait qu'elle ne partirait pas. Pourtant, ce n'était pas une promesse qu'elle comptait faire un jour. C'était même tellement mal venue de sa part de dire qu'elle ne le ferait plus jamais.. Pourtant, Elena s'y engageait et elle ne trahirait pas cette parole. Bien entendu, si cela devait arriver, elle partirait mais.. Elle préviendrait tout le monde et elle ferait en sorte que ce départ ne dure pas deux ans. Six mois, maximum, devraient faire l'affaire. Au lieu de s'arrêter là, la jeune Archibald sent qu'il attend quelque chose et elle savait pertinemment de quoi il s'agissait : leur sentiment. Ou plutôt, les siens. Pensait-il réellement qu'elle avait fait semblant de mettre fin à ses jours pour rompre définitivement avec lui ? Elle était bien assez franche et honnête pour le faire par elle-même, sans faux semblant. Ou qu'elle souhaitait fuir avec un autre ? Il devrait pourtant savoir qu'il n'y a que lui. Lui. Lui. Encore lui. Cette répétition incessante qui lui donnait tant de fois le vertige et qu'elle préférait étouffer en faisant tout mais surtout n'importe quoi. Le fait qu'il lui réponde emballait le cœur de la cadette d'un seul coup. « Je le sais, depuis longtemps » dit-elle posément, alors que ses lèvres revenaient contre celles qu'elle aimait tant. Cette bulle de bonheur convenait totalement à la demoiselle, mais elle savait pleinement qu'ils ne pourraient pas rester ainsi éternellement. Briser la nuit de Dante était une chose, mais s'il venait à être épuisé pour sa journée de cours ou en compagnie de son adorable famille – ironie, bien entendu – ce ne serait pas bon pour lui. Et même si elle ne connaissait pas réellement la culpabilité, elle préférait éviter de l'enterrer à peine de retour.

Détachant lentement ses lèvres de celles de son italien, son regard retombait dans le sien. « On discutera du reste demain.. » souffla-t-elle avec douceur. Ce n'était pas une obligation, mais ce n'était sûrement pas le meilleur instant pour revenir sur cette histoire de faux suicide. De plus, des explications.. Il devrait attendre pour en avoir. Lui balancer en plein visage qu'elle est partie parce qu'elle avait peur que la famille Basini s'en prenne à son bébé et à tous ses proches.. Cela pouvait encore attendre au moins un jour. Voire plus. « Je suis heureuse de t'avoir retrouvé » murmura-t-elle tout cas en restant collée contre lui. Elena savait que sa mission « reconquête » était loin d'être terminé. Que ce soit le cœur de Dante, tout comme ses amies et.. Baptiste. Elle préférait vivre encore quelques heures dans ce beau petit cocon avec son brun hypnotisant plutôt que d'aller se frotter trop vite à son double qui allait sûrement lui en mettre une ou pire.. L'ignorer et la fuir. Franchement, éviter cette confrontation serait merveilleux, mais si elle ne le faisait pas d'elle-même, Dante finirait sûrement par les mettre l'un en face de l'autre et alors là.. Elle prendrait très cher. Pour le moment, la demoiselle aimerait juste dormir et passer la plus belle des nuits qu'elle avait pu vivre depuis son départ, il y a deux ans. Un sentiment de renouveau la gagnait et elle espérait que celui-ci ne chuterait pas trop vite.. Car la brune savait que retrouver sa vie d'avant n'était pas sans risque..

© LOYALS.
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Le passé colle à la peau
Mon bel amour, ce n'est que le début
✧ Danlena ✧
Entre eux rien n'a jamais été facile. Entre eux, ce n'était pas vraiment le conte fée. Peut être au début. Cet amour fort et destructeur avait trouvé sa place dans leur coeur. Ils ont battu à l'unisson si longtemps. Mais après le pseudo happy ending, il y a quoi ? Moi je peux vous le dire, ces deux là à témoin, il y a la douleur. Il y a la peine. Il y a les larmes. Il n'y a rien de bon car ce genre d'histoires d'amour finissent toujours mal. Terriblement mal.

Pour le début était prometteur. Ce genre d'amour qui donne des ails quand il commence. Quand ça commence, on est inséparable. Jamais l'un sans l'autre; il allait la prendre en voiture à la sortie des cours. Il l'emmenait découvrir le monde, loin de sa famille. Il l'emmenait voir du pays. Il la faisait rire. Il la faisait rêver. Il lui disait comme il l'aime. Il lui aurait compté fleurette toute la journée, vraiment. Sarah était son étoile, sa lumière. Regardez le à l'époque, il était ce qu'on appelle une personne heureuse. Il était comblé. Les ails dans le dos. Rien n'aurait pu l'arrêter. Il aurait pu déplacer des montagnes. Il se souvient encore de ces moments ensembles. Ce jour où elle avait choisit la décoration de l'appartement avec minutie. Ce jour où elle avait ris en voyant qu'il était un peu old school parfois. Ces moments de fou rires. Ses moments d'amour. Dante pourrait encore tous vous les décrire. En détail. Il les connait par coeur. Il les a chérit si longtemps. Il se les ai remémoré. A ce moment là, le bonheur était son meilleur ami et Sarah avait son coeur.

Puis était venu la déchirure, les disputes. Les cris. Ils criaient, pour se faire entendre. Lui, perdant son calme face à une Sarah qui ne comprend rien et qui se détruit juste. Elle a plongé dans la drogue et à un moment, il n'a pas pu la suivre plus dans son délire d'autodestruction. Il aurait pu. Mais il aurait surtout aimé lui donner la force de s'en sortir. Il aurait aimé lui donner la foi en une vie meilleure. Il aurait aimé être suffisant à son bonheur. Mais il ne l'était pas. Il n'était pas suffisant et c'est la porte de l'appartement qui a claqué la nuit de leur séparation. Elle est partie, à une nouvelle soirée. Une soirée de débauche où elle n'a probablement aucun souvenir. Et après cette séparation, il n'y avait plus que ces brèches dans le temps, où elle revenait dans cet appartement, où elle revenait dans ce chez elle. Pour s'étreindre avec lui. Pour dormir, pour se retrouver. Pour redevenir quelques instants ce eux qu'ils avaient perdu à cause de leur démon respectif. A l'époque Sarah a plongé dans la drogue et Dante dans la mafia. Les responsabilités de plus en plus présent, il a mis des distances avec elle en quelques sortes tout en crevant sans elle. Pour Dante, cette séparation d'un an n'était que temporaire. Il le pensait dur comme fer, elle reviendrait vers lui. Elle finirait par revenir. Pourquoi ? Parce qu'il le fallait. Il devait penser ça, sinon, il aurait tourné fou. Il ne pouvait pas affronté l'idée de la perdre. Et pourtant, cette peur s'est réalisé quand elle est partie. Il l'a cru morte et pendant deux ans, il a chérit ces brides de souvenirs d'elle. Il a continuer à payer l'abandonnement de son téléphone pour entendre sa voix encore quelques secondes. Juste quelques secondes. Pour lui parler.

L'appartement n'avait pas bougé. Il avait pendant 2 ans, gardé ces habitudes qu'il avait quand elle était là. Cet appartement est son ile de paix quand tout est trop dur. Cet appartement c'est son time off quand tout est trop dur à affronter. Et ce soir, il était toujours aussi vide. Il a finit par aller dormir et finalement, c'est un retour en arrière qu'il vit en ouvrant les yeux, sentant cette présence qui lui avait tant manqué. Elle est là. Il ne sait pas vraiment si elle est là ou non. Il ne sait pas trop si il a définitivement perdu la tête ou bien si c'est réelle. Peut être a t-il eu une attaque et est-il enfin au paradis ? Avec elle, auprès d'elle. Auprès d'elle, quand tout va bien c'est ce à quoi ça ressemblait, le paradis. L'endroit des anges. Sa peau contre la sienne, leurs lèvres se retrouvent un instant et c'est tellement bon. Que Dieu le pardonne mais il en a besoin. Son coeur bat de nouveau, de bonheur. Elle est là. Il sent sa chaleur contre lui. Ils s'échangent des mots et il n'est toujours pas certains qu'elle est vraiment là, mais merde, putain, bordel, ça fait tellement de bien de la sentir là. Cette Sarah qu'il a aimé, douce, gentille, affectueuse. Ca fait tant de bien ... Elle finit par lui dire les mots. Les petits mots qui peuvent être vide de sens mais de sa bouche, ils prennent tout leur sens, ils veulent tout dire. Je t'aime. L'avez vous déjà dis vous ? Je t'aime. Je ne pourrais jamais vivre sans toi. Tu as changé ma vie. Ma vie sans toi est vide de sens. Je ne sais pas ce que je deviendrais si tu n'étais plus là... L'avez vous déjà dis ? Toi et moi pour toujours. Always and Forever. No matter what. Dante lui, lui avait fait des déclarations à Sarah, encore plus quand elle était morte alors sa réponse est simple Moi aussi. Car il l'aimera toujours. Elle est son premier grand amour. Il a cru mourir sans elle. Encore aujourd'hui, parfois c'est dur sans elle. Oui tellement dur. Elle avoue qu'elle le sait et un nouveau baiser. Comme pour confirmer tout ça. Un baiser pour la ressentir contre lui.

Elle finit par rompre le silence, pour en déplaire à Dante, qui aurait pu continuer. Mais peut être ne pouvait-elle pas ? Ou avait-elle besoin de lui dire des mots. Ses yeux ancrés dans celui de sa belle américaine. Eclairé par la lumière de la lune, elle est si belle... Il caresse sa joue avec douceur. Oh Sarah, si tu avais comme son coeur bat en ce moment ... Il aurait envie de lui poser pleins de questions, de lui parler, de lui raconter mais elle sait déjà tout avec les messages, ou du moins, la plupart. Il pourrait lui demander où était-elle ou autre mais elle est plus rapide que lui. Ils parleront demain. Demain sera un nouveau jour où ils auront une discussion « D'accord ... » il lui vole un nouveau baiser, court, mais parler demain sera surement bien car là, avec ces émotions et sa journée fatigante, il a juste envie de dormir. Ses yeux sont lourds. La serrant contre son corps, il a envie de se laisser attraper par morphée, tout en la gardant contre lui, non, elle ne pourra pas repartir comme ça. Hors de question. Elle lui dit quelques mots de plus et l'italien répond avant de plonger de nouveau lourdement dans le sommeil « Moi aussi ... » il aurait pu la supplier de ne plus jamais partir, il aurait pu lui demander de promettre de rester pour toujours mais sa condition humaine en décida autrement si bien que le sommeil le regagna. Il n'oubliera pas de lui demander demain, ou un autre jour de ne plus jamais le laisser. Car il l'aime et vivre sans elle, c'est tout simplement l'enfer ...

La nuit est présente sur Boston. Et dans l'appartement quartier d'Italie, ce charmant appartement, grand et spacieux, tout va mieux et tout est beau. Il parraitrait que la maitresse de maison est enfin rentrée. L'américaine a enfin retrouvé les bras de son italien. Demain, il y aura peut être des cris, peut être des pleurs, mais nous verrons ça demain, ce soir, Boston reprend ses droits, ainsi que la nature et il n'y a plus un bruit dans cet appartement parfois bruyant. Il n'y a plus que le silence. Et si vous vous collez à la fenetre, vous les verrez. L'un contre l'autre. Immobile, des statuts parfaites. Enlacés. Il n'y a plus que le bruit d'un léger ronflement de la part de l'Italien, signe et preuve qu'il manque de fatigue car les ronfleront ne se font que quand il a trop bu ou bien qu'il est bien trop fatigué, et ses ronflements se mêlent au bruit du vent. Le vent souffle sur Boston. Et la nuit a reprit ses droits pour ce soir. Demain sera un autre jour. A demain.

© Starseed
(Invité)