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(terminé) DANTE ∇ personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemains.

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❝ Le passé colle à la peau ❞
Mon bel amour, ce n'est que le début

Trois heures du matin. Le temps passait à une vitesse incroyable dans cette ville où la jeune Elena venait à peine de mettre les pieds. Comme seul bagage, une valise avec quelques affaires à elle. Sa première vie, qu'elle avait quitté en 2013 en faisant croire à son suicide, elle n'en garde aucune affaire. Ni celle qu'elle venait de quitter pour revenir à Boston. Les biens matériels l'importaient très peu et cela, depuis le plus jeune âge. Pourquoi garder ses vêtements de nourrisson alors qu'elle ne pourrait plus jamais les mettre ? Ou mettre sur un cintre une robe qu'elle a déjà mise une fois et dont elle est certaine de ne plus jamais enfiler une seconde fois ? Cela ne servait à rien d'avoir trop d'affaires et de les garder à tout prix. Même si elle avait énormément d'argents, la brune n'en avait jamais fait trop et elle préférait donner que de jeter ou de revendre. Soit, la demoiselle secouait sa tête alors que cela faisait une heure qu'elle était debout devant un grand immeuble de Cambridge. Little Italy. Les souvenirs de cet endroit lui provoquait un mélange explosif en elle. Sourire, tristesse, excitation, frustration, tout passait dans l'intégralité de son corps en quelques fractions de seconde. La clé qu'elle tenait dans sa main s'enfonçait dans sa peau depuis une bonne demi heure déjà sans qu'elle ne la relâche un seul instant. Malgré son hésitation et ses doutes, jamais elle ne s'autoriserait à reculer. Partir. Fuir. Non, elle ne le ferait pas une seconde fois.

Son retour auprès de son père à Las Vegas pour commencer avait été.. Très complexe. Son père l'avait regardé de bas en haut, s'attendant sûrement à ce qu'elle lui dise « hey dady, je suis un fantôme ». Sauf qu'il n'en avait pas été le cas et elle ne se serait jamais permis de lui parler de cette manière, de toute façon. Ses seuls paroles ? « Bien, au moins ton frère ne sera plus le seul à reprendre l'entreprise. Harvard est une bonne école, suis les cours qu'il n'a pas et bon retour dans ma famille » La sienne parce que Madame Archibald n'en faisait plus partie. Ni elle, ni sa femme. Pouvoir réapparaître devant ces deux femmes et leur donner une légère crise cardiaque avait fortement amusé la cadette. Une vengeance ? Oui. Une parmi tant d'autres, bien entendu. La jeune Elena leur avait fait promettre de ne rien dire à Baptiste et.. De toute façon, il ne les aurait jamais cru. Cependant.. Ce soir, ce n'était pas devant son bâtiment qu'elle se trouvait. Non. Elle savait qu'il comprendrait qu'elle aille d'abord voir une autre personne.

Un homme, grand, brun, le regard transperçant. Chaque détail était incrusté dans son esprit. Des souvenirs à en avoir le vertige. Leurs baisers passionnés, leurs caresses sensuelles, leur fou-rires à répétition, leurs sourires amoureux qui crevaient les yeux de tous les jaloux et.. Ceux moins appréciables. Ceux qui nous retournent l'estomac sans vous demander votre avis. Son ventre se soulevait alors qu'elle respirait profondément pour ne pas vomir à ces images. La mafia, la souffrance, la fuite, la fausse-couche. ça va aller, Elena, respire doucement et va le retrouver. Son bras se levait à toutes ses pensées et le badge glissait sur la paroi électronique. Un léger « tac » et la porte s'ouvrait devant elle. Ne perdant pas plus de temps, ses pas la menèrent rapidement jusqu'à l’ascenseur.. Puis jusque devant la porte de l'appartement qu'elle connaissait par cœur. Avait-il changé la décoration ? Y avait-il toujours leurs photos accrochés sur les murs ? Son cœur battait tellement vite que sa main tremblait alors que la petite clé rejoignait la serrure pour laquelle elle était faite. Deux tours vers la gauche et..

La porte s'ouvrait dans le plus grands des silences. La brunette ne respirait même plus tant les émotions se bousculait en elle. L'envie de crier était tellement forte qu'elle dut se mordre violemment l'intérieur des joues en avançant dans l'entrée. Refermant la porte derrière elle, ses chaussures retrouvèrent leur place alors que l'odeur familière de cet endroit arrivait brusquement dans ses poumons. L'envie de pleurer lui montait et la prenait à la gorge. Doucement, elle avançait à l'aveuglette dans l'appartement. Tout était familier. Les meubles n'avaient pas changé de place et ce fut un grand soulagement à ses yeux. Tout était comme avant. Tout peut redevenir comme avant . Douce illusion à laquelle elle tend à croire depuis quelques semaines. L'espoir fait vivre, après tout. Poussant la porte de la grande chambre, l'excitation emmêlée à la peur agrippait son cerveau alors qu'elle visualisait les contours du lit et là.. Il était allongé, entrain de dormir. La Lune épousait ses traits avec une douceur folle. Au bord du lit, se tenant de côté, le sommeil le rendait tellement beau. Trois ans, mais il n'avait pas changé. Elle se rappelait encore de ces nuits où elle prenait plaisir à le regarder dormir si paisiblement alors que des milliards de questions lui saccageait la tête.

Dante. Son premier amour. L'homme de sa vie. Son âme sœur. Le père de son enfant parti bien trop tôt. Sa moitié et son tout à la fois. Faisant le tour du lit, son jean skinny retrouvait le sol ainsi que ses chaussettes. Gardant son t-shirt et ses sous-vêtements, Elena glissait sous la couette de ce lit où elle allait régulièrement il y a trois ans. Pour dormir, pour faire l'amour, pour se calmer après une dispute, pour se réconcilier en douceur. Une part d'elle s'y trouvait et elle la retrouvait enfin. Le jeune homme bougeait légèrement à ses côtés. Se tournant vers elle, son visage illuminait de mille feux. Résister à l'envie de l'embrasser devenait bien compliqué alors qu'il semblait si bien dans les bras de Morphée. Se rapprochant de lui, son corps frôlait timidement le sien. Une longue décharge électrique passait dans tout son corps. L'envie de pleurer lui revint mais elle gardait la tête haute, même allongée contre lui. Venant tout contre lui, elle respirant à plein poumon son parfum. Son odeur rien qu'à lui. Revivre, voilà ce qu'elle était entrain de vivre alors qu'elle sentait ses bras venir enlacer sa taille fluette.

© LOYALS.
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Le passé colle à la peau
Mon bel amour, ce n'est que le début
✧ Danlena ✧
Tout a commencé par une histoire d'amour. Ca commence toujours comme ça. Un Once upon a time et une histoire d'amour. Celle ci n'était pas comme toutes ces histoires chiantes et plan plan, non celle ci était différente. C'était une histoire d'amour passionnelle. Une passion dévorante entre deux êtres que tout oppose. Une passion dévorante qui dura un moment. Une passion dévorante à en devenir fou. A en perdre la raison. A se damner et a vendre son âme au diable lui même. C'était une histoire pas comme les autres, une histoire passionnelle mais à la fin de cette histoire, il n'y a pas eu de happy ending, il y a eu juste un ending, une fin brutale et douloureuse, le genre de fin qui te met à terre tant la douleur t'envahit ... Il n'y a pas eu de Happy Ending. Mais les Happy Ending, existent-elles vraiment ?

Sarah Elena était sa vie. Elle représentait son tout. Ca lui était tombé dessus, comme ça, sans le prévoir ou même le vouloir. C'est arrivé, comme ça, mais il faut le dire, c'était loin d'être prévu de base. Mais au final, c'était arrivé naturellement, ses sentiments s'étaient amplifié avec le temps. Ils avaient grandit de jour en jour sans qu'il ne parvienne à les arrêter. Pourtant Dieu sait comme Basini ne voulait pas. Il ne voulait pas l'aimer, il ne voulait pas tomber amoureux d'elle mais comme un aimant en attire un autre, avec le temps, il ne pouvait plus se passer d'elle, de son sourire, de son rire, de ce qu'elle était. Il lui tournait autour, toujours dans le coin, jaloux des mecs qui lui tournaient autour, Basini qui n'est pourtant ni romantique, ni sentimentales, ni même spécialement sympathique ou gentil, l'était avec elle. C'est en soirée, une fois, après qu'il ait frappé un gars qui avait essayé d'embrasser la douce Sarah Elena de force, qu'elle lui avait demandé pourquoi il avait perdu son calme. Il s'en souviendra toujours, il était sur les nerfs, la rage qui l'envahissait n'était pas contrôlable tout simplement parce que normalement, il ne ressentait rien, ou du moins, pas grand chose, fermé comme une huitre, là, il avait explosé et les autres de la fête, surtout Sarah Elena avaient assisté à ça. Après son coup, il avait secoué la main, comme pour faire passer la douleur et avait attrapé Sarah Elena par la main pour la faire sortir, l'obligeant à quitter la fête avec lui. Quand elle lui avait demandé pourquoi, c'était face à un mur de pierre qu'elle s'était retrouvée et elle avait insisté 20 bonnes minutes en demande ce qu'il se passait dans sa tête avant qu'il ne l'admette, il l'aimait, mais il ne devait pas. Loin de se douter que ses sentiments étaient partagés par Sarah Elena. Leur premier baiser, ça a été là, sous une pluie torrentielle devant une villa trop luxueuse. S'en suit le bonheur incandescent pendant 2 ans. Et une chute des plus brutales. Après leur rupture, c'est elle qui décidait, quand le voir, quand lui parler, quand le nexter. La drogue dans son organisme ne devait pas aider et elle le voyait, l'ignorait, tout ça pendant 1 ans. Une relation passionnelle, même sans être ensemble, beau et heureux. Une relation douloureuse qui s'en suit par un faux suicide. Un appel d'adieu et une rage et une haine qui monte et infecte le coeur meurtri de l'italien. Il se retrouve là, comme un con. Il avait prit le train de l'amour et se retrouvait comme un débile de nouveau sur le quai de la gare, éjecté du train. Dieu seul savait à quel point elle lui manquait. La douleur ardente dans tout son corps, il a bien cru mourir. Ses parents, ses amis, sa famille ne l'avaient jamais vu ainsi. Tout le ramenait à elle. Une phrase, une odeur, un bruit, un lieu, un sourire, un souvenir. Tout. Elle était partout, de quoi devenir fou. Il a cru le devenir, il a vraiment cru que la folie s'installait en lui, creusant sa place pour ne plus y partir. Il la voyait partout, sans cesse, toujours. Au coin de la rue, sur le trottoir d'en face, en soirée, ... Une obsession pour elle dévorante qui prouvait à quel point il l'aimait, à quel point elle comptait à quel point elle était tout et sa soif de vengeance envers sa famille qui avait été probablement l'investigateur de ce meurtre car il en était persuadé, s'en était un, a grandit de jour en jour, d'heure en heure, de minute en minute, de seconde en seconde... Oui, c'était ça, de la haine, de la rage. La rage au coeur, la haine dans l'âme et après le paradis à ses côtés, c'est l'enfer ardent et brûlant du vice le plus terrible : la colère, qui a prit place en lui, dans sa vie, dans sa tête. Il était en deuil, il deuil qu'il ne pouvait finir. Impossible. Les nuits étaient devenus trop longues sans elle, sans leurs étreintes, sans sa présence, les journées trop barbante et c'est un mort vivant qui a peu à peu pris place dans sa vie. Un fantôme. Sans elle comment continuer ? Pendant 2 ans, il a été dans cet état, jusqu'à janvier de l'année en cours enfaite. Là, il n'a pas eu d'autres choix que de se bouger. Un mariage forcé à l'italienne avec une jeune femme qui l'attire irrémédiablement mais toujours ce sentiment de trahir Sarah Elena. Dans son appartement quartier d'Italie, rien n'a changé, les photos d'elle sur les murs, ses affaires dans la commode, rien n'a changé. Et quand les journées sont trop longue, trop dur, il y va et y dort, c'est son havre de paix, son havre de repos car Sarah Elena était son havre de paix. Elle était son bouton pause à la souffrance. Elle était son essentiel quand les autres n'étaient que des gouttelettes insignifiants d'un océan de personnes plus barbantes les unes les autres.

Cette journée avait été l'une de ces journées, il avait besoin de sa pause, de son havre de paix, alors il rentré dans son appartement quartier italien, il a fait comme quand elle était là, il a préparé des pâtes carbonaras pour deux, un plat qu'ils affectionnent vraiment tous les deux et en a évidemment jeté la moitié car il en avait fait trop. Mais l'odeur avait envahit l'appartement, se mêlant à son parfum à elle qu'elle mettait souvent et qu'il aimait mettre pour embaumer la pièce. Il fait comme d'habitude, il mange devant la télé. Ce soir, il ne bouge pas. Il coupe son téléphone, il est en pause. Il ne veut voir personnes. Il verrouille la porte de l'appartement et c'est vers 2 heures du matin, après avoir regardé des conneries à la télévision qu'il finit par aller se coucher, pas vraiment d'humeur. C'est un de ces jours où elle lui a plus manqué que les autres. Parce qu'elle, elle aurait compris. Parce qu'elle, elle serait venue sans le moindre doute. Elle lui avait terriblement manqué aujourd'hui et c'est comme ci sa cicatrice n'était toujours pas fermé. Alors il préfère rejoindre le pays des rêves après de bons verres de Whisky, car dans le pays des rêves, souvent, ils sont encore ensemble, elle est encore là, pour quelques heures, quelques instants. Pendant un instant, elle ne l'a pas piqué et sa présence est à ses côtés. Pendant un instant, ils sont toujours ensemble, elle et lui et ils ont ce bel happy ending.

3 heure du matin, après des jours sans dormir, Basini dort trop bien pour se rendre compte que quelqu'un entre dans son appartement. La silhouette laisse sa valise dans l'entrée et s'approche de la chambre après quelques instants. Elle regarde Dante, endormie, dans son lit, trop grand, trop vide sans elle. Il est en caleçon, toujours de son côté. Si bien que son matelas s'affaisserait presque de son côté à force de ne pas changer. L'étrangère bien connu, la maitresse des lieux se change pour se mettre pour dormir et rejoint sa place originelle, celle qu'il me semble, elle n'aurait jamais dû quitter. Sa place, celle à laquelle est la mieux, la plus à l'aise : auprès de son italien. Son corps se rapproche de celui de Dante et finit par se coller à lui, endormie. Il sent une présence contre lui et ouvre un oeil, la voyant, mais pour lui, c'est comme un rêve. Combien de fois a t-il rêvé de ça ? D'elle, revenant un beau jour se glisser contre lui. D'elle, venant reprendre sa place. Il imagine que c'est un nouveau rêve, alors ses bras se glisse juste autour de ce corps qu'il connait par coeur, l'enlaçant pour reprendre la position qu'ils avaient chaque nuit, l'un contre l'autre. Elle contre son torse. Son parfum vient chatouiller les narines de Dante qui comme toujours, trouve que c'est très réaliste. Si il savait à quelle point c'est réaliste cette fois ... Corps contre corps, enlacé, il marmonne quelques mots à son encontre « T'es enfin rentrée ... Tu m'as manqué aujourd'hui ... » Si elle savait, ce n'est pas que aujourd'hui qu'elle lui a manqué. C'est un manque constant, sans relâche. Elle lui a toujours manqué. Chaque jour chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Tout son corps la réclamait quotidiennement. Il était comme un drogué en manque d'elle. Parce que c'était ce qu'il était : accro. Accro à elle, à son corps, son parfum, sa vision des choses. Accro à son amour et terriblement amoureux d'elle. Au point que ça soit douloureux à force de l'aimer comme ça. Elle était son tout, son essentiel, son âme soeur.

©️ Starseed


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❝ Le passé colle à la peau ❞
Mon bel amour, ce n'est que le début

« Parfois le silence des autres est la réponse à toutes les questions » Pour sa famille, ses amis et toutes les personnes qu'elle côtoyait, « mettre fin à sa vie » n'avait eu comme conséquences que de les laisser, sans aucune réponse aux questions qui se bousculaient en nombre en eux. Oui, Elena avait fuit comme une lâche, mais une lâche qui avait réfléchi et qui avait ses raisons. Ne pas se retourner alors que son avion décollait pour le Moyen Orient avait été déchirant pour elle. Ne pas regarder par le hublot, ne plus réfléchir à ceux qu'elle laissait à Boston. Juste penser à elle, sauver son enfant et toutes les personnes auxquelles elle tournait le dos à contre cœur. Jamais elle n'aurait cru tenir aussi « facilement » durant trois ans. Pourtant, les nombreux messages vocaux de Dante lui serraient le cœur chaque nuit. Tous les jours, en ouvrant les yeux, la brune pensait croiser son regard si réconfortant, mais il n'en était rien. Chaque matin, son ventre se tordait en remarquant qu'elle était seule, livrée à elle même à des milliers de kilomètres de ses proches. Parfois, lorsque sa journée de travail s'achevait, Elena imaginait que son bel amour serait là, près à l'enlever, l'obliger à la suivre pour faire le tour du monde et.. Juste profiter de leur amour à deux. Malheureusement, il n'était jamais là. Pas un seul jour, pas une seule nuit. Qu'en était-il de leur amour ? Plus rien, elle s'en rendait compte une fois l'un de lui. L'un comme l'autre ne supportait pas la distance, mais c'était en partie sa faute. À trop jouer avec la drogue, leur couple avait volé en éclat et la demoiselle n'oserait jamais dire qu'elle n'était pas responsable de l'échec de la pérennité de leur relation. Avant d'embarquer pour un autre continent, sa réserve avait été jetée dans les toilettes. Pour le bien de son bébé, tout comme pour sa santé. Promettant intérieurement de ne plus jamais y toucher, sa promesse fut de courte durée. En perdant sa progéniture, une partie d'elle s'en allait. À ses yeux, Sarah était morte et avait tout perdu. Les deux hommes de sa vie – Baptiste et Dante – ses amis – Naïma, Sanaa – et le fruit de son amour avec son premier et unique amour. Malgré leur fin de relation catastrophique et allant à droite et à gauche, Elena n'avait jamais aimé personne d'autre que lui. Jamais. Ce n'était pas aujourd'hui que cela changerait.

D'ailleurs, ce n'était pas une surprise que ses pas la menèrent chez lui, dans son appartement. Ou leur appartement, en quelque sorte. Tous les souvenirs semblaient intactes, comme si le temps s'était figé en trois ans. Trois années, ce n'était pas rien. Dante aurait pu revendre cet appartement, brûler leur souvenir, changer la décoration, repeindre les murs, masquer son parfum encore si présent dans chaque pièce.. Il n'en était rien. Tout était encore là et cela donnait des vertiges à la cadette. Sa petite valisé déposée à l'entrée, son excitation à retrouver sa vie passée la menait tout droit dans la chambre. Leur chambre, où son premier amour dormait à poings fermés. Sa beauté l’ensorcelait encore et elle ne pouvait – voulait – s'en défaire. Pourquoi arrêter d'aimer un homme si parfait, protecteur et aimant ? Ce serait comme refuser de manger du chocolat alors que l'on en meurt d'envie. Retirant son jean, son petit corps frêle rejoignait sa place de jadis aux côtés de cet homme pour qui son cœur battait toujours aussi fortement. Si elle avait réfléchi au fait qu'une autre femme aurait pu partager son lit ? Absolument pas. Il l'aime toujours, elle le savait et c'était réciproque. Certes, il pensait toujours qu'elle était morte mais.. N'allait-il pas être heureux de constater qu'en réalité, sa mort n'avait été qu'un subterfuge pour sauver la peau de tout le monde contre la mafia ? Ses pensées furent court-circuitées par les bras puissants de son amour d’antan qui venait envelopper sa taille si fine. Contre son torse, ses doigts tremblaient alors qu'elle les posait tout naturellement sur sa peau chaude. Un peu plus et elle pourrait croire, elle aussi, à un rêve très réaliste. Sauf qu'à l'instar du beau brun qui lui faisait face, Elena savait que tout ceci était bel et bien réel.

Ses doigts traçaient des dessins au hasard contre lui alors que sa voix s'élevait légèrement, trahissant le silence de la pièce. Rien qu'au premier son, un long frisson s'éternisait sur l'échine de la jeune femme. Le genre de frémissement qu'une seule personne peut vous faire ressentir dans votre vie, sans jamais cesser d'avoir ce pouvoir unique rien qu'à lui. Dante l'avait sur elle et elle ne pouvait pas le lui retirer. Ses mots s'incrustaient en elle en moins d'un quart de seconde. Une illusion. Il semblait que le jeune homme ne comprenne pas qu'elle se trouvait bien là, dans son appartement, dans son lit et dans ses bras dans la vraie vie. Celle qu'il vit au quotidien aux côtés de son jumeau, de sa meilleure amie et de sûrement tout le reste de ses proches. « Je suis là.. » souffla-t-elle contre lui, ne sachant pas comment lui annoncer que son suicide n'avait été qu'une comédie dans laquelle elle s'était perdue au fil du temps. Frottant sa joue contre son torse, un léger soupir de bonheur s'échappait de ses lèvres. La joie de le retrouver ne pouvait être décrite tellement cela était violent en elle. « Tu m'as manqué aussi, Dante » rajouta-t-elle. Dire « aujourd'hui » serait mentir. Ce n'était pas qu'en ce jour, c'était chaque journée, chaque soirée et chaque nuit depuis trois ans. Un calvaire qu'elle supportait en silence car, soyons honnête, qui pourrait comprendre son comportement ? Évidemment, elle savait pertinemment que tout le monde ne lui pardonnerait pas d'avoir fait croire à sa mort si longtemps. Cependant, elle avait tout planifier pour faire le moins mal possible à ses proches. Lettres à envoie différer, mails cryptés, appel inconnu pour simplement entendre un « allô » des gens qu'elle aime.. Elena n'avait rien laissé passer pour que tout se passe « assez en douceur » pour eux.

Lentement, ses jambes s'emmêlaient à celles de son bel amour. Son corps, sa douceur, sa force.. Tout lui donnait envie de l'embrasser. Frustrant, après trois ans sans avoir pu le voir ou le toucher. Levant les yeux vers lui, ses prunelles à moitié visible chamboulaient son petit cœur. Pour être franche, Elena avait l'impression de tomber amoureuse de lui une seconde fois. Accomplir un tel geste serait du pur égoïsme et profiter de la naïveté de Dante. N'était-elle pas ainsi avant de partir ? Pourquoi changerait-elle en retrouvant ses marques ici ? Après tout, sa résistance face à la drogue avait été de courte durée une fois les pieds remis en ville. Les soirées, les amis de soirée, ses bonnes résolutions s'envolaient en fumée en un claquement de doigts. Se redressant légèrement, son regard ne quittait plus celui de l'homme qu'elle avait toujours aimé. Le seul homme qui avait une place dans son cœur aussi grande que son jumeau, Baptiste. Ce soir, elle ne voulait pas penser à lui, de penser de craquer et de repartir. Par honte. Oui, honte de lui avoir faire la plus grande peine du monde en faisant croire à sa mort. Pour couper à toutes ces pensées et se débarrasser de ses derniers doutes, ses lèvres se déposèrent timidement sur leur homologue. C'en était trop d'attendre pour elle. Si cela resterait un rêve pour lui, la brune l'accepterait.. jusqu'à demain matin, du moins. Le laisser filer pour une autre n'était pas concevable. Lui comme elle.. Ce sont des âmes sœurs et même si leur relation passé n'avait pas terminé d'une très belle façon, elle s'en fichait. Pour elle, il n'y avait jamais eu d'happy ending ou de ending tout court. Simplement, s'éloigner de lui avait été le seul choix logique et bénéfique pour leur vie. La jeune Archibald n'oubliait pas leur enfant parti trop tôt, mais ce soir, son côté égocentrique prendrait le dessus pour juste retrouver leur amour ardent qu'elle avait laissé derrière eux depuis trop longtemps déjà.

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Le passé colle à la peau
Mon bel amour, ce n'est que le début
✧ Danlena ✧
Leur histoire, c'est l'histoire d'un amour ardent et terrifiant. Qui terrasse tout sur son passage. Leur histoire, c'est l'enfer et le paradis réunit qui les rassemble ensemble, tous les deux encore un instant. Leur histoire, c'est la folie de l'amour, mélangé à la dangerosité de la haine. Leur histoire, c'est tout simplement une histoire d'amour loin d'être simple, remplit de péripécie mais que les sentiments ardents rattrapent toujours. Leur histoire a débuté à partir de rien mais aujourd'hui, elle représente tout. C'est leur histoire, ils l'ont écrit ensemble et qu'importe la distance ou le temps qui les a séparé, leur coeurs batteront toujours à l'unisson car c'est ce que les coeurs d'âmes soeur font. Si ils étaient dans une dimension parralèlle type Once Upon A Time, Dante aurait pu partager son coeur avec elle, ça l'aurait sauver, car leur amour, bien que passionnel, parfois malsain et glissant vers la perfidie de la haine est tout ce qu'ils ont et est en chacun des deux, le sentiment le plus pur qu'ils n'ont jamais ressenti.

Cette relation entre eux est des plus épanouissantes. Du moins, la mère de Dante a toujours dit que son fils était resplendissant de bonheur quand il était avec elle en couple. Elle était son point d'ancrage, sa pause, son havre de paix. Elle était le soleil qui arrivaient après la tempête. Entre eux ça avait mis le temps. Entre eux, ça avait évolué à mesure du temps. Entre eux, ça avait finis par des baisers ardent et remplit de sens et des nuits torrides. Le temps semblait s'arrêter pour Basini quand elle était là, dans ses bras la nuit. Quand elle était près de lui. Elle avait toujours ces foutus mots pour le faire sourire. Oui, elle savait le faire sourire comme personne. Son sourire voulait tout dire quand il était à ses côtés. Dieu, Allah ou n'importe quelle puissance supérieur en laquelle les gens peuvent croire n'aurait jamais dû autoriser un tel amour, une telle passion, un tel attachement, car la chute avait été tellement rude. Dante avait eu la sensation d'être passé sous un rouleau compresseur après s'être fait arraché le cœur et avoir été battu puis poussé du haut de la tour de Pise quand on lui avait arraché son éclat de soleil. Son rayon de bonheur. Son cœur avait cessé de battre avec Sarah métaphoriquement et les médecins avaient beau lui dire qu'il allait bien physiquement, il est exacte de dire que Basini se sentait tout sauf bien. Il se sentait mal. Il se sentait terrible. Il se sentait mal. Et il avait retrouvé cette solitude dans laquelle il était enfermé depuis si longtemps. Elle était redevenue sa meilleure amie cette solitude, prenant la place du bonheur et de la joie. Il avait été tellement en colère que cette vieille amie solitude revienne. Il avait été tellement en colère qu'elle soit morte aussi brutalement que son instinct animal avait prit le dessus. Les 2 ans qui suivirent sa disparition, son cœur n'était ouvert que quand il l'appelait, parfois les larmes aux yeux, l'implorant de revenir, lui admettant à quelle point elle lui mentait à demie voix tant celle ci était brisé. Dans cet appartement quartier d'Italie, il pouvait craquer mais dehors, il était devenu le Basini dur et intransigeant. C'est probablement à cette période que son grand père, fasciné par cette haine que la mort de Sarah nourrissait, fasciné par cette violence dont il pouvait faire preuve que le vioc avait décidé que sa descendance, ça serait lui. Pour diriger la Camora, il lui fallait un homme dur et froid, un homme limite cruel et qui sait prendre des décisions et autant frapper que rester de marbre. Oui, c'est à cette époque que Basini a été officiellement désigné comme digne successeur de la Camora. Mais si tous ces connards qui l'avaient choisit savaient à quelle point il n'en avait rien à foutre ... Non lui, sa brutalité, son animosité, c'était la revanche et la vengeance qui l’alimentait et quand sa revanche a été prise, il a ouvert les yeux et a su immédiatement qu'il ne se sentait pas mieux.  Alors il était resté comme ça, dans cet état. Il ne pouvait rien faire d'autre de toute façon. Dante était comme un accidenté de la route après la mort de Sarah, en convalescence pour apprendre à se remettre, à se relever. Il n'avait jamais réussi. Comment se relever quand son pilier porteur est trois pieds sous terre ? C'est un peu comme construire une maison sans aucun mur. Ce n'est pas possible. Il faisait semblant pour ne pas inquiéter sa mère mais en réalité, il n'y avait que ses aller retour entre son chez lui et son boulot, son chez lui et ses cours qui composaient sa vie. Quelques soirées, quelques connes qui passent, juste pour se vider, parce qu'il faut bien le faire, il en reste pas moins humain mais pas de sentiment, pas de désolé, pas de sentiment. Comment sentir des sentiments ? Après la mort de Sarah peu de personnes ont réussi à percer sa coquille, sa carapace. Peu de monde a eu grâce à ses yeux car il était devenu intransigeant envers les autres. Et si l'attachement devenait trop grand, trop fort, c'était la fuite. Il prenait ses affaires et partait ailleurs. Il ne pouvait pas se permettre de souffrir encore et encore. Il avait quelques bonnes journées néanmoins, il y en a toujours. Mais les mauvaises restaient présentes.

Aujourd'hui avait été une sale journée pour lui. Pour plein de raison mais surtout car aujourd'hui, son manque il le ressentait vraiment avec le retour de Baptiste. Alors il avait eu besoin de se réfugier dans son coin de paradis, dans son coin de paix. Et le voila maintenant dans son lit, allongé de tout son long dans un lit bien trop grand. De son côté, comme toujours. Parce qu'il ne prendrait jamais sa place. Les rares fois où il avait osé -oui parce que de base, ils aimaient tous les deux dormir à droite, ils avaient donc joué à pierre feuille papier ciseau pour savoir lequel des deux auraient le privilège d'avoir cette place et le jeune homme avait perdu- Sarah l'avait poussé par terre en riant, lui rappelant que c'était SA place à elle. Et finalement, il s'y était plu du côté gauche. L'avoir contre lui avait aidé à cette décision que désormais il aimait le côté gauche du lit. Il est donc de son côté, il dort sur le côté même, tourné vers sa place à elle. Une place toujours terriblement vide, toujours terriblement froide. Mais une présence, vient vite se glisser à cette place. La maitresse de maison reprenait sa place originelle : entre ses bras. Elle s'approche de lui et sa fraicheur lui provoque un frisson alors que lui, son corps est comme d'habitude bouillant. Basini, c'est le chauffage de Sarah l'hiver. Elle contre lui et bien que dans le pays des rêves, Basini sait que c'est elle. Il avait toujours sû quand c'était elle contre lui alors il s'est laissé aller en confidence : elle lui avait manqué aujourd'hui. Simplement aujourd'hui tout simplement parce que la veille, il avait aussi dormi ici et qu'il avait rêvé d'elle. Mais là, c'était différent, il ne s'en rendait pas encore compte, mais elle était vraiment là. Contre lui. Dans ses bras. Son parfum s’immisce dans les narines de l'italien qui apprécie. Elle dessine sur son torse des formes imparfaites il la plaque un peu plus contre son corps dans un câlin remplit de tendresse. Elle lui répond qu'elle est là, près de lui et surtout qu'il lui a manqué. Ces mots l'auraient probablement fait pleurer de joie si il avait totalement réalisé que c'était bien elle. « Je te l'ai dis, on devrait plus jamais quitter cet appartement et rester ensemble tout le temps.. Même si on s'engueule ou se bouffe ... On serait ensemble » il la lui faisait souvent cette proposition là : rester ici ensemble, vivre tous les deux en totale autarcie, coupé du monde extérieur sauf quand il faudrait appeler le livreur de pizza pour avoir un truc à manger. Dante, ça lui aurait suffit une vie comme ça auprès d'elle. Les paroles qui sortent de sa bouche sont toujours un peu brouillé vu son esprit embrumé par les rêves et le sommeil.

Leur corps se mêlent encore plus. Ils s'emboitent parfaitement comme ci le corps de l'italien n'attendait que ça, que sa douce promise vienne contre lui. Leurs jambes s'entre mêles. Leur corps se rapprochent encore. Les mains de l'italien caresse avec douceur le dos de sa douce et pendant un instant, il a un doute : ne serait-elle pas réelle ? Il se fâche contre lui même. Il a mis du temps a accepter la vérité, il ne doit pas flancher et retourner dans sa chasse au dahut en voulant la retrouver, elle est morte ... A cette idée, ses bras se ferment un peu plus sur elle. Comme ci son rêve risquait de s'envoler ... Il la sent bouger, se redresser et ses yeux s'ouvrent doucement pour se planter dans les siens. Il la voit, elle, à la lumière de la lune qui passe à travers le volet et le temps est figé alors qu'il la contemple. Elle met fin à un supplice en déposant ses lèvres contre les siennes. Il en avait fait des rêves d'elle, mais jamais aussi réaliste ... Il lui rend son baiser, mais là, vu la réalité de ce qu'il croit une douce illusion, il en veut plus. Égoïstement, il en veut plus. Son corps, son âme, son cœur en réclament plus. Leurs lèvres se détachent un instant alors qu'il murmure  « Elena ... » son regard azure planté dans le sien. Il ne peut pas se contenter d'un petit baiser pareil. Son corps est encore plus brûlant, comme ci il était fiévreus ou malade. Elle contre lui. Yeux dans les yeux. Il finit par se mettre sur le dos, l'entrainant sur lui, une main sur la nuque délicate de sa princesse, il attire ses lèvres à lui pour l'embrasser de nouveau. C'est comme un besoin vital. Un besoin insaisissable, vitale. Il a besoin de ça. Et pendant un instant son corps se réanime. Son cœur se remet à battre et se cale sur la fréquence cardiaque de la jeune femme. Sa peau s'embrase. Tout se réveille. Même les nuages de rêves dans son esprit se dispersent alors que leurs lèvres se mêlent les unes aux autres dans un baiser ardent et passionné mais à la fois désespéré. Car ce baiser, ils en avaient l'un comme l'autre, désespérément besoin.

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❝ Le passé colle à la peau ❞
Mon bel amour, ce n'est que le début

« Si mon absence ne change pas ta vie, c'est que ma présence n'avait aucune importance » Cela n'avait pas été le cas de la jeune Archibald. Sa vie avait été complètement bouleversé sans la présence de son premier et unique amour. À part son frère, personne n'avait pris une telle place dans son cœur. Beaucoup de femmes disent que l'homme de leur vie, c'est leur père. Une figure autoritaire, rassurante et protectrice. L'américaine avait trouvé toutes ces caractéristiques chez son jumeau et leur paternel n'avait que la figure de l'autorité et du travail. Rien d'autre. Son cœur suffisait pour être partagé entre deux hommes, Baptiste et Dante. L'absence qu'elle leur avait imposé, elle se l'était aussi infligée à elle-même. Comme cela, ça avait eu l'air facile, mais il n'en était rien, loin de là. Fuir du jour au lendemain, en prétextant à un suicide.. À y repenser, peut-être y aurait-il eu une autre solution ? Partir simplement, disparaître et ne pas faire tout ce scandale. Pourtant, si elle avait fait cela, ses proches l'auraient cherché. Ils auraient, chacun de leur côté et tous ensemble, remué ciel et terre pour la retrouver et la ramener à la maison. Lui demander des explications, pleurer, crier, hurler, questionner sur ce choix. Lorsque la brunette a accepté le plan de Guiseppe, c'était aussi pour éviter d'être retrouver, de devoir rendre des comptes et d'être emprisonner à une vie qui l'étouffait. Toute cette drogue consommée, ces coucheries à droite et à gauche alors que son cœur ne battait que pour un seul et même homme, ces soirées à ré-ingurgiter ses tripes en riant, trop perchée pour se souvenir d'où se trouve la limite à toute cette mascarade. Cette amour pour Basini l'auto-détruisait autant que l'herbe qu'elle fumait, la poudre qu'elle sniffait ou ces piqûres qu'elle s'amusait à se faire pour s'évader de ce monde. Oui, à ce moment-là, elle était une jeune fille comme les autres qui fuyaient cette réalité trop insipide. Pourtant, elle avait tout pour être heureuse et elle en avait pleinement conscience, mais ce n'était pas dans ses gênes de vouloir que tout reste parfait. Pas dans son histoire que des happy ending ont leur place. Pas dans son cœur que l'amour, celui que l'on qualifie avec un grand « A » puisse perdurer « jusqu'à ce que la mort les sépare ».

Se bercer d'illusions, ce n'était plus supportable alors s'en aller avait été une solution facile. Se faire passer pour morte et pouvoir commencer une nouvelle vie ailleurs. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que le passé la rattrape si vite. Qu'elle perde son enfant d'une manière si horrible. Que son bel amour continue à l'appeler et lui laisser des messages vocaux à ne plus en vie. Que la vie de ses proches soient si poignantes sur les réseaux sociaux. Que son frère soit dans un état pitoyable un soir en boîte de nuit au Canada. Ce fut à partir du moment où elle l'avait revu qu'une partie d'elle la poussait à revenir à Boston. Reprendre sa petite vie parfaite et oublier ses dérapages. Cependant, la brune se connaissait mieux que personne et Cambridge respirait trop la liberté (fête, alcool, drogue) pour tenir bien longtemps. En compagnie de Dante, évidemment, ce serait plus facile. Voilà pourquoi elle l'avait rejoint lui et non son frère. Probablement que lui comprendrait mieux ses choix et qu'il l'écouterait parler jusqu'au bout. Elena pourrait lui compter sa décision, son histoire des plus plates sans lui, les petits détails importants.. Oui, ils avaient énormément de choses à se dire. Ce soir, il n'y avait pas de place pour les longs romans. Après être entrer chez lui grâce au double qu'elle avait conservé avec soin, son corps rejoignait sa place dans leur lit, de son côté droit. À gauche, son merveilleux italien dormait à poings fermés.. mais plus pour très longtemps. Son poids plume sur le matelas suffisait à réveiller le mafieux et toute son être fut rapidement troublé de le retrouver. Deux ans. Deux fichues années loin de lui. À ses yeux, cela avait durer cinq, dix, même vingt ans. Un calvaire dont elle avait choisi de mettre fin ce soir-là. Pourquoi pas demain ? Après demain ? Avant hier ? Cela n'a pas d'importance. Son retour allait bouleverser plus d'un de ses proches, mais cela était toujours mieux que d'avoir encore garder cette distance pendant une trentaine d'années, pas vrai ?

Des souvenirs qu'Elena garde sa vie où elle portait encore tellement le prénom « Sarah », il y avait ces bras musclés qui passaient autour de sa taille et qui la serrait avec tendresse contre ce corps chaud, familier et si apaisant. Effleurant sa peau délicate, l'américaine profitait de cette étreinte dont elle rêvait depuis chaque nuit durant ces deux années de mensonge et de silence. L'envie de lui dire qu'elle avait entendu chacun de ses messages, chacun de ses mots, chacun de ses tremblements dans la voix, chaque tonalité en passant par la tristesse, la colère et le bonheur de se rappeler de souvenirs de joie vécus ensemble. À la place, n trouvant pas la force de lui avouer la vérité, les songes dont il pensait être empreint semblait un échappatoire plus simple pour l'un comme pour l'autre. Ce subterfuge, elle l'avait déjà employé avec son frère jusqu'il s'était croisé au Canada. Il ne se souvenait de rien, pensant à une hallucination mais elle avait été réellement là, avec lui, à discuter, rire et danser ensemble. Un moment qui resterait à jamais graver dans son esprit. Comme celui-ci. Ses mots s'échappaient de ses lèvres avec une douceur qu'elle n'avait que pour lui. Sa réponse lui donnait des frissons. Il n'avait pas changé.. « J'avoue que l'idée de te manger m'a toujours fasciné » glissa-t-elle avec un sourire amusé. Bien entendu, Dante savait que sa douce ne supportait pas d'être enfermée. Ce besoin constant de bouger ne la quittait pas depuis toute jeune déjà.. un petite partage avec un jumeau hyperactif. L'idée de pouvoir rester cloîtrer ici, désormais, ne la dérangeait plus. Ils avaient tant de temps à rattraper que rester dans ce lit, sans bouger plus que nécessaire, durant une semaine entière.. Elle accepterait sur-le-champ.

Son corps se rapprochait encore plus contre celui si parfait de son homologue masculin. Son cœur s'affolait à ses caresses. Un instant, Elena se voyait à leur début, le commencement de leur relation.. Ce fameux couple qu'ils formaient. Indestructible. Passionné. Au final, la passion avait créé un cocktail explosif qui l'avait entraîné plus bas que terre et l'indestructibilité avait volé en éclat. La chute avait été rude, alors la demoiselle ne pouvait même pas s'imaginer ce qu'il avait du ressentir en croyant à sa mort. Elle ne préférait pas y penser, car les remords ne faisaient pas partie de sa philosophie de vie. Revenir dans le passé est impossible alors pourquoi y songer ? Lorsque leur regard se percutèrent, la vision légèrement troublée de l'italien inquiéta la jeune femme. Avait-il compris que sa présence n'avait rien d'un rêve ? Apparemment, non. Se voilait-il la face ? Refusait-il d'admettre l'évidence même ? Ignorait-il encore que son poids était réel ? Pour tenter de le faire revenir à la raison, ses lèvres rejoignent celles qui épousent au mieux les siennes. Le brun répondait au baiser avec une telle douceur que le cœur féminin semblait au bord de l'implosion. Là, elle pouvait mourir, elle s'en fichait. La joie de le retrouver enfin surpassait toute peur futile. Se détachant en mettant fin au baiser, l'entendre murmurer son prénom fit exploser son cœur. Son corps tremblait légèrement sous le choc. Il aurait pour l'appeler Sarah, mais non. Il avait choisi de l'appeler Elena. Sa nouvelle identité. Sa nouvelle vie. Son nouveau livre, avec ses proches.

Ne le quittant pas des yeux, les mots lui manquaient subitement. Que répondre ? Attendait-il seulement des paroles ? Les gestes valent tellement plus que de beaux récits. Sa chaleur corporelle réchauffait celui de la si fluette demoiselle alors que le silence était retombé entre eux. Se laissant emporté dans ses bras, se retrouver sur lui la fit sourire de plus belle alors qu'elle se penchait vers ses lèvres pour les embrasser une seconde fois avec un plaisir sans fin. Ses lèvres se mouvaient contre celle de cet homme qui la rendait si.. Vivante. Pendant deux années, c'était comme si elle avait retenu sa respiration. Une bouffée d'air lui avait été accordé lorsqu'elle avait retrouvé son jumeau, le temps d'une soirée, mais sinon.. Elle survivait en éloignant toutes pensées ou souvenirs de son esprit. Le doux baiser se transformait en un échange plus passionné. Plus brusque. Presque désordonné tant ils aimeraient rattrapé tous les deux ce temps perdu. Ses mains passaient dans ses cheveux alors qu'elle s'asseyait à moitié sur le bassin de son tendre amour passé. Ses battements cardiaques frénétiques trouvent une rythme plus ou moins régulier avec ceux de cet homme si envoûtant qu'elle tenait prisonnier sous elle. La chaleur qui émanait de leur deux corps donnait des petits frémissements à la cadette alors qu'elle restait sagement assise légèrement en-dessous sur bassin de Dante.. à la limite de son boxer, au niveau de ses cuisses. Leurs baisers n'en finissaient plus, Elena ne voulait pas perdre une seconde de trop pour respirer.

Se rappelant que son magnifique délinquant pensait encore à un rêve, ses doigts cessèrent de trembler. Pas besoin d'angoisser de cette façon alors qu'il resterait sûrement persuader que tout cela n'est qu'une illusion. Un peu trop réelle, mais il ne pourrait jamais croire à son retour. Ce serait comme casser la magie de Noël en montrant les parents qui déposent les cadeaux au pied du sapin et de trouver un faux père Noël pour remettre le mythe en place. La mort d'Elena avait été annoncée et certifiée, donc la logique humaine fait que si l'on admet une chose, revenir en arrière serait égal à devenir fou. Lentement, ses lèvres quittèrent celles si sucrés de ce beau mâle à qui elle restait collé sans aucune gêne. Ayant peur quelque peu de déraper – et se voyant mal faire l'amour avec lui alors qu'il croit en un rêve – les baisers furent abandonner afin qu'elle niche sa tête das son cou. Inspirer. Expirer. Ses poumons se gorgeaient de son parfum exclusif dont elle se rappelait tant. D'ailleurs, ce serait le moment de lui faire légèrement ouvrir les yeux. La demoiselle ne savait pas s'il était près à admettre la réalité, mais.. elle ne comptait pas le laisser dans le déni le plus total non plus. « Je n'ai jamais cessé d'écouter tes messages » lui glissa-t-elle. Non, ce n'était pas qu'une journée. Aujourd'hui, il y en avait eu d'autres avant. Deux années, vingt-quatre mois, quatre-vingt-seize semaines, sept cent trente jours, dix-sept mille cinq cent vingt heures, un million cinquante-et-un mille deux cents minutes, soixante trois millions soixante douze mille secondes. « J'espère que tu comprendras et que tu me pardonneras » rajouta-t-elle en espérant qu'il accepte de réaliser que sa présence n'avait rien d'une illusion. Qu'elle espérait pouvoir lui raconter ce qu'il s'était passé en réalité et que.. la vie reprenne son cours comme avant son mensonge. L'envie de lui dire qu'elle l'aime toujours lui broyait les entrailles, mais lui envoyer cela au visage aussi brusquement ne serait sûrement pas une bonne idée et Elena voulait que tout se fasse dans la plus grande douceur possible. Bien sûr que c'était utopiste de penser cela alors que de toute façon.. La surprise serait là et que la réaction qu'il aura, quelle qu'elle soit, sera totalement justifiée. Le plus dur pour elle serait d'être mise dehors, sans un mot. Qu'il lui demande de partir, pour toujours, qu'il l'écarte de sa vie et qu'il l'ignore. Elle préférait mille fois pour qu'il lui crie dessus, qu'il s'énerve plus fort que jamais contre elle, qu'il l'insulte même s'il le fallait pour extérioriser, mais.. juste qu'il réagisse. Une bonne fois pour toute pour finir ce chapitre controversé de ce passé commun. Ensemble, toujours. Lui et elle.

ps, 2.002 mots, bitches (emo)

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✧ Danlena ✧
Un amour passion. Un amour déchirant. Un amour qui vous consume, c'était ça qu'ils étaient. Ils n'avaient pas grand chose en commun de base. en apparence, on aurait pu croire : Sarah vient d'une grande famille puissante à Las Vegas et Dante a une famille dans le textile et la chaussure italienne bonne sous toutes les coutures, mais quand on cherche, on trouve une famille brisée, celle d'Elena, avec deux parents séparée et une mère en réalité Lesbienne qui vit avec sa compagne à Boston et un père qui vit encore à Las Vegas et a laissé trop de fois ses enfants. Face à cela, on a la famille Basini, une famille qui se veut unis et belle. Une famille qui n'a aucun problème quand on la regarde de lui mais une famille qui en réalité pourri de l'intérieur. Ils sont mauvais. Vous ne voyez pas leur air mesquin et le sang sur leurs mains ? Si ils sont croyant, il est certains qu'ils sont plus que sûr qu'ils n'iront jamais au paradis. Ils n'obtiendront jamais l'absolution. Dante en est persuadé, c'est les flammes de l'enfer qui l'attendent. Il finira sous terre, dans la torture des enfers tout simplement parce qu'il fait partie de cette famille solide. Et sa vie est un peu un enfer en soit. Son âme se noircit de jour en jour, elle pourrit, elle devient de moins en moins belle mais entre toutes ces galères de famille, il l'avait trouvé. Non il n'avait absolument rien en commun avec elle. Ils étaient très différent, même peut être trop. Elle aimait le frai quand lui aimait la chaleur ardente. Elle aimait le sucré quand lui préférait le salé et changeait quand il changeait d'avis. Ils n'étaient pas souvent d'accord. Je pense même qu'ils n'étaient d'accord sur rien tous les deux. Ils se bouffaient le bec pour des futilités mais Dante n'a jamais été plus heureux qu'à ses côtés. Elle était sa bouée de sauvetage, son radeau de survit. Elle était son oxygène quand il passait sa vie en apnée à attendre que la mort vienne. Il avait longtemps été dans une sorte de bulle, une semi réalité. Il vivait, mais pas entièrement et il n'y avait que la débauche qui le faisait s'échapper de son quotidien trop monotone, morose, puis il l'avait rencontré, elle et sa joie de vivre. Elle et sa personnalité haute en couleur. Elle tout simplement. Elle avait rit et sans qu'il ne puisse le vouloir ou même le prévoir il était tombé sous son charme. Il aurait pu lui chanté la chanson de Christphe Maé parce que c'était totalement ça je suis tombé sous le charme ! il avait mis du temps à l'admettre qu'il était accro. Accro à sa voix si douce quand elle lui parle. Accro à son sourire quand elle est heureuse, accro à son rire si communicatif. Il était devenu accro à elle sans même avoir le temps de le voir venir ou de dire ouf. Elle était arrivée et avait chamboulé sa vie. Elle avait bousculé tout ses principes sur le bien, le mal, sur la vie, la mort, l'enfer et le paradis. Elle avait bousculé son train de vie et sa manière de voir les choses. La tornade Sarah était arrivée dans la vie de Dante Basini et oui elle avait tout détruit pour tout reconstruire ensemble. Au final, elle avait été celle qui avait fait explosé cette bulle, qui avait fait qu'il ait vraiment envie de vivre. Elle avait tout fait pour qu'il se sente enfin lui même, et elle avait réussi elle l'avait fait sortir de sa zone de confort. Elle l'avait fait sortir de sa galère elle l'avait fait avancé et il était devenu heureux. Heureux d'être en vie. Il avait commencé à vivre pour la première fois quand il l'a rencontré. Même sans être ensemble quand ils discutaient et riaient ensemble, elle le rendait vivant. Sans le savoir. Oui, elle l'avait joué fine, telle une pro, en s’immisçant en lui tel un virus. Il lui disait souvent pour rigoler quand ils étaient ensemble et qu'elle lui disait qu'il avait vraiment l'air heureux J'ai été contaminé par le virus Sarah, les symptômes sont joie et bonheur, c'est incurable malheureusement, droopy va rester au placard maintenant Sarah en riait, je ne sais même pas si elle se rendait compte d'à quel point elle le rendait heureux. D'à quel point il allait bien quand elle était là. D'à quel point il l'aimait tout simplement. Mais en même temps, Sarah, regardez la bien et dites moi comment vous feriez pour ne pas l'aimer ? Parce que tout simplement on ne peut faire que ça en la voyant, l'aimer. Et cet amour pour elle n'avait cessé de s'accroitre de jour en jour. De grandir, de prendre encore plus de place. Son coeur battait uniquement pour elle. Quand elle était là, il le sentait son rythme cardiaque se calait au sien. Il respirait plus doucement, il était plus calme. Il était plus heureux. Alors quand elle était partie, ça avait été sa fin du monde. Son pire cauchemar qui se réalisait. Il se voyait tellement avec elle dans des années que la chute ne fut que douleur et peine. Les larmes aux yeux, le coeur en sang il avait refermé les vannes pour ne plus rien ressentir.

Il était aujourd'hui de nouveau dans cette bulle, dans le contrôle, son bel amour lui manquait, chaque jour. Ce n'était pas passager, ce n'était pas irrégulier. C'était constant tout le temps. Elle lui manquait le matin quand il se réveillait, elle lui manquait à midi, pendant son repas, elle lui manquait quand il allait faire du sport. Elle lui manquait quand il allait en fête. Elle lui manquait quand il ne se sentait pas bien. Elle lui manquait pour dormir. C'est surement pour dormir que c'était le pire. Sans elle, à ses côtés, dans ce lit bien trop grand, il peinait à s'endormir, même si dans le pays des rêves, on le ramenait à elle. Elle revenait près de lui, quelques instants, quelques secondes quelques minutes quelques heures. Pendant ces moments là, le temps se stoppait et c'était comme ci ils étaient encore ensemble. Il rêvait de leur vie, de ce qu'elle aurait pû être si elle n'avait pas été assassiné par ce connard et au réveille, son coeur retombait en miette, car elle n'était pas là. En passant le bras de son côté, il ne l'attrapait pas, il n'y avait plus que de l'air, du vide, car elle n'était plus là.

Mais cette nuit là était différente visiblement. Un bruit de clef, puis de pas et le bruit sourd d'une valise qui roule sur le sol. Une porte qui se referme, un bruit de clef a nouveau et le silence pendant un instant. L'italien, torse nu, dans son lit, allongé de son côté dans un lit trop vide. Viens ensuite une silhouette féminine et familière. Elle entre dans la pièce, doucement sans un bruit, comme ci c'était habituel et qu'elle ne devait pas le réveillé. Elle finit par s'approcher et regarde un instant l'italien, qui semble plongé dans les bras de morphé et un geste naturel finalement puisque c'était un peu quotidien avant qu'elle le rejoigne si elle était de sortie avant : elle retire son jean, elle se met à l'aise avant de se glisser dans les draps. Une présence qu'il ressent dans son sommeil. Quelqu'un près de lui mais c'est comme ci inconsciemment il avait reconnu son aura ou quelques choses qui lui rappelait qu'il était en sécurité car si quelqu'un d'autre lui faisait ça, il attraperait l'arme qui est scotché sous son lit pour la pointer sur son assaillant. Mais là non. Comme ci son subconscient l'avait reconnu elle. Elle vient contre lui et son corps recommence à vivre. Le corps bouillant et musclée de l'italien l'emprisonne contre lui. Ce n'est sûrement qu'un rêve comme tant d'autres. Un de ses rêve si réaliste que le lendemain matin, ça sera dur mais il s'en fou, il veut profiter d'elle. Le corps froid de la jeune femme a son contacte lui procure un frisson et un premier baiser arrive, mais ce n'est comme pas assez. L'italien, prit dans ce doux rêve, tellement relaxant, tellement apaisant qu'il en redemande, il en veut plus. Il l'attire sur lui et un nouveau baiser échanger entre eux à lieu. Un plus intense alors que ses mains caresse son corps qu'il connait trop bien. Leurs lèvres se délient sûrement à contre coeur pour respirer.  Et ses yeux s'ouvre un peu plus pour la regardé. Il la voit, à la lumière de la lune, elle et son teint si parfait. Elle et son visage tellement beau. Elle enfouie son si beau visage dans son cou, pour ne plus bouger un instant alors que ses cheveux bruns tombent en cascade sur le visage du jeune homme. Ses bras la serrent fort, histoire de ne pas la perdre, comme ci, si il lâchait la pression, elle allait disparaitre. Comme ci elle allait repartir à nouveau. Il ne peut pas s'y résoudre. Il ne dit rien, il ne sait plus vraiment si il rêve ou si c'est la réalité car tout semble tellement réelle... Il sent les frissons le parcourir quand le souffle de la jeune femme vient caresser son cou. Il sent son anatomie monter en sentant ce corps si parfait sur lui. Il sent la vie le ré habiter sentant son coeur battre dans sa poitrine. Elle lui parle, avec douceur. « Tu les as écouté ? » Elle était un peu tout pour lui, sa confidente, sa meilleure amie, son soleil. Alors qu'elle ait écouté ses pensées les plus intimes lui faisait du bien. Parce que se confier à elle c'était naturel pour lui. Oui, c'était facile simple et normal. « Ne me laisse plus jamais seul » une demande, une supplication presque. Il aurait pu ajouter je t'en supplie ça serait revenu au même parce que le ton laissait tout entendre. Oui, il ne supporterait pas une nouvelle fois son départ. Si seulement elle pouvait rester pour une fois ... Et si elle était juste un rêve de plus si seulement il pouvait ne plus se réveiller ... Ne plus ouvrir les yeux et sombrer lui aussi... L'idée de mourir et d'aller en enfer l'effraye mais l'idée de vivre sans elle est bien plus effrayant encore aujourd'hui. Alors pendant qu'elle est là contre lui, il la supplie, il la supplie de rester de ne plus repartir ... Tout simplement parce que ... « Ma vie ne vaut rien sans toi... » non elle est comme insignifiante. Il a une vie bien sûr et il tente de vivre, il tente de le faire mais sans elle, elle a moins de saveur. Elle a moins d'intensité. C'était comme ci tout était moins. Moins beau moins fort, moins sentimental, moins intense. Comme ci il avait juste besoin de fermer les yeux et qu'elle reste près de lui pour qu'elle soit plus belle. Oui Basini était accro à cette fille. Il devrait surement décroché, il aurait dû depuis le temps mais parfois, quand on est accro, ça fait encore plus mal d'y renoncer.

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❝ Le passé colle à la peau ❞
Mon bel amour, ce n'est que le début

Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine.. elle est mortelle. Son aventure à elle, c'était lui. Rien n'avait de rythme constamment, monotone ou morose dans leur histoire. Chaque jour était comme un nouveau départ. Une nouvelle page blanche sur laquelle ils pouvaient écrire, l'un comme l'autre à leur guise. Parfois, des tâches apparaissaient lorsqu'ils n'étaient pas d'accord. Des grandes comme des petites, mais cela faisait parti de leur histoire et.. Pour rien au monde, la brune ne voudrait changer la moindre ligne ou une seule rature qu'ils avaient calligraphié ensemble. Chaque émotion qui passait en elle la transportait à des années lumières. Le fait de sentir sa présence la rassurait déjà énormément, à peine eut-elle mis un pied dans l'appartement de son bel italien. Cela pouvait paraître stupide, mais cette endroit.. C'était un peu son bébé. N'ayant pas eu la chance de pouvoir mettre au monde le leur, se réfugier ici lui avait paru comme une solution évidente au vue de son retour à Boston. Passer chez son frère en pleine nuit.. L'américaine aurait pu, mais c'était risqué. 1) la réaction de son jumeau serait moins douce que celle de son premier amour et 2).. il y avait tout de même une chance sur deux pour qu'il y ait déjà quelqu'un dans son lit. Une fille de plus, bien sûr, mais vu le palmarès de son aîné, plus rien ne la choquerait. En tout cas, retrouver son petit cocon qu'elle partageait avec son mafieux préféré la ravivait de plus belle. Bienvenue à la maison. Évidemment, elle ne comptait pas s'arrêter là alors.. C'était tout naturellement que son petit corps avait rejoint leur lit. Un besoin oppressant qu'elle calmait en se calant contre Dante. Une façon de le retrouver qui lui convenait totalement, même si elle ne savait pas ce que lui en penserait.

Confortablement installée, les souvenirs ne cessaient de lui revenir en mémoire. Tout cet amour qu'ils partageaient lui revenait en pleine face et même si c'était agréable, une petite pointe de tristesse déchirante lui poignardait le cœur. Imaginer que tout cela puisse être fini ne lui conviendrait pas. Si Dante avait une nouvelle petite amie.. Elle ne pourrait pas le laisser aller avec une autre. Ce serait comme tirer définitivement un trait sur lui. Autant continuer à faire semblant d'être morte, à ce compte là ! Se livrant légèrement, une part d'elle l'oblige à avouer qu'elle avait entendu ses messages. Tous ses messages vocaux. Depuis deux ans, jamais elle n'a pu s'arrêter de les écouter, les archivant pour les réécouter en boucle. Encore et encore. S'endormant parfois en remettant un en route, alors qu'il date de quelques mois, quelques jours, quelques heures ou quelques minutes. Plus rien ne compte à ce moment là à part sa voix. Sa douceur, ses mots, cet amour qu'elle ressentait encore et juste une seule envie : Revenir après de lui, le serrer contre elle, l'embrasser encore et encore, puis.. lui avouer pourquoi elle avait fui aussi subitement, sans un mot à personne et en préférant faire croire à sa mort qu'à un simple voyage ou une disparition soudaine. Elena savait très bien que si elle partait.. Son merveilleux brun remuerait toute la terre pour la retrouver. Et il aurait fini par y arriver, elle n'en doutait pas un seul instant. La facilité avait donc était très simple.. même si le choc de son retour allait être assez compliqué pour certaines personnes, c'était certain.

Sa voix.. la jeune femme l'entendait enfin pour de vrai après deux ans à simplement écouter ses petits monologues qu'il laissait sur sa messagerie. Deux ans où elle ne pouvait rien répondre, juste apprécier d'entendre encore ses mots qui lui étaient destinés à elle et personne d'autre. Pouvoir avoir une discussion, avec des questions et des réponses.. ça n'a l'air de rien comme cela, mais pour elle.. C'était un cadeau tombé du ciel. Ses mots la transcendes alors qu'il lui demande si elle avait écouté ses messages. « Tous, sans exception » glissa-t-elle en douceur contre lui en continuant de dessiner des formes abstraites sur sa peau. « Une fois ou plusieurs fois, d'ailleurs » ajouta-t-elle, comme si c'était vital de révéler cette information. Une grande partie d'elle même voulait égoïstement qu'il se rend compte qu'à aucun moment, elle ne l'avait oublié. Que même si elle était loin de lui et passer pour morte, son cœur était encore entièrement à lui et la place qu'il lui avait offert resterait pour toujours à elle. Une remplaçant n'était pas envisageable à son sens. Sa demande fit chavirer le cœur de la cadette alors qu'ils venaient d'échanger des baisers comme avant. Son ton aurait pu lui faire mal, mais venant de lui.. C'était tellement beau que la phrase prenait tout son sens. « Plus jamais » lui promit-elle, avec une certaine.. tendresse qu'elle n'avait que pour lui. Son frère y avait droit aussi, mais ce n'était pas pareil. Baptiste et Dante resteraient pour toujours les deux hommes de sa vie. Choisir uniquement l'un d'entre eux conduirait sûrement à un vrai suicide cette fois-ci, car elle ne pourrait pas vivre dans l'un des deux et encore moins sans les deux, s'ils venaient à lui tourner le dos si elle ne ferait pas de choix. Quoiqu'il en soit, cette optique ne semblait pas envisageable à ses yeux.

Lentement mais sûrement, Elena essayait de savoir s'il avait compris qu'elle n'était vraiment pas un rêve. Son corps était vraiment contre le sien, les baisers ardents n'étaient pas une illusion et tout cela resterait ainsi demain matin. Son corps frêle ne disparaîtrait pas durant la nuit et s'il lui demandait des explications.. Elle les lui donnerait en mettant sa sale fierté de côté. La fin de ses paroles achevèrent la demoiselle. Que.. Ouah. Son petit cœur s'affolait à mille à l'heure alors qu'elle arrêtait tout mouvement.. et même de respirer. Son regard se levait vers le mafieux, légèrement tremblante. Au fond d'elle, son envie de lui dire que la vie sans elle serait tellement mieux, plus simple, plus tranquille mais.. Son attachement à elle la rendait heureuse à un point assez.. Bancale. C'était limite malsain. Une phrase lui brûlait les lèvres. Tout son être voulait la lui dire, la prononcer à haute voix, après deux années de silence insoutenable. « Je.. » Ta gueule. Le reste de sa phrase restait coincé dans sa gorge alors que comme unique solution, ses lèvres rejoignaient celles tant embrassées, tant désirés, tant aimées. Une façon de lui dire cette putain de phrase de merde. Pourtant, c'était simple. Les yeux dans les yeux, tout pourrait être tellement simple si elle lui avait dit ce qu'elle ressentait au lieu de garder encore tout pour elle. À la place, un autre baiser avait débuté pour lui faire comprendre le message mais.. Cela n'aurait pas été plus simple de lui dire je t'aime ?

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Le passé colle à la peau
Mon bel amour, ce n'est que le début
✧ Danlena ✧
L’amour entre eux avait été beau, réelle et tellement intense. C’est le genre de chose qui ne s’égale pas et qui ne s’oublie pas. C’est le genre d’amour qu’on se souvient pendant toute sa vie. Le genre d’amour qui est tellement bon, tellement fort qu’il fait presque mal d’aimer autant une autre personne. Ce genre d’amour te rend tellement vulnérable. Ce genre d’amour qui te pousse à te détruire et à te dire que tu ne vois pas ta vie sans l’autre. C’est le genre d’amour qu’on ne pense voir que dans les films et pourtant, l’italien et l’américaine étaient la preuve que dans la vraie vie, on peut aussi tomber sur cet être tellement  important, cette âme sœur. On passe sa vie à la chercher, et quelques fois, elle te tombe dessus comme ça, sans qu’on n’ait aucun contrôle. C’est le genre de truc qui te fait perdre la raison, perdre la tête et toute rationalité. Cet amour pour Basini comme pour Archibald.

Comment était-il tombé amoureux d’elle ? Il ne s’en souvient pas vraiment l’italien, ça lui était un peu tombé dessus sans qu’il n’ait rien à dire ou aucun contrôle. Il se souvient juste qu’il avait flashé sur elle, surement quand il était en cours. Il l’avait repéré parmi les jeunes femmes, et avec ses 2 ans de plus, ils n’étaient clairement pas du même monde, Dante lui faisait parti de la bande de sportif, entouré d’un tas de filles, d’un tas de coups, des conquêtes qui ne signifiaient rien pour lui. Et ça aurait pu s’arrêter à cette simple attirance pour elle, mais non, il avait voulu plus et s’était pris dans son piège, dans le piège intransigeant et dangereux de l’amour. Il n’avait eu aucun contrôle et il se souvient encore de la trouille qu’il avait eut. Il ne voulait pas l’aimer, pas elle, Sarah était bien trop dangereuse. Sarah c’était le genre de fille aussi indomptable que le vent. C’était le genre de fille que l’argent de Basini n’impressionnait pas. Qu’un tour en voiture de luxe c’était aussi bien qu’une balade à vélo. L’impressionner c’était difficile. Lui prouver qu’il était un gars bien, c’était compliqué et il avait galéré. Elle l’avait fait galérer autant que lui sûrement et son sal caractère mais peu à peu, elle s’était immiscée en lui. Elle avait pris la place qui lui était dû et le couple a finit par se former. D’abord dans le plus grand des secrets, c’était leur secret à eux. Se voir à la sortie des cours, se voir en cachette en séchant les cours. Se voir en cachette dans des soirées. Et même si personne n’était au courant de son secret avec la jolie et envoutante Sarah, les gens avaient bien vu ce changement en Dante au début : il était plus souriant, plus déconnant, plus joyeux, plus sympa même et moins con. Les autres filles ne l’intéressaient plus, il les repoussait même si elle venait et pour ceux qui faisaient attention, ils pouvaient voir qu’il ne voyait que par elle. Les regards vers elle-même de l’autre bout de la pièce, les attentions mielleuses de débiles envers elle, les bisous sur son visage et la manière qu’il avait de parler d’elle. Le secret n’avait pas tenu très longtemps et finalement c’était pas plus mal. Une libération pour Dante qui bizarrement avait envie de crier au monde entier son amour pour elle. Parce qu’il l’aimait comme un fou. Parce qu’il l’aimait de manière tellement déraisonnable, parce qu’il aurait pu lui décrocher la lune, parce qu’il n’y avait plus qu’elle qui comptait, parce qu’elle était son tout et que sans elle pendant une journée c’était comme ci il se sentait perdu. Il avait arrêté d’imaginer sa vie sans elle parce qu’une vie sans elle, ce n’était tout simplement pas envisageable. Comment vivre sans elle après tout ça ? Comment penser rien qu’une seconde qu’entre eux ça pourrait s’arrêter et ne jamais repartir ? Ils avaient eu 2 ans d’amour intense, deux ans de haut dans leur relation. Jusqu’à cette fin si brutale, auxquels personnes ne s’attendaient. Elle en a attristé beaucoup parce que finalement les gens aimaient les voir ensemble et en a ravis d’autre tout simplement parce que Sarah était leur fantasme ou bien Dante. Une période noire pour Dante cette séparation, la voir dans les bras de d’autres en soirée, ça le rendait malade. Ca lui donnait envie de vomir, l’imaginer dans un lit avec un autre, c’était pire que tout et il avait peu à peu abandonné les soirées pour ne plus assister à ça … Pour ne plus voir celle qu’il chérit tant dans les bras d’un autre gars, pour ne plus sentir son regard à elle sur lui, quand une autre fille venait près de lui. Si il avait continué à sortir à la même soirée qu’elle, ça se serait transformé en concours de celui qui fera le plus mal à l’autre car c’était ça après tout finalement. Ils s’aiment tellement ils se connaissaient tellement que blesser l’autre, c’était tellement facile. En deux mots, ils peuvent briser l’autre, c’est presque trop facile. C’est ça l’inconvénient de ces amours là. On devient dépendant de l’autre. L’autre prend une telle place … Sarah en trois mots pouvait le brisé et la voir dans les bras d’un autre, c’était terrible pour lui qui pourtant pas spécialement violent de base avait vu sa colère décuplé après cette rupture et son temps à la salle de sport aux entrainements de sport de combat avaient doublé en temps pour sortir toute cette rage en lui. Il se battait bien plus donc il avait arrêté ces soirées. Et il s’était senti tellement seul sans elle. Tellement perdu. Sarah ne quittait pas ses pensées : que fait-elle ? Avec qui ? Va-t-elle bien ? Est-elle heureuse ? Est-ce qu’elle pense à moi comme je pense à elle en ce moment ? Est-ce que je lui manque ? M’aime-t-elle encore un peu ? Parce que lui était malade, malade d’amour pour elle et rien n’y faisait. Peu importe ces filles qu’il baisait, peu importe ces filles qu’il fréquentait, elles n’étaient pas elle et finalement elles ne comptaient même tellement pas. Ca lui aurait fait tellement de bien que Sarah lui dise une fois, rien qu’une fois quand elle était sobre qu’elle l’aimait encore. Rien qu’un peu, même juste une miette ça aurait suffit parce que sans elle, il était minable. Il était seul. Il était démuni. Il n’était rien. Lui qui avait été si confiant, si charmeur, si tombeur, il était devenu rien. Rien sans elle. Dépendant d’elle pour être heureux, ça en tournait presque au pathétique et elle avait prit le dessus. Elle décidait. Elle décidait quand le voir. Elle l’appelait complètement ivre en soirée. Elle lui téléphonait et lui intimait de venir la chercher. Ils passaient la nuit ensemble, sans spécialement faire l’amour, même si parfois, leurs corps, brûlant de désire, se rapprochaient un peu trop, pour ne former qu’un. Pendant ces nuits là, Basini se sentait vivant. C’était le bonheur complet. Même si elle était ivre, défoncée même parfois et quelques fois sobres, ces nuits étaient magiques. Même si elle vomissait et retapissait sa sale de bain. Elle pouvait se détruire autant qu’elle voulait, elle pouvait se souiller, se rabaisser, Dante était toujours admiratif devant sa beauté sauvage, devant elle, devant son corps, son âme. Elle était magnifique. Quand on lui demandait comment il pouvait l’aimer, comment il pouvait encore supporter sa vue, Dante répondait avec la plus grande sincérité du monde parfois, surtout quand il avait bu enfaite « Je l'aime... Tout le temps, toujours, à en crever. Je l'aime endormie ou déprimée, je l'aime même cokée, abrutie, dégradée. Elle réussissait, je ne sais pas comment, à rester tellement pure dans les situations les plus dégradantes que j'avais envie de me mettre à genoux devant elle. » Oui, il l’aimait de manière inconsidéré et encore aujourd’hui maintenant qu’elle est morte, il l’aime. Il l’aime endormi, bourré, seul, avec quelqu’un, il l’aime toujours tout le temps, c’est pas par vague, c’est pas de temps en temps, c’est tout le temps et ce lit, trop vide, qu’il a tant détester, à sa mort. Qu’il a haït d’être aussi vide, il a finit par l’aimer, parce que dans ce lit, pendant encore une nuit, quelques heures, quelques minutes, quelques secondes, Sarah est encore près de lui. Et que, comme un drogué en manque de coke, l’italien, en manque d’elle, a besoin de ces moments où elle est encore là. Elle était son premier amour. Son amour le plus fort, celle qu’il a vraiment aimé. Elle avait été tout. Comment peut-on se remettre de ça après 2 ans d’amour aussi intense et 1 an tellement bon et destructeur à la fois ? Comment vivre sans elle, sans ressentir ce manque intense de son parfum, de sa voix, de sa peau, de son corps, de sa philosophie ? Comment ?

Cette nuit était encore trop difficile. 2 ans avaient beau s’être écoulé, c’était toujours dur. C’était toujours douloureux. Si seulement elle pouvait être là … C’était une nuit comme les autres nuits de manque. C’était une nuit où dans ses rêves, il la verrait sûrement. C’était une nuit comme les autres. Il pensait que c’était une nuit comme les autres. Mais il s’est lamentablement planté. Cette nuit n’est pas comme les autres. Cette nuit est différente. Cette nuit changera tout. Cette nuit sera une nuit dont il se souviendra toute sa vie. Cette nuit qui était censé être banale va être le lieu d’un coup de théâtre. Cette nuit va être magique … Cette nuit …

Cette nuit, la patronne des lieux, la maitresse de cet appartement quartier d’Italie est rentrée. Elle s’est faufilée dans les draps. Elle s’est collée à lui dans le lit. Sa peau était si froide, son parfum, si enivrant. Et sa voix s’élève dans les airs un instant. C’était si beau, si magique, mieux encore que tous les rêves de retrouvailles qu’il avait pu faire. Ca ne pouvait pas être vrai, c’était trop magique. Endormi, entre la conscience et l’inconscience. Entre le sommeil et l’éveil, il lui parle, lui adresse quelques mots. Elle lui avoue qu’elle a entendu ses messages. Ces messages pathétiques qu’il lui a laissés sur sa boite vocale. Presque un par jour, parfois plusieurs même, lui expliquant comme il se sentait mal, coupable, comme elle lui manquait. Lui expliquant comme il pétait un plomb. Parfois, il n’arrivait même pas à parler dans ses messages tant c’était dur. Pas sentimental pour un sous, elle lui faisait ressentir ce qu’il n’avait jamais ressenti avant. Penser à elle pouvait lui prendre la gorge et lui donner envie de pleurer. Il murmure alors, presque honteux de ce qu’il avait pu dire dedans et qui pourtant était si sincère « Je suis désolé alors … Tu as dû me trouver con … » con, niannian, gamin, stupide, ce qu’elle voulait mais certainement loin de l’image du mec mature et impénétrable qu’il est pourtant. Après ces quelques mots, un silence et puis une demande. L’italien la prie de ne plus partir. Ces paroles sortent presque comme une supplication. Il aurait pu se mettre à genoux devant elle pour lui demander ça, tant sa présence est nécessaire pour lui. Elle lui répond avec toute la tendresse dont elle pouvait faire preuve pour son italien que plus jamais. Les bras de Dante l’emprisonnent un peu plus contre lui, ce contact, c’est tellement bon. Ses yeux la fixe et il reprend « Promet le » oui, promet lui. Dis lui que tu ne partiras plus Sarah. Dis lui que tu resteras maintenant. Et reste. Ses lèvres vont de nouveau trouver les lèvres de celle qu’il a tant aimée. Son tendre amour. Il l’embrasse, encore, juste un peu, parce que ça fait si longtemps. Ces baisers ardents et tendres à la fois. Ces baisers passionnés. Ce genre de baiser, où tellement il les aime, il pourrait arrêter de respirer pendant longtemps. Parce que mourir en l’embrassant, ça serait une belle mort avant l’enfer qui l’attend. Pour dire vrai, je ne saurais vous dire si Basini a vraiment compris que c’est réel. Qu’elle est vraiment là. C’est probablement pour cela que Elena tente de décelé si il se rend compte des choses où non. Après ces baisers, après ces échanges, il se lâche quand même en confidence. Sans elle la vie n’a aucun goût. Elle semble déstabiliser par ça. Elle commence une phrase, son « je » s’échappe et se disperse dans les airs sans qu’il n’y ait de suite. Et si elle ne l’aimait plus comme avant ? Et si elle était là pour lui dire qu’elle avait quelqu’un ? Cette idée lui traverse l’esprit un instant et il n’insiste pas. Et si elle ne partageait pas ça, que pour elle, la vie sans Dante était aussi bonne à croquer. Non, il ne peut l’entendre. Son regard ne quitte pas le sien pendant un instant. Les yeux bleus azurs de l’italien plantés dans ceux de la jolie Elena, il finit par lui embrasser le bout du nez. Une vieille habitude. Et sans rien ajouter, histoire de ne pas la mettre mal à l’aise, il la serre dans ses bras. Avant la mauvaise nouvelle qu’elle ne l’aime plus, il veut passer encore une nuit dans ses bras. Rien qu’une fois.


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Pendant deux années, Elena s'était dit qu'elle avait fait le bon « choix ». Protéger les siens et disparaître de leur vie. C'était tellement bien plus simple de ne pas exister. Leur vie sans elle ne serait pas facile au départ – on a toujours mal quand on perd un proche – mais.. Au fond d'elle, la brune savait parfaitement qu'ils finiraient tous par s'y faire. Son jumeau, sa meilleure amie, son premier amour, ses amies, sa famille.. Après tout, quand une personne autour de nous décède, tout son entourage ne la rejoint pas. Chacun à sa façon de faire le deuil ou de ne pas le faire, d'ailleurs. Elle se rendait compte que Naïma l'avait perdu, avant de perdre son frère en temps que petit ami. Les messages vocaux quotidiens de son bel italien lui prouvait qu'il était attaché à elle – plus qu'elle ne l'admettrait ou qu'elle ne souhaitait le croire. Le déclic vint de son frère. Si elle ne l'avait pas croisé totalement déchiré à l'alcool et la drogue au Canada, elle ne serait probablement jamais revenue. Le voir s'auto-détruire l'avait brisé de l'intérieur. Même si elle avait fait croire à un mirage, une apparition de l’au-delà, il n'en restait pas moins son double. Sa moitié comme son tout. Cela additionné à son répondeur qui croulait sous les annonces de Basini, ce fut trop à supporter pour elle. La demoiselle voulait leur montrer qu'elle était encore là, vivante, près à faire tout ce qu'ils souhaitaient – dans la limite du raisonnable – et qu'elle ne les avait pas abandonné. Non, elle s'était simplement cachée pour les sauver tous. Son départ n'était en rien un acte égoïste, à la base.. Mais qui la croirait ?

La famille Archibald n'avait pas cherché forcément à comprendre, même si son retour avait fait l'effet d'une bombe. Voilà pourquoi elle n'était pas allée tout de suite chez son frère : la peur du rejet et de lire un tel dégoût dans le regard dans son double qu'elle finirait sûrement par mettre fin à ses jours pour de vrai. À la place, elle souhaitait retrouver certains repères de douceur, même si elle s'y prenait comme la plus grande des manipulatrices. Entrer dans leur appartement, avant de rejoindre leur lit où elle se sentait si bien. Un souffle de sérénité l'apaisait en prenant place au seul homme dont elle était tombée amoureuse dans sa vie. L'homme de sa vie, à la première place avec Baptiste. Ce beau mafieux dont elle n'avait pu résisté alors qu'elle ne souhaitait pas de relation concrète, à cet âge-là. Pourtant.. Cette résolution fut de courte durée. Son charme, son esprit, ses gestes, son corps, ses baisers.. Fondre sur place avait été un jeu d'enfants. Autant l'un que l'autre s'était pris à leur propre piège et leur relation n'en avait été que plus ardente et passionné. Deux belles années qu'elle n'oubliera jamais, mais qu'elle a salement entaché progressivement.. Pourquoi ne pas continuer cette belle idylle ? Par fierté ? Par peur ? Il y aurait tellement de choses à dire, mais cela restait son petit jardin secret.

Ce soir, tout s'évaporait. Elena retrouvait sa place aux côtés de l'homme qu'elle aime et même s'il croit à un rêve, elle accepterait d'en rester un pour le moment. Elle ne lui cacherait pas la vérité comme elle l'avait fait avec son double. Non, car son retour était définitif et il n'était plus question pour elle de repartir. Son ancienne vie lui manquait cruellement et même si elle savait qu'elle était toujours plus ou moins en danger, elle s'était tassée assez longtemps pour qu'on l'oublie. Changer de prénom aidait bien. Retrouver cet homme si parfait qui n'avait cessé de lui laisser des messages sur son répondeur durant deux ans lui faisait chaud au cœur. Quel homme continuerait d'aimer une femme pendant si longtemps alors qu'il la pense morte ? Ses réponses lui arrachaient de grands sourires. Il avait beau faire le dur, Dante possédait un énorme cœur en guimauve et elle le trouvait terriblement irrésistible. « Au contraire, Dante » lui glissa-t-elle tendrement avant de reprendre. « J'avais l'impression.. De retrouver nos conversations, celles de notre première relation » Sauf que je ne pouvais pas te répondre. Tu devais me croire morte car je portais l'enfant issus de notre amour, bien qu'un peu chaotique à la fin. Il fallait que tu continues à accepter ma mort et à t'y faire, car je n'étais pas certaine de pouvoir te revoir un jour. Fermant un léger instant les yeux, la brune soufflait doucement. Elle ne devait plus y penser. Plus jamais.

Le contact que l'italien entretenait autour de la taille de la cadette n'était pas pour déplaire à celle-ci. Elle comprenait pleinement pourquoi il était tant accroché à elle et même s'il croyait toujours à un rêve, demain, il saurait que la réalité était telle qu'elle lui présentait ce soir. Sa demande qu'elle ne parte plus avait été acceptée par la jeune femme mais.. Pouvait-elle vraiment se permettre de lui promettre ? Que valent des mots, surtout de sa part ? Allait-il la croire, sur paroles, ou allait-il lui greffer une puce en guise de GPS ? Lui interdire de prendre l'avion sans un billet retour ? Ces idées la firent sourire légèrement alors que leurs regards ne se quittaient plus. « Je te le promets » lâcha-t-elle avec honnêteté. Une promesse. La première depuis son retour et elle savait que ce serait la seule. Elle devait s'y tenir et surtout, ne pas en faillir. Aux yeux de l'un comme de l'autre, cette parole valait plus que n'importe quoi d'autres. En cas de rupture, ce serait la fin de tout ce qui les lie. Ce qu'il était hors de question d'ailleurs, car.. car.. Rien. Ce fut d'ailleurs ce qu'elle ne réussit pas à lui dire par la suite. Elle voulait lui dire à quel point elle l'aime, mais même leurs nombreux baisers ne l'aidèrent pas à passer le cap. Pourtant, dire je t'aime était aussi simple que bonjour alors.. Pourquoi bloquait-elle tant sur ces deux petits mots ?

Pour se rattraper, Elena remplaça les mots par les gestes en embrassant ce bel homme qu'elle aime tant. Pas un seul instant, elle n'avait cessé de l'aimer, malgré tout ce qu'elle avait fait par le passé. C'était juste.. compliqué à gérer pour elle. S'arrêtant progressivement de l'embrasser, les lèvres de l'italien se posèrent sur le bout de son nez, ce qui eut pour réflexe de lui faire bouger son nez. Chatouilleuse, elle finit même par frotter celui-ci contre l'épaule de l'homme de sa vie alors qu'il l’étreignait encore. Le silence retombait progressivement et elle ne savait pas s'il avait fini par se rendormir ou non. « Te amo » Deux mots, claquant dans le calme de la pièce. Ce n'était pas exactement le bon terme en italien, mais plus une référence à une chanson qu'elle apprécie fortement. Une façon de lui dire qu'elle l'aime sans le dire sans sa langue car.. C'était trop percutant de le dire en anglais. Trop.. réel. Comment pouvait-elle savoir s'il conservait encore toujours les mêmes sentiments ? Ceux qui les consumaient l'un comme l'autre ? Ne voulant pas prendre de risque, elle tâtonnait le terrain en douceur. Un refus de sa part et elle était prête à partir. Plutôt vivre dehors que de rester avec un homme qui resterait pour toujours dans le passé. Il était hors de question, quoiqu'il arrive, que leur relation se termine par son « suicide » et qu'elle ne puisse pas améliorer toute la merde qu'elle avait créé après leurs deux années d'amour tendre et vif.

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✧ Danlena ✧
L’amour entre eux avait été passionnel, destructeur, l’amour entre eux les avaient rendu plus fort et plus faible à la fois. L’amour entre eux c’est le genre d’amour qu’on ne trouve qu’une fois dans sa vie. Elle avait partagé sa vie pendant un moment. Et finalement elle avait été le meilleur de sa vie si monotone. Comment ne pas aimer cette fille, qui est comme ça, si drôle pétillante et gentille … Elle l’avait rendu meilleur. Elle l’avait rendu en meilleur forme, elle m’avait fait prendre conscience de la valeur de la vie et d’à quel point il voulait vivre … Sarah c’était son ange gardien. Sarah c’était la meilleure partie de lui-même…
Deux ans d’amour, deux ans avec ce trop plein de bonheur. Ce bonheur apaisant. Il se sentait si bien dans ses bras. Il se sentait tellement lui avec elle à ses côtés. Comment ne pas regretter ces moments ensemble ? Comment ne pas avoir mal à chaque fois qu’ils repensent à ces rires entre eux. Dante n’a jamais été le genre de garçons super drôle, super gentil, super attentionné, il était plus le genre a être le mystérieux, le calme, il ne parlait pas beaucoup, il était en retrait et l’alcool le désinhibait mais sinon, il n’était pas le genre à raconter des blagues, il était bien différent de Baptiste et ses déboires… Baptiste c’est le genre de gars drôle sur de lui mais un peu boulet. Baptiste c’est le genre de gars que Dante aurait aimé être. Parce que lui, il était introverti et surtout parfois coincé… Elena elle, n’avait peur de rien. C’était comme ci elle était à l’abri de tout. Comme ci elle ne craignait rien quand Dante lui était plus du genre raisonnable, l’adrénaline, il en avait assez pendant ces trucs de famille. Il vivait le camp militaire de chez lui. Il vivait les entrainements intensifs, son grand père ne lui épargnait rien et c’était souvent qu’il rentrait avec des bleus et des contusions. Quand ils sont arrivés ensemble, Sarah c’était donc son soutient, c’était aussi son infirmière personnel. Elle l’avait trouvé dans des états … Comme tabassé après un entrainement de box parce qu’il n’avait pas fait ce qui était demandé. C’était dur pour elle, pour lui, pour eux, mais Sarah lui donnait la foi de tenir. Elle était son accroche à la réalité. A cette période, il n’avait encore jamais ôté de vie. A cette époque il avait encore son cœur qui battait fort dans sa poitrine, à cette période, à cette époque, il était encore tellement vivant. A cette époque il aimait chaque jour parce qu’il savait qu’il la retrouvera le soir dans leur appartement. Surtout qu’avec le temps, son appartement était devenu le leur. En cadeau pour leur 1 ans de mariage, il lui avait offert une enveloppe, quand elle l’avait ouverte, elle avait pu découvrir le bail de l’appartement à leur deux noms. Parce que même si à l’année elle ne vivait pas avec lui, même si c’était lui qui payait les factures, il aimait l’idée que ça soit aussi chez elle et ses affaires ont rejoint les siennes et leur routine de couple qui vit ensemble et qui rigole tout le temps s’est instauré. Ils étaient tellement heureux jusqu’à la drogue. Ces nuits où Sarah ne rentrait pas, ces nuits où elle rentrait bourrer, ces nuits où elle saccageait l’appartement avec ses amis … Les tensions, les crises quand elle voyait d’autres gars quand il voyait d’autres filles, trop de pression, trop de douleur, la pente glissante de la mafia qui l’entrainait lui vers le fond alors qu’elle tombait elle loin dans la drogue. Un faussé entre eux, des cris, des yeux rouges, des nez qui saignent, de la colère, de la rancœur et de l’amour. Le genre de couple passionnel. Entre eux, les objets volaient. Entre eux, l’amour et la haine se frôlaient parfois. Entre eux, l’électricité de leur amour se propageait partout dans leur corps. Et puis ces nuits de torture, à aller la chercher quand elle n’est plus sienne. Ces nuits à dormir près d’elle quand elle n’est plus vraiment elle-même. Ces nuits avec des baisers ardents de retrouvailles et ces nuits sans elle, où le lit est trop vide et où la question est : avec qui dort-elle ? Et puis arrive sa mort. Et un lit qui devient définitivement vide sans elle. Un lit qui devient trop grand pour une seule personne. Un lit qui est trop large trop grand trop vide, trop froid. Ces nuits de douleur. Les gens l’avaient vu plongé après la mort de Sarah. La colère, la haine … Là, il passait tout dans son travail, il était devenu ce genre de bête de foire qui casse tout qui détruit tout. La violence se lisait dans son regard, rien qu’en le regardant on comprenait qu’il était en colère, qu’il était mal et sa mère a arrêté de compter le nombre de fois où elle l’a trouvé comme ça, larmes chez lui. Parce que c’était trop douloureux. Sa mère le retrouvait dans des états, des jours où il n’arrivait même plus à manger, des jours où il ne décrochait pas un mot. Des jours où il partait en voiture sans donner de nouvelles après sa mort … Des jours où il s’enfermait dans son appartement pour être tranquille …

Cette nuit était une nuit sans, après une journée sans, où elle lui avait manqué, où la séparation entre son corps et celui de son amour était douloureux. Alors il s’était enfermé dans son cocon, petit nid de paradis. Lieu de calme, lieu de paix dans ce cauchemar de la vie. Une soirée sans saveur et une nuit encore trop longue … Quand il s’endort enfin dans son lit, il sait que dans ses rêves, il la rejoindra encore pendant quelques minutes, quelques secondes, quelques temps … Et il ne croyait pas si bien dire car c’est une silhouette qui est entrée dans l’appartement quartier d’Italie. Délaissant sa valise dans l’entrée. Elle entre dans la chambre et après avoir regardé un instant l’occupant du lit se glisse sous les draps. C’est elle. Même la mort n’avait pas pu les séparé et elle venait retrouver sa place. Elle venait retrouver ce qui lui appartenait auparavant. Elle venait le rejoindre lui. Son corps frêle musclé et trop chaud contre le corps de son amour, si parfait, peut être plus mince qu’avant mais toujours parfait. Sa peau douce contre la sienne. Ses lèvres contre les siennes. Un baiser ardent alors que l’italien est moitié endormi. Il pourrait mourir à cet instant, lèvres contre lèvres. Elle lui annonce qu’elle a écouté ses messages, alors elle a entendu ses appels à l’aide ? Parce qu’il l’avait appelé, encore ce soir, il lui avait laissé un message qu’elle n’avait surement pas eu le temps d’écouté « Sarah … C’est moi … Euh … J’ai passé une sale journée … J’avais un marché à passer et le gars s’est pas pointé … Enfin avec du retard … J’ai pété un plomb … Si tu étais là, tu saurais quoi dire pour me calmer … Mais là … Je me sens tellement seul … J’ai l’impression de devenir fou … De tourner dingue … Sans toi c’est juste … Ouais … Tu me manques … J’ai l’impression d’être plus que l’ombre de moi-même sans toi … Bref … Parlons positif … Je vais manger des pates carbo … Et après je vais surement regarder un film, j’ai pas envie de sortir, j’aurais juste besoin que tu sois là … Près de moi … Avec toi, ça irait mieux forcément … » parce qu’avec elle, ca allait toujours mieux et son appel avait été entendu cette fois puisqu’elle était là près de lui et à l’évocation des messages ce que Dante qualifie de pathétique, elle, a été touché de cette attention constante pour elle. Il la serre un peu plus dans ses bras après ses paroles. Oui ces messages l’avait rapproché d’elle-même quand elle n’était pas là et la réciproque aussi, ça l’avait rapproché elle de cette réalité … Quand il lui demande de ne plus jamais le laissé, il la garde contre lui et ses yeux ne la lâche pas, c’est presque une supplication à ce point. Parce que sans elle, il se sentait tellement perdu … Il se sentait tellement seul et mal … Parce que sans elle, la vie n’avait plus de saveur. Elle le lui promet alors et il sait qu’elle pense ses mots.

Elle semble bloquée sur des mots, pourtant elle sait qu’elle peut tout lui dire. Pourquoi ne les dit-elle pas ? Pour casser le silence, des baisers, ardent de nouveau, si il pouvait rester comme ça pour toujours, il signe directement. Puis, l’étreinte continue mais seulement en câlin, les mains de l’italien sur les mains de son fantôme, de sa parfait. Il retrouve sa peau, son corps, pendant encore un instant. Un silence assez long et deux mots qui s’élèvent dans les airs en italien. Un doux sourire sur les lèvres de l’italien : il n’y a personne d’autre alors ? Il la serre un peu plus contre lui, ses mains dans le creux de son dos, il reprend en douceur « Moi aussi. » il l’a aimé et son amour pour elle ne s’éteindra jamais peu importe la suite, c’est comme ça, il ne contrôle pas ça. Il aurait préféré tiré un trait mais il ne peut s’y résoudre.

© Starseed
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