Love asks me no questions, and gives me endless support. pv JULES :P

Love asks me no questions, and gives me endless support. ★★★

Les dîners aux chandelles ne faisaient pas vraiment partie de mes habitudes. Je préférais les soirées un peu plus simple mais tout aussi passionnante, pour tout vous dires, je n'étais pas une grande romantique. Les bougies, les fleurs se faisaient rêver mais je n'en voyais pas l'intérêt. Mon regard croisa plusieurs regards. J'étais seule sur cette table à atteindre ce fameux invité mystère. Je ne le connaissais pas en réalité, je ne savais que peu de choses sur lui. Mon amie me l'avait peint comme l'homme presque parfait. Le genre de garçon qu'on détestait et qu'on aimait facilement. Vous voyez du genre de mec dont je parle. Mes doigts ne savaient pas ou se mettre. Je n'aimais pas sa mais pour une fois j'avais accepté sa proposition. Un dîner aux chandelles. Un seul. Ce n'était pas la fin du monde. Je pris ma fourchette avant de la triturer dans tous les sens. J'étais nerveuse même si je paraissais relativement à l'aise. J'avais opté pour une jolie robe noire. Un magnifique cadeau de mon ami. L'habit parfait pour une première rencontre. Je mordillais doucement les lèvres baissant mon regard. Mon téléphone sonna et je pus voir le prénom de mon ami. « Amusez-vous bien ! » j'affichais un petit sourire. En réalité, j'avais envie de partir en courant. Une bonne pizza dans mon canapé allait devoir faire l'affaire. Je calculais le temps que je mettrais à rentrer chez moi, soit une vingtaine de minutes. Je me mis à soupirer avant de subitement relever le regard sur la silhouette qui venait de s'arrêter à ma table. Jules. Mes yeux se froncèrent surpris de voir le Mather devant moi. Impossible que ce cher inconnu soit en réalité Jules. « Hum... je n'ai pas le temps ce soir. J'attends quelqu'un alors si tu veux me casser les pieds sa sera un autre soir. Tu veux bien ? » mon regard s'était plongé dans celui du Mather avant de finalement faire un grand sourire. Subitement, mon sourire s'effaça. Il resta devant moi et là je venais de comprendre. « Ne me dit pas que tu es l'homme mystérieux que je dois rencontrer ce soir... Agathe ? » Agathe était le prénom de ton amie. Celle qui t'avait poussé à accepter cette soirée.

Il y avait une première fois à tout apparemment et pour ce soir, Jules allait tester le dîner aux chandelles. Autant dire qu'il n'était pas du tout enchanté à cette idée parce que lui et le romantisme, ça sonnait complètement faux. L'amour ne faisait pas partie de son vocabulaire et même s'il avait déjà été en couple, le jeune homme n'était pas du tout du genre à dépenser une fortune pour passer une soirée dans un grand restaurant, c'était d'un ridicule... Puis rien que le concept de devoir payer la part de la demoiselle, il avait du mal à comprendre. Enfin soit, s'il avait accepté de jouer le gentleman le temps d'une soirée, ce n'était pas sans rien attendre en retour, il n'était pas stupide non plus, le Jules hein. Pour l'occasion il n'avait pas revêtu un costume - fallait pas abuser non plus, ce n'était pas la reine d'Angleterre qu'il allait voir - non, une simple chemise ferait l'affaire. Paraît que les filles aimaient ça, de toute manière, surtout lorsque les manches étaient retroussées, mais bref... Dans les tons bleu-gris, c'était parfait, ça faisait ressortir la couleur de ses yeux.  Il fit donc son entrée dans le restaurant - pas n'importe quel restaurant en plus, il regrettait déjà d'avoir accepté le deal - et balaya la salle du regard à la recherche de la belle inconnue dont il ne savait presque rien, mis à part qu'elle était blonde. Autant dire que ça ne l'avançait pas beaucoup... Pourtant, là-bas, au loin, il reconnut bel et bien une jeune femme qui pouvait faire l'affaire, Billie. Un sourire narquois se dessina lentement au coin de ses lèvres tandis qu'il s'avançait vers elle, sans vraiment savoir à quoi s'attendre. Ce n'était sûrement pas elle avec qui il avait rendez-vous, du moins il l'espérait mais en attendant, puisqu'elle était seule et que lui aussi, le mather pouvait toujours aller la voir histoire de lui gâcher son début de soirée. C'était gratuit. Et à voir sa réaction, il avait eu raison. Bien que la manière méprisante dont elle venait de s'adresser à lui l'agaçait déjà. Et son fabuleux sourire encore plus. Aucun doute sur son appartenance à la eliot house. "Toujours aussi aimable à ce que je vois..." Bon lui n'était pas mieux dans son genre mais là n'était pas le sujet. Ce qu'elle venait de dire, par contre, si. Alors comme ça, c'était elle, son plan de la soirée ? La bonne blague. Jules ne savait pas s'il devait se réjouir ou au contraire, maudire la personne responsable de cette supercherie. "L'homme mystérieux... ?" répéta-t-il en arquant un sourcil avant que son rictus ironique ne disparaisse de son visage. "Ouais, c'est moi." Agathe ouais c'était ça son prénom, à cette fille qui voulait se la jouer cupidon. Elle n'allait pas s'en sortir comme ça, elle pouvait en être certaine. Il avait deux choix maintenant : se joindre à la blonde et... il ne savait pas vraiment en fait ou bien se barrer illico presto et lui poser un lapin, en quelque sorte. Hum, la deuxième option lui convenait assez bien pour ne pas dire beaucoup... Pourtant le brun s'installa face à Billie, non sans soutenir le regard qu'elle lui lançait. Autant profiter de la bouffe à deux-cents balles qui était servie ici, parce qu'il avait bien l'intention de se le faire offrir ce repas, par cette très chère Agathe.

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« Toujours aussi aimable à ce que je vois... » l'hôpital qui se fout de la charité. Jules était l'exemple parfait de l'homme maladroit et désagréable qu'on pouvait rencontrer à la Mather house. Un sourire vicieux s'afficha sur mes lèvres avant que mes yeux ne se plissent. « c'est étrange en ta présence je perds toutes mes bonnes manières. » ce n'était pas si étrange que cela. Je m'adaptais tout simplement à la personne que j'avais en face de moi. Mes études m'apprenaient à prendre le recule nécessaire. Je levais les yeux au ciel et finis par regarder mon téléphone. Il était impossible que ce soit lui. Jules n'avait rien de l'homme que je m'étais imaginé. Mes fantasmes semblaient troubler. Mon regard regagna celui de l'étudiant. C'était bien lui. L'homme que j'attendais impatiemment depuis tout à l'heure. « L'homme mystérieux... ? » allez vas-y fou toi de ma gueule De Lacroix. Ma tête se pencha légèrement sur le côté l'invitant à se taire. Son sourire disparaissait petit à petit. Il avait lui aussi comprit. « Ouais, c'est moi. » je posais ma fourchette sur la table et me pinçais délicatement les lèvres. Voilà que la situation m'échappait. Faire face à un inconnu était une chose mais faire face à Jules en était une autre. Je me mis à soupirer avant d'appuyer mon dos au dossier de la chaise. « Eh bien il faut croire qu'elle n'est pas si douée que ça. » au que non Agathe n'avait rien d'une romantique. Et c'était bien la dernière fois que je me laissais entraîner dans ce genre de situation. Je ne m'attendais pas à ce qui reste. En réalité, je le voyais déjà décamper. C'était d'ailleurs mieux pour nous deux. Je ne voyais pas manger avec cet abruti. Je mis mon téléphone dans la poche de mon manteau avant de regarder l'étudiant s'asseoir. « Tu fais quoi là ? » mes yeux se froncèrent. Ne comprenant pas vraiment à quoi, il jouait. Il allait rester. J'étais surprise. J'approchais mon visage pour être un peu plus discrète et fis doucement. Ici, il fallait bien se comporter. Les manières étaient de mises. Je le regardais douteuses et finies par dire à nouveau doucement. « je te préviens... chacun paye sa part. » Ouaiii c'était le deal. Hors de question de lui payer quoi ce soit. Le serveur arriva vers nous avec un grand sourire et nous donna la carte. Il partit gentiment et j'ouvris le menu. Mon regard détaillait le Mather. « Je n'aurai jamais pensé que tu te laisserais entraîner dans ce genre de chose... » un diner aux chandelles avec Jules De Lacroix ? S'était sans doute à marquer sur le calendrier.

À la nouvelle remarque de la blonde, le petit sourire moqueur présent sur le visage du jeune homme s'agrandit légèrement. Quelle révélation qu'elle lui faisait là. Madame perdait ses bonnes manières en sa présence... En gros c'était sa faute si elle était désagréable. Bah tiens... Il aurait bien aimé la voir parler avec d'autres alors, pour voir. "J'pensais pas que je te faisais autant d'effet." Il ne le pensait toujours pas à vrai dire ou plutôt, il s'en fichait. Jules ne s'était jamais posé la question parce qu'il ne prenait pas la tête avec tout ça, surtout pas lui. Puis la Billie, il se fichait bien de ce qu'elle pouvait penser, encore plus que tous les autres. Même si là, en l'occurrence, ce n'était pas difficile de deviner le fond de sa pensée. La Eliot était aussi ravie que lui à l'idée de passer une soirée en sa compagnie mais surtout, elle ne s'attendait pas à ça. Bah elle pouvait être rassurée parce que lui non plus. Et non c'était certain, son amie n'était pas douée du tout, pour une fois, ils étaient d'accord sur un point. Mais maintenant qu'il était là, il n'allait pas repartir. Alors ouais, il prit place à table, comme si cela était naturel, comme si ça n'allait pas la déranger. Le truc, c'est qu'il se fichait que ça la dérange ou non - bien qu'il était sûr que ce soit le cas - et en fait, justement, si ça la dérangeait ce n'était que mieux. "Tu peux partir si tu veux, personne te retient." Surtout pas lui, bien au contraire. Manger seul ne lui posait aucun problème parce que la solitude, justement, il en avait besoin. C'était le meilleur moyen d'être tranquille après tout. Mais la réaction de Billie en découvrant qu'il restait le faisait rire intérieurement - et un peu extérieurement, aussi. Alors imaginer la suite de la soirée en sa compagnie... "Tu te sentais obligée de le préciser ?" fit-il en relevant les yeux vers la jeune femme qui venait d'annoncer que chacun payerait sa part. Parce qu'elle pensait sérieusement qu'il aurait pu jouer la comédie jusqu'au bout et lui offrir le repas ? Bah elle était loin de bien le connaître alors... C'était déjà assez cher, alors pas question de lui payer ne serait-ce qu'un seul verre. Mais de toute manière, Jules comptait se faire rembourser dès le lendemain par l'autre, ouais miss cupidon là. Et c'était non négociable. Donc ça ne changeait pas grand chose, au final, de qui payait quoi. À part l'image peut-être... Ouais ça lui aurait donné un faux côté gentleman, la bonne blague. Tournant la tête vers le serveur, le Mather récupéra une carte qu'il ouvrit sans grande motivation. Il avait hâte de voir les prix, tiens. Mais à peine avait-il posé ses yeux dessus que la blonde reprit la parole. Ah, elle disait quelque chose de pertinent pour une fois. Se redressant légèrement, son regard sur celui de la blonde, il répondit : "Ta Agathe me doit quelque chose, en plus du resto." Désolé s'il cassait son délire mais Jules ne voulait pas qu'elle s'enflamme pour rien. Ça aurait été quelqu'un d'autre, peut-être qu'il en aurait profité pour jouer la carte du romantique et tout ce qui s'en suivait, mais pas avec elle. Parce qu'il n'attendait absolument rien de cette blonde. Vraiment. Baissant à nouveau le regard sur le menu, il ajouta : "Par contre, toi..." Juste histoire de la faire chier, parce que ce ne devait pas être non plus son genre. Quoique, elle faisait sa princesse alors peut-être rêvait-elle en secret du prince charmant. Même s'il n'espérait pas pour elle.

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« J'pensais pas que je te faisais autant d'effets. » mes sourcils se froncèrent au son de sa voix. S'il me faisait de l'effet ? Certainement pas. Un âne avait bien plus de chance de me faire rougir que cet abruti. Je me mis à sourire retenant même de rire. Jules avait peut-être un physique avantageux, il n'en restait pas moins l'homme désagréable que je connaissais. Je pris un morceau de pain qui se trouvait sur une petite assiette et le mis dans ma bouche avant de lui dire. « ne te méprends pas, je ne pensais pas à ça ». J'étais en effet surprise de le voir rester. Jules ne faisait pas partie de ce monde, il ne fallait pas le connaître pour le comprendre. Il était bien différent de ces personnes et bien différent de moi. « Tu peux partir si tu veux, personne ne te retient. » mon regard se releva sur l'étudiant. Pensait-il vraiment que j'allais quitter aussi facilement la partie ? Il en était hors de question et sa même si je devais passer la soirée avec lui. Je partirais l'estomac plein. « je ne suis pas du genre à abandonner aussi facilement et puis ce n'est pas à moi de partir. Tu es arrivé le dernier » oooh que non et il devait le savoir après les plusieurs petits affronts que nous avions déjà eus. Jules s'entêta dans une énième parole. « Tu te sentais obligée de le préciser ? » Mes yeux se plissaient. Qu'il pouvait être agaçant et bizarrement – ou pas -. Une illusion me parvenait. L'illusion de lui enfoncer mon morceau de pain dans le fond de sa gorge. Ces illusions meurtrières ne me ressemblaient tellement pas mais Jules avait le dons de déclencher tous ces vilains vices. Je secouais doucement la tête avant de décider d'opter pour le silence. Réponds à sa de Lacroix. Le serveur arriva rapidement et nous présenta les cartes. Tout était excellent ici, j'avais déjà eu l'occasion de venir manger ici avec mes parents et quelques amies. Un vrai régal et un service exemplaire. Digne des grandes tables de Boston. Un silence s'installa, ça faisait du bien quand il ne parlait pas. « Ta Agathe me doit quelque chose, en plus du resto. » mon regard se releva sur l'étudiant rapidement, trop rapidement même. Quelque chose ? Je décidais de l'ignorer une nouvelle fois reportant mon regard sur le choix qui s'offrait à moi. Viande ou poisson ? Ma curiosité avait néanmoins été piqué à vif. Que lui devait-elle ? « Par contre, toi... » je me mis à grimacer. Quoi moi ? Je le fixais du regard et subitement je posais mon menu sur le côté de la table. « elle me doit également quelque chose. » menteuse, au diable les bonnes manières. Jules n'avait pas à savoir que j'y avais cru l'espace de quelques secondes. Je me mis a soupiré et finit par me mordre la lèvre attrapant un autre morceau de pain. Nerveusement, ma main se porta à la pointe de mon couteau. « Et je peux savoir ce qu'elle te doit ? » ouaiiiiiii s'était plus fort que moi sa.

Encore heureux qu'elle ne pensait pas à ça, ça aurait été le pompon. Quoique, ça l'aurait surtout bien fait rire et... fait profiter de la situation pour la faire chier encore plus. Mais bon, cette guerre perpétuelle entre mather et eliot, ça n'était pas pour rien non plus, hein. Les modes de vie et de penser diamétralement opposés empêchaient toute entente possible alors les problèmes d'attirance - si attirance il y avait - étaient vite réglés. Après tout, y avait assez de personnes sur terre et même sur le campus pour éviter de se prendre la tête avec ces friqués trop haut perchés. "Dommage." lâcha-t-il sans grande conviction puisqu'il s'en fichait complètement en réalité. S'il restait, ce n'était pas certainement pas pour elle mais pour le repas et histoire de respecter le contrat aussi. Et ce, même s'il était arrivé le dernier comme la blonde le disait si bien. Son argument ne valait rien, elle allait devoir faire mieux que ça si elle voulait qu'il parte. Puis elle pouvait le remercier de sa présence sinon, parce que Jules aurait très bien pu ne pas venir du tout, auquel cas la petite Billie aurait eu l'air bien conne assise à sa table toute seule à attendre son "homme mystérieux". Ahah, il allait la lui ressortir, celle-là, c'était obligé. "Moi non plus, j'suis pas du genre à abandonner." Pas tout à fait vrai, disons que ça dépendant de ce qui était en jeu, son image ici. Enfin son image... sa bataille contre la eliot surtout. Qui était loin d'être gagnée et pas de tout repos. Mais ça n'en était pas moins amusant pour autant, bien au contraire. Comme quoi la soirée n'allait pas être ennuyante, étonnement. Jetant un premier coup d'oeil rapide sur le menu, Jules ne savait pas vraiment que choisir. Il n'avait pas l'habitude de se rendre dans de tels restaurants et maintenant qu'il s'y trouvait, la raison lui était évidente. Et en plus de cela, le restaurant était italien alors disons qu'il ne s'y connaissait pas trop... Mais pas question de demander son avis à Billie, plutôt crever. D'ailleurs, il ne lui porta même pas attention lorsqu'elle avoua que, elle aussi attendait un truc en retour par son amie. Cool, ça lui faisait une belle jambe. À l'inverse de la jeune femme, ça ne l'intéressait pas de savoir ce qu'elle souhaitait en échange, ce n'était pas son problème. Mais de l'argent, c'était l'une des options... Ou une nouvelle robe peut-être ? Après tout, elle ne devait pas en avoir assez même s'il était prêt à parier qu'elle devait avoir un dressing chez elle. Fallait bien qu'elle dépense ses billets dans quelque chose, non ? Et une association ça ne devait sûrement pas lui paraître utile, à part pour entretenir une fausse bonne image, bien sûr. "À ton avis..." dit-il finalement en relevant les yeux vers la blonde, un sourire très fin au coin des lèvres. Ouais tiens, elle n'avait qu'à chercher un petit peu, ça ne lui ferait pas de mal. Puis il n'avait pas envie de le lui dire, de toute manière, elle aussi, elle posait trop de questions, encore une fois.