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i'm on a seafood diet. i see food and i eat it.
Manger. Gras. Du gras. Partout, dans ta bouche, sur ta langue. Du gras dans tes veines, pour rincer ta bouche de cette cure de végétariénité que tu as subit chez ta belle mère aux préférences de tofu. Rivalité sur ton envie de steak haché. T’en as marre. Tu as faim. Faim de nourriture, de vrais aliments capables de te nourrir comme il se doit. Capable d’engraisser un peu plus tes cuisses qui gigotent à chaque mouvement. Non, les substitues de je ne sais trop quoi en fécule de pomme de terre ne peuvent pas nourrir une personne normalement conçue. Tu souffles. Tu râles presque toute seule. A parler, avec le vent, le vide. Tu te surprends même à ne pas voir le côté positif de tout ça. Tu l’aimes pas. Tu l’as déteste, la femme de ton père. L’autre femme que ta mère, celle qui a à peine quelques années de plus que toi, des gros seins pour un cul parfaitement petit. Disproportionnée. Tu ne l’aimes pas. Tu voudrais qu’elle se fasse kidnapper par les premiers aliens en colère contre l’humanité. Les aliens contre les végétariens de ce monde. Le sac plastique qui te scie le bout des doigts. Bouteille de Pepsi, bubulles pour t’aider à digérer le plat de résistance, le kebab. Le gras. Le kebab gras. Manger, manger. Tu lâches un petit ricanement en fouillant le fond de tes poches pour trouver la clé. Des petits morceaux de rouille par dessus, de quoi chopper le tétanos à chaque moment de ta vie où tu souhaites rentrer dans ton taudis. Hé ! Tu entends sniffé à côté de toi. Pression sur ton bras qui porte le sac ultime. Hééé mais qu’est-ce tu fais toi !? Le chien. Le poilu à quatre pattes qui gratte contre ton sac. TON SAC. Arrête ! Tu tentes de le repousser comme ci c’était le plus gros dog allemand possible de croiser. Les pattes, sales. Boue qui se colle sur ton jean. Nouveau jean. Tu relèves ton sac, serré fortement entre tes deux bras, en hauteur. Protéger la nourriture avant tout ! SAUVER LE KEBAB !
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