VEIA ► the color of my life

the color of my life

Fini le Spring Break, fini les vacances, l'alcool, le soleil, les jeunes femmes et la musique à en rendre fou plus d'un. Triste retour à la morosité de Harvard, à ce ciel gris et bien bas, trop bas pour qu'un simple rayon de soleil ne perce l'atmosphère malgré le printemps qui avait fini par toquer à chacune de nos portes. Non l'été était encore loin, et la seule façon pour moi de retrouver un bref instant le soleil dans mes prunelles, la joie dans mon esprit était de me rendre à la bibliothèque. Peu de personnes pouvaient se douter que cet endroit pour la plupart sinistre et barbant était en réalité pour moi un échappatoire, un moyen de me retrouver avec moi même, et les mots valsant au grès des phrases et des pages dans une harmonie parfaite et digne d'un des plus grands Mozart. Alors que j'étais sur le point de pousser la porte pour rejoindre cette atmosphère calme et apaisante mon regard se posait sur Veïa qui se trouvait assise sur un banc dans le couloir, un carnet dans les mains comme toujours : son esprit et sa plume virevoltant dans une frénésie certaine. M'asseyant à ses côtés, je lui piquais son livre sans même lui demander quoi que ce soit, sans gêne pourrait être mon deuxième prénom après tout.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

@Veïa D. Alvisio

(Invité)

J'avais eu pour but ce matin de me rendre à la bibliothèque. Il était dur se lasser de cet endroit qui seulement était des plus enivrant. Seulement , je n'avais pas prévu que mon inspiration arrive aussi vite qu'une vague dans mon esprit. Je m'étais laisser retomber sur un banc quelconque pour que ma main se mette à écrire à une vitesse folle. À la vitesse de mon crayon on aurait presque pu avoir mal pour la feuille de papier qui se faisait décorer de nouvelles phrases. Mon écriture semblait toute fois presque aussi jolie qu'à l'habitude , il faut croire que j'étais habitué à cette vitesse. Mon univers prenait forme très rapidement . Je n'étais plus dans ce couloir sans forme quelconque et sans éclat. J'avais plongé dans le cours d'une nouvelle histoire. J'étais tout simplement en transe au point que cela aurait pu faire peur à certain. Ce nouveau monde éclata d'un seul coup dans un nuage de poussières. Mes prunelles clignèrent plusieurs fois pour remarquer que mon calepin c'était envolé dans les mains de Maël. Je me surprise moi même à froncé les sourcils . La colère habituellement aurait dû être au rendez-vous pour la plupart des gens , mais moi j'arrivais à avoir un certain contrôle sur mes émotions.«C'est pas très polie.»Je lui en voulais un peu de m'avoir brusquer dans ma frénésie.

the color of my life

Feuilletant rapidement les quelques pages du carnet de Veïa, un petit rire filtra de mes lèvres à sa petite phrase. Soulevant les bras d'un coup alors que mon regard se posait sur elle, un regard presque protecteur, m'étonnant moi même. Veïa ... tu as encore de l'espoir pour me voir un jour poli ? Habituellement cela m'aurait énervé de voir une jeune femme croire que le prince charmant existait; que la perfection et les personnes dignes de confiance puissent exister sur cette terre. Non la réalité était toute autre et j'en étais un exemple. Je me posais à ses côtés, déposant un baiser sur sa joue comme pour me faire pardonner, même si en réalité je me moquais bien qu'elle m'en veuille, je ne voulais juste pas qu'elle me fasse gicler d'une seconde à l'autre ! Car même si je n'étais pas prêt à me le dire, j'aimais sa compagnie, ses lettres rondes écrites d'une plume parfaite et légère. Tu en étais où ? Si tu allais décrire l'homme de tes rêves, tu peux me dire merci ... Oui il n'existe pas, ça sert à rien de rêver, à souffrir, à se faire du mal ... fallait juste foncer, bourriner et rien regretter.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

(Invité)

Maël semblait avoir mit le doigt sur la seule chose qui peut-être pouvait faire sortir mes quelques pauvres épines. Pourtant mes traits n'avaient pas changés , mais on pouvait ressentir un peu de déception. Ces élans d'inspiration n'était pas toujours présent et je les chérissait du mieux que je le pouvais.Un sourire apparaissait sur mes lèvres à ses paroles. J'avais une certaine joie que se soit lui , car il connaissait bien ma plume. Il n'était nu l'autre que mon premier critique, un des rare qui avait la chance de poser ses prunelles sur mes pages gribouillées. Un baiser sur ma joue me fit sourire d'avantage. J'avais toujours aimé ces petits élans d'affections venant des personnes qui me côtoyaient.L'homme de mes rêves ? Je n'y avais jamais vraiment pensé , c'était sans doute une pensée superflue , même si j'étais du genre plutôt fleur bleue.«Je ne sais plus vu que tu m'as déconcentré , mais je peux peut-être inclure dans mon récit.» Je lui donnais un petit coup de coude en riant. Ce genre de petits moments étaient des petites lueurs de bonheur qu'il ne fallait pas laisser passer. Je repris mon calepin entre ses doigts et je fis mine d'essayer de lui trouver une place à travers les nombreuses pages. Privilégié il était.

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