some poeple care too much, i thinks it's called love ✩ granger squad

« Je vous appel quelqu'un, mademoiselle ? » tu secoue la tête pour dire non, tu été assise sur ton fauteille, fixant le couloir et les gens passer et passer et encore passer, tes pieds ne touchent pas le sol, ils flottaient dans le vide, comme ton esprit d'ailleurs. Tu ne savais pas quoi faire, tu venez de perdre un bébé, la chaire de ta chaire, ce ridicule haricot qui nager dans ton utérus, tu venais de le perdre, comme un signe du déstin pour te dire que tu n'es pas une bonne mère. Tu ne sais pas qui appeler pour te récupéré, tu n'avais pas envie de voir Lucas, c'était aussi sa chair, il n'a pas besoin de vivre ça et tu n'avais pas envie de lui faire subier ça. Tu envoie donc un message à Maden, parce que c'est on frère, qu'il t'aimes, qu'il comprendra, et par je ne sais quel force mystique et diabolique, tu en envoyer un également à Charline. Tu avais d'être entourer, par des gens qui te veulent du bien, par des gens qui te comprenent, par de la famille, en somme. Tu restes allongé quelques minutes, les yeux, clos avant d'entendre quelqu'un entrée.

Difficile d’aller bien quand on voit l’état de nos proches actuellement. On était pourtant de retour sur les terres calmes mais cela n’empêchait aucunement les regards dévastés que je pouvais croiser dans le campus. J’étais en train de « réviser » si on peut dire, difficile de me voir comme quelqu’un d’intelligent quand je sais très bien jouer au con. Mon portable se mit à bipper dans ma poche, des regards se posèrent sur moi mais je n’y fis pas attention. J’aurais peut-être mieux fait de le laisser en silencieux, mais je me suis dit que peut-être mes sœurs auraient besoin de moi ou encore Alaska… En parlant du loup, ma sœur vient de m’envoyer un message lui demandant de la rejoindre à l’hôpital. Lieu que je ne supportais pas au passage, mon inquiétude monte quand je compris qu’elle était présente là-bas. Je referme mon livre et range le tout dans mon sac avant de me diriger vers ma voiture. J’essayais d’être prudent en conduisant mais ça serait mal me connaître. Une fois à l’hôpital, je demande la chambre de mademoiselle Granger et je m’y rends d’un pas inquiet. Dans quel état je vais la retrouver… Je m’arrête devant celle-ci et prend une grande bouffée de courage avant de l’ouvrir doucement. « Alaska ? » demandais-je quand mes yeux se posèrent sur elle. Elle avait le regard vide, venant d’elle ça faisait vraiment flippé. Je m’approche d’elle et me pose sur la chaise, tournant le fauteuil de madame vers moi. « Qu’est ce qui se passe Laska ? » demandais-je en avalant difficilement ma salive. Je n’aimais définitivement pas la voir ainsi.

If you walk away and they don't follow you, keep walking. ★★★

J'étais assise tranquillement sur un banc lorsque mon téléphone vibra. Je me mis à soupirer. Je n'avais pas envie de parler et je n'avais pas non plus envie de répondre à mon téléphone. J'étais enfermée dans ma bulle, une solitude que je m'étais forcée à avoir depuis l'accident du séisme. Depuis trop gens tournait autour de moi et j'avais grandement besoin de retrouver mes habitudes d'antan. Après plusieurs minutes, je me mis à soupirer. Il était impossible pour moi de passer outre à ma curiosité. Je sortis mon téléphone de ma poche de jean et lu le prénom d'Alaska. Mes sourcils se froncèrent sceptique. Je lis le message qui indiquait qu'elle était à l'hôpital. À l'hôpital ? Ma gorge se noua et prise d'une violente pulsion, je me levais ne faisait pas attention à mon pied meurtri. Une grimace m'arracha le visage. Quelle conne. Je me précipitais vers un taxi pour rejoindre au plus vite l'hôpital. Je ne savais pas ce qu'il s'y passait mais là savoir là-bas ne me disait rien qui aille. J'avais beau être en froid avec tout le monde sa santé n'en restait pas moins la plus importante à mes yeux. Leurs santés. Le taxi roula plutôt rapidement, une fois à l'hôpital. Je partis à l'accueil et fis : « bonjour... où se trouve la chambre d'Alaska Granger s'il vous plaît ? » la dame ne me prêta aucune attention. Ce n'était vraiment pas le moment. Mes sourcils se froncèrent et je lui fis méchamment. « Vous pouvez me répondre ! ». Son visage se retourna et elle daigna enfin me donner le numéro de sa chambre. Je ne la remerciais pas, c'était une conasse. D'un pas précipité, j'arrivais enfin à la fameuse chambre. J'ouvris la porte. Maden était également là, première fois que je me retrouvais enfermé dans la même chambre que mon frère et ma sœur. « Qu'est-ce qui se passe Laska ? » Je refermais la porte derrière moi attendant sa réponse. Maden était tout aussi apeuré que moi. Je partis de l'autre côté du lit et finis par la regarder. « Qu'est-ce qui t'arrive? »

Tu te redresse lorsque tu entend la porte se refermer, t'avait profiter pour essayer de t'endormir après les quelques jours sans dormir, mais rien y faire. Maden est le premier arriver, tu lui adresse un sourire alors que tu voit son inquiétudes tu passes tes mains sur ses épaules, tu sais à quel point il déteste les hôpitaux. « Hey.. je sais que tu détestes cette endroit, alors barrons-nous le plus vite possible. » dis-tu en attrapant ton sac, Charline suit le pas, tu voit son air ahurit sur le visage et elle te demande à son tour ce qui se passe. « Salut, soeurette, comment va ta jambe ? » tu te souvient qu'elle a eu, elle aussi des séquelles à cause du tremblement de terre, tu peut d'ailleurs le voir quand elle marche, elle a tendance à boité. « Rien.. enfin si, mais c'est pas important, merci d'être venue en tout cas. » dis-tu dans un leger sourire. Tu sais pas si tu doit leurs dire, y a beaucoup à expliquer, si tu doit résumer ça, ça serais enceinte, cheville casser, tomber dans un trou, pompier, bébé perdu. « J'ai juste.. eu un soucis et je voulais pas que Lucas viennent, il est pas bien en ce moment. »

Il en fallait peu pour que je m’inquiète, mais c’était encore pire quand il s’agissait d’une de mes sœurs. J’avais accouru après le message d’Alaska, dans cet hôpital que je ne tenais pas spécialement dans mon cœur. Je ne pus m’empêcher de lui sauter à moitié dessus pour savoir ce qu’elle avait. Elle voulait partir et n’avait rien d’après ces dires, Charline finit par arriver et pose la même question que moi. « Tu ne peux pas être dans un hôpital sans aucune raison Laska… Dis-nous ce qui se passe. » dis-je en soupirant. J’allais lui tirer les vers du nez si elle continuait ainsi. Je pose finalement mes yeux sur les jambes de Charline, je ne savais même pas qu’elle a été blessé lors du tremblement de terre… Il faut dire aussi que je n’étais plus aussi proche d’elle qu’à l’époque. « Tu as été blessé ? Tu t’es bien fait soigner ? » Oui, je suis un psychopathe de l’inquiétude et si je dis vouloir partir loin de ma famille, c’est pas totalement vrai car à chaque appel je vais angoisser. « Laska m’oblige pas à aller menacer le médecin pour savoir ce que tu as. » dis-je en soupirant. Si elle me connaissait, elle savait que j’en étais capable.

If you walk away and they don't follow you, keep walking.  ★★★

Mon visage s'était durci, l'inquiétude gagnait les recoins de mes lèvres tandis que mes yeux la fusillaient du regard. Que s'était-il passé ? « Salut, soeurette, comment va ta jambe ? » ma jambe ? Je fronçais légèrement les yeux. Elle allait très bien vu les circonstances mais là n'était pas la question. Nous n'étions pas réunies pour parler de moi, quelque chose n'allait pas avec Alaska et j'avais besoin de savoir. Mon regard s'arrêta sur Maden. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas approché de si prêt. C'était étrange mais légèrement réconfortant. « Tu as été blessé ? Tu t'es bien fait soigner ? » mes yeux se révulsèrent et je finis par afficher un sourire. « moi... ça va... tout va bien. » Ouaiiii, tout allait bien enfin en partie. J'affichais un petit sourire pour les rassurer. Maden et Alaska n'avaient pas besoin d'être inquiété pour rien. Tout n'était pas parfait et aujourd'hui, j'avais choisi de laisser sous silence quelques vérités. Mon regard se reporta sur Alaska qui semblait toujours vouloir garder le silence. « Rien... enfin si, mais ce n'est pas important, merci d'être venue en tout cas. » Les choses avaient beau être légèrement tendu dans la famille Granger nous n'en restions pas moins souder dans les moments importants. Maden s'impatienta et fit avant moi. « Laska m'oblige pas à aller menacer le médecin pour voir ce que tu as. » je hochais la tête tout à fait d'accord avec mon petit frère. « il a raison. Et m'oblige pas à voler ton dossier. » demander ce n'était pas mon truc. Ils le savaient très bien. Mes bras se croisèrent contre moi et d'un hochement de tête. Je lui fis : « allez sorti le morceau granger ! » je savais qu'il y avait un truc. J'avais beau être éloigné d'eux. Je les connaissais et Maden le sentait aussi. Alaska nous cachait quelques choses.

désoléééééé pour le temps de réponse mais j'ai eu une petite baisse de motivation et une fin de semaine chargée (a)

« Maden, est-ce qu'on peut juste partir ? » dis-tu en t'appuyant sur son épaule pour descendre du lit. Les papiers son signer, les gens qui viennent te chercher son là, alors tu voulais juste partir. Juste rentrée, juste dormir, juste oubliée.  Mais tu as en face de toi la souche de la famille Granger, la crème de la crème, plus têtue que l'inventeur du mot têtue et plus obstiné que la signification l'est permise. Alors tu changes de sujet, en demandant à ta sœur comment va sa jambe, te de souvient d'elle le bras autour de celui de Dante et Baptiste, la jambe en sang, tu voulais savoir. « Les médecins ont dit que tu aller boîté encore longtemps ? » parce que ça se voyait, c'était pas un petit truc, on la voyait venir en se dandiner de l'autre côté du couloir. Mais le sujet revient, tu sautilles jusqu'à la sortit pour essayer d'échapper à tout ça, mais Maden sort de bon argument. Tu sais qu'il serais capable de tabasser un médecin pour avoir ce qu'il veux, alors tu te retourne et fronce les sourcils. « Je suis enceinte. » lache-tu d'une manière assez direct, les sourcils toujours froncé, les bras croisée sur ta poiterine. « C'est ce que j'étais censé vous dire aujourd'hui. Avant de savoir que le bébé été mort durant la chute au Spring Break. » tu baisses les yeux, tu savait pas si tu voulais se bébé ou pas, tu voulais avoir le choix, tu voulais prendre la bonne décision, agir comme une bonne mère, comme la mère que tu aurais aimer avoir, mais au lieu de ça, le déstin la fait pour toi.

Elle devrait me connaître depuis le temps, je n’allais sûrement pas la laisser sortir de cet hôpital sans savoir ce qu’elle a. J’appris finalement que Charline était également blessé à cause de ce tremblement de terre. J’avais l’impression d’être un mauvais frère à l’apprendre que maintenant, mais on n’était pas vraiment dans une relation fusionnel elle et moi. Je lui fis un sourire quand elle me dit que sa jambe allait bien et je l’espérais dans tous les cas. Je finis par menacer Alaska d’aller frapper le docteur pour savoir ce qu’elle a. Elle sait très bien que je ne rigole pas pour le coup, j’en étais totalement capable. Je failli mourir étouffer quand elle ouvrit finalement la bouche, je tapais contre mon torse pour éviter de m’étouffer avec ma salive. Elle venait vraiment de dire ce que je viens d’entendre où c’était simplement l’ambiance de l’hôpital qui me faisait totalement déliré. « Pardon ? » dis-je en arquant un sourcil. Elle finit par continuer et je ne pus m’empêcher de sentir une boule se former dans ma gorge. Même si l’idée qu’elle soit enceinte ne me plaisait pas, je ne voulais tout de même pas qu’elle vive ce genre de situation. « Je suis vraiment désolé laska. » dis-je en m’approchant d’elle pour la prendre dans mes bras. Elle était un peu comme mon bébé à moi, je m’étais occupé d’elle dès que j’ai eu l’âge et forcément… Je me doutais que notre situation familiale lui donnait l’envie d’être une bonne mère, mais si ce n’est pas pour maintenant, ça sera pour une prochaine fois… Quand elle sera plus âgé, j’espère.

Tu savais très bien que tu n'allais pas pouvoir sortir sans avoir mis les points sur les « i ». tu connaissait assez Macsen pour savoir qu'il fallait qu'il sache tout, tout le temps, mais tu pensais aussi que la présence de Charline pouvait changer les choses, et peut être n'aurait tu pas à tout déballer comme tu vient de le faire. Tes jambes sont encore molles et tu hausses les épaules après avoir lâcher la bombe, évitant tout eyes contact avec ton grand frère. « C'est moi qui suit désolée. Je l'ai sut un peu avant le Spring Breaks, j'aurais du venir t'en parler. » parce que ça comme ça que fonctionne les Granger, toi qui a un soucis, Macsen qui t'aide à le résoudre. Tu t'es perdu dans tes propres règles. Tu tournes ton regard vers Charline pour avoir un peu de soutient, vous vous êtes perdu, mais elle devait savoir ce que c'est que d'avoir une grosse décision sur les épaules et ne pas savoir quoi en faire, non ? « Sur ceux, est-ce qu'on peut rentrée ? » cette odeur de mort constante de donner des remontés gastrique et surtout : tu voulais rentrée pour manger quelques choses de bien gros et bien gras et rester sur le canapé le restant de tes jours.