Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityferare + tu fuis, je te suis
Le deal à ne pas rater :
Pokémon Évolutions Prismatiques : coffrets et dates de sortie de ...
Voir le deal


ferare + tu fuis, je te suis

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Un jour comme un autre pour la jeune Feryel, elle irait aider aux centres d’aide pour les vétérans de Boston, comme à chaque fois le week-end. C’était devenu une habitude pour elle depuis son début à Harvard. Elle avait toujours fait partie de différentes oeuvres caritatives pour venir en aide à ceux qui en avait besoin dans ce pays. Feryel venait d’un pays où l’injustice faisait partie de son quotidienne. On s’attendait à ce qu’un pays comme les Etats-Unis, il y a de l’égalité pour tout le monde, que chaque personne aurait le moindre minimum. Il y avait tout cette injustice entre les classes, il y avait les plus riches qui profitaient d’un système raté, et les plus pauvres en payaient le prix, finissant souvent avec rien du tout. Ce rêve américain était comme un rêve lointain que l’on ne pourrait jamais atteindre. La jeune afghane essayait de faire tout ce qu’elle pouvait pour essayer d’aider. Aujourd’hui, elle aidait pour servir de la nourriture aux personnes qui avaient servi son pays d’adoption, ses personnes qui comme Rusty avait donné leur tout pour ce pays, pour ne finir qu’abandonner par eux. Comme toujours, Feryel souriait aux anciens soldats, leur servant de la nourriture. Il y avait des anciens, qu’elle voyait souvent, des réguliers, et puis il y avait un nouveau. Elle ne l’avais pas encore vu. Feryel lui offrait un sourire chaleureux. « Bonjour, c’est la première fois que vous venez? » Lui demandait-elle.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il a le sommeil lourd Burgess, son corps tangue au rythme des bang qui ne parviennent pas tout à fait le réveiller, juste à le tourmenter. Encore un peu de poudre, encore les fusils, les chars, les bombes, ça tourne en boucle, si ça continue il en deviendra fou (il l'est déjà, c'est marqué sur le dossier médical, stress post-traumatique, jolie façon de dire qu'il est fou, timbré, dingue, complètement brisé). Ses doigts ont beau crisser sur les draps blancs, ça ne fait pas de trace rouge. Pas de sang, heureusement, juste l'écho de la douleur qui résonne entre quatre foutus murs. Il pourrait prendre une seringue, juste une dose, ça fera de mal à personne hein ? Faudra juste ajouter la connerie sur les étagères à côté des souvenirs, de la peur et de la douleur. La connerie et l'addiction, parce qu'il en deviendra dingue, il voudra se gratter jusqu'à l'os, même quand il aura plus vraiment d'ongle. Putain Icare, comment tu fais pour être encore en vie ? Il finit par se lever, il allume la petite lampe sur le côté, ça lui donne un air de gangster (ou simplement d'ombre chinoise ratée, laide et brisée, c'est ce qu'il est après tout), un air de terreur, mais c'est sûrement l'ombre de Jag qui le suit qui donne cette impression, comme s'il s'était trompé de film au cinéma, on était venus voir un James Bond on repart avec une comédie un peu pourrie. Il se traîne, au canapé, et avachi il regarde le mur d'en face, mais pas de trace de son humanité, on a beau l'appeler, la demander encore et encore à l'accueil, elle s'est barrée, sans dire au revoir. Elle est restée dans le désert d'Irak elle a préféré le soleil de là-bas, ça peut se comprendre, mais du coup Icare il n'est plus entier. Ce n'est plus qu'une coquille vide, qui cherche un peu d'amour dans les yeux de son chien à défaut d'en trouver dans les siens. Il aimerait bien se cacher dans la nuit noire pour y trouver un peu de repos, une nuit sans rêves (sans cauchemars) c'est trop demander on dirait parce que Morphée a pris les clés et s'est barré avec la caisse qui pouvait le sauver. Il a dit non non, pas cette fois Burgess, pas pour tout de suite il faut encore patienter, même si Burgess il n'en peut plus, de patienter, même si ses os quémandent un peu de repos, juste une putain de nuit pour retrouver un peu de forces. Il a des cernes sous les yeux mais Morphée s'en fout, Morphée dit et redit, non non non. Alors puisqu'il ne pourra pas dormir Icare ferme la porte, il fait juste assez nuit pour allumer tous les lampadaires et juste assez jour pour qu'il ait pas l'air du junkie qui sort prendre sa dose, ou de l'ado dont on ne sait pas si son genre c'est plutôt les cadavres à laisser derrière ou les petits trafics en tous genres. Il se balade (il se traîne) entre les rues, sa capuche sur le crâne pour se cacher un peu, le bras droit qui pend inexorablement et la main gauche qui pourrait presque sortir une cigarette. Ça ajouterait encore un peu de drame à sa vie, tant pis si c'est le cancer qui le fait clamser, il sera pas mort en Irak, au moins (quoique, on sait pas trop ce qui est le mieux, en fait). Il veut juste prendre sa soupe (de la main gauche), sans qu'on l'emmerde, mais non ce soir Burgess t'as vraiment pas de chance, parce qu'à peine il a son bol à la main qu'elle vient le voir, lui, pas un autre. Pourquoi pas un autre ? C'est le destin Burgess on aurait dû lui dire, ça l'aurait fait rire s'il en est encore capable. « Bonjour, c’est la première fois que vous venez ? » Il relève un peu ses iris pour l'observer, juste une ou deux secondes, ça suffit pour voir qu'elle est belle, jeune, qu'elle ressemble aux gosses qu'il a vu en Irak et en Afghanistan. Alors il prend son air le plus froid possible, Icare au naturel, ne lui adresse pas un sourire et essaie de fuir. « Non. » Peut-être qu'elle comprendra qu'il veut pas parler, qu'ils ont tous des cicatrices, mais que c'est encore un peu trop tabou. Il va s'asseoir à une table, se penche, boit un peu. Mais elle le lâche pas, elle vient s'asseoir en face de lui. Merde, qu'est-ce qu'elle veut ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Un vent glacial se pesait sur la pièce. Un blizzard tombait, emportant l’ambiance avec lui. Il n’y avait déjà pas une ambiance bien heureuse dans ce centre. Les visages tirés des vétérans, on pouvait voir les cicatrices, les dégâts que la guerre avait causés. Viêtnam, Afghanistan, Irak. Toutes ses guerres inutiles, les unes plus que les autres. La guerre ne résout rien. Que cela soit, il y a cent ans, ou il y a vingt ans, on ne peut rien gagner avec la guerre. Feryel voyait ses âmes errantes plusieurs fois par semaines. Elle, qui avait vu la guerre de ses yeux, ne savait pas ce que c’était de se retrouver avec un fusil entre les mains, de juger de la vie de quelqu’un. Ses horreurs s’accumulaient chaque jours, chaque heures, chaque minute, chaque seconde, que l’on passait dans un pays comme son pays natal. Une vision de corps décapités, de sang, cette odeur de corps qui se décomposent était presque une normalité. La sirène des bombes, un bruit assourdissant d’un obus qui tombe, les feux incessants des mitraillettes. Parfois, Feryel les entend encore, la nuit quand elle n’arrive pas à fermer un œil. Malgré les années passées loin de ce monde, le souvenir est resté engravé en elle à jamais. Le visage souriant de Rusty lui aussi, elle le garde en mémoire. Sa mort, elle l’a vu sous yeux, alors qu’il l’avait protégé d’une balle volante. Tant de gens morts sous ses yeux, les décombres d’une vie ancienne restaient en elle. On n’oubliait jamais ce genre de traumatisme. Alors, c’est quoi que ce jeune soldat voie en elle ? Pourquoi est-il si froid avec elle ? Était-ce sa couleur de peaux ? Sa ressemblance fatale avec ses personnes de l’autre côté du monde ? Elle n’y pouvait rien. Feryel n’avait pas choisi de naître là-bas. Elle n’avait jamais pu choisir sa vie, le cours d’eau qu’elle prenait. Ce n’était que depuis son entrée à Harvard que la jeune afghane avait vraiment pu faire ce qu’elle aimait. Aider la communauté. Ce n’était pas une chose rare qu’elle reçoit des regards de travers, des remarques discrètes à son insu. Elle était habituée à cela, elle qui ressemblait à cette image de peur que l’on conviât à la population américaine. Feryel lâche ce qu’elle fait, s’assoit devant le jeune homme. Il ne doit pas être bien vieux. Engagé jeune, il a vécu la guerre alors qu’il n’aurait pas dû. Servir son pays. Feryel l’aurait fait aussi, si elle avait pu, se battre pour l’Afghanistan, mais dans son pays, une femme ne travaille pas. Elle se marie, a des enfants, puis s’occupe de la ville familiale. La jeune fille le regarde les yeux perçants. Il l’intrigue. Elle veut savoir. « Je t’ai fait quelque chose ? » Cache. Direct. Feryel n’a jamais été du genre à mâcher ses mots.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)