TALYTE ⊹ La perfection au féminin.

HJ:

Lunette Prada sur le nez, un jean slim serré, un chemisier blanc et une longue veste noire descendant jusqu'au mollet j'arrivais devant la Eliot House où réside Tate. Je gare ma Porsche sur le parking avant d'en descendre, je ferme la portière et j'ferme la voiture. J'avance en direction de la maison, levant la tête pour admirer ses hauts murs, et dire que mon père était ici, avant moi, il y a quelques années en arrière, que je retrace ses pas aujourd'hui. Un pincement au coeur se faisait ressentir, une vague de souvenirs me reviennent en tête, souvenirs que je préfère rapidement effacés avant de m’effondrer, moi qui camoufle ma douleur et cette peine incontournable au quotidien. Je préfère balayer ses idées morbides de mon esprit tout en montant les marches une à une. Je longe enfin le long couloir pour arriver jusqu'à la chambre de Tate, on devait se voir aujourd'hui, tant mieux, ça avait le don de te faire plaisir, je me délecte de sa présence même si réellement mon attention sur lui n'était que par pur intérêt.. Ou presque, je ne savais plus trop en fait, depuis quelque temps c'était devenu un peu différent. Je l'ai connu quand mon père était encore en vie, sa mère et lui se connaissait depuis des années et, on s'est souvent retrouvé confronter l'un à l'autre. Cette attirance n'était pas nouvelle, elle existé déjà autrefois. Le problème c'est que Tate était un homme à femmes, clairement, et ça c'était le genre de chose que je ne peux supporter et, c'est un peu la raison pour laquelle je préfère faire taire l'attirance que j'ai pour lui en mettant tout sur le dos de la manipulation, alors qu'au fond il y a bien une part de vérité dans ce jeu dangereux. Je ne voulais pas risquer de me perdre dans les filets d'un joueur de coeur né. J'arrive enfin de sa porte, j'étais pile à l'heure, moi qui suis de nature très ponctuelle. Je retire mes lunettes, les remettants dans la boîte pour finalement la balancer au fond de mon sac. Je croise les bras sur ma poitrine en attendant qu'il ouvre enfin la porte.

Aujourd'hui, j'avais quelque chose de plutôt intéressant au programme. J'avais été agréablement surpris de voir qu'Hippolyte Dunford était parmi nous les bleus et qu'en plus j'aurais le privilège de m'occuper de son bizutage. On s'était un peu perdu de vue depuis que j'avais assisté aux funérailles de son père en tant que secrétaire d'État et surtout parce que c'était un ami de longue date de ma mère alors sa l'avait été allez on choppe le smoking et on va déprimer la perte d'un air bien-aimé. J'avais voulu être présent encore plus pour Hippo, je l'aimais bien et malgré qu'on pouvait avoir flirter ouvertement l'un avec l'autre dans le passé, je tenais bien à elle. J'avais accepté avoir joie de la mettre à mon emploi du temps, je ne pouvais rien lui refuser, bon presque. J'avais bossé une bonne partie de la nuit à la planification du voyage extra-scolaire des Eliots, préparer Dubaî n'était pas de tout repos pour un voyage de rêve. J'étais tombé endormi à mon fauteuil de ma table de travail quand le sommeil me lâchait et j'ouvris les yeux. Bordel Hippo serait là d'une minute à l'autre et j'étais loin d'être prêt! Je courais pour déplacer quelques trucs et je me disais que j'avais encore le temps alors je filais sous la douche. Je prenais une douche rapidement et j'entendis cogner à ma porte, oh non c'était pas elle déjà? Moi qui d'habitude était tout le temps à l'avance, j'étais dans la merde. Je m'en roulais dans une serviette autour de ma taille et allait répondre. J'ouvris la porte et je riais en la voyant, amusé d'avoir l'air stupide. ''Dunford, tu es pile à l'heure, je suis désolé, je suis en retard, je sors de la douche, tu rentres ou tu veux m'attendre au salon?''.

Je m'étais permis de faire irruption dans le planning sûrement surchargé de Tate, surchargé pour les bleus ou par les femmes, telle était la question. Je cherchais encore la réponse d'ailleurs. Oui, oui, j'aimais la rivalité qui s'était formée entre Tate et moi, c'était plutôt drôle et bon enfant pour l'instant, espérons qu'il le prenne toujours comme ça quand j'aurais pris sa place ahah ! M'enfin, j'étais devant sa porte, j'attendais patiemment qu'il m'ouvre, c'était toujours bon de le voir, de passer du temps en sa compagnie, puis il était plaisant à regarder alors deux fois plus de bons temps en fait. Il finit finalement par ouvrir au bout d'un petit instant, j'hausse un sourcil en le dévisageant de haut en bas, il se présente à moi vêtu d'une simple serviette autour de la taille. Son corps pas mal entretenu, travaillé était beau à regarder alors je m'avance d'un pas certain en mettant un pied dans son antre. - Je suis très ponctuelle, par comme certain apparemment.. Je dis en lui envoyant un petit pique qui va bien au passage. Tu penses vraiment que je veux rater ce spectacle ? Je lui souris en lui lançant un regard rempli de sous-entendu pervers. C'est pas tous les jours que je peux voir un Tate à moitié nu juste pour moi. Je rentre alors complètement dans sa chambre, regardant un peu de partout, m'ouais pas mal mais, j'aurais demandé mieux pour un VP. - Tu m'as l'air bien fatigué.. Alors on s'est tapé quelle pauvre femme hier qui s'est naïvement laissé duper par ce faux visage angélique ? Je dis en le visant d'un mouvement de tête vers l'avant. Je lui tournais alors le dos pour aller m'asseoir sur un grand fauteuil à une place, posant une jambe par-dessus l'autre tout en regardant Tate.

Est-ce que c'était prévu que je tombe sur Hippolyte alors que je venais à peine de sortir de la douche? Absolument pas. En même temps, je n'allais certainement pas lui reprocher de mater au passage, parce que si la situation était l'inverse, je le ferais moi. Je roulais des yeux en secouant de la tête amusé, un point pour Hippo: ''Désolé de mon retard, je bossais sur le planning du voyage à Dubaï avec Victoria mais la j'ai tout mon temps à te consacrer, alors il faut pas le gaspiller.''. Ouais mon temps c'était de l'argent comme j'aimais bien le dire. Sacré Hipp, elle n'allait jamais changer. Je la laissais rentrer dans ma chambre avant de refermer derrière elle et surtout pour éviter que des mauvaises langues chez les bleus la voit traîner devant ma porte et commence à supposer des théories du complot. Je la laissais s'installer comme pas le semble sans qu'elle y prenne trop son aise parce que sa serait l'enfer de la virée après. Je riais un peu sèche, elle était jalouse l'hippo? ''Comme je l'ai dis, je bossais sur Dubaï sans nana, aucune nana à succomber à mon charme. tu sais que grâce à moi les femmes peuvent voir que les princes charmants existent?''. C'était une constante rivalité entre nous. J'avais dis ma phrase en la regardant pour finir avec un clin d'œil. Je me dirigeais à la salle de bain en prenant mes vêtements, allant finir de me préparer dans ma salle de bains. Je laissais une petite ouverture dans la porte pour que je puisse cause avec Hipp. J'enfilais mon boxeur, mes pantalons et commençait à me brosser les dents pour ressortir désormais à moitié vécu et m'appuyait contre le cadre de porte: ''Tu as choisi où tu voulais aller aujourd'hui? C'est rare que je te laisse choisir profite-en.''. J'allais craché à la salle de bain et enfila mon t-shirt à col v blanc et ressortait pour prendre une rolex dans mon coffre fort, faisant dos à Hippo pour pas qu'elle voit la combinaison. Homme à tout faire, j'étais.

Je le regarde avec ce petit air arrogant, ce sourire mesquin en coin sur mon visage. Oh monsieur Murray à du temps à me consacrer et, apparemment il ne fallait pas le gaspiller.. J'aurais bien voulu dire que même respirer près de moi le temps n'était pas gaspillé mais bon, il a raison, arrêtons de perdre du temps. - Mon temps aussi est précieux alors, je ne vais certainement pas le gaspiller non plus, ne t'en fais pas. J'hausse les épaules tout en continuant donc ma route sur ce fauteuil pour aller m'y installer. Je l'écoutais raconter sa flûte habituelle, à d'autres mon petit Tate, ne me prend pas pour celle que je ne suis pas, trop maligne pour y croire. - Aucune ? Et la petite Cabot ? Je lâche alors un petit rire, j'avais bien vu lors de la soirée de donations comment il la regardé, comment elle le regarder, les regards ne trompent pas comme on dit et, on aurait dit deux amoureux fous. - Le prince charmant ? Juste ça ? Je fronce les sourcils, mon ton sonnait comme un interrogatoire. Mon sourire s'élargit enfin en sa direction. - Et si je veux que tu me prouves que les princes charmants existent alors ? C'était peine perdue d'avance mais, ça pourrait être drôle de se laisser charmer par Tate ou alors peut-être que c'est moi qui le charmerais avant.. Qui sait ? Je suis trop dure à apprivoiser de toute façon, indomptable. - Hum quel honneur alors.. Je me lève alors de ma place, le regardant s'activé pour renfiler ses vêtements.. Fouuu, je voulais encore profiter de la vue, c'était trop court, je ne mettais pas encore rincer les yeux. - Je ne savais pas que tu étais du genre pudique.. Je lance alors un petit pique, peut-être qu'il accomplira alors ma volonté cachée de se déshabiller une nouvelle fois. - Je trouve qu'on est bien ici, dans ta chambre.. Non ? Dis-je alors en me plantant en face de lui avec un léger sourire au coin des lèvres, sourire révélateur de mes intentions ? Sûrement.

Ma connaissance avec Hippo sa remontait à loin. On avait perdu contact après que j'avais assisté aux funérailles d'État de son père où j'avais assisté avec ma mère vue son titre d'ambassadrice de notre beau pays mais en Suisse. J'avais toujours bien aimé le petit jeu qui s'était installé entre nous, la complicité et tout le truc mais depuis qu'elle était revenu et surtout que j'avais la chance d'être son bizuteur, je pouvais en voir de toutes les couleurs avec Hippo. Je lui souriais, dragueur: ''J'ai aucun doute la dessus, toi et moi on a pas de temps à perdre avec des gens sans intérêts.''. Je continuais de me préparer en l'écoutant, je voulais aussi ne pas la faire attendre alors je finissais de combler le retard que j'avais. J'avais à peine enfiler mon chandail et ma rolex, qu'elle osait me faire un commentaire sur Athéna. Évidemment, j'avais le sourire très grand, elle insinuait quoi ici. Je me mettais du parfum en la regardant:''Quoi la petite cabot? Jalouse peut-être?''. C'était mignon moi qui croyait que Hippo s'acharnait sur moi simplement pour avoir un bizutage plus facile, il semblait qu'elle m'espionnait la coquine. Je riais, m'attardant à finir de faire sûr que j'étais parfait devant le miroir. Je lui envoyais une pique: ''Oui le prince charmant mais si je te montrerais l'étendu de mes talents, on ne pourrait pas sortir de ma chambre tu vois.''. Hippo jouait à la police désormais, sa me faisait bien rire, définitivement il ne fallait jamais la sous-estimée lorsqu'elle voulait un truc, elle était doué. Pour répondre à sa question, je venais mettre mes deux bras de chaque côté du fauteuil où elle était assis, me rapprochant d'elle, je lui murmurais: ''Je pourrais mais est-ce que tu y croirais?''. Je penchais mon corps vers l'avant comme si j'étais sur le point de l'embrasser mais à vers dire, je réussisais à atteindre mon téléphone à côté d'elle. Je me relevais et mit le téléphone sur le mode sonnerie. ''Je suis pas pudique, je me sais que tu me mates alors j'aime me faire désirer quoi.''. Elle venait quand même de voir en serviette seulement. J'attendais qu'elle décide et pour répondre à ma question, elle se levait et venait se planter directement devant moi, sourire aux lèvres, oh la vilaine elle jouait à quoi au juste? Je détournais mon regard pour admirer ma chambre, c'est vrai que je ne me plaignais pas. Retournant la tête pour croiser de nouveau son regard, je supposais: ''C'est vrai que c'est la chambre de président que j'occupe, la plus belle et surtout la plus grande. On y est comme chez soi, tu veux qu'on se mets un film? Ah moins que tu es plus jeux vidéos.''. Alors peut-être que finalement on allait rester à l'intérieur.

Forcément, ça va de soit, jamais je n'irais m'encombrer de personnes fades et inutiles qui ne servent à rien, c'est un fait, ça fait un bon moment que c'est ainsi. Je n'ai que quelques amis qui se comptent pour la plupart parmi les bleus, forcément, la crème de la crème. Je ne veux m'entourer d'un million d'amis juste pour en avoir, pour faire beau, non je préfère être le noyau de mon cercle très restreint. J'hoche la tête comme pour approuver ce qu'il venait de dire, au moins on avait un bon point commun. Je pouffe alors un rire sur sa prochaine remarque, moi ? Jalouse ? Je rêve, je ne suis jalouse de personne, loin de là même. - Alors.. Sache Tate, que je ne suis jalouse de personne, vraiment personne ! Et, franchement encore moins d'une vulgaire Cabot qui écarte les cuisses au premier Eliot qui passe sur son chemin.. Elles vouent toutes un véritable culte à nos mâles les pauvres. Dis-je en rejetant ma chevelure blond en arrière d'un geste fin. - Et puis d'ici peu c'est elle qui risque d'être jalouse. J'affiche alors un regard narquois et un petit sourire coquin sur les lèvres. Il faut vraiment qu'il arrête de se sentir important à mes yeux, personne ne l'était réellement à vrai dire, la seule personne qui l'était, s'est faite enterrer en 2013. Je balaye cette pensée sombre en écoutant Tate au loin. - Mais qui a dit que je voulais sortir de la chambre ? Il vient alors se rapprocher doucement de moi, ses deux mains de pars et d'autres du fauteuil où j'étais assise, m'encerclant, la distance entre nous n'était plus que néant, sa bouche près, trop près de la mienne mon regard s'y pose une seconde, ma respiration se coupe presque. Je voulais Tate, il m'attire une chose est sûre mais, penser que derrière tout ça il y avait une réelle attraction entre nous serait une faiblesse. Non tout est plus facile quand l'attachement n'y est pas. Beaucoup plus simple.. - C'est ton devoir de me faire y croire.. Dis-je dans un petit souffle en effleurant à peine ses lèvres alors qu'il se relève en attrapant son portable au passage. Ma respiration reprend quand il calme mes ardeurs, trop rapidement à mon goût.. Je veux le rendre accroc, qu'il ne puisse plus se passer de moi, je veux que mon visage, mon corps viennent un jour hanter toutes ses pensées. Je pouffe un rire sans prêter attention à ce qu'il venait de dire, bientôt ce sera à mon tour de me faire désirer et j'y prendrais un malin plaisir.. Je me lève alors pour venir me planter en face de lui, je regarde à mon tour d'un oeil furtif sa chambre, m'ouais, pas mal mais je préfère encore mon manoir. Je fais mine de réfléchir à ses deux propositions, froissant ma bouche en biais. - Un film je pense que ça peut-être pas mal, je laisse les jeux vidéos pour les gamines.. Ou gamins ? Le visais-je de mes mots en décrispant ma bouche pour afficher un petit sourire en coin.

Ah Hippolyte...Honnêtement, je pouvais sentir que malgré qu'on s'était perdus de vue, le petit jeu qui s'était installés entre nous était toujours présents et oui je ne pouvais pas le cacher qu'elle m'avait toujours plu et je m'assurais parfois qu'elle le sache surtout pour m'amuser avec elle. Elle avait une forte personnalité et elle n'hésitait pas à tout détruire sur son passage comme un ouragan ou une tempête tropicale laissant son nom au passage dans la vie des gens qu'elle croisait. Je pouvais croire que Hippo serait un brin jalouse des filles que je croisais sur mon passage ou avec qui je me rapprochais mutuellement. Je devais la reprendre, on ne pouvait pas tous mettre les œufs dans le même panier: ''Tu te trompes, j'ai pas couché avec ma Cabot, c'est une autre histoire, on prend notre temps quoi, voir si sa pourrait donner à une relation sérieuse.''. Elle allait sûrement croire que je me foutais de sa gueule que je n'étais pas sérieux mais elle allait vite apprendre que son bizuteur n'était plus le même qu'avant. À force d'avoir le cœur brisé, il y avait une muraille autour de mon cœur et c'était bonne chance pour la percer, préférant pour le moment des histoires pas trop sérieuse et surtout je me disais que si sa collait avec Athéna pourquoi faire le con de nouveau. Je souriais, intrigué, ah ouais, c'est elle qui serait jalouse d'ici peu? Je me demandais pourquoi malgré que je comprenais à quel jeu Hippo jouait, je faisais sûr de jouer le jeu, faire comme si de rien n'était quoi. ''Ah oui? et pourquoi sa donc?''. Bref, il fallait vraiment tenter de la comprendre Miss Dunford, je me demandais le but de sa visite dans mes quartiers si elle ne voulait pas sortir d'ici, elle s'attendait à quoi de moi. La narguant, je lui demandais: ''Tu es la bienvenue de rester ici mais j'ai pas envie d'être un refuge pour toi si quelqu'un ne veut pas succomber à tes caprices.''. Je m'étais rapproché d'elle, tentant de lire ses pensées. C'était aussi dur de ne pas succomber à son charme, de ne pas l'embrasser sur le coup mais je serais perdant et je n'allais certainement pas lui donner la satisfaction de lui donner tout ce qu'elle voulait, il est pas con le Tate. Ces lèvre effleurant à pas les miennes, je sentais son souffle s'échangeant au mien et avant de me relever, j'avais rajouté: ''Un jour, on viendra te délivrer de ta tour.''. Il fallait vraiment que je rétablisses ses priorités et surtout les relations que j'entretenais avec mes bizuts surtout quand ils étaient aussi tenaces que la belle Hippo. Il semblait que je devais me préparer à passer un moment avec Hippo dans ma chambre vu que c'était ce qui l'intéressait, moi aussi d'ailleurs. ''Gamine toi même. Si tu veux, on se fait livrer à manger aussi, je t'en pris mets toi à l'aise.''. J'allais près de ma table de chevet pour aller chercher des dépliants pour se commander de la nourriture en espérant que sa serait pas trop paysan pour Hippo.

- Tu es prêt à t'engager sérieusement avec elle ? Je le regarde en fronçant les sourcils, non, je n'avais pas spécialement envie que Tate se mette en couple, encore moins avec une Cabot, avec une autre que moi tout simplement. Une chose est certaine, je ferais en sorte qu'ils prennent vraiment, vraiment beaucoup de temps avant d'officialiser quoi que ce soit. Je venais à peine de le retrouver et, je n'ai pas envie que notre jeu se termine aussi rapidement. Je baisse légèrement la tête, je sens son regard se poser sur moi en posant sa question.. Il n'était pourtant pas difficile d'en comprendre le sens mais monsieur voulait jouer aux imbéciles heureux. Soit. - Parce que tu es chasse gardée, Tate. Je relève alors mes yeux vers les siens avec un sourire malicieux. Je ne suis pas du genre à passer par quatre chemins, quand j'ai un truc à dire je le dis, c'est tout. Il sait maintenant avec sûreté qu'il était dans mon viseur, que je compte bien en faire ma prochaine proie, victime ? Peut importe quel adjectif, il était à moi. Je relève un sourcil quand il parle de refuge, de caprices et je ne sais que d'autre. Tout le monde finit par céder à mes caprices, qu'ils soient bons ou mauvais. Je sais mettre les chances de mon côté pour obtenir ce que je veux, mais là, je ne comprenais pas vraiment le sens de sa phrase, ce qu'il insinué par là. - Je ne vois pas vraiment de quoi tu veux parler Tate.. Tu insinues quoi au juste ? Que j'ouvre les jambes à tout va, au premier qui croise mon chemin ? Ou encore que je m'intéresse à je ne sais combien d'hommes comme je m'intéresse à toi ? Oui je venais d'avouer pleinement que Tate avait su attirer mon attention plus que n'importe qui d'autre. - Tu te trompes. Dis-je d'un ton sec et froid. Je soupire longuement, comme si j'avais une tête à être une croqueuse d'homme ou une nymphomane ambulante. Je lève les yeux au ciel, "me délivrer" ? Qui a dit que j'en étais prisonnière au juste ?! Au contraire, ma tour comme il le dit est aussi mon armure, ma protection et, je n'ai aucune envie d'être délivré. J'hoche la tête à sa proposition, en effet je commence à avoir un peu faim, le voir à moitié nu m'avait ouvert l'appétit faut croire.. - Je veux bien ! Que me proposes-tu comme repas ? Je retire alors mes escarpins un pied après l'autre en les poussant sur le coté d'un petit geste de la cheville.

C'était un peu tôt pour parler d'engagement. Je connaissais Athéna depuis peu alors j'allais certainement prendre mon temps avant de commencer de parler d'une relation sérieuse avec la belle Cabot. Alors pour répondre à mon audacieuse bizut: ''Un instant, je ne parle pas de relation officielle pour le moment, simplement que j'apprécie avoir une présence féminine à mes côtés.''. Je n'avais pas envie que mes moindres faits et gestes soient surveillés pour plaire ou déplaire à quelqu'un. J'étais même étonnée qu'Hippo aille envie de parler avec moi de ma soi-disante relation avec Athéna, j'étais intrigué, soit il y avait un truc qui la dérangeait ou soi il y avait un truc que je devais savoir, pour l'instant, je ne savais pas pour quel option me pencher. Je souriais à sa réponse, ah bon, j'étais chasse gardée? et par qui surtout? Je faisais bien sûr exiprès d'agir comme un ignorant parce que j'aimais jouer les agaces, faire celui qui ignorait tout alors que je me savais désiré. J'adorais comment ce petit jeu évoluait entre nous et surtout comment la résistance de ne pas céder le premier était plus fort que tout. Je riais à ses propos, aller Hippo reste sur la même planète que moi: ''Je te connais Hippolyte, je sais que tu n'ouvres pas tes jambes comme un open bar, j'avoue que j'opte pour la deuxième option.''. Je la laissais penser ce qu'elle voulait après tout, elle avait une tête de mule, elle pensait ce qu'elle voulait et c'était plutôt dur de lui faire changer d'idée mais malheureusement pour elle, j'étais plutôt tenace. Je revenais de mon bureau avec quelques dépliants, je m'asseoyais sur mon lit et commençait à lui énumérer: ''Y'a de la bouffe thaï, chinoise, mexicaine et même indienne mais on peut toujours voter pour une traditionnelle pizza.''.